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👉🏼La NBA a changé, j’ai changé… et mes critères ont évolué. 5 ans après, j’ai décidé de revoir absolument tout mon top 100 NBA all-time. Ce n’est pas juste une actualisation, c’est une refonte du sol au plafond. Alors à qui j’offre mes places 25 à 11 ? On analyse ça ici. Très bon visionnage !👈🏼

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🎵Musique de fond
Titre : Daily Dozen
Auteur : Astat
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🎵Générique
(par Aurélien Lafon : https://www.instagram.com/aurel_lafon/)
Titre musique : Plastic Submarine
Auteur musique : The Grammar Club
Source musique : https://www.facebook.com/TheGrammarClub
Licence musique : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/deed.fr

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#AnalyseNBA #Top100NBAalltime

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00L'équipe, juste pour information, sachez que désormais, vous pouvez retrouver tous mes contenus sur Youtube, bien sûr, mais aussi dès le lendemain sur Spotify.
00:09Salut la team, j'espère qu'aujourd'hui vous allez super bien.
00:12Que vous soyez en vacances, en train de rentrer de la plage, ou en train de charbonner au taf, soyez prêts, parce qu'aujourd'hui, je vous propose du très très lourd.
00:20Et ouais, on attaque les places 25 à 11 de mon top 100 NBA All Time version 2025.
00:26Et là, on franchit une nouvelle dimension. On parle plus seulement de légendes, mais d'icônes, de figures historiques, de visages qui ont redéfini la NBA à eux seuls.
00:34On parle de mecs qui ont empilé les titres, les trophées, les records, et qui ont laissé une trace indélébile sur plusieurs générations.
00:40C'est ici que les débats deviennent plus passionnés, que les comparaisons deviennent limite impossibles, et où chaque position peut faire grincer des dents.
00:47Mais vous me connaissez, ce classement, ce n'est pas juste une question de nostalgie ou de storytelling mignon.
00:52C'est de l'analyse froide, du palmarès, de l'impact réel, du leadership. Bref, du concret.
00:58Gardez juste en tête que hiérarchiser des joueurs d'époques différentes, c'est forcément subjectif.
01:03Donc merci de pas trop vous énerver dans la section com.
01:06Et depuis le premier épisode, je vous le répète, j'ai tout repris à zéro par rapport au top que j'ai sorti il y a 5 ans.
01:10J'ai recontextualisé chaque carrière, j'ai comparé, j'ai tranché.
01:13Et ce top 100, ce n'est pas juste une mise à jour, c'est une prise de position avec de nouveaux critères.
01:18Une prise de position que j'assume à 100% forcément.
01:21Alors comme d'hab, installez-vous bien, détendez-vous, posez le téléphone, prenez une petite boisson rafraîchissante
01:27et j'espère que vous allez savourer cet épisode 6 de mon top 100 NBA All Time en paix.
01:32Aujourd'hui, il est place 25 à 11 et croyez-moi, il y a du très haut niveau.
01:51Mais ouais, avant d'attaquer les choses sérieuses, petit rappel pour celles et ceux qui tomberaient sur cette vidéo un petit peu par hasard.
02:00Si c'est votre premier épisode de la série, je vous conseille vivement de commencer par le tout premier.
02:04C'est là que je pose toutes les bases.
02:06Comment j'ai construit stop, quelles sont les règles du jeu et pourquoi certains choix peuvent sembler surprenants au premier abord.
02:11C'est un petit peu la notice de montage, le point de départ indispensable si vous voulez tout capter en profondeur.
02:16Ceci dit, si vous débarquez directement ici pour les places 25 à 11, pas de panique, je vous remets directement dans le bain avec les places que j'ai attribuées jusque là.
02:24Ce classement, c'est pas une course à la popularité ni un concours de highlight.
02:27Ce que je mesure ici, c'est l'impact d'un joueur dans la NBA, ce qu'il a construit dans la ligue, ce qu'il a gagné, ce qu'il a changé, ce qu'il a laissé comme trace.
02:34Je parle pas de la FIBA, pas des JO, pas de la NCAA, pas de ce qu'ils ont fait ensuite après leur carrière, vraiment juste de la NBA.
02:41Donc ce qui m'intéresse, ce sont les bagues, les MVP, les sélections All-NBA, les chiffres, surtout en playoff, la longévité, la domination, mais aussi le côté mythique.
02:49A quel point ce joueur a marqué les esprits, à quel point son nom résonne encore aujourd'hui.
02:53Et pour les mecs qui jouent encore, actuellement, j'ai tout figé là, maintenant, à l'été 2025.
02:58Ce qu'ils feront après, on en parlera peut-être plus tard, dans quelques années.
03:01Non, pour le moment, je juge uniquement sur ce qu'ils ont déjà accompli, sur ce qui est déjà inscrit dans le marbre de leur carrière NBA.
03:07Et comme toujours, je vous remets ici le lexique des pictos que j'utilise pour résumer les récompenses principales de chaque joueur.
03:12Vous pouvez faire pause, mater ça tranquille, ou y revenir pendant la vidéo, si besoin.
03:16Là, l'essentiel est calé, de toute façon, même pour les nouveaux venus, alors on peut envoyer la suite sans attendre plus.
03:21Et on attaque direct, avec la 25ème place. Je l'attribue à une légende, George Maikan.
03:26Beaucoup, souvent, ne le connaissent que de nom et sous-estiment son impact.
03:29Pourtant, Maikan, c'est le premier joueur qui a explosé la NBA.
03:33Un joueur qui a fait changer les normes.
03:35Dans les années 40 et 50, quand le basket tâtonne encore, lui impose sa patte.
03:39A une époque où les pivots sont rares et souvent pataux, Maikan est un colosse mobile,
03:43capable de scorer dos au panier, de gober des rebonds et de contrer comme un mur.
03:46Il gagne 5 titres NBA, glane 6 élections all NBA, 3 titres de meilleur scoreur,
03:511 de meilleur rebondeur et même un trophée de MVP du All-Star Game.
03:53En gros, quand il joue, il rafle tout.
03:56Il le fait dans une ligue littéralement en train de se construire sous ses pieds,
03:59et dont il est la figure de prou.
04:01C'est bien simple, à son prime, les Lakers remportent 5 titres en 6 ans.
04:03Il mène la ligue au scoring 3 fois, plante plus de 20 points par match
04:06quand la moyenne générale est bien plus basse,
04:07et fait tellement peur dans la raquette que la NBA change carrément ses règles pour le freiner.
04:11C'est à cause de lui qu'on élargit la raquette,
04:13c'est à cause de lui qu'on invente le goaltending, plutôt, à l'université.
04:16Et c'est pour lui que l'on teste l'horloge des 24 secondes.
04:19Mike Han, c'est le laboratoire vivant de la NBA moderne, un truc de fou.
04:23Alors évidemment, certains diront qu'il ne tiendrait pas une mi-temps aujourd'hui,
04:25qu'il ne dunkait pas, qu'il jouait contre des mecs de 1m80,
04:28mais ce genre de comparaison n'a aucun sens ici.
04:30Ce top, ce n'est pas un classement de puissance athlétique ou de skills techniques,
04:33c'est un classement de grandeur.
04:35Et à son époque, George Mike Han était la référence,
04:37le joueur qui a professionnalisé le poste de pivot.
04:39Le premier visage médiatique de la NBA,
04:42et surtout l'homme autour duquel la ligue s'est structurée.
04:45Donc ouais, difficile de mesurer objectivement sa domination aujourd'hui,
04:47mais ce qu'on peut dire, c'est que sans lui, on ne parlerait peut-être même pas de NBA.
04:51Il est là pour ce qu'il a représenté, pour ce qu'il a bâti,
04:53et pour avoir été l'alpha originel d'un sport qui n'était encore qu'un croquis.
04:56C'est ça qui me pousse à donner sur un plateau, à Mike Han, une place dans le top 25.
