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DB - 07-08-2025

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00:00Sous-titrage MFP.
00:30Sous-titrage MFP.
01:00...
01:29Et bien voilà, on est au complet.
01:31Attendez, je crois qu'il faut fixer ce souvenir.
01:34Montez, montez. Montez tous.
01:38...
01:39L'avant-dernière marche, je crois que ce sera...
01:43Pour conserver leur maison de famille immense et délabrée, deux sœurs, Adrienne et Antoinette, se sont résolues à former une espèce de communauté d'âge vermeil.
01:53Et puis un soir, une étrange rencontre bouleverse les habitudes.
02:06Après cet événement, la nuit a été très agitée.
02:18Montez là-dessus, monte là-dessus, monte là-dessus, et tu verras mon peintre, et tu n'as pas tout le monde.
02:28Bon, alors j'ai fait mes menus de la semaine.
02:51Bon, alors j'ai fait mes menus de la semaine.
02:58...
02:59...
03:00Oh, ben elle n'est pas là, Adrienne ?
03:02Non.
03:03Non, oui, donc, c'est bientôt le 14 juillet, elle doit être en train de trifouiller dans ses drapeaux.
03:08Ah, ben alors, qu'est-ce qu'on fait ? On commence sans rêve, on l'attend, quoi.
03:11Oui, oui, oui, oui, oui, comment c'est une bête ? On lui raconte ça.
03:14Ah, vous êtes sûres ?
03:15Bon, alors, j'ai fait mes menus de la semaine, comme d'habitude, quoi.
03:20Mais ça a l'air comme d'habitude, ça a l'air comme d'habitude, mais c'est pas comme d'habitude.
03:25Voilà.
03:26Ah, tiens, toi, elle a tout de même, toi.
03:29Bonjour tout le monde.
03:30Bonjour, Adrienne.
03:32Alors, j'ai trouvé vos drapeaux en riflam, tout le trombe de monde.
03:37Qu'est-ce que vous voulez, pour mettre le village de l'île ?
03:40Moi, j'ai pas faim.
03:44Sincèrement, j'ai pas faim du tout.
03:46Alors, j'ai fait mes menus de la semaine.
03:49Qu'est-ce que c'est que cette histoire de drapeaux ?
03:52Ah, ben, la vassoche !
03:54T'as oublié le 14 juillet ?
03:58Ben oui.
04:01Oui, ben, le 14 juillet ou pas, moi, j'ai préparé mes menus pour la semaine.
04:05Et puis, c'est pas comme d'habitude.
04:08Parce que je voudrais bien avoir votre avis.
04:11Parce que les râleurs devant les flammes, moi, j'aime pas ça, hein ?
04:15C'est pour moi que vous dites ça, Yvette.
04:18Oh, ben, j'ai levé de faire ça.
04:20Pourquoi vous vous sentez visé ?
04:21J'ai dit râleur.
04:22Vous êtes râleur ?
04:23Non, non, non, non.
04:25Mais je voudrais savoir.
04:26Oh, oh, oh, oh, eh !
04:27Vous n'avez pas de paragon, vous n'êtes pas le nombril du monde.
04:30Et puis, et puis, on ne parle pas forcément de vous, quoi.
04:34Mais je vous ai déjà vu les électricains dans votre assiette.
04:37Vous n'allez pas me dire que vous aimez le céleri, par exemple.
04:40Je me prends ?
04:41Ah, les bons hommes !
04:44De vrais bons bains.
04:46Moi, ma mère, elle m'a appris à tout bouffer.
04:48Oui, oui, oui.
04:49Elle me disait, si tu es dans le désert et qu'il n'y a que des clous à manger,
04:52il faut les manger, comme Charles-Loup.
04:54D'or, d'or.
04:57Ah, ben, c'est ça, hein ?
04:58Oh, oh, oh, ben, là, que j'ai un trou !
