Akhenaton : « Je ne voulais plus subir l’industrie du disque

  • il y a 13 ans
Le rappeur Akhenaton est cette semaine l’invité du Café, présenté par Mazarine Pingeot en partenariat avec Starbucks Coffee France, Dailymotion, Auféminin.com et lesinfos.com.

Akhenaton, rappeur hors pair, est un des acteurs les plus importants de la scène Hip Hop française de ces vingt dernières années. Il sortira au mois de mars "We Luv New York", son dernier album co-écrit avec Faf Larage.
Membre du groupe IAM, il cartonne dès le début des années 1990 avec "Je danse le MIA". Puis sort, en 1997 leur troisième album, "L'Ecole du micro d'argent", opus mythique qui bénéficie d'un succès immédiat et international. Mais Akhenaton, artiste ultra-productif, a également sa carrière solo, teintée de la sagesse des sufi, d’un art qui permet de s’élever vers le divin : « Mes parents avaient tout vécu. New York, les graffitis, les coupes de cheveux, alors vous savez, la conversion à l’islam, je crois qu’ils s’en foutaient un peu »
S’il est reconnaissant du succès et de l’estime dont il bénéficie, il avoue que « les enjeux (lui) ont donné le vertige ». « Je ne voulais plus subir l’industrie du disque, qu’on me dise ce qu’il fallait que je fasse » Fort de cette volonté d’indépendance, il est aujourd’hui un artiste libre et déterminé, grâce notamment à son label, MeLabel, sa maison de production, La Cosca, et surtout le portail AKH.com, qui lui permet d’être directement en contact avec ses fans, sans intermédiaire.