05:00A la 24ème place, on retrouve maintenant un meneur au charisme électrique,
05:04un chef de meute redouté, Asia Thomas.
05:07Asia, c'est le cœur et l'âme des bad boys de Détroit.
05:09Un meneur de poche, vif, provocateur,
05:11mais surtout un joueur clutch ultra solide dans les moments chauds.
05:14Deux titres NBA à la tête d'une équipe qui a cassé la dynastie des Celtics,
05:17repoussé de Jordan et mis fin au règne des Lakers de Magic.
05:20Pas mal, non, pour un meneur d'un mètre 85,
05:22qui à la base n'était pas destiné à connaître autant le succès.
05:25Mais au-delà des chiffres, 12 All-Star Game, un titre de meilleur passeur,
05:28deux bagues, un finals MVP, c'est l'attitude qu'il définit.
05:31Asia, c'est l'élégance et la rage dans le même corps.
05:33Un joueur capable de planter 25 points sur une seule jambe lors d'un match 6 de finale.
05:37Un gars qui n'a pas eu besoin de super team pour gagner,
05:39mais qu'il a fait à l'ancienne, avec du sang, de la sueur et une défense étouffante derrière lui.
05:44Quand on parle d'héritage, pour moi, il est peut-être l'un des meneurs les plus sous-estimés de l'histoire.
05:48Peut-être à cause de son image clivante ou parce qu'il a toujours été un peu dans l'ombre des Magic, Bird ou Jordan,
05:53mais sur le terrain, aucun doute, il a dominé.
05:55Ses playoffs sont remplis de gros coups, de séries arrachées contre plus grands que lui et de leadership total.
05:59C'est ce leadership absolu dans une équipe mythique comme celle des Bad Boys
06:02qui me pousse à lui trouver une place dans le top 25.
06:04Dans mon classement, il passe devant des gars avec plus de stats ou de longévité,
06:08mais il coche les cases essentielles.
06:09Impact historique, rôle central dans des titres,
06:12et au final, Asia Thomas, c'est un des rares meneurs de petite taille à avoir dominé une NBA ultra physique
06:16et à l'avoir fait en patron.
06:18Place 24, donc, pour lui, et c'est largement mérité.
06:21A la 23ème place, maintenant, j'ai choisi un joueur qui incarne parfaitement la notion de grand des grands moments,
06:26Dwayne Wade.
06:27Flash, c'était pas juste un surnom stylé, c'était une alerte générale pour toutes les défenses NBA à partir de 2006.
06:32Ce gars-là a redéfini le poste d'arrière dans les années 2000.
06:35Ultra rapide, premier pas létal, défense de fer, jeu sans ballon sous-estimé,
06:39et un sens du timing dans le clutch qui fait frissonner encore aujourd'hui.
06:43Ceux qui pensent qu'il n'était que le lieutenant de Lebron dans les années 2010
06:46ne se rappellent clairement pas de son début de carrière.
06:48Trois bagues, huit sélections all-NBA, un titre de meilleur scoreur,
06:51une défense de haut niveau avec trois all-defensive teams,
06:54et surtout un run de finale 2006 totalement légendaire.
06:57A 24 ans, il lâche des perfs de Mammouth contre Dallas dans une série que Miami avait pourtant mal embarqué,
07:01et il finit avec un finals MVP qui reste aujourd'hui encore l'un des plus dominants de l'histoire, rien que ça.
07:06Mais Wade, c'est bien plus qu'un simple run magique, c'est une carrière complète.
07:10Fidèle à Miami, même s'il a brièvement porté d'autres maillots,
07:12il a été l'élément central de l'une des dynasties modernes avec Lebron et Bosch,
07:16et même s'il n'était plus l'option numéro 1, il a accepté son rôle, s'est adapté et a brillé dans les moments décisifs.
07:21Puis mine de rien, statistiquement, on n'en parle pas assez, il a fait le taf aussi.
07:24Près de 24 000 points, plus de 5 000 passes, des contres et des interceptions à l'appel
07:28pour un arrière d'à peine 1m93, et en playoff toujours présent,
07:323 954 points marqués, presque 1000 rebonds, des contres dignes d'un intérieur,
07:36et surtout un leadership dans les grandes soirées.
07:38Il est toujours là, vraiment, quand ça compte réellement.
07:40S'il est devant des arrières plus scoreurs ou plus constants,
07:43c'est parce que Wade a eu un impact fort, profond, historique,
07:46pas juste dans les highlights, mais dans les titres, les finals, les décisions tactiques,
07:49et pour moi ça pèse très lourd.
07:50Dwayne Wade, 23ème all-time, une évidence, et une légende respectée.
07:54A la 22ème place, je mets maintenant un homme qui a changé la géométrie de la NBA,
07:58Dirk Nowitzki.
07:59Un type qui a prouvé qu'un géant pouvait shooter comme un arrière,
08:02et qu'un Européen pouvait être le visage d'une franchise pendant plus de deux décennies.
08:06Dirk, c'est pas juste un shoot à une jambe devenue culte,
08:08c'est une révolution silencieuse.
08:10Quand il arrive à Dallas en 1998,
08:12personne ne croit qu'il va s'imposer trop lent, trop soft, trop Européen, disait-on.
08:1621 saisons plus tard, il laisse derrière lui plus de 31 000 points,
08:191 MVP, 14 All-Stars, une bague, 1 MVP des finales,
08:23et une trace indélébile dans l'histoire des Mavericks.
08:25Mais ce qui place Dirk si haut dans mon classement,
08:27c'est pas seulement ses stats, c'est son chemin.
08:29C'est cette fidélité rare, son évolution constante,
08:32et surtout, c'est 2011.
08:34Cette année-là, il ne bat pas juste le Broadway débauche,
08:36il traverse littéralement le feu,
08:38les Blazers, les Lakers, les jeunes du Thunder, puis le Heat.
08:41Il tourne à plus de 26 points par match en playoff,
08:42avec une efficacité redoutable.
08:44Il se relève de chaque coup, plante des tirs impossibles,
08:47et mène Dallas au premier et unique titre de son histoire.
08:50Et vraiment, dans ce classement,
08:51c'est cette épopée qui change énormément de choses.
08:53Parce qu'avant 2011, Dirk avait cette image du mec brillant,
08:56mais qui n'arrivait pas à aller au bout.
08:57Après 2011, il est devenu une légende,
08:59et pas une légende locale, une référence mondiale.
09:02Il a ouvert la voie à Jokic, à Yanis,
09:03à tous les grands Européens qui ont suivi.
09:05Alors ouais, il n'a qu'une seule bague,
09:07mais il l'a gagnée en patron,
09:08et sans super team, c'est pas rien.
09:10Dirk Nowitzki, 22ème all-time,
09:12un pionnier, un sniper,
09:13et un géant dans tous les sens du terme.
09:15A la 21ème place, j'ai maintenant mis un joueur
09:17qui n'a pas seulement fait ses preuves,
09:18il a fait trembler les fondations de la NBA.
09:21J'ai nommé Yanis Antetokounmpo.
09:23Le Greek Freak,
09:24un surnom qui aurait pu sonner seulement
09:25comme un gadget marketing,
09:27mais qui définit parfaitement ce qu'il est.
09:29Une anomalie athlétique,
09:30un monstre de régularité,
09:32et une tornade des deux côtés du terrain.
09:34Son palmarès est déjà hallucinant.
09:35Deux titres de MVP,
09:36un depoy,
09:37un trophée de MVP des finales,
09:38un titre NBA,
09:399 All-NBA,
09:405 All-Defensives,
09:419 All-Star,
09:42un MIP,
09:42un All-Star MVP.
09:43Le tout à à peine 30 ans.
09:45Et surtout 2021,
09:47l'année où il prend la Ligue à la gorge.
09:4850 points dans le Game 6 des finales face à Phoenix,
09:50un chef-d'oeuvre de domination.
09:52Il ne gagne pas avec une super team,
09:54il gagne avec le cœur,
09:55la loyauté,
09:56et des perfs d'une brutalité rare.
