"Jardin migrateur", un projet paysager du collectif Les Transformeurs - Imaginez maintenant 2010
- il y a 13 ans
L’eau, le vent, la terre, le végétal transforment et façonnent en permanence ces îles des hortillonnages. Comment rendre visible ces multiples mouvements imperceptibles ?
Même si l’homme est à l’origine de ce site, s’il l’a construit aux fils des siècles par des savoirs faire agraires , la nature prend sa part dans cette transformation.
Le projet du jardin migrateur est très plastique. Il s’agit de rendre visible ce travail de transformation : le flux colonisateur des plantes et les transitions qui s’opèrent dans la vie du marais : disparition des îles, l’action des végétaux et de l’eau sur leurs formes. Raphaëlle Chéré, Pierre-Alexandre Collin et Pauline Szwed disposent de 2 îles ; l’une en fin de vie, qui marque sa présence par un bouquet d’arbres émergeant de l’eau, l’autre, grand rectangle, récemment nivelé, dépourvu de végétation. De la première, un grand nombre de fleurs rouges partiront coloniser au fil de l’eau les espaces vierges
Même si l’homme est à l’origine de ce site, s’il l’a construit aux fils des siècles par des savoirs faire agraires , la nature prend sa part dans cette transformation.
Le projet du jardin migrateur est très plastique. Il s’agit de rendre visible ce travail de transformation : le flux colonisateur des plantes et les transitions qui s’opèrent dans la vie du marais : disparition des îles, l’action des végétaux et de l’eau sur leurs formes. Raphaëlle Chéré, Pierre-Alexandre Collin et Pauline Szwed disposent de 2 îles ; l’une en fin de vie, qui marque sa présence par un bouquet d’arbres émergeant de l’eau, l’autre, grand rectangle, récemment nivelé, dépourvu de végétation. De la première, un grand nombre de fleurs rouges partiront coloniser au fil de l’eau les espaces vierges