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  • il y a 6 jours

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Transcription
00:00Final Fantasy 7 n'est pas simplement un bon jeu, c'est un moment historique, un point de bascule,
00:06le jour où le rpg japonais est devenu universel. En 1997, alors que Nintendo décide de rester
00:15fidèle à ses cartouches, Square Enix fait un choix radical. Final Fantasy 7 sortira sur
00:20Playstation. Ce changement technologique change vraiment tout. Vidéos en CGI, univers beaucoup
00:25plus vaste, musique orchestrée synthétique et surtout un récit enfin cinématographique.
00:31On y incarne Cloud, un ancien soldat, froid, distant, engagé pour lutter contre la Shinra,
00:39une entreprise qui pompe l'énergie vitale de la planète. Mais très vite, le combat devient plus
00:43intime. Cloud n'est pas celui qu'il prétend être, il ne se souvient pas, ou peut-être ne veut-il pas
00:49se souvenir. Et derrière son masque se cache un vide. En face de lui, Sephiroth, le modèle devenu monstre.
00:55L'ange a une aile qui descend lentement dans la flou. Et puis il y a elle, Iris, l'un des personnages
01:02les plus lumineux et les plus sacrifiés de l'histoire du jeu vidéo.
01:07Cette scène, tu la connais, elle ne s'annonce pas, elle ne s'explique pas, elle tombe et elle
01:14marque à jamais. Final Fantasy 7 parle de mémoire, de deuil, de guerre mentale, de la peur d'être remplacé,
01:22de ce qu'on fait quand on ne sait plus qui l'on est. En 2020, le remake bouleverse tout. Il ne refait
01:29pas l'histoire, il a des structures, il interroge son propre passé, mais surtout il ose. Et si en fin
01:34de compte tout cela n'était qu'une boucle ? Final Fantasy 7 est devenu un mythe, un terrain de mémoire
01:40collective. Et peut-être le dernier jeu à avoir dit quelque chose d'essentiel sur la manière dont on se
01:45reconstruit après un traumatisme.

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