CAP VERS LE CAP VERT

  • il y a 13 ans
C'est un archipel paumé en plein océan Atlantique. Un chapelet d'îles surgi de nulle part. Un bout de terre mi-africaine mi-brésilienne située au large du Sénégal et de la Mauritanie. Une excroissance sucrée-salée ballottée au gré de l'humeur bougonne des alizés.
Là, on y parle un créole mâtiné de portugais. On y chante la morna, l'expression de ce "désir intense pour quelque chose que l'on aime et que l'on a perdu" sur les chemins de l'exil.
Là-bas, on y adule Césaria Evora qui est aujourd'hui devenue la plus illustre ambassadrice de ce pays oublié de tous.
Ici, loin des soubresauts du monde, la vie y est dure. Parfois injuste. C'est un paradis perdu adossé à des plages émeraudes, échouées, là, sur ces roches sombres nées de l'union torride entre déserts et volcans.
Elles se nomment Brava, Fogo, Santiago, Maio, Boa vista, Sal, São Nicolau, Santa Luzia, São Vicente et Santo Antão. Sont toutes différentes. Mais pourtant si proches. Dix entités singulières qui représentent le Cap vert. Le tourisme constitue pratiquement l'unique ressource touristique de cette ancienne colonie lusitanienne indépendante depuis 1975. Destination soleil par excellence en plein coeur de l'hiver, le Cap vert est aujourd'hui devenu l'un des "spots" les plus prisés des amateurs de planche à voile et de kite-surf.
Petit aperçu en images.
© Jean-Luc Bobin / Décembre 2010

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