- hier
👉🏼La NBA a changé, j’ai changé… et mes critères ont évolué. 5 ans après, j’ai décidé de revoir absolument tout mon top 100 NBA all-time. Ce n’est pas juste une actualisation, c’est une refonte du sol au plafond. Alors à qui j’offre mes places 55 à 41 ? On analyse ça ici. Très bon visionnage !👈🏼
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Catégorie
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SportTranscription
00:00L'équipe, juste pour information, sachez que désormais, vous pouvez retrouver tous mes contenus sur Youtube, bien sûr, mais aussi dès le lendemain sur Spotify.
00:09Salut la team, comment ça va aujourd'hui ? J'espère que vous kiffez votre été, que vous soyez en train de chiller au soleil, de charbonner au taf, ou que vous soyez juste posé à la maison.
00:18En tout cas, j'espère que vous êtes prêts, parce qu'aujourd'hui, on entame un nouveau palier important de ma série de l'été.
00:23Et ouais, après en avoir exploré les fondations, maintenant, on monte encore d'un cran.
00:26Pour cette vidéo, on s'attaque aux places 55 à 41 de mon top 100 NBA All-Time 2025.
00:33Et ouais, là je vous préviens, ça devient vraiment sérieux.
00:36On entre dans la zone des joueurs qui ont non seulement marqué leur époque, mais qui pourraient être pour certains bien plus haut dans d'autres rankings.
00:41Des champions, des MVP, des visages iconiques de leur franchise, des mecs qui ont redéfini des postes ou dominé des playoffs.
00:48On parle d'icônes reconnues, parfois sous-cotées, souvent débattues, mais toujours respectées.
00:54Puis comme je vous le dis, depuis le début, c'est pas une simple mise à jour du top 100 All-Time que j'avais fait il y a 5 ans.
00:58C'est pour ça que je précise 2025 à chaque fois.
01:01Non, là, aujourd'hui et cet été, on entame un vrai reboot.
01:04Un classement construit avec du recul, de nouveaux critères et surtout une espèce d'obsession, autant que je peux en tout cas, pour la cohérence historique liée à la NBA.
01:13Et ouais, aujourd'hui, il y aura encore des surprises, des mecs qui grimpent, d'autres qui chutent, mais chaque place est totalement assumée.
01:18Alors comme d'hab', prenez un petit thé glacé et installez-vous bien, on est parti pour un nouvel épisode de cette série que je kiffe partager avec vous.
01:25Voici les places 55 à 41 de mon top 100 NBA All-Time version 2025.
01:30Mais ouais, avant d'attaquer le classement, si c'est la première fois que vous tombez sur cette série, faut que je vous parle, sinon vous risquez de manquer 2-3 trucs importants.
01:56Du coup, je vous recommande avant tout de passer par la toute première vidéo. C'est là que j'explique comment j'ai construit ce top dans le détail.
02:02Les critères, les choix, les angles, bref, tout le raisonnement qu'il y a derrière.
02:05Ceci dit, pas de panique non plus si vous arrivez direct ici et que vous avez la flemme de voir ce que j'ai fait avant.
02:10Auquel cas, je vous fais un petit rappel express des places déjà attribuées pour que vous puissiez suivre sans souci.
02:15La vraie question qui m'a guidé pour ça, c'est quels sont les joueurs qui ont vraiment pesé sur l'histoire de la NBA, parce qu'ils ont fait balle en main.
02:21Donc c'est pour ça, je le répète, mais c'est super important, on reste focus sur le parcours de joueurs NBA uniquement.
02:27Pas de points bonus donc pour la NCAA, pour les exploits internationaux, et encore moins pour ce qu'ils ont fait ensuite, en costard, une fois leur carrière de joueur finie.
02:35Dans ce classement, même s'il s'agit pas de qui est le meilleur, mais plutôt de qui a le plus marqué l'histoire, il faut que ça reste du terrain pur et dur, j'y tiens.
02:43Ce qui a compté pour moi, évidemment, les bagues, les trophées de MVP, les équipes All-NBA, les chiffres, mais aussi évidemment l'impact en play-off, parce que c'est là que tout se joue et que les carrières basculent dans la légende.
02:53Et pour ceux qui jouent encore aujourd'hui, j'ai figé leur liste d'accomplissements à l'été 2025.
02:57Ce qui feront plus tard pas de précipitation, et pas de soucis, on en parlera peut-être dans la version 2030 de mon top.
03:03Histoire que vous suiviez aussi, je vous mets juste là le petit lexique des pictos que j'utilise pour résumer les accomplissements de chaque joueur.
03:08N'hésitez pas à mettre pause si vous voulez bien regarder les symboles, ou à y revenir pendant la vidéo si vous êtes perdus.
03:14Normalement, là, vous avez tout, et vous êtes prêts pour la suite.
03:16Alors à la 55ème place de mon classement NBA All-Time, j'ai mis un nom qui ne parle pas forcément à tout le monde, Dolph Chase.
03:23Et je vous le dis tout de suite, même si vous ne le connaissez pas, il mérite amplement une place dans les 100.
