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Matthias Renault, député RN de la Somme, appelle à l’action alors qu’une étudiante gazaouie a tenu des propos antisémites : «Il faut demander à Bruno Retailleau d’expulser Nour Atallah».

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Transcription
00:00Oui, une commission d'enquête, pourquoi pas ? La pression médiatique, c'est bien aussi, et je pense qu'il ne faut pas lâcher cette pression médiatique.
00:08Il y a une décision, là pour le coup ce n'est pas le parlementaire de la prendre, c'est une décision du ministre de l'Intérieur.
00:13C'est de régler le cas de Mme Attala et de l'expulser du territoire.
00:17Bruno Rotaillot a répondu à l'interpellation et il a dit que, un, il avait fermé son compte Twitter, et deux, qu'il faisait un signalement au procureur de la République.
00:26Enfin, un signalement, on appelle ça un article 40, le code de procédure pénale, n'importe quel parlementaire peut le faire.
00:31Ce qu'il faut, c'est prendre une mesure d'éloignement, d'expulser Mme Attala.
00:36Deuxièmement, effectivement, et ça, le Parlement peut se pencher dessus.
00:39Monsieur le député, permettez-moi de vous couper.
00:41Je ne peux pas la mettre.
00:41Attendez, s'il vous plaît, monsieur le député, vous dites qu'il faut l'expulser, mais l'expulser où ?
00:45On voit toute la difficulté qu'on peut avoir.
00:47Par exemple, on prend le cas des pays qui ne sont pas sûrs.
00:50En Jordan, par exemple.
00:50On prend le cas des pays qui ne sont pas sûrs, par exemple l'Afghanistan, c'est impossible d'expulser des Afghans aujourd'hui hors de France.
01:01Alors l'Allemagne le fait.
01:03Ils ont négocié avec les talibans.
01:06Écoutez, ça peut être en Jordanie, ça peut être aussi en Égypte, puisque manifestement, Mme Attala est une sœur qui habite en Égypte.
01:15Voilà, donc ça fait un lien familial.
01:17En tout cas, ça n'est pas à la France d'accueillir Mme Attala.
01:20Il faut l'expulser.
01:21On demande à monsieur Rotaillot de l'expulser.
01:23Deuxièmement, effectivement, là, en Jordanie ou par exemple en Égypte.
01:27Deuxièmement, effectivement, il faudra faire la lumière.
01:29Ça, les parlementaires peuvent contribuer à le faire sur la procédure de sélection et les protocoles de sécurité qui ont été effectués ou non par le ministère des Affaires étrangères pour les 292 Gazaouis.
01:41Troisièmement, il faut élargir un peu le sujet.
01:43C'est-à-dire que la Cour nationale du droit d'asile, vous l'avez rappelé, le 15 juillet a dit que tous les Gazaouis, c'est-à-dire 2 millions de personnes, étaient éligibles à l'asile en France.
01:53Donc ça, ce sera des procédures d'asile.
01:55Ce ne sera pas des visas étudiants comme le cas de Mme Attala.
01:57Et ça, c'est absolument inacceptable.
02:00Et Marine Le Pen l'avait rappelé il y a 15 jours.
02:02C'est absolument inacceptable.
02:04Et en élargissant encore plus, on pourrait dire que c'est toute la politique d'asile qui est à revoir.
02:09Parce que là, on est lié par des conventions internationales qui sont supérieures au droit national.
02:15Ce qui fait que notre politique de l'asile, en fait, on prend une carte du monde, on prend tel et tel pays et on dit, écoutez, tel pays est dans telle situation et par conséquent, toutes leurs populations sont éligibles à l'asile en France.
02:27Ça, ça n'est pas possible.
02:29L'asile, ça doit être une procédure au compte-gouttes, du cas par cas, avec des vérifications, bien sûr, mais ça doit être du cas par cas, pas des filières d'immigration massive.
02:37Bon, en attendant, encore une fois, c'est très intéressant.

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