09:58Mais évidemment,
09:58il ne se classerait pas si haut
09:59si son histoire se résumait seulement à ce titre.
10:02Yanis est un gamin drafté en 15ème position,
10:04inconnu du grand public,
10:04qui débarque à Milwaukee
10:05sans muscles,
10:06sans shoot,
10:07sans repères,
10:07juste avec une envergure,
10:09un moteur,
10:09et une humilité désarmante.
10:11Il progresse chaque année,
10:12il devient All-Star,
10:13puis All-NBA,
10:14puis MVP,
10:15puis Champion.
10:15Il passe de projecteur éteint
10:17à franchise player planétaire.
10:19Yanis est aussi une philosophie.
10:20Il ne shoot pas bien,
10:21il s'en fout complètement.
10:23Il va au cercle,
10:24encore et encore,
10:24il encaisse les fautes,
10:25il se relève,
10:26il score,
10:26et pendant que tu souffles,
10:27il revient défendre.
10:28En 1 contre 1,
10:29en aide,
10:29en chase down,
10:30il est partout.
10:31Depuis 7 saisons,
10:32il est dans le top 4 MVP,
10:34et dans le top 10 Dippoy.
10:35Chaque année,
10:36c'est pas juste de la constance,
10:37c'est de l'excellence totale.
10:38Alors pourquoi seulement 21,
10:40après tout le bien que j'ai dit sur lui,
10:42peut-être parce qu'il manque encore
10:43un petit peu de bouteille.
10:44Une seule bague,
10:45des sorties de route prématurées en playoff,
10:46et même si statistiquement,
10:48il explose tout,
10:48on est obligé de pondérer.
10:49Mais s'il continue comme ça,
10:51ce classement,
10:51dans 5 ans,
10:52il l'aura déchiré en deux.
10:53Yanis,
10:54c'est un présent monstrueux,
10:55et un futur potentiellement all-time.
10:56En attendant,
10:57il est là,
10:58à la porte du top 20,
10:59et franchement,
10:59c'est déjà dingue.
11:00Pour entamer le top 20 de mon classement,
11:02maintenant,
11:02je fais désormais appel à John Avlicek.
11:048 titres NBA,
11:0513 sélections All-Star,
11:0611 All-NBA Team,
11:088 All-Defensive Team,
11:09et même un trophée de MVP des finales en 1974.
11:12Voilà le CV de John Avlicek,
11:13alias Ondo,
11:14le joueur le plus sous-coté
11:16de toute l'histoire des Celtics,
11:17et peut-être même de la NBA tout entière.
11:19Avlicek,
11:20c'est 16 saisons à Boston.
11:21Toujours en vert,
11:22toujours à fond.
11:23Il débute en 1962
11:24comme sixième homme
11:25dans une équipe en pleine dynastie,
11:26et il va finir capitaine
11:27et leader d'un nouveau cycle champion.
11:29Il est la passerelle
11:30entre deux hermitiques,
11:31celle de Bill Russell
11:32et celle qui prépare le terrain
11:33à Larry Bird.
11:34Dès ses premières saisons,
11:35il est une pile électrique.
11:36Son coach,
11:37Red Howerback,
11:37disait de lui
11:38qu'il était le cœur de l'équipe,
11:39et ça n'a jamais changé.
11:40Il était infatigable,
11:41increvable.
11:42On estime qu'il courait
11:43entre 3 et 5 km par match
11:46sans jamais ralentir.
11:47Vous imaginez la dinguerie ?
11:48Il est évidemment célèbre
11:49pour l'interception de 1965
11:51contre les Sixers,
11:52le fameux Avlicek
11:53Stole the Ball,
11:53le moment le plus mythique
11:54de la radio NBA.
11:56Mais ce n'est qu'un aperçu
11:57de son immense carrière.
11:58Il marque 26 395 points au total,
12:00meilleur scoreur all-time
12:01des Celtics,
12:02et ne rate quasiment aucun match.
12:04En 1974,
12:05à 34 ans,
12:06il est MVP des finales.
12:07En 1976,
12:08à 36 ans,
12:09il plante un shoot
12:09hyper clutch,
12:10toujours en finale,
12:11en double prolongation
12:12face aux Suns.
12:13En 1978,
12:14à 38 ans,
12:15il met encore 29 points
12:17pour son dernier match au Garden.
12:18L'endurance,
12:19l'engagement,
12:20l'exemplarité,
12:21c'était tout lui ça.
12:22Alors pourquoi 20ème
12:23et pas plus haut ?
12:23Parce que malgré tous
12:24ses accomplissements,
12:25Avlicek n'a jamais été MVP,
12:26jamais top 3 dans les votes même.
12:28Il était clutch,
12:29ultra durable,
12:30hyper complet,
12:31mais jamais aussi dominant,
12:32individuellement que certains autres.
12:33Il brillait par la régularité,
12:35pas par les coups
12:35des classes statistiques.
12:36Pourtant,
12:37sans lui,
12:37les Celtics ne sont pas
12:38la même équipe.
12:39C'est pour ça qu'il est là,
12:40à la 20ème place,
12:41bien au-dessus des débats,
12:42dans l'histoire,
12:43gravée à l'encre verte.
12:44Pour la place 19,
12:45et je rappelle qu'on juge le joueur
12:47et pas l'homme,
12:48sinon ce serait vraiment pas pareil,
12:50j'appelle désormais Karl Malone.
12:51Le mailman,
12:52un surnom bien trouvé
12:53pour un joueur
12:53qui pendant près de deux décennies
12:54a livré la marchandise
12:55avec une régularité
12:56à faire palir un horloger suisse.
12:58Deux trophées de MVP,
12:5914 sélections All-Star,
13:0114 all NBA,
13:024 fois All-Defensive,
13:03et surtout 36 928 points en carrière,
13:06soit le deuxième total de l'histoire
13:07au moment de sa retraite.
13:08On parle d'un mec
13:09qui a tourné à plus de 25 points par match
13:10pendant 17 saisons,
13:12et qui a été titulaire
13:13tous les ans de sa carrière,
13:14sauf lors de son année rookie.
13:15C'est dire le niveau de constance.
13:17Mais Malone,
13:18c'est plus qu'un simple total de points,
13:19un palmarès ou un tableau de chasse.
13:21C'est une force de la nature,
13:23une masse musculaire sculptée à la serpe,
13:24un physique de linebacker
13:25et une éthique de travail
13:26aussi implacable que son mid-range.
13:28Il arrivait chaque soir
13:29pour te rouler dessus,
13:30dos au panier
13:31ou face au cercle,
13:31il dominait.
13:32Et dans son pick and roll
13:33avec John Stockton,
13:34il formait probablement
13:35le duo le plus létal
13:36et le plus discipliné
13:37que la NBA ait jamais vu.
13:38A force de répétition,
13:39c'en était presque robotique,
13:41mais diablement efficace.
13:42Avec son compère,
13:43sous le maillot du Utah Jazz,
13:44il a incarné l'excellence,
13:46mais sans avoir jamais
13:47l'aboutissement ultime.
13:48Deux finales NBA,
13:49en 97 et 98,
13:51deux fois perdus
13:52contre un joueur
13:53dont on parlera sûrement plus tard,
13:54Michael Jordan
13:55et Pat Ball en 1997,
13:57il rate les deux lancées décisives
13:58dans le Game 1
13:59et en 1998,
14:00c'est lui qui se fait intercepter
14:01le ballon par MJ
14:02sur l'action juste avant
14:03The Last Shot.
14:04La légende,
14:05elle se construit sur ses détails.
14:06Et pour Malone,
14:07ses détails font toute la différence
14:08entre un potentiel top 10
14:10et cette 19ème place
14:11de mon classement.
14:12Il a tenté une dernière mission
14:13en 2004,
14:14rejoignant les Lakers,
14:15version super team
14:16avec Kobe, Shaq et Peyton,
14:17à 40 ans,
14:18blessé, limité.