03:28Chase, c'est 15 saisons en NBA, presque 19 000 points, plus de 11 000 rebonds, 12 sélections All-Star, 12 All-NBA teams,
03:34un titre de champion en 1955, et surtout une constance rare.
03:39Le mec a été une machine de régularité dans une époque pas simple à dominer,
03:42avec des raquettes qui ressemblaient plus à des chantiers de démolition qu'à des parquets huilés.
03:46Et lui-même a commencé en NBL, avant même la création de la BAA, puis de la NBA.
03:51Puis quand la ligue est apparue, il est resté au top.
03:53Pas juste bon, hein, dominant.
03:55Entre 1950 et 1960, c'est simple, personne n'a marqué plus de points ou pris plus de rebonds que lui.
04:01Pas cousy, pas arisine, pas petite, lui.
04:04Et tout ça en étant l'un des premiers intérieurs vraiment mobiles,
04:07capable de shooter de loin avec cette fameuse trajectoire aussi haute qu'improbable,
04:11surnommée Spoutnik par ses coéquipiers.
04:13Le gars mettait des tirs extérieurs à deux mains, les pieds collés au sol.
04:16C'était pas un joueur spectaculaire, mais c'était ultra efficace.
04:19Et fun fact, il a même appris à tirer de la main gauche après s'être cassé le bras droit.
04:23Résultat, il est devenu ambidextre et encore plus dur à défendre.
04:26Il est aussi le seul intérieur de l'histoire à avoir terminé 8 saisons consécutives
04:30à plus de 85% de réussite au lancer franc.
04:32Pour l'époque, c'est juste lunaire.
04:34Et tout ça, ça paraît fou, alors pourquoi pas plus haut dans le classement ?
04:37Déjà parce que la concurrence s'intensifie à partir de ce top 50.
04:40Les légendes plus récentes ont eu des carrières dans une NBA bien plus dense,
04:43avec plus d'équipes, plus de joueurs, des formats de play-off plus exigeants.
04:47Ensuite, malgré ses stats et sa longévité,
04:49Chase n'a que un titre.
04:50Et il a souvent été freiné par des Celtics injouables ou encore les Lakers de Maïkan.
04:54Ce n'est pas un reproche, mais ça pèse quand même quand on parle de grandeur all-time.
04:58Après, il a été dans la discussion MVP plusieurs fois.
05:00Deuxième en 1958, top 5 6 fois, mais n'a jamais gagné.
05:04Donc ouais, à mes yeux, la 55ème place est un immense respect pour un joueur souvent oublié.
05:08Il n'a peut-être pas la hype d'un Bill Russell ou d'un Will Chamberlain,
05:11mais quand on parle des piliers de la NBA des années 50,
05:14Chase est là.
05:14Et pas qu'un peu.
05:15La 54ème place de mon top all-time maintenant,
05:18j'ai mis un joueur dont le nom est gravé dans l'histoire du shoot extérieur.
05:22Ray Allen.
05:22Et si vous ne voyez que son shoot contre les Spurs en 2013,
05:25sachez que vous ratez l'essentiel.
05:26Parce que Ray Allen, c'est bien plus qu'un tir mythique.
05:28C'est 18 saisons en NBA,
05:30plus de 24 000 points,
05:312 titres,
05:3210 All-Star Games,
05:332 All-NBA Team
05:33et un record de tir à 3 points longtemps intouchable avant l'arrivée de Steph Curry.
05:37En vrai, il a quasiment tout connu et c'est l'une de ses grosses forces.
05:40Franchise player à Milwaukee ou Seattle.
05:42Deuxième option,
05:43aux Celtics,
05:44vétéran de luxe,
05:45role player du côté du Miami Heat.
05:47Leader, lieutenant,
05:48joueur de banque,
05:49tous les rôles, il les a disputés
05:50et tous, il les a bien joués.
05:52Avec les Bucks,
05:53il mène l'équipe en finale de conf en 2001
05:54en tapant Timak et Baron Davis en playoff.
05:56A Seattle,
05:57il tourne à 26 points de moyenne avec des cartons fous,
05:59genre c'est 54 points contre Utah.
06:01A Boston,
06:02il forme le Big 3 avec Pierce et Garnett,
06:04gagne le titre en 2008
06:05et bat le record de Reggie Miller au TD Garden.
06:07Et à Miami,
06:08vous connaissez la suite.
06:09Game 6,
06:10coin droit,
06:11step back,
06:12égalisation à 3 points,
06:13l'un des plus grands shoots de l'histoire de la NBA.
06:15Juste ça.
06:16Et ce que j'aime aussi avec Ray Allen,
06:17vous l'avez compris,
06:18c'est que peu importe le rôle qu'on lui ait donné
06:20dans sa carrière,
06:21il a toujours su rester précieux.
06:22Il n'a jamais triché,
06:23il n'a jamais disparu,
06:24toujours su s'adapter,
06:25son éthique de travail était irréprochable,
06:27son shoot chirurgical,
06:29son jeu sans ballon exemplaire.
06:31Et même si son palmarès sur l'NBA est un peu léger,
06:33seulement deux sélections,
06:34il a marqué la ligue avec sa longévité,
06:36sa régularité
06:37et surtout ses moments clutch.
