Jean-Paul Martin : un magistrat contre la torture (Cameroun)

  • il y a 13 ans
En 1959, Jean-Paul Martin, 26 ans, est administrateur colonial, passé par Dschang quelques mois avant que Maurice Delauney pousse hors de sa chère région ce jeune homme qu’il prenait pour un "communiste". Devenu président du tribunal de Nkongsamba, capitale du Mungo, Jean-Paul Martin, confronté à des actes de torture, ouvre une information contre X pour coups et blessures. Parce qu'il vise implicitement des gendarmes français, le jeune magistrat s'attire les foudres du capitaine Georges Maîtrier, commandant de l’escadron de gendarmerie de Dschang, et de Marcel Godefroy, le directeur de cabinet (français) du Premier ministre (camerounais) de l'époque Ahmadou Ahidjo. Cette initiative lui vaut d'être purement et simplement expulsé du pays.

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