14:19Il arrive quand même jusqu'en finale,
14:20mais n'ira pas chercher sa bague.
14:21C'est cruel,
14:22mais c'est l'histoire.
14:23Et dans une ligue
14:23où les titres définissent
14:24souvent l'héritage,
14:25c'est ce manque de couronne
14:26qui l'empêche d'aller plus haut.
14:27Alors pourquoi 19ème ?
14:29Parce que malgré tout,
14:30Karl Malone reste l'un
14:31des joueurs de saison régulière
14:32les plus dominants
14:33de tous les temps.
14:33Et même en playoff,
14:34mine de rien.
14:35Il est allé quand même
14:35deux fois en finale,
14:36on l'a dit.
14:37Une longévité irréprochable,
14:38une efficacité indiscutable,
14:39une domination offensive rare,
14:41mais aussi un CV
14:42qui souffre de printemps manqué.
14:43Pas de bague,
14:44pas de finals MVP,
14:45pas de moment signature
14:46non plus en post-season réellement.
14:47Et même ses deux trophées de MVP,
14:49notamment celui de 1997
14:51où il finit devant Jordan,
14:52sont encore sujets à débat.
14:53Mais en termes de grandeur individuelle,
14:55d'impact sur son époque,
14:56de constance et de production,
14:58difficile de le mettre plus bas.
14:59Il incarne une forme
15:00de perfection incomplète
15:01et c'est précisément
15:02ce qui rend Karl Malone
15:03aussi fascinant à classer.
15:04En 18 maintenant,
15:05je vais aller chercher
15:06une légende de la ABA
15:07et des Sixers,
15:09Julius Erving.
15:09Dr. J, ouais,
15:11c'est d'abord un palmarès XXL
15:12qui force le respect,
15:13même quand on ne l'a pas vu jouer.
15:1516 saisons pro,
15:164 titres de MVP de saison régulière,
15:17ABA et NBA cumulés,
15:19un titre de champion NBA,
15:212 en ABA,
15:2216 sélections All-Star,
15:2312 fois All-NBA ou All-ABA
15:25et une trace dans la mémoire collective
15:26bien plus forte
15:27que celle de certains
15:28aux palmarès similaires.
15:29Parce que le Doc,
15:30c'était plus qu'un joueur,
15:31c'était un phénomène.
15:32Avant Jordan,
15:33avant Kobe,
15:33avant même Dominic Wilkins,
15:35c'était lui la référence du jeu aérien.
15:36Le Doc a littéralement
15:37redéfinit l'élégance dans le sport.
15:39Son style,
15:40ses envolés,
15:40ses dunks venus d'un autre monde
15:41ont transformé l'image du basket
15:43dans les années 70.
15:44Quand la NBA galérait
15:45à remplir ses salles,
15:46Erving, lui,
15:47faisait se lever les foules
15:48avec son afro iconique,
15:49ses bras tentaculaires
15:50et ses arabesques dans les airs.
15:52Même les pubs ont commencé
15:53à parler de lui.
15:53Il avait ce truc,
15:54ce magnétisme,
15:55cette aura,
15:56le Doc faisait vendre du rêve.
15:57Mais attention,
15:58on n'est pas là juste pour le style.
16:00Et évidemment,
16:00Julius,
16:01c'est aussi des chiffres.
16:02Plus de 30 000 points en carrière
16:03en combinant ABA et NBA,
16:04des campagnes de play-off marquantes
16:06et ce run de 1983
16:07avec les Sixers
16:08aux côtés de Moses Malone
16:09pour décrocher enfin
16:10le titre NBA
16:11qui lui manquait
16:11après être passé
16:12si souvent tout près.
16:13A l'époque,
16:14Philly était abonné
16:15au final perdu,
16:16jusqu'à ce sweep implacable
16:17face aux Lakers de Magic.
16:18C'est la récompense
16:19d'une carrière d'excellence
16:20et de constance.
16:21Alors pourquoi seulement 18e ?
16:23Et bien justement
16:24parce que sa carrière est double
16:25et ça le desserre un petit peu.
16:26Une moitié en ABA
16:27où il était intouchable,
16:29probablement le goth de cette ligue.
16:30Mais la ABA,
16:31aussi stylée soit-elle,
16:32c'est une ligue à pondérer.
16:33Opposition plus faible,
16:34format plus instable
16:35et une autre moitié en NBA
16:37où il a été très fort
16:38mais sans jamais dominer la ligue
16:39comme un Jordan,
16:40un Lebron ou un Bird.
16:414 titres de MVP,
16:42oui mais un seul en NBA
16:43et pas de finals MVP
16:45sur son titre en 83
16:46puisqu'il revient à Moses.
16:47A ce moment-là,
16:48le doc était encore essentiel
16:50mais ce n'était plus lui
16:51le centre du projet.
16:52Malgré tout,
16:52on parle d'un joueur
16:53qui a changé l'histoire
16:54et ça s'apaise
16:54parce que sans Irving,
16:55il n'y a pas de Jordan
16:56et sans Jordan,
16:57on sait tous que le basket
16:58n'est pas ce qu'il est devenu.
16:59C'est pour ça que je le place ici
17:00dans le top 20
17:01entre les icônes dominantes
17:02et les artistes incontournables.
17:03Il est peut-être un peu
17:04entre les deux
17:04mais sa place est solide.
17:06J'aurais toujours
17:06un respect éternel
17:07pour le doc.
17:08Et la place 17 maintenant,
17:09justement,
17:10elle revient à Moses Malone,
17:11le chairman of the boards.
17:133 fois MVP,
17:14champion NBA en 1983,
17:16MVP des finales cette année-là,
17:178 fois all NBA
17:18et surtout une légende de la raquette.
17:20Moses,
17:20c'est 19 saisons NBA,
17:2221 en tout,
17:22plus de 29 000 points marqués
17:24toute ligue cumulée,
17:25près de 17 000 rebonds gobés
17:26dont une partie s'arrachait
17:27sur ses propres tirs.
17:28Il a été 13 fois all-star,
17:308 fois meilleur rebondeur de la ligue
17:31et même si on l'oublie trop souvent,
17:33il a dominé son époque
17:34sans avoir eu besoin
17:34de jouer au lycée
17:35ou à la fac comme les autres.
17:37Il est arrivé pro à 19 ans,
17:38directement depuis le Texas,
17:40via la ABA.
17:41Et après,
17:41il n'a plus jamais levé le pied.
17:43Parce que ouais,
17:43Moses Malone,
17:44c'était l'archétype
17:45du bourreau de travail,
17:46une machine.
17:47Ce mec-là,
17:47c'était pas du marketing,
17:48pas de highlights spectaculaires
17:50à la télé,
17:50c'était de l'huile de coude,
17:51de la sueur
17:52et des écrans bien posés.
17:53Sa carrière commence en 1974
17:55en ABA
17:56chez les Utah Stars,
17:57puis il traverse les fusions
17:58et les échanges
17:58jusqu'à vraiment exploser
18:00chez les Rockets
18:00à la fin des années 70.
18:02En 1979,
18:03il claque 25 points
18:04et 18 rebonds de moyenne
18:05et les 76ers
18:06flèrent le bon coup.
18:07Philil récupère en 1982
18:09et oui,
18:10c'est là que la légende bascule.
18:121983,
18:13Moses annonce
18:13avant les playoffs
18:144-4-4.
18:15Traduction,
18:164-0,
18:174-0,
18:174-0.
18:18Sweep,
18:18sweep,
18:19sweep.
18:19Les Sixers n'iront pas jusque là
18:21avec ce score parfait,
18:22ils feront 4-0,
18:234-1,
18:234-0.
18:24Mais le message est clair,
18:25Moses Malone a écrasé la concurrence.
18:27Son association avec Julius Erving,
18:29Mochix et Andrew Tonnet
18:30faisait des dégâts,
18:31mais c'est lui,
18:31Moses,
18:32le cœur de cette équipe.