06:38Donc non, je veux bien,
06:39mais malgré ce palmarès un peu faible,
06:41quand on y réfléchit,
06:42il ne mérite pas d'être plus bas.
06:43Trop de joueurs avec moins de constance,
06:45moins de poids historique,
06:45passent souvent devant lui dans les débats.
06:47Et en même temps, je peux comprendre,
06:48c'est aussi dur de le mettre beaucoup plus haut
06:50quand on compare son impact global
06:51à ceux qui arrivent après.
06:52Mais à la 54ème place,
06:54ça lui va parfaitement à mes yeux.
06:55A la 53ème place maintenant,
06:57j'ai mis un joueur
06:58dont le talent pur
06:58aurait bien pu le propulser encore plus haut,
07:01George Gervin.
07:02Mais vous allez voir,
07:03de toute façon,
07:03comme d'habitude,
07:04il y a une vraie logique derrière ce classement.
07:06Gervin, c'est un ovni du scoring.
07:074 titres de meilleurs marqueurs NBA,
07:097 sélections All-NBA,
07:10MVP du All-Star Game en 1980,
07:12et si on rajoute ses années ABA,
07:14il monte à 12 sélections All-Star en tout.
07:16Sur 14 saisons pro,
07:17il tourne à plus de 25 points de moyenne en combiné.
07:19Et encore,
07:20je vous parle même pas de son fameux finger roll,
07:22son arme fatale qu'il exécutait
07:23avec une fluidité tellement absurde
07:25qu'on aurait dit qu'il flottait sur le terrain.
07:27Son surnom ?
07:27The Iceman.
07:28Et c'était pas juste une vibe,
07:30le mec avait vraiment du sang-froid
07:31qui coulait dans ses veines.
07:32Ce qu'il a fait entre 1978 et 1982 au scoring,
07:35c'est du très lourd.
07:3633 points par match en 1980,
07:3840 points ou plus
07:39à 18 reprises dans la saison,
07:4163 points un soir d'avril
07:42pour aller gratter le titre de meilleur scoreur
07:44à David Thompson dans un duel épique.
07:46C'est pas juste des stats,
07:47c'est des performances artistiques.
07:49A une époque où les intérieurs dominaient encore,
07:51Gervin, lui, faisait danser les défenses
07:53avec finesse et avec style.
07:54Alors avec autant d'élégance,
07:56pourquoi pas plus haut que cette 53ème place ?
07:58Tout simplement parce que le collectif
07:59n'a jamais vraiment suivi.
08:00Une seule finale de confin en carrière,
08:02aucune apparition en finale NBA.
08:03Et même s'il a été souvent dans le top 5
08:05des votes MVP,
08:06deux fois deuxième,
08:07il n'a jamais eu ce petit truc en plus
08:08qui fait basculer une carrière dans une autre sphère.
08:10Pas par manque de talent,
08:11ça c'est clair,
08:12mais parce qu'il n'a jamais eu l'équipe autour de lui.
08:14Donc ouais, individuellement,
08:15en talent pur,
08:16pour moi,
08:17Gervin pourrait largement être dans le top 50.
08:19Mais si on prend en compte la dimension collective,
08:21l'impact historique
08:21et les résultats en playoff,
08:23je trouve que cette 53ème place
08:24lui va comme un gant.
08:25C'est une légende sous-côté,
08:26une icône du style
08:27et surtout un joueur
08:28qu'on ne doit jamais oublier
08:29dans ce genre de discussion,
08:30tant au moins par son élégance
08:31il a marqué son temps.
08:32A la 52ème place
08:33de mon top 100 all-time,
08:35j'ai mis maintenant un joueur
08:36dont le CV pourrait faire rougir
08:37pas mal de all-stars actuels,
08:39Bob McAdoo.
08:40MVP,
08:40triple meilleur scoreur NBA,
08:42rookie de l'année,
08:42deux titres avec les Lakers.
08:44Sur le papier,
08:44c'est du très sérieux
08:45et pourtant,
08:46on parle rarement de lui
08:47quand on évoque
08:47les plus grands intérieurs de l'histoire.
08:49Alors laissez-moi vous expliquer
08:50pourquoi ce range
08:51est selon moi
08:51pile le bon pour lui.
08:53McAdoo déjà,
08:54il débarque en NBA en 1972
08:55chez les Braves de Buffalo.
08:57Et dès sa deuxième saison,
08:58il plante plus de 30 points par match
08:59en shootant à 54%
09:01tout en ayant la capacité
09:02de s'éloigner du cercle.
09:03Il enchaîne avec 3 titres
09:04de meilleur scoreur consécutif
09:05entre 74 et 76,
09:07un MVP en 75
09:08avec 34 points et demi
09:09et 14 rebonds de moyenne.
09:11A ce moment-là,
09:11on pense qu'on tient
09:12à un krach générationnel.
09:14Peut-être même un gars
09:15qui va marcher sur la ligue
09:16pendant plus d'une décennie.
09:17Et pourtant,
09:18malheureusement,
09:18son prime n'a pas duré.
09:19Pas assez à mes yeux en tout cas.
09:21Beaucoup de transferts,
09:22pas mal de tensions
09:22avec ses franchises,
09:23un caractère un peu à part,
09:24une image parfois compliquée.