05:01Ah, mais c'est vrai que j'ai un trou.
05:04L'arrivée vers l'or.
05:06Oh, merci, Adrien.
05:07L'arrivée vers l'or.
05:09Oh, Charles-Loup.
05:10Oh, Charles-Loup, il me va en lèves, les gars.
05:13Oh, oh, oh, oh, moi, je voudrais savoir.
05:17J'ai le droit, non ?
05:18Alors, ça que tu as oublié le 14 juillet, moi, je n'ai pas dit quoi.
05:23Ben, oui.
05:25Pourtant, c'est comme ça.
05:30Bon, eh ben, alors, je vais commencer par le lundi, hein, ça sera aussi bien.
05:36Voilà.
05:37Alors, lundi...
05:38J'ai le droit de savoir, hein.
05:41Parce qu'après, ça fait des complications.
05:44Et moi, les complications, j'aime pas ça.
05:47Je suis un type franco du collier, moi.
05:50Et puis, d'abord, je vois pas pourquoi je poserai pas de questions.
05:52Les autres jouent bien aux scrables.
05:54Oui, c'est vrai.
05:55Oh, mais pardon.
05:56C'est un match.
05:58À vous de faire ça.
05:59C'est la belle, vous comprenez.
06:01Mais nous vous écoutons, nous vous écoutons, n'est-ce pas, Yvette.
06:04Oui, mais naturellement, bien sûr.
06:06Puis, comme nous jouons un tour de rôle, forcément, il nous est possible de prêter l'oreille aux propos de notre chère Yvette.
06:12Bon.
06:13C'est toujours à vous de faire ça.
06:13Entre parenthèses, je comprends pas comment des gens bien éduqués et tout, comme vous deux,
06:18instruits et avec des manières, vous jouez à ce machin-là à table.
06:24Mais Yvette, y a des Chinois qui font une partie d'échec pendant une année.
06:28Yvette se casse la nénette à faire des menus qui bottent à tout le monde.
06:32Tiens, moi, je trouve que la moindre des choses, ce serait que les autres écoutent.
06:36Voilà, je veux dire.
06:37Ah, non, mais ça, si vous voulez, moi, je suis prêt à m'arrêter.
06:40Je suis même prêt à recommencer plus tard, après un bon vin.
06:43C'est absolument hors de question.
06:47On ne va pas s'arrêter maintenant.
06:50Franchement, vous me faites beaucoup de peine.
06:51Et puis, c'est facile de dire ça quand on perd.
06:53Pardon, moi.
06:55Ah, non, mais alors là, il y a de quoi se taper le cul contre la tête.
06:59Et je vais vous en donner la preuve.
07:02Scrabble.
07:04Voilà.
07:06Et avec un mot qui compte, triple.
07:08Et avec un Y et un Z.
07:13Alors, je voudrais bien savoir qui est perdant.
07:17Essuyez.
07:19Comme essuyez une des fesses.
07:20Oh, dites, si vous voulez, on peut changer de cuisine, hein.
07:23Ça, c'est vrai, il faut dire que c'est assez insensé, la spadrille.
07:28Moi, tout ça, finalement, tu sais, je m'en bats l'œil, hein.
07:31Eh bien, il ne faut plus que vous gênez.
07:33Non, mais dites-moi, c'est un match.
07:36Alors, moi, je n'ai plus qu'à appeler ma petite cousine pour m'assister.
07:39Comment ça, Scrabble, Jean ? Comment ça...
07:41Vous avez micmaqué avec les pièces, en piochant.
07:45Jean, vous avez triché.
07:47Triché.
07:48Moi.
07:49Oh, vous n'avez pas autre chose.
07:51Enfin, mais enfin, nous ne sommes tout de même pas à Las Vegas, un peu de dignité.
07:55Pourquoi arrêtez-je tricher ?
07:56Interquet.
07:57Why ?
07:57Eh bien, pour gagner, pardon.
