00:00Comment t'as vécu ça concrètement? Le jour 1, on se réveille à la maison, on n'a plus d'attention, on n'a plus de caméra, on n'a plus de profs, c'est la vraie vie qui continue. Comment on vit ça?
00:10Moi perso, je pense pendant un bon une semaine, c'était tu te couches dans ton lit et tu regardes le plafond sans rien dire.
00:16Ah, comme une pelle d'amour!
00:17Genre, complètement. C'est comme un break-up qui ne se termine pas. C'est comme, t'es revenu d'une montagne d'émotions qu'un humain ne vivrait pas en l'espace de trois mois.
00:31Puis dès que tu redescends de ça, c'est rough. C'est comme si, moi je me sentais inutile.
00:38Ah, pour vrai?
00:39J'avais plus rien à faire. C'est comme si t'es tous les jours stimulé, boum, boum, boum, boum, t'as de quoi faire, puis là, capote, t'as plus rien.
00:48Et est-ce qu'on est entouré? Est-ce que t'as besoin d'en parler à des gens? Est-ce que l'académie vous donne des outils si vous vous sentez vraiment mal pour en parler à quelqu'un?
00:57C'est sûr que tu peux en parler, mais je pense qu'une chose aussi qu'on s'était fait dire, c'est que le monde ne comprendra jamais ce que t'as vécu pour de vrai.
01:04Tu peux leur parler, puis tu peux leur dire j'ai juste besoin d'une oreille pour écouter, pour être là.
01:08Mais tu sais, l'expliquer concrètement, ça prendrait des heures, des heures, des heures, parce qu'il y en a du travail là-dedans.