09:26Résultat,
09:27à 30 ans,
09:27il décline déjà sérieusement.
09:28Il passe par New York,
09:29Boston,
09:30Detroit,
09:30New Jersey,
09:31c'est l'errance.
09:32Il galère à s'imposer
09:33dans un projet stable.
09:34Puis,
09:38la blessure de Mitch Kupchak.
09:39Il débarque en tant que
09:40sixième homme,
09:41juste derrière Karim.
09:42Et là,
09:43boum,
09:43début d'une deuxième carrière.
09:44Il devient une vraie pièce
09:45de la rotation du Showtime.
09:47Il participe à 4 finales
09:48NBA de suite
09:48et gagne 2 bagues
09:49en 82 et 85.
09:51Ce rôle de vétéran-scoreur
09:52en sortie de banc,
09:53il l'embrasse
09:53et il le fait bien
09:54entre 10 et 15 points par match
09:55en play-off,
09:56ultra précieux
09:57dans les moments chauds.
09:58Et même après ça,
09:59il pousse le délire
10:00encore plus loin
10:00en Europe,
10:01à 41 ans
10:02où en Italie,
10:03il tourne à plus de 26 points par match.
10:04Alors,
10:04pourquoi cette 52ème place ?
10:06Parce que son début de carrière
10:07était dingue,
10:07vraiment.
10:08Offensivement,
10:08à son apogée,
10:09c'était une machine de guerre.
10:11Mais si on regarde
10:11la photo globale,
10:12il y a peu de réussite collective
10:13dans son prime,
10:14un déclin précoce,
10:15une instabilité permanente
10:17et une défense
10:17souvent remise en question.
10:18Heureusement,
10:19en vrai,
10:19qu'il a eu ce passage aux Lakers,
10:21sinon il aurait pu terminer
10:22comme un vrai watif.
10:23Mais justement,
10:23il a rebondi,
10:24il a su s'adapter,
10:25changer de rôle
10:25et gagner.
10:26Et c'est ça qui rend son cas
10:27aussi fascinant.
10:28Pas assez complet
10:29ni dominant sur la durée
10:30pour entrer dans le top 40,
10:31mais clairement trop fort
10:32et trop important historiquement
10:33pour être plus bas.
10:34Voilà pourquoi Bob McAdoo
10:35je le place ici.
10:36Un des big men
10:37les plus modernes de son temps
10:38et un parcours
10:39qui mérite d'être raconté.
10:40A la place 51 maintenant,
10:42un paradoxe ambulant,
10:43un des joueurs
10:44les plus difficiles à classer
10:45selon moi,
10:46James Harden.
10:47A la fois l'un des joueurs
10:48les plus créatifs
10:49et prolifiques de sa génération,
10:50mais à la fois aussi
10:51l'un des plus frustrants
10:52quand arrivent les moments
10:53qui comptent.
10:54Et pourtant,
10:54quand on regarde son palmarès brut,
10:56difficile de ne pas être impressionné.
10:5711 fois All-Star,
10:588 fois All-NBA,
10:59un titre de MVP en 2018,
11:013 trophées de meilleurs scoreurs,
11:032 de meilleurs passeurs,
11:04un trophée de meilleurs sixième homme,
11:05plus de 27 000 points en carrière,
11:07plus de 80 triples doubles,
11:09deuxième meilleur shooter
11:10à 3 points de l'histoire.
11:11James Harden, en fait,
11:12c'est une usine à chiffres,
11:13une légende offensive vivante.
11:14Drafté par OKC,
11:15le barbu a d'abord brillé
11:16dans l'ombre de Durant et Westbrook
11:18avant d'exploser à Houston.
11:19Dès son premier match
11:20avec les Rockets,
11:20il compile 37 points et 12 passes,
11:22puis 45 dans le suivant.
11:24La révolution était en marche.
11:25Harden est devenu
11:26un système à lui tout seul,
11:27un maestro de l'isolation,
11:29un magicien du step-back
11:30et un savant du jeu de faute.
11:31Des saisons à 36 points de moyenne,
11:33des mois à 40 pions de moyenne,
11:35des 60 points en 3 quarts temps,
11:37il a redéfini la manière
11:38de scorer en NBA
11:39dans les années 2010.
11:40Mais là où bablaise,
11:41c'est quand l'orchestre
11:42commence à s'arrêter de jouer en avril.
11:44Trop souvent absent
11:45dans les moments cruciaux,
11:46trop de matchs décisifs ratés,
11:47trop de finales de conférences perdues,
11:49une seule apparition en finale NBA
11:50en tant que sixième homme
11:51chez le Thunder.
11:52Et malgré sa longévité,
11:53il a encore été dans le top 10
11:54du MVP à 35 ans,
11:56le constat reste le même.
11:57Arden n'a jamais vraiment transcendé
11:59son équipe en playoff.
12:00Sa défense a toujours été
12:01un point faible
12:01et malgré ses qualités de passeur,
12:03il a longtemps eu ce côté soliste
12:04avec ce besoin absolu
12:06d'avoir le ballon en main
12:07pour exister.
