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  • il y a 4 jours
Le journaliste Geoffroy Lejeune revient sur les JO Paris 2024 : «Ce que les gens ont adoré, c'est ce calme incroyable, un filtrage de population pour éviter que les racailles, les indésirables ne puissent pas entrer dans Paris.»

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Transcription
00:00Presque touchant à force, c'est un satisfait site généralisé du président de la République
00:03qui est nostalgique de cette période, en expliquant que la France est grande,
00:06qu'ensemble on peut faire des choses formidables, que c'est génial, que d'ailleurs il a réussi,
00:09et qu'on l'a fait, on a fait ces Jeux Olympiques.
00:12Moi, je résume rapidement, pardon, mais ça ne mérite pas beaucoup plus.
00:15Moi, ce que je trouve extraordinaire, c'est que ça a coûté trois ou quatre fois plus
00:20que ce que ça devait coûter.
00:22Donc sur le plan financier, c'est un échec énorme,
00:24et dans le contexte budgétaire d'aujourd'hui, c'est grave ce genre de dérive.
00:28Enfin, de toute façon, tout ce qu'il touche dérive sur le plan budgétaire,
00:31mais là, quand même, c'était beaucoup d'argent, premièrement.
00:33Deuxièmement, les réussites des JO, moi, je peux vous les lister,
00:35ce que les gens ont adoré, parce que comme vous, j'ai passé l'été à Paris,
00:38ce que les gens ont adoré, c'était la fierté vis-à-vis des athlètes,
00:42les valeurs du sport, le dépassement, la discipline, l'autorité,
00:47parce qu'il faut obéir à un entraîneur, etc.
00:49Tout ça, c'est des valeurs qu'on ne retrouve pas beaucoup dans la politique,
00:52qu'on ne retrouve pas spécialement dans le parti d'Emmanuel Macron.
00:56Mais surtout, ce que les gens ont adoré, ceux qui étaient à Paris,
00:59c'était justement ce calme incroyable, ce déploiement de forces de l'ordre XXL,
01:05de gens qui étaient...
01:05Il y a eu, alors, pardon, je vais même aller plus loin,
01:07un filtrage de population pour éviter que les racailles,
01:10que les gens, les indésirables, ceux qui viennent pourrir,
01:12le PSG, ceux qui viennent pourrir le 14 juillet,
01:14ceux qui viennent pourrir tous les événements festifs,
01:16ils ne pouvaient pas rentrer dans Paris.
01:17On circulait avec des QR codes, il fallait avoir une bonne raison d'être là.
01:20Et donc, du coup, il y a eu un filtrage aux portes de Paris,
01:22donc on ne les a pas vus, en fait, ces gens-là.
01:24On a vécu en toute tranquillité.
01:26Moi, j'entendais des femmes me dire qu'elles rentraient chez elles à pied le soir,
01:28qu'elles profitaient du beau temps sans avoir peur pour une fois dans Paris.
01:31On circulait, évidemment, magnifiquement bien,
01:34parce qu'il y avait beaucoup moins de monde,
01:35parce que tout le monde était parti.
01:36Et surtout, il y avait une ambiance de joie,
01:42je ne parle même pas des fanzones, mais partout dans Paris,
01:44une sorte de quiétude qui avait disparu de la capitale
01:47depuis plusieurs années, peut-être même des dizaines d'années.
01:49Et tout ce qu'on a vécu pendant cette parenthèse enchantée
01:52était l'exact résumé de l'inverse de ce qu'a été le quinquennat d'Emmanuel Macron,
01:56qui a été un quinquennat d'explosion migratoire,
01:58un quinquennat d'explosion de l'insécurité,
02:00un quinquennat de dérives budgétaires invraisemblables.
02:04Et donc, cette période a montré ce qu'aurait pu être la France sans Macron,
02:08mais aujourd'hui, il se félicite de ce qu'elle a été,
02:10et il essaie de s'attribuer les mérites.
02:11Moi, je trouve ça touchant quasiment.

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