Quel avenir pour l’EHESP ?

  • il y a 12 ans
Créée par la loi de santé publique d’août 2004, l'Ecole des Hautes études en santé publique (EHESP) a succédé, en 2008, à l’Ecole nationale de la santé publique. Tout en continuant à former des élèves fonctionnaires – dont les directeurs d’hôpital et d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux - entrés sur concours, elle a mis en place de nouvelles formations diplômantes (certaines co-habilitées avec des universités ou grandes écoles) et développé ses activités de recherche. Cette évolution, en accord avec son nouveau statut d’établissement universitaire, n’a pourtant jamais cessé de faire débat. A l’occasion d’une rencontre avec la direction de l’école, en février dernier, la Fédération hospitalière de France et l’Association des directeurs d’hôpital ont ainsi regretté qu’un « fossé d’incompréhension [se soit] instauré depuis plusieurs années entre les milieux professionnels et ‘leur’ école ». L’EHESP est-elle en train de sacrifier son identité professionnelle sur l’autel de l’université ? La diversification de ses activités et l’ouverture sur l’extérieur mettent-ils en péril sa vocation républicaine ?
Pour en discuter, la Gazette Santé-Social a réuni, le 5 avril, Frédéric Boiron, président de l’Association des directeurs d’hôpital (ADH), la Professeure Dominique Thouvenin, administratrice de l’EHESP et titulaire de la chaire « Droit de la santé et éthique » et Hélène Strohl, inspectrice générale des affaires sociales (Igas).

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