12:08Alors pourquoi est-il classé
12:09si haut que cette 51ème place
12:10quand je répète sans cesse
12:11que je tiens au playoff
12:12dans mon ranking
12:13et que lui, justement,
12:14quand la post-season arrive,
12:16passe souvent à côté ?
12:17Parce que malgré ses limites,
12:18Arden est un géant offensif,
12:19un joueur qui a influencé
12:20le jeu de manière durable,
12:21un génie créatif,
12:22un scoreur historique.
12:24On ne peut pas ignorer
12:24ce qu'il a accompli,
12:25mais on ne peut pas non plus
12:26lui donner les clés du top 40
12:27avec un CV collectif aussi maigre.
12:29A ce stade du classement,
12:30il est là où il doit être,
12:31je pense.
12:32Trop fort pour descendre
12:33mais trop incomplet pour monter.
12:34A la 50ème place
12:35de mon top all time,
12:36maintenant,
12:37j'ai mis Chris Paul.
12:38Et croyez-moi,
12:38ce n'est pas un hasard,
12:39ce n'est pas une récompense
12:40que je lui donne par sympathie
12:41ce top 50
12:42juste parce qu'il a eu
12:43une belle carrière.
12:44C'est pas un service rendu,
12:45c'est juste le reflet
12:47d'une réalité froide.
12:48Le point god
12:49est l'un des plus grands meneurs
12:50de toute l'histoire de la NBA.
12:51Déjà, son palmarès est monstrueux.
12:5312 fois All-Star,
12:5411 fois All-NBA,
12:559 fois All-Defensive,
12:56Rookie de l'année,
12:57MVP du All-Star Game,
12:585 fois meilleur passeur de la Ligue,
13:006 fois meilleur intercepteur,
13:01plus de 23 000 points,
13:0312 000 passes,
13:032700 interceptions.
13:05Il est deuxième all-time en assist,
13:07deuxième en style.
13:08Il est aussi le seul joueur
13:09à compiler 23 000 points
13:10et 12 000 passes en carrière.
13:12Tout ça avec un gabarite
13:14d'un mètre 83.
13:15Juste ça.
13:16Mais Chris Paul,
13:17ce n'est pas juste des chiffres,
13:18ce serait trop facile.
13:19Avant tout,
13:20c'est un cerveau,
13:20un général.
13:21Un chef d'orchestre
13:22qui a transcendé chaque franchise
13:23par laquelle il est passé.
13:25À New Orleans,
13:25il a mis les Hornets sur la carte
13:27à l'époque de Katrina.
13:28Il a transformé les Clippers
13:29en Lob City
13:30et en équipe compétitive.
13:31Il a failli battre
13:32les Warriors de Durant
13:33avec Houston.
13:34Il a emmené OKC en playoff
13:35alors que l'équipe
13:36était censée tanker.
13:37Il a conduit les Suns
13:38jusqu'en finale NBA
13:39à 36 ans.
13:40Et l'année dernière encore,
13:41il continuait de distribuer le jeu
13:42avec des gamins
13:43à San Antonio.
13:44Chacun de ces passages
13:45a été une masterclass
13:46de contrôle du tempo,
13:48de maîtrise du pick and roll
13:49et de leadership.
13:50Mais alors pourquoi seulement 50ème ?
13:52Parce qu'à un moment,
13:52il faut regarder la réalité
13:53des playoffs.
13:54Une seule finale NBA
13:55en 20 ans.
13:56Jamais MVP,
13:57jamais champion.
13:58Beaucoup trop de blessures
13:59au mauvais moment.
14:00Beaucoup de chocs aussi.
14:01Les séries perdues
14:02après avoir mené 2-0,
14:03il y en a eu 5.
14:04Et ce n'est pas qu'un manque de bol.
14:05Parfois, c'est un manque d'impact
14:06dans les très gros moments.
14:07C'est des blessures aussi
14:09et c'est ce qui l'empêche
14:09de monter plus haut.
14:10Le talent individuel est immense
14:12mais l'empreinte collective
14:13reste selon moi
14:14assez incomplète.
14:15Alors non,
14:15il ne mérite pas d'être plus bas
14:17parce qu'il a modelé
14:17la position de meneur pur
14:18comme personne dans son époque.
14:20Mais plus haut,
14:21avec ce vide au palmarès,
14:22ce serait difficilement justifiable.
14:24A mes yeux,
14:24la 50ème place,
14:25c'est le respect qu'on doit
14:26à une légende
14:26qui a frôlé
14:27la grandeur ultime
14:28sans jamais totalement l'attraper.
14:29A la 49ème place
14:30de mon top all-time,
14:31j'ai mis maintenant
14:32un joueur
14:33qui a changé
14:33la façon de jouer des meneurs,
14:35Steve Nash.
14:36Un artiste du pick'n'roll,
14:38une légende du shoot,
14:39une rockstar du jeu collectif.
14:41Alors évidemment,
14:42quand tu vois double MVP,
14:43tu te dis que le mec
14:44mérite d'être plus haut
14:45et c'est pas absurde.
14:46Deux fois élu meilleur joueur de la ligue,
14:48cinq fois meilleur passeur,
14:49huit fois all-star,
14:50sept fois all-NBA
14:51et ça sans jamais dépasser
14:52les 19 points de moyenne en carrière.
