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  • il y a 5 jours

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00:00Europe 1 matin week-end, 6h-9h, Alexis Delafléchère.
00:06Il est 8h15 sur Europe 1, Alexis Delafléchère, vous recevez Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National et député du Nord.
00:13Bonjour Sébastien Chenu.
00:15Bonjour Monsieur.
00:16Merci d'être avec nous en direct sur Europe 1.
00:19Je vais évidemment vous faire réagir ce matin sur les annonces de Catherine Vautrin.
00:22La ministre de la Santé et du Travail veut s'attaquer à la fraude sociale.
00:26Il y a 13 milliards d'euros à récupérer.
00:28Mais Gérald Darmanin, lui, dans le JDD, explique vouloir imposer une révolution pénale, sursis unique, courte peine.
00:34Il veut une justice plus simple, plus rapide, plus lisible.
00:37Mais d'abord Sébastien Chenu, vous avez forcément vu le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barraud
00:42très embarrassé vendredi après cette affaire à Sciences Po Lille.
00:46Il a eu bien du mal à expliquer comment une jeune étudiante Gazaoui, boursière,
00:50accueillie généreusement son autre sol, a pu être admise dans l'école alors qu'elle avait tenu sur les réseaux sociaux
00:54des propos ouvertement antisémites, allant même jusqu'à faire l'éloge d'Hitler.
00:59Qu'est-ce que cette affaire, Sébastien Chenu, vous inspire ?
01:01Est-ce que c'est le signe d'un grave dysfonctionnement de nos institutions ?
01:07C'est surtout un scandale d'État.
01:08En réalité, on importe des nazis sur notre territoire.
01:12Le « on », c'est le gouvernement, c'est Jean-Noël Barraud, c'est le directeur de Sciences Po Lille
01:18qui a logé cette palestinienne nazifiée.
01:23C'est la directrice de France 24, la chaîne d'information financée par l'argent public
01:29qui accueille des journalistes qui ont des propos nazis.
01:31Il suffit d'ailleurs que quelques internautes, de façon beaucoup plus efficace que le gouvernement,
01:36regardent les profils de ces personnes pour s'en rendre compte.
01:39Et donc, on importe des gens qui, ici, véhiculent une idéologie mortifère
01:44et qui sont un danger pour notre pays.
01:46Et le ministre des Affaires étrangères est dans le déni le plus complet.
01:49Tous ces gens-là ne reconnaissent aucune responsabilité.
01:52C'est-à-dire le drame de ces gens, que ce soit le directeur de Sciences Po,
01:55la directrice de France 24 ou le ministre des Affaires étrangères,
01:58ces gens-là ne se sentent pas responsables de leur action,
02:02alors qu'ils sont évidemment responsables lorsqu'il s'agit d'être nommés,
02:05lorsqu'il s'agit d'être élus, lorsqu'il s'agit d'avoir des postes à haute responsabilité.
02:13Là, quand il y a un problème, ils ne sont pas responsables.
02:15Donc, c'est un scandale d'État qui met en danger, évidemment, les Français.
02:19Sébastien Chenu, le ministre des Affaires étrangères,
02:22a annoncé tout de même le gel des entrées de Gazaoui sur notre sol,
02:25le temps de l'enquête.
02:26L'expulsion de cette jeune Gazaoui est également prévue.
02:29Je rappelle qu'elle est boursière, donc elle a 900 euros tout de même net par mois.
02:36Elle perçoit cette somme.
02:37Elle pourrait demander le statut de réfugiée.
02:40Finalement, on comprend bien que ça va être difficile de l'expulser.
02:43Et ça aussi, ça choque les Français de se dire qu'on n'y arrive pas.
02:45Pour l'instant, il est toujours ici, il est toujours en France.
02:48Effectivement, on envoie des gens sur la Lune.
02:51On n'est pas capable d'expulser une nazie de notre territoire.
02:55À un moment, les expulsions, elles sont nécessaires.
02:57Elles doivent être exécutées.
02:58Elles ont d'ailleurs été déjà exécutées.
03:00Ça a déjà été le cas en 2023.
03:01Ça avait été validé par le Conseil d'État.
03:03Il y avait une personne qui tenait des propos du même genre qui avait été expulsée.
