"J'étais seule dans une cellule (...). J'appelais pour aller aux toilettes, personne ne répondait. J'ai eu droit à un demi-verre d'eau pour prendre un cachet. En garde à vue, les gens sont traités comme des animaux. Au bout de quatre heures, quelqu'un m'a appelé : "audition, montez."" Elle ne dit toujours rien. A 19 heures, elle est présentée à un juge d'instruction qui la met en examen pour violation du secret professionnel. "J'étais rassurée d'être devant un juge. J'avais l'impression de me retrouver dans une zone de droit."