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Walid Acherchour a adoré les trois premiers épisodes de la série documentaire consacrée à la saison 2024/25 de l'Olympique de Marseille, diffusée sur la chaîne Youtube du club. 

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Transcription
00:00Alors parle-nous un petit peu de ton expérience, sans jamais rien lâcher, on ne l'avait pas vu trop arriver, un épisode par semaine.
00:07Déjà je conseille ce contenu parce que c'est du top contenu, vraiment, même si encore une fois ça reste une communication médiaclub,
00:13mais pour une communication médiaclub je trouve qu'on a vu beaucoup de choses sur les trois premiers épisodes et j'appelle,
00:20parce que je crois qu'il y a Le Havre aussi, enfin je crois pas parce que je l'ai vu, Le Havre qui a fait un film de sa saison aussi qui a été très très intéressant à suivre.
00:27Et tant que j'y suis, Walid, Ligue 1+, le média de la LFP, a annoncé la production d'un documentaire en six épisodes en immersion dans la vie du PFC tout au long de la saison prochaine.
00:39Je suis friand de cet inside, de l'inside club de très très haut niveau et ça a confirmé, ça l'a confirmé sur ce très très joli produit.
00:51Alors bien évidemment on va attendre aussi sur les six épisodes si on va tout avoir.
00:54Je suis pas sûr qu'on ait l'arbitrage, notamment de la saison de l'Olympique de Marseille, mais attention on a beaucoup beaucoup de choses dans ces épisodes.
01:02Le match à Sausser ?
01:03Oui, voilà, on va voir si on va tout avoir, mais par contre sur les trois premiers épisodes, on a le teasing sur Ismaël Connet,
01:10on a toutes les, en tout cas 90% des causeries de Roberto de Zarbi après match notamment, les entraînements, on a eu la mini embrouille entre Heiberg et Greenwood.
01:24Donc on rentre véritablement, peut-être pas à 100% dans le club, mais en tout cas on en voit beaucoup et moi j'ai pas le souvenir en Ligue 1, en tout cas de manière récente,
01:38de voir un produit aussi captivant. Donc ça c'est la première des choses.
01:44Après, sur la deuxième des choses, sur mon avis tranché, c'est que je voulais parler de Roberto de Zarbi, parce que bien évidemment qu'il y a Benatia,
01:52qui est très présent dans ces trois premiers épisodes, mais on sait, on l'a déjà expliqué, son importance et tout son travail depuis qu'il est arrivé à l'Olympique de Marseille,
02:01mais moi je trouve que ces trois épisodes renforcent totalement Roberto de Zarbi, et que c'est le grand gagnant de ces trois épisodes, on va attendre la suite bien évidemment.
02:10Moi j'ai toujours été dans le train de Dezerbi, je l'ai souvent défendu l'année dernière, même si ça a été compliqué, mais ça, en fait, il y a eu des moments de creux dans sa saison l'an dernier,
02:21où il y avait des choses, des compositions d'équipes, notamment une gestion, une communication qui pouvaient être problématiques, on en a beaucoup beaucoup débattu,
02:29mais quand je vois ce qui transpire de ces épisodes, parce qu'en fait ils peuvent pas travestir toutes ces paroles,
02:37on voit de la sincérité, on voit de la passion, moi je vois de la cohérence, je vois de la compétence,
02:45le poste haussaire notamment au Vélodrome, où il parle aux journalistes et il essaie de trouver, à la commanderie,
02:50où il essaie de trouver les solutions pour essayer de contrecarrer cette malédiction au Vélodrome sur le début de saison,
03:00en se demandant s'il ne faut pas aller dans la ville, essayer de comprendre ce qu'est Marseille avant d'appréhender le Vélodrome,
03:10d'essayer de transmettre, alors que lui vient d'arriver depuis un mois et demi,
03:13ce qui se passe notamment dans le petit stage avant Monaco, de cohésion, où il passe une vidéo très très émouvante,
03:23il y a Kondogbia qui en parle notamment, je trouve que deux herbis qui dégagent à travers l'émotion,
03:30à travers les paroles dans ce documentaire, c'est très très fort, je suis dans le train, je suis bien assis,
03:36mais là j'ai pas du tout envie de sortir, parce qu'en fait on comprend beaucoup de choses,
03:43on comprend beaucoup beaucoup de choses et on comprend quel entraîneur il est, quel homme il est, par quoi il a traversé,
03:49et moi ça m'a beaucoup touché, alors peut-être que je suis dans le monde des Bisounours, peut-être que je suis naïf,
03:53et peut-être que je suis client de ces produits, moi j'étais un grand fan des objectifs matchs de Bielsa,
04:01notamment à l'époque de son passage à l'Olympique de Marseille, et je m'y suis retrouvé, moi dans ces épisodes-là,
04:08et j'attends la suite avec impatience, et je pense que même pour les supporters, et je terminerai là-dessus,
04:13ça permet de... c'est un beau cadeau, je trouve que ça permet de comprendre la stratégie club,
04:18ça permet de comprendre plein de choses, même si encore une fois il y en a qui diront à juste titre que c'est maîtrisé par le club,
04:24c'est le club qui le fait, mais moi même des chaînes de télé, j'en ai, enfin des diffuseurs,
04:29j'ai très peu vu de choses aussi prenantes dans un club, en tout cas en France.
