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Regardez L'invité de RTL Midi avec Guillaume Ouattara du 03 août 2025.

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00:00Maxime est vraiment revenu à son summum, il s'était un petit peu crispé en papillon aux Jeux Olympiques.
00:07Donc là, effectivement, il n'a pas fait deux fois la même chose.
00:09Et là, il a survolé la finale hier soir, c'était incroyable.
00:14Passer sur la barre des 50 secondes, c'est quand même quelque chose.
00:17Un record d'Europe, il s'approche vraiment très très près du record du monde aussi.
00:24Donc c'est vrai qu'avec Léon, Maxime qui fait le doublé, Johan qui a fait le doublé à 100 et 200 d'eau.
00:31On a tout aussi une panoplie de jeunes qui sont en finale.
00:35Donc c'est vrai qu'il y a une grande diversité dans les courses et vraiment l'équipe de France répond présente.
00:42Ce qui marque Isabelle Langer, qui est notre envoyée spéciale sur place, qui connaît très très bien tous ces sportifs,
00:49c'est vraiment l'ambiance qui a entre vous le confirmé.
00:52Il y a une vraie fraternité entre tous ces compétiteurs, même s'ils ont des objectifs très précis en tête.
01:00Oui, mais on peut dire que c'est une bande de copains.
01:03Il y a vraiment une ambiance formidable avec le staff aussi.
01:06Il faut voir aussi, ça crée aussi une dynamique avec Denis Houguin qui a pris le poste de directeur télévisionnationale
01:13et qui crée vraiment, il était déjà directeur d'équipe de France, mais c'est vrai que là, il prend une responsabilité.
01:18Il s'est créé cette ambiance autour de lui.
01:20Ça se ressent, tous les nageuses et nageurs sont vraiment au diapason et tout le monde est là pour s'entraider, s'encourager.
01:28Moi, j'ai passé la semaine avec eux, ils sont tous là dans les tribunes à chaque fois qu'il y a une course.
01:32Toute l'équipe de France, il y a une grande sérénité et puis ils ont envie de bien faire et tout le monde se soutient.
01:40C'est formidable à vivre avec eux.
01:41Une finale de 400 mètres, 4 nages en fin de compétition, comme ce que va vivre dans un tout petit peu plus d'une heure Léon Marchand.
01:50C'est quoi ? C'est un pari complètement risqué ?
01:52Qui a décidé de mettre ça à la toute fin, histoire de voir s'il reste dans les jambes ?
01:56Ça, c'est World Aquatic qui décide du programme, ce n'est pas effectivement la Fédération Française.
02:01Il a été cramé ce matin, Léon, non ?
02:03Il a été un petit peu cramé, oui.
02:06Vous savez, ce n'est pas pour rien qu'on lui a évité de venir faire les chambres de France.
02:11Et puis voilà, comme je l'ai déjà expliqué à plusieurs de vos confrères sur des antennes,
02:15après les Jeux Olympiques, il a voulu faire la Coupe du Monde.
02:18Donc, il a tout gagné, mais il s'est blessé.
02:21Il est parti en Australie, il s'est re-blessé.
02:23Après, il est un peu court dans sa préparation, je pense.
02:27Il avait à cœur de battre le record du monde, il a battu le record du monde.
02:30Le lendemain, en finale, il a rebattu le record du monde, mais déjà, c'était un peu plus dur, on va dire.
02:36Il manque peut-être un petit peu de coffre.
02:39Après, c'est un grand champion.
02:40Et en même temps, vous le dites, quand on est fatigué et qu'on bat des records du monde, c'est quoi ?
02:45Quand on met un monstre ?
02:47Léon, c'est, oui, aquatiquement parlant, c'est quelqu'un qui est assez extraordinaire.
02:53Il a des qualités qu'il a développées tout au long de son apprentissage, on va dire,
02:58pendant X années avec Nicolas Castel à Toulouse.
03:01Ensuite, il s'est peaufiné avec Bob, Beaumann.
03:05Voilà, donc c'est quelqu'un qui est...
03:07Après, il est humain.
03:08Et là, ça montre bien qu'il est humain.
03:10Bon, c'est un peu dur quand même.
03:12Après, on a confiance en lui.
03:13Je pense qu'il s'est un petit peu aussi...
03:15Même s'il dit qu'il a eu mal ce matin.
03:17Mais bon, je pense qu'il en a gardé un peu quand même.
03:20Je pense qu'il a quand même envie de bien faire.
03:23Gilles Cézionna, je rappelle que vous êtes le président de la Fédération Française de Natation.
03:27Je voulais parler avec vous de ce paradoxe.
03:29Parce qu'on parle là de nos champions qui font des exploits, qui portent haut la natation française.
03:32Et dans le même temps, il y a eu une tribune hier d'Alain Bernard et de Florent Manoudou
03:36qui appellent à un nouveau plan national pour la natation et qui disent
03:40on est dans un pays où un enfant sur deux ne sait pas nager dans les quartiers prioritaires
03:44où 29% des morts par noyade ont moins de 6 ans.
03:47C'est vrai que ce paradoxe, il nous étonne.
