Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • aujourd’hui
C'est une scène incroyable à laquelle on a assisté hier sur LCI. Alors qu'elle venait d'accorder une interview à la chaîne LCI en exclusivité après l'annonce de son procès, Rachida Dati a été remercié par le journaliste et a quitté le plateau. Mais quelques minutes plus tard elle est rentrée à nouveau sur le plateau pour réagir à des propos qui venaient d'être tenus sur son doissier etr avec lesquels elle était en désaccord !

Scène incroyable que jeanmarcmarcmorandini.com vous propose de revoir.

Quelques heures après avoir été renvoyée en correctionnelle pour corruption, Rachida Dati était hier soir sur le plateau de LCI. Dans la journée, on a appris que la ministre, âgée de 59 ans, sera jugée pour recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance, corruption et trafic d'influence passifs par personne investie d'un mandat électif public au sein d'une organisation internationale, le Parlement européen.

Rachida Dati est soupçonnée d'avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d'honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et députée européenne (2009-2019).

Hier soir, elle était donc sur le plateau de LCI et la ministre de la Culture rejette tout pacte de corruption avec l'ancien patron de Renault-Nissan,Carlos Ghosn, et s'attèle à démontrer l'existence et la pertinence des prestations de conseil pour lesquelles elle est accusée d'avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012. Mais surtout, elle dénonce "une justice qui s'est parfois mal comportée envers certains de ses proches" et le comportement de certains magistrats qui refuseraient, selon elle, "de faire leur travail selon le code de procédure".

Rachida Dati assure que "toute la procédure" qui a abouti à son renvoi en correctionnelle "a été émaillée d'incidents". "Je suis mise en examen sur un rapport incomplet", dénonce-t-elle, évoquant également "des perquisitions illégales" et des documents importants "introuvables".

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Alors moi je n'ai pas à être convaincue, c'est-à-dire la justice de l'aide ?
00:02Bien sûr.
00:03Ah, Rachida Dati revient.
00:06Vous avez entendu Guillaume Roquet.
00:08Alors attendez, on va vous donner un micro.
00:10Vous dites que Renault n'est pas partie civile.
00:14Avec qui j'ai signé mon contrat d'avocat ?
00:16Renault-Nissan.
00:17C'est l'alliance Renault-Nissan qui a toutes les implantations d'usines à l'étranger.
00:21Renault ne gère pas les sites à l'étranger.
00:23C'est Renault-Nissan.
00:24Et Renault, vous avez raison, ils sont constitués, c'est M. Sénard.
00:28Pourquoi ? Parce qu'il est en règlement de compte avec M. Goss.
00:30Mais il n'a jamais été entendu par la justice.
00:33Vous savez que pour la recevabilité d'une partie civile, il faut être entendu,
00:37il faut que ce soit recevable et vous démontriez votre préjudice.
00:40Renault-Nissan dit, nous on n'a pas de préjudice.
00:42Et M. Renault a un préjudice ?
00:44Alors qu'il vienne bien à l'audience.
00:45Il va être reçu.
00:46Il va être intéressant, effectivement, d'avoir la réponse de Renault à tout ce que vous avez indiqué,
00:55et notamment tous ses rendez-vous et toutes ses réunions faites.
00:57Non, parce que Renault n'est pas concerné, c'est Renault-Nissan.
00:59Que je sable, M. Sénard n'est pas concerné par Renault-Nissan.
01:02Il n'était pas là à l'époque.
01:03Il a un règlement de compte avec M. Goss.
01:06Non, non, avec M. Goss.
01:09D'une part, d'ailleurs, Lucas Dimeo, personne n'a jamais fait d'analyse
01:12pourquoi M. Lucas Dimeo était parti, alors qu'il venait d'être renouvelé.
01:15Il vient de démissionner pour partir de chez Kering.
01:17Exactement. Voilà. Vous savez pourquoi ?
01:18Non.
01:19Parce que l'ambiance n'était pas au top avec M. Sénard.
01:21Voilà.
01:21Vous n'avez pas remarqué qu'on est passé du premier groupe industriel au monde,
01:24avec les difficultés qu'on connaît.
01:26Donc il y a peut-être aussi un sujet de management à avoir.
01:29M. Sénard, il est psychorigide.
01:30Il a un règlement de compte avec M. Goss, dont je suis l'otage.
01:34Il n'est pas concerné par mon dossier.
01:35Donc sur la recevabilité, je peux vous la faire, je peux vous donner des articles.
01:39Ils ne sont pas concernés.
01:40Donc vous accusez Jean-Dominique Sénard, en quelque sorte, de régler ses comptes avec M. Goss à travers vous ?
01:45Non, oui. Sur ce dossier, sur le dos de ce dossier, évidemment.
01:50Parce que lui, il se dit, peut-être que j'attra...
01:51Enfin, je ferai condamner peut-être M. Goss.
01:53Sur mon porte-bagages.
01:55Donc, eh ben non. Voilà.
01:57Donc Renaud-Nissan n'est pas concerné.
02:00J'ai signé un contrat d'avocat avec Renaud-Nissan.
02:01C'est tout ? Il n'y avait rien d'autre ?
02:03Ah ben écoutez, si vous, vous estimez que c'est tout,
02:04puisque c'est vous qui avez pris contrôle de ce plateau...
02:06Je reste en Légie.
02:07Voilà, alors elle va rester en Légie, Rachida Dati.
02:10Voilà, on n'est jamais déçus.
02:11Ça, c'est sûr.
02:12Merci.

Recommandations