04:35Donc bravo, bravo, moi j'ai kiffé, et je trouve que Dezerbi en sort gagnant.
04:40« Sans jamais rien lâcher », c'est le nom d'une série documentaire qui retrace en Inside la saison écoulée du côté de Marseille,
04:47l'an 1 de Roberto Dezerbi, trois épisodes sont déjà parus,
04:51c'est sur la chaîne YouTube de l'Olympique de Marseille, avant d'être mis en replay après sur la plateforme de streaming,
04:57l'épisode 1 s'appelle « Promesses », l'épisode 2, « Ciel d'automne », l'épisode 3, « Qui sommes-nous ? ».
05:02Kevin, t'as jeté un oeil et ça t'a plu également ?
05:06– Alors moi déjà, toi qui es journaliste, Simon, j'avais eu ce débat avec Daniel et Nico Jamin, je crois,
05:13sur le documentaire de Louis Sénriquet, que personnellement j'ai adoré.
05:17– Vous ne pouvez pas comprendre, produit par nos amis de Canal+.
05:19– Non, Movistar, non ?
05:21– Non, Movistar.
05:21– Disponible sur MyCanal, par exemple.
05:23– Movistar, mais avec un canal, par Canal+.
05:25– Voilà, et moi déjà j'avais dit que pour moi je comprenais beaucoup qui était Louis Sénriquet,
05:30alors que moi je ne le connaissais pas beaucoup finalement en tout cas,
05:34en tout cas hors des terrains.
05:37Et aujourd'hui sur Desherbys, je vais être comme Walid.
05:39Moi je ne vais pas rajouter ce qu'il a dit parce que je pense à peu près la même chose.
05:43Mais moi ce que j'aime en fait, c'est que c'est très différent de ce qu'on peut voir dans certains documentaires,
05:50en tout cas en France.
05:52Et souvent les journalistes, et c'est pour ça que je voudrais ton avis,
05:54les journalistes n'aiment pas cet exercice parce qu'ils disent que ce n'est pas,
05:59c'est de la communication.
06:00D'accord ? Ce n'est pas de l'information, c'est de la communication.
06:03Et donc tout est maîtrisé.
06:05Mais quoi qu'il arrive, quand il y a des documentaires qui sont faits par des boîtes,
06:10qu'elles soient privées ou qu'elles soient publiques,
06:12ou qu'elles soient des émissions, ou je ne sais pas moi, des plateformes,
06:16c'est aussi de toute façon une forme de communication
06:19puisque c'est orienté par le producteur ou par celui qui choisit,
06:23comment sont les séquences, etc.
06:25Donc ça peut être pour développer une certaine idée ou autre chose.
06:29Mais en tout cas, moi ce que j'aime dans ce documentaire,
06:32c'est qu'en fait ce documentaire, il ressemble aux personnes qui travaillent dans le club.
06:36Pour moi le documentaire, il ressemble à Mehdi Benassia,
06:38de ce que j'en vois de l'extérieur.
06:41Il ressemble à Roberto Desherbi,
06:42et surtout il ressemble à la saison qu'on a vue de l'Olympique de Marseille.