18:33En finale,
18:33il étouffe Karim Abdul-Jabbar
18:34et les Lakers.
18:3525 points,
18:3618 rebonds de moyenne
18:37sur la série.
18:38Il est MVP des finales,
18:39MVP de la saison,
18:40MVP dans la tête
18:41de tous ceux
18:42qui ont dû le boxer
18:42sous le cercle cette année-là.
18:44Mais ne retenir que cette saison
18:45dans la carrière de Moses,
18:47ce serait lui manquer
18:47énormément de respect.
18:49De 79 à 85,
18:50il tourne à 25 points
18:51et 14 rebonds de moyenne.
18:52Il rafle 3 trophées de MVP
18:54dans cette période.
18:55Il enchaîne les saisons
18:56à plus de 15 rebonds.
18:57Il domine le rebond offensif
18:58comme personne dans l'histoire.
18:59Il était littéralement capable
19:00de rater un tir
19:01pour aller chercher son propre rebond
19:03et le remettre dans le panier.
19:04Il n'a jamais été le plus flashy
19:05ni le plus médiatisé,
19:07mais il a été l'un des plus impactants.
19:08Alors pourquoi 17ème ?
19:09Parce que vous l'avez compris,
19:10en NBA,
19:11il a tout fait.
19:12Parce qu'il a été un MVP
19:13qui régnait,
19:14qui a su remporter
19:142 de ses 3 trophées
19:152 années de suite
19:16avec 2 teams différentes.
19:17Parce qu'il a gagné un titre
19:18en étant le joueur numéro 1.
19:20Parce que son palmarès individuel
19:21à son poste
19:22n'a rien à envier à grand monde.
19:23Et parce que son impact réel
19:24sur les planchers
19:25a été immense.
19:26S'il ne monte pas plus haut,
19:27c'est peut-être
19:28parce qu'il n'a pas eu
19:28la longévité ultra dominante
19:30de certains au top.
19:31Pourtant, il a duré.
19:32Après 1985,
19:33ses stats baissent,
19:34les blessures s'emmêlent
19:35et il devient plus discret.
19:37Il se transforme peu à peu
19:38en vétéran,
19:38en mentor,
19:39notamment de Charles Barclay
19:40sur la fin de son passage
19:41à Philadelphie.
19:42Mais même là,
19:43il reste une force.
19:43Il joue jusqu'en 1995
19:45avec 21 saisons au total
19:47au compteur
19:47sur l'ensemble des deux ligues.
19:48Moses Malone,
19:49c'était pas du blabla.
19:50C'était du terrain,
19:51du dur,
19:51de la constance
19:52et du respect.
19:53Pas le plus bankable,
19:54mais un des plus grands,
19:55sans aucun doute.
19:55Pour la place 16 maintenant,
19:57voici à nouveau
19:58un joueur qui est toujours actif,
19:59Kevin Durant.
20:00Deux titres de champion,
20:01deux trophées de finals MVP,
20:03un trophée de MVP
20:03de saison régulière,
20:04quatre titres de meilleur scoreur,
20:06onze sélections à l'NBA,
20:07quinze All-Star Games
20:08et à l'été 2025,
20:09déjà plus de 30 000 points
20:10inscrits en carrière.
20:11Voilà ce que pèse Kevin Durant
20:12aujourd'hui dans l'histoire
20:13de la grande ligue.
20:14Parce que KD,
20:15c'est un petit peu
20:15l'arme ultime du basket moderne.
20:172,10 m de grâce,
20:18de fluidité,
20:19d'efficacité.
20:20Un mec qui peut jouer
20:21élier, élier fort,
20:22parfois même pivot
20:23et qui reste injouable
20:24dans tous les cas.
20:25Un handle de garde,
20:26une mécanique de tir parfaite,
20:27un shoot qui passe
20:27au-dessus de toutes les mains
20:28et surtout une régularité
20:30hallucinante.
20:31Il tourne en carrière
20:31à près de 28 points par match
20:33sans jamais forcer,
20:33sans jamais baisser de niveau.
20:35Offensivement,
20:35il fait partie des joueurs
20:36les plus inarrêtables
20:37que la NBA n'ait jamais connue.
20:38Mais au-delà du talent pur,
20:39c'est aussi une carrière
20:40marquée par des critiques,
20:41des blessures,
20:42mais aussi une résilience
20:44impressionnante.
20:44Drafté par Seattle,
20:46star à O'KC
20:46aux côtés de Westbrook et Arden,
20:48MVP en 2014,
20:49il aurait pu tout gagner là-bas,
20:50mais il n'a pas réussi
20:51à franchir ce dernier palier
20:52en grande partie
20:52à cause des Warriors
20:53et c'est justement chez eux
20:54qu'il est allé chercher
20:55ces deux bagues
20:55dans une équipe
20:56quasiment invincible.
20:57Alors ouais,
20:58forcément,
20:58son choix de rejoindre Golden State
20:59en 2016 a fait couler
21:00énormément d'encre.
21:02Mais une fois sur place,
21:02il a répondu sur le terrain.
21:03Deux titres,
21:04deux trophées de Finals MVP
21:05et un statut de meilleur joueur
21:06de la meilleure équipe.
21:07A chaque fois,
21:07il a été le facteur décisif
21:09face à Lebrun James.
21:10Pas Steph,
21:10pas Klay,
21:11pas Draymond.
21:11C'était KD à ce moment-là.
21:13Désolé pour les fans du chef.
21:14Après ça,
21:15il aurait pu rester
21:15confortablement dans la baie,
21:17mais non,
21:17il a décidé de partir
21:18à Brooklyn
21:19pour tenter de construire autre chose.
21:20On connaît la suite,
21:21entre blessures,
21:22Covid,
21:22Kyrie Harden,
21:23puis les échanges,
21:24ça ne s'est jamais concrétisé.
21:25Et pourtant,
21:26à chaque fois qu'il jouait,
21:26il était au niveau.
21:27Même en 2021,
21:28il passe à un orteil
21:29d'éliminer les futurs champions Bucks
21:31presque à lui tout seul.
21:32Puis vient l'épisode Suns,
21:33pas concluant,
21:34mais où il a continué
21:35de produire
21:35à un très haut niveau individuel
21:36à plus de 35 ans.
21:38Voyons ce que va donner
21:38sa prochaine étape à Houston désormais
21:40et voir s'il poursuit
21:41à ce niveau-là.
21:42Alors pourquoi le mettre 16ème ?
21:43Parce que malgré toutes les polémiques,
21:44malgré les critiques
21:45sur ses décisions,
21:46KD a empilé les accomplissements.
21:48MVP,
21:48Finals MVP,
21:49titres,
21:50records de scoring,
21:50playoffs monstrueux,
21:51longévité
21:52et surtout un impact énorme
21:53sur l'évolution du jeu.
21:55Il a redéfini
21:55ce qu'un hélier grand
21:56et technique pouvait faire
21:57dans la grande ligue.
21:58Pourquoi pas plus haut ?
21:59Parce qu'il lui manque
21:59une sorte de leadership durable
22:01ou une épopée vraiment à lui.
22:03Un titre conquis
22:04sans Super Team,
22:04sans Steph Curry à ses côtés.
22:06Il n'a pas encore
22:06eu ce run iconique
22:07qui mettrait tout le monde d'accord.
22:08Mais à l'inverse,
22:09impossible de le mettre plus bas.
22:11C'est l'un des attaquants
22:11les plus talentueux
22:12de tous les temps.
22:13Un joueur d'élite,
22:14de ceux qui rendent
22:14la NBA moderne si spécial.
22:16Kevin Durant,
22:16c'est l'un des rares gars
22:17de l'histoire
22:18qui peut vous planter
22:1840 points en marchant
22:20et vous laisser sans réponse.
22:21En 15 maintenant,
22:22j'ai décidé de revenir
22:23dans le passé
22:24en faisant appel
22:24à Oscar Robertson.