14:54Mais c'est là
14:54tout le génie de Steve Nash.
14:55Il n'avait pas besoin
14:56de scorer à outrance
14:57pour contrôler une rencontre.
14:58Sa force,
14:59c'était la lecture du jeu,
15:00la justesse,
15:00le tempo.
15:01Il faisait danser les défenses,
15:03avec ses dribbles,
15:03avec ses passes,
15:04sans jamais un geste de trop.
15:06Sa carrière,
15:07c'est une montée en puissance.
15:08Drafté par Phoenix en 1996,
15:10il était hué à l'annonce de son nom.
15:12Trop inconnu,
15:12trop frêle.
15:13Il passe deux saisons
15:14dans l'ombre de Jason Kidd
15:15et Kevin Johnson
15:16avant de partir à Dallas.
15:17Et là,
15:17sous les ordres de Don Nelson,
15:19tout s'aligne.
15:20Il devient le chef d'orchestre
15:21d'un Big 3 explosif
15:22avec Novitski et Finlay.
15:24Et puis en 2004,
15:25les planètes s'alignent.
15:26Retour là où tout a commencé,
15:28à Phoenix,
15:29pour une véritable explosion.
15:30Sous Mike D'Antoni,
15:31il devient le visage
15:32du 7 Seconds Orless.
15:33Un basket ultra rapide
15:34basé sur le spacing,
15:35les pick and roll éclair,
15:36les tirs précipités,
15:37mais intelligents.
15:38Avec Nash à la baguette,
15:39Phoenix passe de 29 victoires
15:41à 62 en une saison.
15:42MVP en 2005,
15:44MVP encore en 2006.
15:45Il transforme chaque attaque
15:47en tableau impressionniste.
15:48Et il fait briller tout le monde.
15:49Amarès Toutmayer,
15:50Sean Marion,
15:51Joe Johnson,
15:52Boris Diaw,
15:537 de ses coéquipiers
15:54atteignent leur record en carrière
15:55sous ses passes.
15:56Et Steve Nash,
15:57c'est aussi un joueur incomplet,
15:58médiocre en défense
15:59et souvent ciblé en playoff.
16:01Et malgré des saisons régulières
16:02somptueuses,
16:03il n'a jamais atteint
16:04les finales NBA.
16:054 défaites en finale de conférence.
16:06Et ça,
16:07dans une carrière,
16:07ça pèse.
16:08Ce n'est pas qu'une question de talent,
16:09c'est une question de plafond.
16:11Alors ouais,
16:11je l'adore,
16:12je le respecte.
16:12Il a transformé la NBA,
16:14il a été un modèle de constance,
16:15de précision.
16:16Lui qui a 4 reprises
16:17a atteint le 50-40-90 club.
16:19Mais est-ce qu'il a dominé la ligue
16:20comme un Curry ?
16:21Est-ce qu'il a porté une franchise
16:22comme un Isaiah
16:23ou comme un Magic ?
16:25Non,
16:25pas tout à fait.
16:26C'est pour ça qu'il est 49ème.
16:27Pas plus bas
16:28parce que son impact
16:28sur le jeu est immense,
16:29mais pas plus haut
16:30parce qu'il lui manque
16:30cette touche ultime,
16:31ce point en post-season
16:32qui change le destin d'une équipe.
16:34Steve Nash,
16:35c'est un génie,
16:35mais un génie avec des limites.
16:37Et malgré deux trophées de MVP,
16:38ça compte aussi.
16:39A la 48ème place
16:40de mon classement all-time,
16:41j'ai mis maintenant
16:42un joueur sous-estimé
16:43parce qu'il a passé
16:44la majorité de sa carrière
16:45dans l'ombre,
16:46mais qui mérite
16:47beaucoup plus de lumière
16:48à mes yeux.
16:48Kevin McHale.
16:49Et si vous pensez
16:50qu'il est là
16:51juste parce que je voulais
16:51placer un Celtic de plus
16:53des années 80
16:54dans mon top 50,
16:55c'est que vous n'avez pas
16:55tout compris.
16:56Ce mec est une légende.
16:57Discrète, oui,
16:58mais une légende.
16:583 titres NBA,
16:597 All-Star Games,
17:006 élections All-Defensives,
17:02une All-NBA Team,
17:032 trophées de meilleur 6ème homme
17:04et surtout 13 saisons
17:06dans la même franchise.
17:0713 saisons
17:08à faire le sale boulot,
17:09à défendre,
17:09à scorer dans la peinture
17:10avec des moves impossibles
17:11à lire,
17:12à poser des écrans,
17:13à faire le taf
17:13que les autres ne voulaient pas faire
17:14et à le faire mieux
17:15que tout le monde.
17:16Parce que Kevin McHale,
17:17c'était ça en vrai,
17:18le cauchemar des défenseurs.
17:19La chambre des tortures,
17:21Torture Chamber,
17:22comme les journalistes
17:23aimaient appeler son jeu
17:23au poste bas.