06:46Et ça, on peut me dire ce qu'on veut,
06:48« Ah oui, mais c'est de la communication ! »
06:50« Ah oui, mais c'est maîtrisé ! »
06:51Moi je pense qu'il n'y a pas grand-chose de maîtrisé.
06:54Parce qu'on peut me dire ce qu'on veut,
06:55soit on considère que Desherbi c'est un acteur,
06:57et dans ce cas-là, il faut l'envoyer à Hollywood,
06:59parce qu'il faut lui donner un Oscar,
07:01mais...
07:02Non mais c'est ça que moi je parle souvent de ce que Desherbi dégage,
07:05ou même...
07:06Parce que là c'est des moments de laissière.
07:07Il fait un truc à un moment,
07:09il dit « Moi je donnerai tout pour le vélodrome »
07:12et il s'allonge sur la table.
07:14Et j'ai trouvé cette scène !
07:15Mais la scène, elle est digne d'Hollywood,
07:17elle est dingue !
07:18Elle n'est pas réfléchie !
07:19Et en fait, moi en fait,
07:21je suis obligé de me placer comme joueur,
07:23ancien joueur,
07:24je vois le coach qui fait ça,
07:26et moi ça me parle.
07:28Tu vois ?
07:28J'ai jamais vu un coach faire ça en fait.
07:29– Et même quand il parle avec Greenwood,
07:30il y a un passage très important.
07:31– Oui mais bien sûr, quand il lui dit que...
07:33– Il doit se racheter par le football,
07:35parce qu'en gros dans sa vie...
07:36– Exactement, et aujourd'hui,
07:38et quand on...
07:38Et je finis là-dessus,
07:40parce que je suis plus sur le côté
07:41de ce que ça procure en termes d'émotion,
07:44quand tu regardes et quand t'as connu un vestiaire,
07:46quand t'as connu des causeries,
07:47quand t'as connu une défaite,
07:49quand t'as connu l'odeur et l'ambiance qu'il y a
07:51après une défaite,
07:52où le stade était plein,
07:53et où tu t'en veux quand même,
07:55tu penses pas à la prime,
07:56tu penses pas au...
07:57Là tu t'en veux,
07:58d'avoir déçu les mecs,
07:59d'avoir déçu le coach,
08:00le staff, le président,
08:01les supporters, etc.
08:02Et je reviens donc à la dernière phrase
08:04où à un moment il parle avec Greenwood,
08:07et c'est ça que j'ai aimé dans le documentaire,
08:10cette fois de Luis Enrique,
08:11c'est le titre,
08:12et j'en avais parlé.
08:13En espagnol, le titre c'est
08:14« No tienes ni puta idea »
08:17et en français ça a été traduit par
08:18« Vous ne pouvez pas comprendre ».
08:20Et en fait, je le dis, je le répète,
08:22nous ne pouvons pas comprendre ce que vivent ces gars-là.
08:24Et ça agace certains,
08:26mais on ne peut pas comprendre.
08:27C'est clair qu'ils sont dans une sphère,
08:29qu'elle soit personnelle,
08:30où en effet,
08:32ils perdent des gens dans leur entourage
08:33parce que c'est très difficile de les suivre,
08:35parce que c'est une espèce de névrose
08:37d'être un entraîneur
08:38et que tu y es à 100% toute la journée.
08:41La fameuse phrase,
08:42et on l'a tous entendue
08:43quand tu es un peu dans le sport,
08:44et même dans le journalisme,
08:45tu es là mais tu n'es pas là à la maison.
08:47Tu vois ce que je veux dire ?
08:47Toutes ces phrases-là.
08:48Tu es toujours connecté.
08:48Tu es toujours connecté.
08:49On ne parle mais tu es ailleurs.
08:51Et en fait, c'est ce qu'il veut dire.
08:52Il dit à Greenwood
08:53« Moi j'ai perdu beaucoup à cause du foot. »
08:55Mais du coup,
08:56« Je n'ai pas le droit à l'erreur. »
08:57« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
08:58« Je dois me racheter. »
08:59« Mais c'est extraordinaire de dire ça ! »
09:01« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
09:04« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
09:06« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
09:08« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
09:10« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
09:11« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
09:12« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
09:13« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
09:14« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
09:15« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
09:17« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »
09:19« Je n'ai plus le droit à l'erreur. »

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