22:25Le Big O,
22:26c'est le genre de joueur
22:27dont le simple nom
22:27suffit à convoquer
22:28toute une époque.
22:29Une époque où la NBA
22:30cherchait encore ses repères
22:31et où lui, déjà,
22:32redéfinissait ce que pouvait
22:33être un meneur de jeu.
22:35Un physique de running back,
22:36une vision de jeu hors du commun,
22:37un contrôle du tempo clinique,
22:39bref, une domination totale.
22:41Et évidemment,
22:41sinon il ne serait pas là,
22:42il a également
22:43un palmarès très costaud.
22:45MVP en 1964,
22:4611 fois all NBA,
22:4712 fois all-star,
22:48champion NBA en 1971
22:49aux côtés de Karim
22:50à Milwaukee.
22:51Et évidemment,
22:52cette fameuse saison
22:52en triple-double de moyenne
22:53en 62,
22:54bien avant que ce soit à la mode
22:55et que d'autres,
22:56comme Westbrook
22:56ou Jokic
22:57ne rééditent cet exploit.
22:58Oscar, c'est ce qu'on appelle
22:59un pionnier
23:00et c'est peu de le dire.
23:01Dès son arrivée
23:02dans la grande ligue
23:02en 1960,
23:03il a dynamité les codes.
23:04Rookie of the Year
23:05direct avec plus de 30 points
23:06et 10 passes de moyenne.
23:08Sur ses 5 premières saisons,
23:09il tourne quasiment
23:09à 30-10-10,
23:11à une époque
23:11où les passes décisives
23:12étaient comptées
23:12de façon bien plus stricte
23:14qu'aujourd'hui.
23:14Sur sa seule saison
23:151961-1962,
23:17il finit sa campagne
23:18avec plus de 30 points,
23:1912 rebonds
23:20et 11 passes par match.
23:21C'est simple,
23:22personne ne comprenait
23:22comment un garde
23:23pouvait faire ça.
23:24Même les intérieurs
23:25n'avaient pas ses stats.
23:26Et puis le bigot,
23:27c'est tout simplement
23:27une machine de régularité également.
23:29Solide comme un rock,
23:30toujours juste,
23:31jamais dans le surjeu.
23:32Il a tenu cette cadence folle
23:33pendant toute sa décennie
23:34à Cincinnati,
23:35une franchise pourtant incapable
23:36de l'entourer correctement.
23:37Des saisons à 40 victoires max,
23:39des défaites frustrantes
23:40en playoff.
23:40Mais lui,
23:42il a même été finaliste du MVP
23:44quasiment chaque année
23:45entre 1961 et 1968.
23:47Il était trop fort,
23:48mais trop seul.
23:49C'est seulement en 1971,
23:51juste après avoir rejoint les Bucks,
23:52qu'il va enfin connaître
23:54la consécration collective.
23:55Là-bas,
23:55il devient le bras droit idéal
23:57d'un jeune Karim Abdul-Jabbar.
23:58Le duo roule sur la ligue
23:59et décroche le titre
24:00avec une domination totale
24:02sur les playoffs.
24:02Oscar n'est plus dans ses stades
24:03de jeunesse,
24:04mais il reste une boussole,
24:05un cerveau.
24:06Il joue juste,
24:07il temporise,
24:08il distribue,
24:08il met les bons paniers
24:10au bon moment.
24:11Un vrai patron.
24:11Alors pourquoi seulement 15ème ?
24:13Parce que même si son apport
24:14est énorme,
24:14sa carrière a connu
24:15une vraie cassure
24:16entre ses années de stade
24:17de folie à Cincinnati
24:18et ses années plus calmes
24:19à Milwaukee.
24:20Un seul titre
24:21et aucun MVP des finales.
24:22Bien sûr,
24:23parce qu'en 71,
24:24ça n'existait pas encore,
24:25c'est arrivé l'année d'après,
24:26mais surtout,
24:27parce que cette année-là,
24:28s'il y avait eu un trophée
24:29de MVP des finales,
24:30je pense qu'il aurait plutôt
24:31été donné à Karim.
24:32Et à côté de ça,
24:32malgré sa domination individuelle,
24:34il n'a jamais vraiment porté
24:35seul une équipe jusqu'au final,
24:36pas comme d'autres monstres
24:37classés au-dessus.
24:41Westbrook,
24:42avant Jokic même,
24:43il y avait Oscar,
24:44un pionnier,
24:44un boss,
24:45un monument.
24:46Pour la place 14
24:46de mon top 100 all-time,
24:48je fais maintenant appel
24:48à Jerry West,
24:49un joueur qui a évolué
24:50exactement à la même époque
24:52que Big O.
24:53Jerry West,
24:53c'est un peu comme une silhouette mythique
24:55qu'on croise à tous les coins
24:55de l'histoire de la NBA.
24:57C'est pas pour rien
24:57qu'on l'appelle le logo,
24:58le mec a littéralement servi
24:59de modèle au symbole de la ligue,
25:00même si ça reste un secret
25:01de polichinelle.
25:02Et pourtant,
25:03malgré son aura quasi mystique,
25:04Jerry West reste l'un des joueurs
25:06les plus sous-estimés
25:06par le grand public.
25:07Peut-être parce que son CV,
25:09aussi immense soit-il,
25:10est marqué par une certaine tragédie.
25:11Une vie compliquée,
25:13une seule bague NBA,
25:14mais quelle trajectoire !
25:15Né en Virginie Occidentale,
25:17West a grandi avec le basket
25:18comme échappatoire
25:18et très vite,
25:19il a fait comprendre
25:20que ce n'était pas un joueur
25:21comme les autres.
25:21En NBA,
25:22il passe toute sa carrière
25:23chez les Lakers.
25:2414 saisons,
25:2414 fois All-Star,
25:2512 fois All-NBA,
25:265 fois All-Defensive
25:27et un MVP des finales.
25:29Le seul mec
25:30à avoir été élu MVP des finales
25:31en les perdant.
25:331969,
25:33Lakers Celtics,
25:34défaite en 7.
25:35Mais West tourne à près
25:36de 38 points de moyenne.
25:37Juste irréel.
25:38C'est simple,
25:38quand il jouait à l'époque,
25:39on disait qu'il était
25:40complètement inarrêtable.
25:41Un tir létal,
25:42un mental d'acier
25:43et une rage de vaincre
25:44qui frôlaient l'obsession maladive.
25:45Jerry West,
25:46c'était le genre de joueur
25:47à se réveiller en sueur
25:48parce qu'il avait loupé
25:48un tir la veille.
25:49Il détestait perdre
25:50et ça c'est vu.
25:519 finales NBA disputées
25:52pour un seul titre.
25:54C'est cruel.
25:55Mais en même temps,
25:55c'est ça qui rend sa carrière
25:56aussi marquante
25:57car même dans la défaite,
25:58il brillait.
25:59Il est aussi le joueur
26:00qui a accompagné
26:01la transition des Lakers
26:02vers une nouvelle ère.
26:03Avec Elgin Baylor d'abord
26:04puis avec Will Chamberlain.
26:05C'est avec ce dernier
26:06qu'il décroche enfin son Graal
26:07en 1972
26:08après des années de frustration.
26:09Cette année-là,
26:10les Lakers gagnent 69 matchs en saison,
26:12un record à l'époque
26:13avec une série de 33 victoires consécutives
26:15qui tient toujours aujourd'hui
26:16et West est au centre du projet.
26:18Mais réduire Jerry West
26:19à ce simple palmarès,
26:20je pense que ce serait manquer l'essentiel.
26:22Ce mec-là,
26:23c'était un cerveau du jeu.
26:24Il a compris le basket
26:24avant tout le monde
26:25et il l'a prouvé
26:26après sa carrière
26:26en devenant l'un des meilleurs dirigeants
26:28de l'histoire,
26:28bâtisseur de l'ère Showtime
26:29puis conseiller à succès
26:31chez les Warriors et les Clippers.
