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Ce mardi, en marge d’un déplacement au tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine), et à l'issue d'un échange avec la presse, le ministre a été interpellé par deux avocats, Me Aziz Smira et Me Camilla Quendolo. Cette dernière a refusé de lui serrer la main au moment de lui poser une question.

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Transcription
00:00J'ai des questions, monsieur le ministre, de la part d'avocat.
00:03Oui, mais vous me dites que ce n'est pas plus cher, monsieur le ministre, s'il vous plaît.
00:07Vous ne répondez pas aux questions.
00:08Les professionnels du droit vous interroge, monsieur le ministre.
00:09Ah, c'est dommage. On est venu justement pour vous poser plein de questions.
00:12En toute bienveillance.
00:13Vous n'avez plus de temps.
00:14Bonjour, madame.
00:14Non, je ne vous trompe pas.
00:15Vous voyez ?
00:16Non, mais par contre, j'ai des questions à vous poser.
00:18Vous ne savez pas la main.
00:18Non, mais par contre, j'ai des questions à vous poser.
00:20En toute bienveillance.
00:21Vous ne savez pas la main.
00:21On est fair-play.
00:22On est fair-play, mais parce qu'on veut des réponses.
00:24Non, ce n'est pas fair-play.
00:24Ça s'appelle la démocratie.
00:25Madame, quand on commence...
00:26Sur les peines qui existent déjà, que vous voulez prononcer.
00:28Maître, avec tout respect que je dois.
00:29Quand on ne sert pas la main des gens, ça commence dans l'irrespect.
00:31Et c'est dommage pour votre profession.
00:32Oui, mais le respect, c'est de donner le maire des moyens à la justice, monsieur le ministre.
00:35Je ne suis pas là pour serrer des mains et pour valider vos réformes
00:38qui vont mettre encore plus des difficultés dans nos professions.
00:40Je n'ai pas souhaité lui serrer la main parce que j'estime que sa politique
00:44et la façon dont il la mène n'est pas en fait de la politique
00:50est quelque chose qui conduit simplement à la volonté d'être élu.
00:53Et c'est ce que je perçois, moi, de chez lui.
00:54C'est ma clause de conscience de ne pas accepter de lui serrer la main.
00:57Néanmoins, j'avais des questions à lui poser.
00:59Et je constate aussi qu'au moment où nous, on a eu des questions à lui poser
01:02et des choses à lui dire, il est parti.
01:03Donc peut-être qu'il peut comparer le fait de ne pas serrer la main de quelqu'un
01:06et de partir qu'on répond aux questions.
01:08En attendant, ce n'est pas moi qui ai des responsabilités publiques.
01:10Cette réforme ne répond pas aux besoins des professionnels de la justice,
01:14qu'il s'agisse d'avocats, qu'il s'agisse de magistrats ou encore de greffiers,
01:18dans la mesure où ce qu'on demande, ce qu'on demande depuis maintenant trois décennies,
01:21c'est plus de moyens.

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