03:07Donc, on peut le faire.
03:08C'est expulsé vers l'Égypte, en particulier.
03:10Donc, Jean-Noël Barraud est pour le Retailleau.
03:12Le problème, c'est qu'ils ne veulent pas non plus les...
03:15D'accord, il y a d'autres pays.
03:16En tous les cas, on doit aujourd'hui, si ce n'est expulser,
03:20déjà empêcher que ces gens arrivent.
03:22Arrêter d'accueillir de façon totalement aveugle
03:25des gens qui sont des bombes sur notre territoire.
03:28Et puis, revoir l'ensemble des procédés.
03:30Enfin, qu'est-ce que fait Jean-Noël Barraud, le ministre des Affaires étrangères ?
03:32Comment sont choisis les réfugiés ?
03:34Quels protocoles de sécurité sont mis en place
03:36quand on vous dit que les internautes sont plus efficaces
03:39que le ministre des Affaires étrangères
03:40pour débusquer des militants nazis palestiniens sur notre territoire ?
03:45Donc, à la fois, on doit cesser cet accueil totalement aveugle
03:49et puis tout mettre en place pour expulser des gens
03:52qui, encore une fois, je vous le dis,
03:53ce sont des gens qui sont dangereux pour notre territoire.
03:56Sébastien Chenu, l'antisémitisme continue de grimper en France.
03:59Près de 1600 actes recensés depuis janvier.
04:02On l'a vu encore récemment à Nice,
04:03avec des slogans antisémites scandés par des manifestants pro-palestiniens.
04:07On a vu aussi récemment cette irruption de pro-palestiniennes
04:11dans l'église de la Madeleine pendant la communion.
04:13Est-ce qu'Emmanuel Macron a une responsabilité
04:16sur ce climat de plus en plus délétère dans le pays ?
04:19Et si oui, à quel niveau ?
04:21La responsabilité d'Emmanuel Macron est immense.
04:23En fait, d'abord, Emmanuel Macron, c'est un président faible.
04:25C'est un président qui a peur, qui a peur des communautés,
04:28en tout cas de certaines communautés
04:29qu'il lie à la défense de la Palestine en France.
04:32Et toutes les actions qu'il entreprend,
04:34que ce soit la volonté de reconnaître la Palestine comme un État
04:38ou que ce soit son absence totale à la marche...
04:41C'est ça, dès septembre, devant les Nations Unies.
04:42Oui, ou son absence à la marche de lutte contre l'antisémitisme.
04:47Emmanuel Macron est un trouillard, est un président trouillard.
04:51Emmanuel Macron nous place dans des difficultés immenses,
04:54devant des difficultés immenses,
04:55plutôt que d'ailleurs, je me souviens d'une époque
04:57où il voulait monter une coalition internationale contre le Hamas.
05:01On se demande où c'est passé.
05:02Il a plié les gaules sur ça.
05:04Emmanuel Macron nous met dans des difficultés
05:07puisqu'il souhaite reconnaître au pire moment
05:09un État qui est un État Hamas, qui est un État adossé au Hamas.
05:13Emmanuel Macron reçoit les félicitations du Hamas
05:16qui légitime finalement les massacres du 7 octobre.
05:19Et en réalité, même si, moi je le dis,
05:22et le Rassemblement National le dit,
05:23à terme, c'est la solution à deux États
05:25qui doivent être recherchés et privilifiés.
05:26Parce que c'est ce qu'il dit aussi Emmanuel Macron.
05:29Il espère, avec le soutien de Mahmoud Abbas,
05:32le président de l'autorité palestinienne,
05:34il espère quand même désarmer les terroristes du Hamas.
05:37Mais vous nous dites très clairement ce matin sur Europe 1
05:39que ce n'est pas la bonne stratégie,
05:40que ce n'est pas le moment en fait, c'est ça ?
05:42Non mais ce n'est pas le moment.
05:44Et surtout, il définit lui-même, Emmanuel Macron,
05:46des conditions qui ne sont pas remplies.
05:47Il nous dit qu'il faudrait que les otages reviennent.
05:49Il n'est pas question visiblement que le Hamas se libère des otages.
05:53Les dernières images qu'on a vues d'otages sont terrifiantes, sont glaçantes.