26:32Mais comme je vous l'ai dit,
26:33ici, on juge que la carrière du joueur
26:35et même en ne parlant
26:35que de ce qu'il a fait sur le parquet,
26:37Jerry West mérite amplement
26:38cette 14e place.
26:39Pourquoi pas plus haut ?
26:40Parce qu'à un moment,
26:41il faut aussi récompenser les titres,
26:43les vrais,
26:43ceux qui ont été remportés.
26:44Et une bague sur 9 finales
26:46aussi cruelles que soi,
26:47ça pèse.
26:47Mais pourquoi pas plus bas ?
26:48Parce que dans l'histoire de la NBA,
26:49très peu de joueurs
26:50ont autant influencé
26:51leur époque balle en main
26:52et qu'aucun autre
26:53n'a su autant briller
26:54même dans la douleur.
26:55Jerry West,
26:55c'est l'élégance,
26:56la précision,
26:57le clutch,
26:57une légende,
26:58une vraie,
26:59même dans la mélancolie.
27:00À la 13e place maintenant
27:01et je sens que ça va faire réagir
27:02dans les commentaires,
27:03voici maintenant Nicolas Jokic.
27:05Pour moi,
27:05le Joker n'a clairement pas besoin
27:07d'attendre la fin de sa carrière
27:08pour qu'on lui déroule
27:09le tapis rouge.
27:10Le respect qu'il a imposé
27:11en à peine une décennie
27:13vaut déjà bien celui
27:14de tout plein d'autres légendes
27:16de la grande ligue.
27:16Le palmarès est déjà monstrueux.
27:18Deux MVP consécutifs
27:19en 2021 et 2022,
27:21un troisième en 2024,
27:22un titre de champion en 2023
27:23avec un trophée de MVP
27:25des finales en bonus,
27:267 sélections All-Star,
27:277 sélections All-NBA.
27:28Mais ce ne sont que des lignes.
27:30Ce qui impressionne
27:30chez Jokic,
27:31c'est l'impact,
27:32le jeu qui tourne autour de lui.
27:33L'impression qu'il domine
27:34le tempo de chaque match
27:35comme un chef d'orchestre
27:36bien trop fort pour son époque.
27:38Et ouais,
27:39depuis ses débuts en 2015,
27:40Nicolas Jokic
27:41a clairement redéfini
27:42le poste de pivot.
27:43On avait déjà vu des big men
27:44passer la balle
27:45mais jamais avec un tel génie.
27:46Des passes dans le dos,
27:47en transition,
27:47à une main,
27:48dos au panier,
27:49au buzzer,
27:49tout y passe.
27:50Et en plus de ça,
27:51le mec te plaint
27:51de 28 points de moyenne
27:52avec une adresse chirurgicale
27:53et plus de 13 rebonds.
27:55On parle d'un pivot
27:55qui tourne en triple-double
27:56de moyenne
27:56sur une saison entière.
27:58Qui fait ça à son poste ?
27:59Personne.
28:00Et s'il y avait
28:00des derniers sceptiques
28:01qui se sont complètement tus
28:03après son titre NBA en 2023.
28:05Cette année-là,
28:05il domine littéralement les playoffs.
28:07Sors Kevin Durant
28:07et Devin Booker
28:08au deuxième tour.
28:09Sweep les Lakers
28:09en finale de conf
28:10avec un LeBron toujours là
28:11et plie le hit de Butler
28:13en finale
28:13avec un calme clinique.
28:1530 points,
28:1513 rebonds,
28:169 passes
28:16sur l'ensemble de la campagne
28:17et pas une once de surjeu.
28:19Du pur basket.
28:20Et ce qui est fou,
28:21c'est que Jokic
28:21n'est même pas obsédé
28:22par le jeu.
28:23Lui,
28:24il préfère les chevaux.
28:25Il sort d'un Game 7
28:25avec 40-20-12
28:26et sa première question
28:27en conférence de presse,
28:28c'est
28:29est-ce que je peux rentrer
28:30chez moi maintenant ?
28:31Un ovni.
28:31Mais un ovni
28:32qui fait tout mieux
28:33que tout le monde.
28:33Alors pourquoi 13ème
28:34et pas plus haut ?
28:35Parce que malgré tout,
28:36il lui manque encore
28:37un petit peu de volume.
28:38La carrière est déjà
28:38ultra dense
28:39mais plus courte
28:40que celle de certains monstres
28:40qu'il devance.
28:41Mais à ce rythme là,
28:42s'il continue 3 ou 4 saisons
28:43à ce niveau,
28:44on va vite devoir refaire
28:45ce classement
28:45et je peux vous dire
28:46que les 12 qui sont devant
28:47doivent déjà commencer
28:48à se faire du souci.
28:49A la place 12 désormais,
28:50il est maintenant temps
28:51de parler d'Akim Olajuwon.
28:53Parce que ce qu'a fait The Dream
28:54pendant deux décennies
28:55dans la peinture NBA,
28:56ça tient autant de la danse
28:57que du carnage.
28:58Hakim,
28:58c'est sûrement le pivot
28:59le plus fluide,
29:00le plus élégant
29:01et le plus technique
29:02que la ligue ait jamais connu.
29:03Et c'est aussi,
29:04il ne faut pas l'oublier,
29:05l'un des tueurs
29:06les plus redoutables
29:07des années 90.
29:08Niveau palmarès,
29:09on est sur du solide.
29:10Deux titres NBA,
29:11deux titres de MVP des finales,
29:12un trophée de MVP
29:13de saison régulière,
29:14deux fois meilleur défenseur
29:15de l'année,
29:1512 sélections All-Star,
29:1612 All-NBA,
29:179 All-Defensive,
29:18leader all-time au contre
29:19et MVP des finales
29:20en ayant détruit coup sur coup
29:22David Robinson,
29:23Karl Malone,
29:24Charles Barkley
29:24et Shaquille O'Neal.
29:25Juste ça.
29:26Né au Nigeria,
29:27formé à l'université
29:28d'Houston,
29:29Hakim est arrivé dans la ligue
29:30en 1984,
29:31choisi même avant
29:32Michael Jordan
29:33lors de la draft.
29:34Et dès le départ,
29:35il a formé avec Ralph Samson
29:36une raquette cauchemardesque
29:37pour les défenses adverses.
29:38Les roquettes sont même
29:39allées en finale en 1986.
29:41Hakim n'a que 23 ans
29:42et marche déjà
29:43sur Kevin Mackell
29:44et Robert Parrish
29:45malgré la défaite des siens.
29:46Et c'est surtout
29:46la décennie suivante
29:47qu'il a définitivement
29:49fait rentrer dans la légende.
29:50Quand Jordan part jouer
29:50au baseball,
29:51Olajuwon voit une fenêtre
29:52et il l'explose.
29:53Il enchaîne
29:54deux saisons historiques
29:55en 1994 et 1995.
29:57MVP,
29:57Deep Hoy,
29:58Champion,
29:58Finals MVP.
29:59En 1994,
30:00il rafle tout.
30:01Et l'année d'après,
30:01avec Drexler à ses côtés,
30:03il fait un run de playoff
30:03qui reste pour moi
30:04l'un des plus difficiles
30:05de tous les temps.
30:06Il humilie successivement
30:07les Spurs,
30:08les Suns et le Magic
30:09avec des nouveaux postes
30:10qui devraient être classés
30:11au patrimoine mondial
30:11de l'UNESCO.
30:12Le Dream Shake,
30:13c'était pas juste
30:14un enchaînement de gestes
30:15et de feintes au poste,
30:16c'était de la pure poésie.
30:17Et puis surtout,
30:18Hakim,
30:18c'est un joueur complet
30:19capable de pondre
30:20un quadruple double.
30:21Défensivement,
30:22c'est peut-être
30:22le meilleur pivot de l'histoire.
30:23Mobile, rapide,
30:24toujours bien placé
30:25et capable de faire
30:25des interceptions
30:26comme un meneur.