08:00Généralement, c'est pour ça qu'on triche.
08:02Eh bien, je trouve cette petite scène parfaitement déplacée.
08:05C'est vrai, Yvette mijote dans son jus.
08:07Enfin, si vous me pardonnez l'expression, nous, nous attendons, mobilisés.
08:11Et vous, comme deux grands gamins, vous continuez à jouer à ce jeu stupide et en trichant, qui plus est.
08:17Eh bien, tu ne dis rien, Adrien ?
08:19Ah, non, permettez, Antoinette.
08:21Je n'ai jamais triché, je ne triche jamais, je ne tricherai jamais.
08:25Mais craint mieux, lui, il triche.
08:27Mais lors de notre dernière partie, c'était jeudi dernier, je crois, quand nous avons joué à trois avec Betty.
08:34Eh bien, très cher Hubert, vous avez triché.
08:37Oh, ben, je vous ai vu et j'ai l'œil.
08:40Oh, moi.
08:42Un ancien four des pouvoirs d'une banque nationalisée.
08:46Moi qui jonglais avec des fortunes dont, par ailleurs, vous n'avez pas idée.
08:50Moi qui ai connu l'infinité des zéros.
08:53Triché.
08:55Oh, ma chère Antoinette, non seulement ce que vous dites là me cause un chagrin infini.
08:59Je n'arrive même pas à placer mon menu de lundi.
09:02C'est un guin de fuit.
09:03Mon cher Hubert, vous nous roulez dans la farine comme de tristes merlants.
09:07Les banques et d'invenues sont inégalables et inégalées en matière de tricheté.
09:12Oh là là là là là là, c'est la trompe marseillaise.
09:15Oh, la marseillaise.
09:18Je comprends pas.
09:19Quoi là ? Le savon, le savon de Marseille.
09:22Savoleuse, quoi.
09:23Mais elles ont été inventées pour ça, les banques.
09:27Les banques, elles ont pas d'argent.
09:28Elles ont le vôtre, le vôtre, le mien.
09:32Ensuite, vous venez placer, ça vous rapporte des clopinettes.
09:38Vous venez emprunter, ça vous coûte une fortune.
09:41Et je parle pas des autres en tourloupettes.
09:43Frais de ceci, frais de cela, sauf erreur et omission, etc., etc.
09:47Non, ça croyez-moi, alors les banques, elles connaissent la musique.
09:50Vous n'avez aucune idée du faux chèlement des banques ?
09:53Aucune ?
09:54Pour cela, il aurait fallu que vous fussiez, comme moi, au cœur des choses.
09:58C'est derrière le guichet que les choses se passent.
10:02Eh ben voilà, c'est exactement ce que je disais.
10:04Derrière le guichet.
10:06Comme un chasseur, à l'affût d'un gibier.
10:09Moi, j'en ai marre de travailler dans un tripot.
10:31Qu'est-ce qu'il faut, là, c'est à venir.
10:47Je vous assure, Jean, qu'elle a dit textuellement qu'est-ce qu'il fou, là, ce tablier.
11:12Textuellement.
11:14Textuellement ?
11:15Ça, alors, évidemment.
11:17Elle a oublié le 14 juillet.
11:20Oh.
11:20Oh non.
11:22Non, non, non, il se passe quelque chose.
11:24Je vous dis qu'il se passe quelque chose.
11:26Et puis, quand tout a été calmé, quand on s'est tous retrouvés au salon,
11:29qu'Yvette a eu fini de nous réciter ses menus comme une vitanie.
11:32Ah, les menus à propos, hein ?
11:35Excellent.
11:36C'est Yvette est byzantine.
11:40Je comprends pas.
11:41Digne de Byzance.
11:43Là, tous les cordes et beauté, luxe, calme et volupté.
11:48Enfin, je parle de sa cuisine, évidemment.
11:50Oui, oui, ben ça...
11:52Mais qu'est-ce que je disais ?
