Still ist die Nacht, es ruhen die Gassen, In diesem Hause wohnte mein Schatz; Sie hat schon längst die Stadt verlassen, Doch steht noch das Haus auf demselben Platz.
Da steht auch ein Mensch und starrt in die Höhe Und ringt die Hände vor Schmerzensgewalt; Mir graust es, wenn ich sein Antlitz sehe - Der Mond zeigt mir meine eigne Gestalt.
Du Doppelgänger, du bleicher Geselle! Was äffst du nach mein Liebesleid, Das mich gequält auf dieser Stelle So manche Nacht, in alter Zeit?
Le double.
La nuit est calme, les ruelles tranquilles, Mon trésor habitait cette maison; Elle a quitté la ville depuis déjà longtemps, Pourtant la maison est encore au même endroit.
Il y a aussi un homme qui regarde en l'air Et de violente douleur se tord les mains; Avec horreur, lorsque je vois son visage La lune me montre ma propre personne.
Toi, double, toi blême compagnon! Que singe-tu la douleur de mon amour, Qui, à cet endroit m'a torturé De si nombreuses nuits, aux temps anciens?