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[#Reportage] Harold Leckat : « Le Gabon ne se reconstruira pas avec ceux qui l’ont détruit. »


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Transcription
00:00Le 30 août 2023, le peuple gabonais s'est levé d'un seul corps, le cœur battant.
00:05Il a salué ce qu'il a perçu comme une libération, l'aube d'un nouveau contrat social,
00:09le début d'un véritable essor vers la félicité.
00:13Comme le disait si bien cet extrait de l'hymne national,
00:15scandé dans les rues, dans les cœurs, dans les esprits.
00:19Mais un an après, l'espoir laisse place aux doutes.
00:22Car les mêmes qui hier ont étouffé le peuple se réinvitent,
00:25aujourd'hui à la table du changement.
00:26Et ce, au nom d'une inclusivité qui ressemble de plus en plus à une opération de blanchiment politique.
00:33Oui, l'inclusivité est une valeur.
00:35Oui, la paix civile mérite des compromis.
00:38Mais non, l'inclusivité ne doit jamais devenir un prétexte pour réhabiliter les bourreaux d'hier.
00:43Comment comprendre que des députés sortant du PDG,
00:46ayant validé à la veille de l'élection présidentielle le fameux bulletin unique,
00:50qualifié par l'opposition à juste titre de bulletin unique,
00:53puisse aujourd'hui candidater sous la bannière des bâtisseurs.
00:57Comment admettre que des ministres d'hier, complices des pillages, des détournements, des humiliations,
01:02soient aujourd'hui décorés, lavés de tout péché et présentés à l'opinion comme des nouveaux-nés politiques.
01:08Ce n'est plus seulement une faute politique, c'est une insulte à l'intelligence du peuple.
01:12Un mépris glacial envers ceux qui ont, dans l'ombre, résisté, combattu, dénoncé,
01:18au péril de leur liberté, de leur carrière, parfois de leur vie.
01:22Le serpent change de peau, mais pas de nature.
01:25À voir certains, on croirait que le Gabon n'a jamais traversé 56 ans de confiscation démocratique,
01:31de dilapidation des ressources publiques, de silence imposé.
01:35Il récite aujourd'hui les éléments de langage de la rupture,
01:37avec la même ferveur qu'hier, ceux du régime déchu.
01:41Il parade, décoré, promu, sanctifié,
01:44pendant que ceux qui ont lutté sincèrement sont marginalisés,
01:47réduits au silence ou forcés à se taire.
01:50Si cela continue ainsi, le 30 août 2023 ne sera plus un jour de libération.
01:55Ce sera le jour où l'ancien régime aura appris à survivre sous de nouveaux habits.
02:00Je m'adresse ici à toi, jeunesse gabonaise.
02:03C'est toi que l'on trahit encore, en te faisant croire qu'il n'y a pas d'alternative.
02:07C'est ton avenir que l'on dilapide en replaçant au sommet ceux qui ont mené le pays à la ruine.
02:12Mais tu as un pouvoir, un devoir, une arme pacifique.
02:16Ton inscription électorale, ton bulletin de vote, ton indignation lucide.
02:21Le temps heureux rêvé par nos ancêtres arrive enfin chez nous.
02:24Réjouissent les êtres.
02:25Oui, mais pas si les sorciers d'hier continuent de hanter nos institutions.
02:29Pas si les perfides trompeurs chassés par le peuple reviennent déguisés en bâtisseurs.
02:34Ce que je dis ici, je le dis sans masque, sans agenda caché.
02:38Harold Leca ne sera pas candidat.
02:40Je n'attends aucun poste.
02:42Je parle au nom de ceux qui ont espéré, au nom de ceux qui ont résisté, au nom de ceux que l'on oublie.
02:48Le Gabon ne se relèvera pas avec ceux qui l'ont fait tomber.
02:51Nous avons besoin de cohérence, de justice mémorielle, de responsabilité historique.
02:56Assez d'acteurs, place aux bâtisseurs.
02:58Le vrai changement commence par un choix lucide.
03:01Refuser l'imposture et défendre avec courage ce que le 30 août a promis.
03:05Nous, forces de défense et de sécurité, réunies au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions,
03:14CTRI, au nom du peuple gabonais et garants de la protection des institutions,
03:20avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place.
03:24Wadafoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufouf

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