17:24Des bras à n'en plus finir,
17:25un footwork soyeux,
17:26des feintes dans tous les sens,
17:27un toucher létal,
17:28personne ne savait
17:29où il allait
17:30et lui,
17:30il savait exactement
17:31ce qu'il faisait.
17:32Même Charles Barkley
17:33disait que c'était le joueur
17:34le plus injouable
17:35qu'il ait jamais affronté.
17:36Ce qu'il faut savoir,
17:37c'est que Kevin McHale,
17:38s'il avait voulu
17:39ou s'il avait eu
17:39les conditions autour de lui,
17:41aurait pu devenir
17:41une superstar statistique.
17:43Lorsqu'il est passé titulaire,
17:44brièvement,
17:44il tournait à 26 points de moyenne
17:46en shootant à plus de 60%,
17:47le tout en jouant blessé
17:48sur un pied fracturé
17:49pendant des playoffs entiers.
17:50Mais il a accepté
17:51de sortir du banc
17:52pendant la moitié de sa carrière
17:53pour renforcer l'équipe.
17:54Il a mis son égo de côté
17:55pour qu'un collectif gagne.
17:56Combien de joueurs all-time
17:58ont réussi à faire ça ?
17:59Très peu,
17:59je vous donne la réponse.
18:00Alors oui,
18:01il n'a jamais été MVP
18:02ni MVP des finales,
18:03il n'a jamais été
18:04le visage de la franchise.
18:05Bird,
18:05Parrish,
18:06DJ,
18:06il prenait les projecteurs.
18:08Mais sans McHale,
18:08les Celtics ne gagnent
18:09probablement pas en 1981.
18:11Ils ne battent pas
18:12les Lakers en 1984,
18:13ils ne dominent pas Houston
18:14en 1986.
18:16Et ça,
18:16c'est pas juste une opinion,
18:17regardez ses finales,
18:18il a un poids fou,
18:19c'est une vérité historique.
18:21Il est donc à sa place,
18:22pas plus bas
18:22parce que son talent
18:23et son palmarès l'exigent,
18:24mais pas beaucoup plus haut non plus
18:25parce que même s'il a été essentiel,
18:27il n'a jamais porté
18:28une franchise seule
18:28et son impact médiatique
18:30reste bien moindre
18:31que celui d'autres monstres
18:32du top 40.
18:33Mais au 48ème rang,
18:34c'est le minimum syndical
18:35pour rendre justice
18:36à l'un des intérieurs
18:36les plus sous-côtés de l'histoire.
18:38A la 47ème place de mon top,
18:39maintenant,
18:40j'ai mis Russell Westbrook.
18:42Et franchement,
18:42c'est l'un des cas
18:43les plus fascinants
18:43mais encore une fois aussi
18:44l'un des plus difficiles
18:46à classer au vu de son profil.
18:47Parce que si tu regardes
18:48juste les chiffres,
18:49si tu mets pause sur le CV,
18:50il est bien plus haut.
18:51MVP en 2017,
18:539 fois all NBA,
18:549 fois all stars,
18:552 fois meilleur scoreur,
18:563 fois meilleur passeur,
18:57recordman absolu
18:58des triple doubles
18:59avec plus de 200
19:00en saison régulière
19:01et 12 de plus en playoff.
19:03Il a tourné sur 3 saisons
19:04consécutives en triple double
19:05avec OKC.
19:06Mieux,
19:06il l'a même fait
19:07une quatrième fois
19:08plus tard avec Washington.
19:09Personne n'avait fait ça
19:10depuis Oscar Robertson
19:12il y a plusieurs décennies
19:13et lui,
19:13il a rendu ses chiffres
19:14presque banals.
19:15Par contre,
19:16c'est vrai que si l'on fait le bilan,
19:17sa carrière quand même
19:18ressemble pas mal
19:19à des montagnes russes.
19:20Drafté par les Sonics
19:21qui deviennent le Thunder
19:216 jours plus tard,
19:22premier triple double
19:23dès sa saison rookie.
19:24Puis il expose aux côtés
19:25de Durant et Arden,
19:26file en finale dès 2012
19:28et devient rapidement
19:28l'un des joueurs
19:29les plus spectaculaires
19:30de la ligue.
19:31Des dunks monstrueux,
19:32une intensité débordante,
19:33une énergie
19:34qu'aucun autre joueur
19:35ne peut matcher.
19:36Il a porté OKC seul
19:37après le départ de KD
19:38avec une saison 2016-2017
19:40lunaire.
19:4131 points,
19:4110 rebonds,
19:4210 passes de moyenne,
19:4342 triple doubles
19:44et un énorme buzzer beater
19:46à Denver
19:46pour valider tout ça.
19:47Ouais,
19:47individuellement,
19:48c'était un MVP,
19:50il n'y a rien d'autre à dire.
19:51Ensuite,
19:51il a enchaîné les étapes.
19:52Houston avec Arden,
19:53Washington avec Bill,
19:54les Lakers,
19:55les Clippers
19:55et la saison dernière,
19:56encore à 36 ans,
19:57il était un maillon précieux
19:58chez les Nuggets.
19:59Il a même eu l'humilité
20:00de devenir l'un des meilleurs
20:00sixièmes hommes de la ligue
20:01sur ces dernières saisons
20:02en battant encore
20:03des records de triple double
20:04en sortie de banc.
