Ted Serios et la psychophotographie. Partie 1.

  • il y a 14 ans
Ted Serios, un adepte moderne de la psychophotographie, a été soumis à une étude poussée en laboratoire au début des années 1970. Travaillant dans un hôtel de Chicago et n’ayant qu’une éducation rudimentaire, Serios s’est montré capable, apparemment, de produire des effets psychophotographiques, dans les conditions contrôlées de deux laboratoires.
Une étude a été réalisée, par Jule Eisenbud, à l’Université de Denver, et a été publiée dans le Journal of the American Society for Psychical Research. Au cours d’une série de tests, Serios fut apparemment capable d’impressionner une pellicule, par le seul moyen de sa psyché. L’objet de l’expérience consistait pour Serios à tenter de faire apparaître, sur des épreuves Polaroïd, une image de véhicules, par exemple des locomotives à vapeur. Les pellicules, placées dans deux appareils Polaroïd, furent exposées, une image à la fois, sous la direction de Serios. Celui-ci fixait l’appareil à travers un petit cylindre de papier noir d’environ trois centimètres de diamètre. De temps à autre, il signalait à un expérimentateur d’appuyer sur l’obturateur.
Sur les 117 clichés pris, huit images rappelant des véhicules (par exemple des vélomoteurs) furent obtenues. Dix « blackies » apparurent aussi ; il s’agit d’épreuves complètement noires. Elles aussi indiquent que quelque chose d’inhabituel s’est produit, car, en temps normal, une image de Serios regardant l’objectif aurait dû apparaître sur le cliché.
Lors d’une session, Serios affirma qu’il tenterait de projeter sur la pellicule un endroit de Monticello, la maison de Thomas Jefferson. Sur soixante six essais, furent obtenus plusieurs « blackies » et six images représentant toutes une structure évoquant des colonnes ou des barreaux de cage. Selon les chercheurs, l’une de ces images ressemblait à un quartier de Monticello.

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