Têtes coupées : le général Pierre Semengue assume

  • il y a 13 ans
A partir de 1960, les forces de l'ordre franco-camerounaises prennent l’habitude de couper les têtes de leurs victimes et de les exposer en public, sur les places, au détour d’un chemin. À Bafoussam, une place s’appelle encore aujourd’hui le "carrefour des maquisards" en souvenir de cet usage macabre. Cette pratique est si généralisée et si frappante que les témoignages à ce propos sont innombrables.
Pour la première fois, le plus haut gradé de l'armée camerounaise, le général Pierre Semengue, qui en fut le premier Saint-Cyrien, assume cette pratique, qui visait, d'après lui, à fournir de "l'information" aux populations.
Mutiler et exposer les cadavres des victimes de la guerre du Cameroun constitue la part la plus sombre de la guerre psychologique qui faisait rage à cette époque.

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