05:56Donc en fait, Emmanuel Macron raconte n'importe quoi.
05:59Il pose des conditions qui ne sont pas remplies.
06:01Il choisit le pire moment,
06:03puisque en fait, ça légitime une certaine forme de radicalité du Hamas.
06:09Et Emmanuel Macron nous expose à des dangers.
06:12Et puis de l'autre côté, permettez-moi de le dire,
06:14c'est l'abandon, l'absence, l'incapacité à faire revenir l'un des nôtres.
06:19Moi, je ne peux pas parler, lorsque je suis à votre antenne,
06:22ne pas parler de Boilem Sans Salle,
06:24retenue dans les jôles algériennes,
06:27qui devraient mobiliser les énergies du Quai d'Orsay,
06:30mais aussi tous les acteurs publics.
06:31Une initiative qui a été lancée par un de nos députés,
06:34Emmanuel Daché de la Pagerie à Arles,
06:35demandant que la photo de Boilem Sans Salle
06:37soit posée sur les murs de cet hôtel de ville.
06:40Ça devrait être le cas partout.
06:41Il faut se réveiller.
06:43Boilem Sans Salle est un écrivain.
06:44Il est le symbole de la liberté et de la lutte contre l'obscurantisme.
06:47Il est retenu dans les jôles algériennes.
06:50Le gouvernement se tourne les pouces.
06:51Oui, ils n'arrivent pas, effectivement.
06:53Qu'est-ce qu'il faudrait faire, justement, selon vous, Sébastien Chenu,
06:55pour faire revenir Boilem Sans Salle ?
06:57Pour l'instant, on le voit bien,
06:57la stratégie du gouvernement ne fonctionne pas.
07:00Si vous étiez à la place du ministre de l'Intérieur, par exemple,
07:05ou si vous étiez au pouvoir,
07:07qu'est-ce que vous feriez concrètement
07:08pour essayer de faire revenir Boilem Sans Salle ?
07:11Plus un visa délivré tant que Boilem Sans Salle
07:14n'a pas les pieds sur le tarmac,
07:16tant qu'il n'est pas revenu en France.
07:18Plus un visa délivré aux Algériens dans notre pays.
07:22On doit avoir, non pas, une réponse graduée
07:24qui n'est jamais venue de la part de Bruno Retailleau,
07:27qui raconte lui aussi n'importe quoi,
07:29mais qui, visiblement, reste très faible.
07:31Plus un visa délivré.
07:32On arrête toute l'aide, également,
07:35l'aide au développement à l'Algérie.
07:37On prive sa nomenclatura d'accès à nos services de soins en France.
07:42Je veux dire, à un moment, il faut savoir ce qu'on veut.
07:43On veut récupérer Boilem Sans Salle parce qu'il est français.
07:46On veut le récupérer parce que c'est un intellectuel
07:48qui n'a rien fait, qui n'a commis aucun délit.
07:51Et puisque l'État algérien ne respecte pas,
07:54ou est incapable, ou ne souhaite pas,
07:55en tous les cas, libérer Boilem Sans Salle,
07:57alors il faut montrer les muscles
07:59et avoir un peu de courage politique,
08:01ce qui manque singulièrement à ce gouvernement.
08:04Sébastien Chenu, je voulais vous faire réagir aussi ce matin
08:06aux annonces de Catherine Vautrin,
08:07ministre du Travail et de la Santé dans Le Parisien.
08:10Elle veut s'attaquer à la fraude sociale.
08:11Il y a 13 milliards d'euros à récupérer.
08:13Est-ce que, sur ce sujet-là, au moins,
08:16est-ce que ça va dans le bon sens ?
08:19Bon, mais j'entends, Madame Vautrin,
08:21oui, la fraude sociale,
08:22mais enfin, il ne faut pas oublier la fraude fiscale.
08:24La fraude fiscale, c'est entre 80 et 100 milliards d'euros.
08:26Moi, je pense que, lorsqu'on veut s'attaquer à la fraude,
08:29c'est à toutes les fraudes sociales et fiscales.
08:31Mais vous savez, il y a des choses assez faciles,
08:34déjà entendu le même discours de Gabriel Attal,
08:36lorsqu'il était ministre du budget.
