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Procès reportés faute d’interprète, audiences ralenties et un budget qui explose… La justice française fait face à une hausse inédite des besoins en traduction. En 2024, près de 86 millions d’euros ont été dépensés, soit 73 % de plus qu’il y a huit ans. Derrière ces chiffres, une réalité : des centaines de langues à gérer… et des professionnels toujours plus difficiles à trouver.

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Transcription
00:00Dans les tribunaux, la barrière de la langue devient un casse-tête quotidien.
00:05Dans un procès sur cinq, l'un des protagonistes ne parle pas français.
00:08Nous avons effectivement une très forte demande d'interprètes,
00:13de disponibilité d'interprètes pour pouvoir assurer des procès de manière équitable.
00:20Ça fait partie des droits de la défense.
00:22Vous ne pouvez pas interroger quelqu'un sans qu'il comprenne ce qu'on lui demande, n'est-ce pas ?
00:288500 interprètes figurent sur les listes officielles.
00:32Mais tous ne travaillent pas à plein temps et certains ne sont pas joignables.
00:36Résultat, procès reportés, déplacement coûteux et parfois recours à Google Traduction.
00:42En 2024, la facture a atteint près de 86 millions d'euros, contre moins de 50 millions en 2016.
00:49Forcément, ça représente, si vous voulez, un budget énorme.
00:54Ça représente une disponibilité très importante de la part des experts dans différentes langues étrangères.
01:02Vous n'avez pas les interprètes à disposition.
01:06Eh bien, vous êtes obligés de faire un renvoi de l'affaire pour que l'interprète soit présent à la prochaine audience.
01:14Le ministère de la Justice envisage l'usage de l'intelligence artificielle pour réduire les coûts.
01:21Mais dans une salle d'audience, la voix humaine reste irremplaçable.
01:24Sous-titrage Société Radio-Canada

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