Manifestation devant l’assemblée nationale - AOL Video
- il y a 15 ans
* 20/08/2009
Voilà 5 jours que j’ai commencé ma grève de la faim. Je reste allongé car je n’arrive pas à tenir debout, j’ai des vertiges. Tout a été organisé pour rendre les conditions du campement difficile ; le courant a été coupé ; nous n’avons pas d’eau, pas d’accès aux toilettes.
Toutefois je garde mes esprits et mes convictions. C’est pourquoi, ici, je prends le temps d’expliquer les raisons du blocus symbolique de l’Assemblée nationale.
A 10 heures ce mercredi 19 août, j’ai convoqué mes partisans pour prononcer un discours. Ils étaient 500 à s’être déplacés. Soutenus par deux personnes, j’ai expliqué que je ferai rempart de mon corps devant l’Assemblée nationale comme lors de la manifestation du 7 août, car le gouvernement ne peut piétiner impunément la souveraineté du peuple.
Par ce blocus, je veux symboliser la prise en otage du peuple gabonais et montrer ce que cela représente pour ceux qui détiennent le pouvoir.
Voilà 5 jours que j’ai commencé ma grève de la faim. Je reste allongé car je n’arrive pas à tenir debout, j’ai des vertiges. Tout a été organisé pour rendre les conditions du campement difficile ; le courant a été coupé ; nous n’avons pas d’eau, pas d’accès aux toilettes.
Toutefois je garde mes esprits et mes convictions. C’est pourquoi, ici, je prends le temps d’expliquer les raisons du blocus symbolique de l’Assemblée nationale.
A 10 heures ce mercredi 19 août, j’ai convoqué mes partisans pour prononcer un discours. Ils étaient 500 à s’être déplacés. Soutenus par deux personnes, j’ai expliqué que je ferai rempart de mon corps devant l’Assemblée nationale comme lors de la manifestation du 7 août, car le gouvernement ne peut piétiner impunément la souveraineté du peuple.
Par ce blocus, je veux symboliser la prise en otage du peuple gabonais et montrer ce que cela représente pour ceux qui détiennent le pouvoir.