11:57Nous parlions des menus d'Yvette.
11:59Ah, oui.
12:00Ah, non.
12:00Eh bien, quand Yvette a eu fini de nous lire ses menus,
12:03moi, je devais aller faire les courses avec Adrienne.
12:05C'est notre jour.
12:07Eh bien, vous l'avez entendu aussi bien que moi.
12:10Adrienne a dit...
12:11Oh, j'ai pas le cœur à faire les courses.
12:14Elle qui adore ça, d'habitude.
12:16Elle s'est désistée en votre faveur, au nom.
12:19Mais vous m'envoyez ravi.
12:22C'est cette vers le fou.
12:24Enfin, elle qui adore faire les courses, d'habitude.
12:27Elle qui aime bouger, sauter, l'a agité des drapeaux.
12:30Non.
12:31Vous êtes sûr, je suis inquiète.
12:32Non.
12:33Oh, je suis inquiète.
12:34Il se passe quelque chose.
12:36Si, si, si.
12:39Messieurs, c'est tout le...
12:41Non, pas de l'eau.
12:42Mais vous avez tiré sur le fil, là.
12:43C'est assez long, là, derrière moi.
12:56Non, mes jambes.
12:57Oui.
13:00Qu'est-ce que vous en pensez, Lou?
13:03J'ai ma petite idée, là-dessus.
13:06Mais je crains qu'elle ne remporte pas vos suffrages.
13:10Dites-moi, vous l'aimiez, votre mari?
13:14Didier?
13:15Si j'aimais mon Didier, tu ne pouvais pas le voir sans l'aimer.
13:21Mais qu'est-ce que mon Didier a à voir là-dedans?
13:23Non, non, lui, rien.
13:25Mais l'amour, oui.
13:27L'amour?
13:29Eh oui.
13:30L'amour, toujours l'amour.
13:33Vous croyez qu'on a cessé d'aimer parce qu'on a des cheveux gris et quelques rhumatismes?
13:39Eh bien, j'ai l'impression que vous avez eu du joliment papillonné dans votre vie.
13:43Un peu, oui.
13:47Mais j'ai aimé.
13:49Oh, il y a ça longtemps.
13:53Et puis?
13:54Il y a eu la guerre, l'occupation.
13:57Le temps, quoi.
13:58Eh oui.
14:00Il ne faut pas regarder en arrière.
14:02C'est du délire.
14:04Ah oui, enfin, c'est du délire, vraiment.
14:05Il n'y a pas d'autre mot.
14:06Non, je vous assure, Jean, vous vous laissez entraîner par votre imagination de poète.
14:13Mais ma petite Antoinette, à nos âges, c'est pas nous qui avons de l'imagination, c'est la vie.
14:17D'ailleurs, je n'invente rien.
14:19Je regarde, c'est tout.
14:32Alors?
14:33Eh bien, Betty, il n'y a plus que vous.
14:34Faut faire un carreau.
14:35Faut faire un carreau.
14:36Alors, ne discutez pas et dégagez, le coup va pas.
14:39Dégagez, dégagez, dégagez.
14:41On fera les présentations après.
14:43Ouh là là.
14:52Alors, les camins, qu'est-ce que vous dites de ça?
14:55C'est la chambinonne.
14:56Je suis un petit peu embarrassée pour vous faire comprendre.
15:07Adrien est très active, très généreuse.
15:14Et elle ne paraît pas son âge, quoi qu'elle ait dépassé les 65 ans.
15:19Mais, elle n'a pas eu la vie qu'elle aurait dû avoir.
15:26Elle ne s'est jamais mariée.
15:29Et, sauf pendant sa période de résistance, elle a toujours habité chez papa, maman.
15:38Et, même pendant cette période de résistance, enfin, elle n'est jamais devenue une femme.
15:50Vous voulez dire qu'elle n'a jamais...
16:00Enfin, vous voulez dire qu'elle est toujours...