03:49On n'a pas une vraie culture de la natation en France ?
03:52Ben non, pas vraiment.
03:54Donc, ça reste vraiment un enjeu majeur.
03:56Après, ça fait partie des missions de la Fédération Française de Natation
03:59que de faire en sorte d'améliorer la situation.
04:02Il y a le Japon à nager avec qui on travaille depuis le ministère.
04:06Donc, c'est vrai qu'Alain Bernard fait partie du comité directeur de la Fédération.
04:10Florent est un ambassadeur de la natation aussi.
04:14C'est vrai qu'aujourd'hui, on a beaucoup de mal à avoir des créneaux dans les piscines
04:19parce qu'il y a beaucoup de DSP, de délégation de services publics.
04:22Et c'est vrai qu'après, derrière, ça ne favorise pas forcément aussi l'apprentissage.
04:27Donc, on travaille beaucoup avec EDF.
04:29On travaille beaucoup avec...
04:30Il y a toutes des actions qui sont menées tout au long de l'année en France.
04:37Mais c'est vrai que ça reste après une grosse difficulté
04:40parce qu'on est un petit peu aussi en manque.
04:43Vous savez, le plan de comité, c'était le plan des mille piscines.
04:45Je le répète, mais c'est quand même un plan...
04:48Voilà, c'était le ministre du président de Charles de Gaulle.
04:52Donc, aujourd'hui, ces piscines, elles tombent toutes en carafe.
04:54C'était des piscines pour le sol.
04:55Et il n'y a pas assez de moyens ?
04:56Les autorités, elles ne mettent pas assez de sous, concrètement,
04:58pour entretenir et pour créer des piscines ?
05:01Les collectivités sont un peu exsangues aussi.
05:03Donc, c'est vrai que c'est très compliqué.
05:05Et puis, aujourd'hui, les bassins, je pense qu'on est aussi sur une mutation
05:09parce qu'à un moment donné, les collectivités voulaient faire un petit peu
05:11des très belles piscines, etc.
05:13Mais bon, à un moment donné, ça coûte très cher.
05:15Et il faut se recentrer sur des piscines qui soient beaucoup plus sur la pratique
05:21et qui n'ont pas besoin de faire des trucs monumentaux
05:25qui sont trop chers après à entretenir.
05:27Donc, aujourd'hui, effectivement, la Frédération travaille d'ailleurs
05:30avec son service équipement sur des solutions beaucoup plus économiques
05:35et des bassins qui sont beaucoup plus faciles à rentabiliser.
05:38Dans un an, on accueille en France les championnats d'Europe de natation.
05:43Les places, elles se sont vendues en 48 heures.
05:45C'est incroyable.
05:46On a lancé la billetterie hier.
05:49Et donc, c'est vrai que c'est un réel succès.
05:51Après, c'est vrai que Paris, ça a fait rêver beaucoup de monde.
05:53Il n'y a pas tout le monde qui a pu voir les Jeux à Paris.
05:57Donc, c'est vrai que là, on va refaire un championnat d'Europe.
06:01Ça faisait depuis Strasbourg en 1987, si je ne me trompe pas.
06:05Enfin, c'est tellement loin.
06:05Et c'est la première fois que la France peut réorganiser un championnat d'Europe
06:10dans les quatre disciplines.
06:12Et là, il n'y a déjà plus de place ?
06:14Non, il en reste encore.
06:15Mais la première fournée qu'on a mise en vente se sont arrachées.
06:19Oui, ça faisait vrai que c'était un réel succès.
06:21Il y aura une deuxième période.
06:23Ça sera dans la piscine qui a été construite à Saint-Denis.
06:27Pas à Nanterre, pas à Bercy, comme vous l'avez vu pour les Jeux,
06:30où il y aurait plus de capacités.
06:31C'est un regret pour vous ?
06:33C'est-à-dire que c'est une question financière, déjà.
06:36Parce qu'on ne va pas comparer les moyens de la Fédération.
06:40C'est la Fédération qui organise les championnats d'Europe.
06:42Donc, on n'a pas les mêmes moyens que Paris 2024.
06:45La location de l'aréna n'est pas tout à fait dans nos moyens.
06:49Donc, on est déjà bien contents de pouvoir avoir la piscine de l'héritage,
06:54qui est une très belle piscine.
06:55Patrick Ollier nous aide beaucoup.
06:57Les collectivités nous aident aussi.
06:58parce qu'il y a une tour de table qui a été faite pour pouvoir financer tout ça.
07:02Et de pouvoir offrir aux Français la possibilité de voir tous ces champions dans les quatre disciplines,
07:07ça va être formidable.
07:08Donc, effectivement, la natation en cours sera cette semaine-là dans le CAO.
07:13Merci beaucoup, Gilles Cézionnal.
07:15Je rappelle que vous êtes président de la Fédération française de natation.
07:18Et on a hâte, franchement, de ces championnats d'Europe.
07:21On est sûr qu'Isabelle Langer va perdre sa voix là-bas.
07:23Et ça, ça sera un beau moment.
07:25On vous le fera vivre, en tout cas, sur l'antenne de RTL.
07:27Merci d'avoir été avec nous.

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