08:37Oui, elle le dit, d'ailleurs,
08:39qu'il n'a pas eu le temps de le faire, c'est ce qu'elle dit.
08:41Oui, voilà, Gérald Darmanin, il était ministre du budget,
08:43il n'a probablement pas eu le temps de le faire non plus.
08:45Mais la carte vitale biométrique
08:47que nous demandons avec Marine Le Pen,
08:49elle en est où ? Ça fait des années, elle en est où ?
08:51La priorité nationale sur un certain nombre d'aides sociales.
08:55En fait, la première des fraudes, c'est celle-ci.
08:57C'est le fait que des gens qui ne soient pas nationaux,
08:59qui n'aient jamais contribué à la richesse nationale,
09:02puissent bénéficier de cette même aide nationale.
09:06Ça, je vais vous dire, on commencerait par là.
09:08On commencerait par réserver à nos citoyens français
09:11qui travaillent ou qui ont travaillé
09:14ou qui voudraient travailler les aides sociales.
09:17On n'aurait pas besoin d'imaginer
09:19ou de prononcer des discours
09:21qui ne sont sans arrêt pas suivis des faits.
09:23La réalité, c'est que la fraude sociale et fiscale,
09:26elle doit commencer par la priorité nationale
09:28sur les aides sociales.
09:29Sébastien Chenu, je voulais rapidement aussi qu'on se projette quand même.
09:31Je sais que les Français sont en vacances.
09:33Beaucoup nous écoutent en vacances.
09:35Mais à la rentrée, est-ce que vous allez dégainer
09:37cette fameuse censure ?
09:39Puisqu'on voit bien que le gouvernement,
09:40à vos yeux, ça ne fonctionne pas.
09:42Il ne va pas dans le bon sens sur de nombreux sujets.
09:44Est-ce que cette censure va être activée
09:46par le RN à la rentrée ?
09:49Vous savez, nous, ce qui nous intéresse,
09:51c'est le redressement économique du pays
09:52et la relance économique du pays.
09:54C'est-à-dire une politique qui soit en rupture
09:56avec ce qui a été mené,
09:58les mesures qui s'appliquent cet été, par exemple.
10:00C'est l'été de toutes les hausses.
10:01La TVA sur l'énergie augmente,
10:03le livret A baisse,
10:04les tarifs postaux augmentent.
10:07Et ça touche qui ?
10:07Ça touche la France populaire.
10:10Moi, je suis élu de Denain, dans le Nord.
10:11J'étais à Berck,
10:13Cité Balder du Nord.
10:15On voit bien que les Français,
10:16ils se serrent la ceinture.
10:17Donc, si le chemin qui est pris par François Béroud,
10:20c'est celui de demander encore aux Français
10:22de se serrer la ceinture,
10:23de renoncer un jour férié,
10:25de faire une année blanche, etc.
10:27Alors, ils seront censurés.
10:28On ne les laissera pas faire
10:30parce que derrière,
10:31il faut que l'État fasse des économies
10:33sur son train de vie,
10:34les agences d'État,
10:3580 milliards d'euros
10:36qui avaient été dénoncés par l'IFRAP
10:39sur la fraude,
10:40on en a parlé,
10:41sur l'Union Européenne,
10:42la contribution de la France à l'Union Européenne,
10:44sur l'immigration,
10:45et sur tous ces chapitres,
10:46on ne voit rien.
10:47Le gouvernement a décidé
10:48de fermer les yeux.
10:50Donc, au lieu de demander
10:51des efforts aux Français,
10:52le gouvernement devrait demander
10:53des efforts à lui-même
10:54et rompre avec la politique
10:56qui nous a amené
10:57à ces mille milliards d'euros de dettes,
10:59la politique d'Emmanuel Macron.
11:00Car, il faut toujours le rappeler,
11:01la situation que nous vivons,
11:03c'est celle de Macron,
11:04de Darmanin,
11:05d'Edouard Philippe,
11:06ce sont de Gabriel Attal,
11:07ce sont ces gens-là
11:08qui ont mis le pays
11:08dans cette situation.
11:09Merci Sébastien Chenu.
11:11Merci d'avoir été avec nous
11:12ce matin sur Europe 1.
11:14Merci d'avoir regardé cette vidéo !
11:15Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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