16:04Eh oui, c'est ça, oui, oui.
16:07Oui.
16:08Eh oui, Adrien l'est toujours.
16:13Étant donné votre délicatesse, votre sensibilité, je peux vous dire tout ça.
16:18Et c'est justement pour ces raisons que...
16:21que je trouve que vos suppositions sont de la pure imagination.
16:25Au contraire.
16:27Au contraire, ça va tout à fait dans mon sens.
16:30Voyez-vous, j'en suis tout ému.
16:35C'est comme si j'éprouvais une fois de plus ce qu'elle ressent à elle pour la première fois.
16:42Je l'envie.
16:45Et je la remercie.
16:52Vous aussi, vous habitez là ?
16:54Non, je n'habite pas là.
16:57Ça me ferait mal d'habiter là.
17:00Puis je vous demande où vous habitez, vous.
17:02Non ? Alors.
17:05Oh, bah vous pouvez habiter où vous voulez, ça allait complètement égal.
17:08Et puis c'est pas parce que vous avez levé du pied gauche qu'il faut casser sur les autres.
17:16Je croyais au diable, vous.
17:17Ah oui ? Eh bah, il n'a pas voulu de moi.
17:19Il m'a envoyé ici, chez les petits-sains.
17:22Bonjour, monsieur.
17:23Bonjour, Gisele.
17:24Chez les vannes.
17:27Ma grand-mère.
17:27Pas moi aussi.
17:28Oh, c'est urbain, non, ce pas grand-soude.
17:34Qu'est-ce qu'elle lui trouverait ?
17:36Je vous le demande, mon vrai jeu.
17:40Tenez, qu'est-ce que je vous disais ?
17:43Qu'est-ce qu'il espère, lui ?
17:47Et cette jeune fille pièce ?
17:50Je n'ai pas dit pas mes lunettes.
17:52Eh bah, quoi, elle plaisantait ? On ne peut plus rigoler, non ?
17:55Oh.
17:58Bon.
17:59Je suis venu dire un petit bonjour à Adrienne.
18:01Oh !
18:02Eh bah, elle n'était pas très bien, ce papa, Adrienne.
18:04Et là-bas, qu'est-ce que vous lui voulez, Adrienne, sans sac ?
18:10Celle-là, quelle teigne.
18:13C'est pas vous que je suis venu voir.
18:15Et puis, attention, parce que la rancune, ça se transforme en maladie.
18:18Ah oui, cancer, artériose, sclérose, trouble cardiovasculaire, colite néphritique, etc., etc.
18:25Voilà, voilà, c'est guère.
18:30Mon petit bisou !
18:35Ben, si j'avais su, je serais vu un autre jour.
18:37Ben, ça pleure pour rien, c'est mon mot.
18:40Ben alors, qu'est-ce que je fais ? Je prends racine, moi.
18:43Oh, Jean, je vais prévenir Mademoiselle Monteil que vous êtes là.
18:46Oui, ben, ben, c'est ça. Prévenez. Prévenez.
18:50Et en attendant, hein, qu'est-ce que je fais, moi ? Du jardinage ?
18:54Eh bah, allez dans le salon.
18:55Ah ben, c'est ça, oui, dans le salon. C'est bien, mais je voudrais pas déranger.
18:59Non, mais vous connaissez le canapé, déjà.
19:02Oh, qu'est-ce que vous êtes rancunier !
19:05Entrez, une cancérienne.
19:12Mais je sais me tenir.
19:13Oui, on a vu ça.
19:17Ah, oui.
19:19Oui, aussi.
19:23Qu'est-ce qu'ils sont rancuniers.
19:24Qu'est-ce que j'en ai ?
19:25Qu'est-ce que j'en ai ?
19:26Qu'est-ce que j'ai ?
19:27Qu'est-ce que j'en ai ?
19:29J'en ai ?
19:29Je suis là ?
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