Que la justice passe… elle ne peut pas être univoque. Et les magistrats français sont en droit de faire jouer à leur tour le mandat européen, pour pouvoir entendre l'ancien chef de gouvernement espagnol, mis en cause pour une organisation qui a exécuté 25 personnes sur le territoire de l'État français entre octobre 83 et mars 86. Sans compter un sénateur, un député indépendantistes assassinés en Espagne, ainsi que 5 autres députés grièvement blessés.
Il n'y a pas de justice pour les uns sans justice pour les autres. Il ne s'agit pas là de la vengeance. Il s'agit juste de la vérité.