Il y a quatre-vingt-dix ans naissait Boris Vian. Mythe du Saint-Germain-des-Prés de l’après-guerre, des caves de Jazz, l’auteur de l’Écume des jours ne connut la gloire qu’à titre posthume, faisant de lui la figure symbolique de la vogue existentialiste. L’imagination de Vian, son goût de l’invention, de la contestation et de la parodie s’expriment dans la chanson, où se mêlent dans une langue jubilatoire, poésie, humour dérisoire, mélancolie, et attrait pour un merveilleux doux-amer. Le cinématographe, J’suis snob, On n’est pas là pour se faire engueuler, La complainte du progrès, La java des bombes atomiques ou Je bois seront aux programmes des trois représentations proposées par le pianiste Claudio Célada, le clarinettiste Philippe Allégrini et le chanteur Filipe Loir.
Théâtre de poche de Fréjus Réservation 04 94 511 823 Programmé par La Compagnie du Manteau d’Arlequin