Le jardin des miroirs, Bernard TSCHUMI

  • il y a 14 ans
La multiplicité des miroirs représente la multiplicité des points de vue, et donc la perte d'absolu engendrée par cette subjectivité. Elle perd donc tout caractère de vérité.

La nature est à rapprocher du formalisme, on parle bien de la nature humaine, comme on parlerai des caractéristiques formelles de l'Homme ou d'un objet.
Sauf que que la nature comme le réel, se base sur l'observation et est donc nécessairement une corruption sensitive, additionnée à une corruption inconsciente complexe, qui va de l'influence de l'environnement sur la perception d'un objet, à l'association mentale oblitérant ou favorisant certains aspects sur d'autres. A la corruption de la forme, on ajoute aussi la subjectivité du fond.

Enfin, concernant l'œuvre sonore, tel les artistes qui interrogent le véracité du réel par la création de photomontages, j'ai donc fait un sonomontage qui recrée un paysage naturel tout en soulignant la facticité de celui-ci.