30:27Il finit d'ailleurs sa carrière
30:28dans le top 10
30:29all-time en style,
30:30ce qui est fou pour un big man.
30:31Et en attaque,
30:32c'est une masterclass technique.
30:33Fade away,
30:34hook,
30:34up and under,
30:35footwork millimétré,
30:36lecture parfaite,
30:37rien de lui résister au poste.
30:39Alors pourquoi pas plus haut
30:40au vu de tous ses skills,
30:41au vu de tout ce qu'il a fait ?
30:43Parce qu'il n'a que deux titres,
30:44qu'il n'a pas dominé
30:45autant que certains
30:45et que malgré son excellence,
30:47il est parfois passé
30:47un peu sous les radars
30:48dans une époque ultra dense.
30:50Mais une chose est sûre,
30:50si je devais bâtir
30:51une équipe autour d'un pivot
30:52capable de tout faire,
30:53d'éteindre n'importe quel big
30:54et de mettre 35 pions au calme,
30:56Hakim serait très très haut
30:57dans la liste.
30:58La douzième place lui va bien,
30:59juste derrière les titans,
31:00mais dans leur souffle direct.
31:01Hakim Olajuwon,
31:02c'est le rêve,
31:03devenu réalité.
31:04Enfin,
31:05onzième de mon top 100 NBA
31:06all-time version 2025,
31:07la dernière place
31:08qui sera attribuée
31:09dans cette vidéo,
31:10voici Will Chamberlain.
31:12Avant même de rentrer
31:12dans les détails,
31:13posons les bases.
31:144 trophées de MVP,
31:15un Finals MVP,
31:1610 sélections all-NBA,
31:1713 All-Star Games,
31:182 bacs de champions
31:19et une montagne
31:20de records statistiques
31:21qui défient toujours
31:22l'imagination.
31:23Will Chamberlain,
31:24c'est un monument,
31:25un colosse,
31:25une statue.
31:26Comme tous les monuments,
31:27il suscite l'admiration,
31:29mais aussi le débat.
31:30Déjà,
31:30faut s'imaginer ce que c'était,
31:31un pivot de 2m16
31:32pour 125 kilos
31:33avec l'agilité d'un ailié
31:34et la puissance d'un bulldozer.
31:36Au début des années 60,
31:37personne n'était prêt pour ça,
31:38c'était un extraterrestre
31:39dans un monde encore
31:40en noir et blanc.
31:41Et dès sa saison rookie,
31:42il a posé ses règles,
31:43plus de 37 points
31:44et 27 rebonds de moyenne.
31:46Premier joueur
31:46à rafler MVP et rookie
31:47de l'année la même saison.
31:48Et derrière,
31:49il a enchaîné des campagnes
31:50totalement irréelles.
31:51La fameuse saison
31:52à 50 points de moyenne,
31:53son match à 100 points,
31:54celle où il finit
31:55meilleur passeur de la ligue,
31:56les saisons à 48 minutes
31:57de moyenne sur toute l'année.
31:58Même sur un jeu vidéo
31:59dans le mode le plus facile,
32:00t'arrives pas à faire
32:01les mêmes stats.
32:02Mais Will,
32:02c'est pas que des chiffres,
32:03même si c'est vrai
32:04que ça représente
32:04l'essentiel de sa carrière.
32:06C'est aussi une rivalité
32:06légendaire avec Bill Russell,
32:08un duel de style,
32:09d'école,
32:09d'attitude.
32:10Wilt était le colosse dominant,
32:11Russell le stratège du collectif.
32:13Et trop souvent,
32:13c'est Russell
32:14qui s'en est sorti vainqueur.
32:15Parce que c'est aussi
32:16ça le paradoxe.
32:17Chamberlain,
32:17une domination individuelle
32:18inégalée,
32:19mais un palmarès collectif
32:20plus maigre
32:21qu'on ne l'aurait imaginé.
32:22Après,
32:22tranquille,
32:23ça reste pas un loser.
32:24Il a tout de même fini,
32:25ouf,
32:26par remporter deux bagues.
32:27Une première en 67
32:28avec les Sixers
32:29où il bat enfin
32:29les Celtics en playoff,
32:30un exploit en soi,
32:31puis une autre en 72
32:32avec les Lakers
32:33aux côtés de Jerry West
32:34et Gale Goodrich.
32:35A chaque fois,
32:35il joue un rôle central,
32:36mais jamais
32:37il n'est le héros ultime
32:38du Money Time.
32:39Même lors de son titre
32:40avec LA,
32:40c'est la défense et la constance
32:41qu'on met en avant,
32:42pas un game winner
32:43ou une série de tirs clutch.
32:44Et c'est un petit peu ça,
32:45pour moi,
32:46sa plus grosse faille
32:46qui l'empêche,
32:47juste à la limite,
32:48de rentrer dans mon top 10.
32:49Son manque d'impact
32:50en fin de match,
32:51son côté un peu passif
32:52dans les moments chauds
32:52et le fait qu'il n'ait jamais réussi
32:54à transcender son équipe
32:54quand ça comptait vraiment
32:55comme l'ont fait
32:56d'autres légendes classées plus haut.
32:57Statistiquement,
32:58c'est probablement
32:58le joueur le plus impressionnant
33:00de tous les temps,
33:00mais la grandeur
33:01dans ce classement
33:02ne se mesure pas qu'en chiffres.
33:03Elle se mesure aussi
33:04en influence,
33:05en légende collective,
33:06en clutch,
33:07en leadership.
33:08Wilt, c'est un mythe,
33:09c'est vrai,
33:09et le fait qu'il soit
33:10seulement 11ème
33:11n'est pas un manque de respect,
33:12c'est au contraire
33:12le reflet d'une carrière hors normes,
33:14mais aussi un héritage
33:15qui, à mon sens,
33:16reste légèrement en deçà
33:17de ceux qui composent le top 10.
33:18Parce qu'au sommet,
33:19on ne juge plus juste
33:20la force brute,
33:21on parle de symboles,
33:22et même si Wilt est immense,
33:23il manque ce petit supplément d'âme,
33:24je trouve.
33:25D'ailleurs, ça vous choque,
33:26vous, Wilt en 11,
33:27et les 14 autres places
33:28que j'ai données aujourd'hui,
33:29vous en pensez quoi ?
33:30Dites-moi tout ça en commentaire,
33:32tout en essayant
33:32de rester courtois
33:33et ouvert,
33:34s'il vous plaît.
33:35Gardez en tête,
33:36toujours,
33:36que ce genre de classement
33:37est subjectif.
33:38Tous ceux qui se montreront insultants
33:39ou qui ne feront pas preuve de respect
33:41seront directement strike.
33:43J'ai déjà dû mitrailler
33:44quelques fois
33:44depuis le début de cette série.
33:45Et je vous le dis tout de suite,
33:46si vous espérez une réponse de ma part
33:48ou rester dans les débats,
33:49c'est pas du tout comme ça
33:50que ça va arriver.
33:51Mais bref,
33:52ça saoule d'en arriver là,
33:53surtout que ce n'est qu'une minorité,
33:54alors maintenant,
33:55je vous fais confiance
33:55pour faire preuve d'un peu de maturité,
33:57et moi, finalement,
33:58j'ai quand même hâte de vous lire.
33:59N'hésitez pas à débattre entre vous,
34:01à répondre à vos propres commentaires,
34:03parce qu'à chaque fois,
34:04ça me fait halluciner.
34:05D'un commentaire à l'autre,
34:06je le vois,
34:06les désaccords sont très nombreux
34:07et c'est toujours super enrichissant
34:09quand je vous vois vous répondre,
34:10de lire vos arguments à chacun.
34:12Donc lâchez-vous maintenant,
34:13c'est à votre tour.
34:14S'il y a une série qui est bien sujette à débat,
34:16dans le respect encore,
34:17je le répète,
34:17c'est bien celle-ci.

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