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Suite au passage du cyclone Garance, trois habitations fragilisées ont été démolies à Saint-Denis. La maire Éricka Bareigts et le préfet Patrice Latron invoquent une urgence vitale dans cette zone classée rouge depuis 2000. Si des familles ont accepté un relogement, d'autres refusent encore de quitter les lieux malgré le danger.

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Transcription
00:00Toute ma famille demeure à la Colline.
00:02Nous avons grandi à la Colline.
00:03Mon père est né à 89 ans, est né à la Colline.
00:05La Colline, c'est un quartier familial.
00:17Il y a eu un temps assez long, nécessaire,
00:22indispensable pour la concertation,
00:24pour l'accompagnement social.
00:26Nous sommes conscients du fait
00:27qu'il s'agit de situations familiales,
00:30de familles qui sont sur place
00:33depuis des dizaines d'années,
00:34mais ils risquent leur vie.
00:35Donc maintenant, le moment est venu
00:38de manifester la détermination
00:40de la puissance publique,
00:42la mairie et l'État
00:43à protéger les personnes
00:46contre leur volonté.
00:48Sur les trois maisons,
00:49une famille a été relogée, a accepté.
00:51Une deuxième famille a écrit
00:53reconnaître le danger
00:55et accepté de partir.
00:57Nous sommes en discussion
00:58pour l'accompagner.
00:59La deuxième famille refuse,
01:01mais on ne peut pas rester,
01:04parce qu'il y a un vrai risque de vie.
01:06Nous devons protéger la vie des gens,
01:08c'est notre responsabilité.
01:15Pour l'instant, ma maison n'est pas concernée,
01:17mais j'imagine que ça viendra.

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