20:05Et malgré toutes les critiques
20:06sur son style parfois brouillon,
20:08il reste l'un des joueurs
20:09les plus productifs
20:10de sa génération.
20:11Mais c'est là aussi
20:11que le bas blesse
20:12parce que Westbrook
20:13c'est l'exemple parfait
20:14du soliste absolu.
20:15Un joueur plein d'énergie
20:16qui en fait beaucoup,
20:17souvent trop.
20:18Il force des tirs fréquemment,
20:19perd des ballons,
20:20prend des shoots improbables.
20:21Son adresse extérieure
20:22est un vrai point faible
20:23et dans les Money Time,
20:24il a souvent été
20:24un pari risqué.
20:26Il n'a jamais réussi
20:26à mener une équipe très loin
20:27sans une autre superstar
20:28à ses côtés.
20:29Depuis sa finale avec OKC,
20:31il n'a plus jamais
20:31remis un pied au sommet.
20:33Et malgré toute son envie,
20:34son abnégation,
20:35sa folie,
20:36il reste difficilement fiable
20:37dans les moments qui comptent.
20:38Alors non,
20:39pour ces raisons,
20:39je ne peux pas vraiment
20:40le classer plus haut.
20:41Désolé pour ses fans hardcore
20:42et je sais qu'il y en a beaucoup.
20:43Parce qu'un top 40
20:44c'est réservé aux joueurs
20:45qui allient le talent individuel
20:46à l'impact collectif.
20:47Et Westbrook,
20:48aussi grand soit-il,
20:49n'a jamais vraiment
20:49coché cette deuxième case.
20:51Mais plus bas,
20:51non plus.
20:52Parce qu'il est unique,
20:53il a marqué l'histoire,
20:54il a repoussé les limites
20:55de la productivité individuelle.
20:57Il est clivant,
20:57oui,
20:58mais il est incontournable.
20:59A la 46ème place
21:00de mon top 100 NBA All-Time,
21:01maintenant,
21:02je fais appel à Bill Walton.
21:03Et ouais,
21:04je sais que certains vont se dire
21:05comment un mec
21:06avec à peine 6 000 points
21:07au total en carrière
21:08peut être classé aussi haut.
21:10Eh bien messieurs, dames,
21:10mais écoutez-moi,
21:11vous allez très vite comprendre.
21:13Bill Walton,
21:13c'est un ovni.
21:14Un mec dont le prime
21:15n'a duré que 2 ou 3 saisons,
21:16mais qui pendant ce court laps de temps
21:17a été peut-être
21:18le joueur le plus complet
21:19de toute la ligue.
21:20En 1977,
21:21il est champion NBA
21:22avec Portland,
21:23MVP des finales,
21:24meilleur rebondeur de la saison,
21:25meilleur contreur aussi.
21:27L'année suivante,
21:27MVP de la saison régulière.
21:29Et à ce moment-là,
21:30personne,
21:30je dis bien personne,
21:32ne joue mieux au basket que lui.
21:33C'est un pivot
21:34qui pense comme un meneur,
21:35qui passe comme un arrière,
21:36qui défend comme un pitbull
21:37et qui domine les planches
21:38comme un titan.
21:39C'est pas juste du talent,
21:40c'est de l'intelligence,
21:41de la vision,
21:42du timing,
21:43du jeu collectif
21:44poussé à son paroxysme.
21:45Mais le problème avec Walton,
21:47les anciens le savent,
21:48c'est que son corps
21:48l'a complètement lâché.
21:50Fracture au pied,
21:50opération à répétition,
21:52sur l'espace de 4 saisons,
21:54il joue seulement 14 matchs.
21:55On peut le dire,
21:56ça a été une carrière
21:57littéralement amputée
21:58par les blessures.
21:59Et pourtant,
22:00même là,
22:00il revient.
22:01Il revient à Boston,
22:02il accepte un rôle
22:02de 6ème homme
22:03derrière McHale et Paris.
22:04Et devinez quoi ?
22:05Il finit meilleur 6ème homme
22:08titre.
22:09Il devient alors
22:10le seul joueur de l'histoire
22:11à avoir été MVP,
22:12MVP des finales
22:13et 6ème homme de l'année.
22:15Alors ouais,
22:15c'est vrai,
22:15sa longévité est ridicule.
22:17Il a joué moins de 500 matchs
22:19en carrière en saison régulière.
22:20Mais sur ses 500 matchs,
22:21il a marqué l'histoire
22:22plus que beaucoup le font
22:23en 1000 ou 1200 matchs.
22:24Son prime est court,
22:25mais son impact est immense.
22:27On parle d'un joueur
22:27que John Wooden,
22:28qui a aussi coaché Karim,
22:29considéré comme le pivot
22:30le plus accompli
22:31qu'il n'ait jamais vu.
22:32Un mec que Jack Ramsey
22:33appelait le plus grand compétiteur
22:35qu'il ait entraîné.
22:36Rien que ça.
22:37C'est pour toutes ces raisons,
22:38en vrai,
22:38tout ce talent
22:39et même sa réussite
22:40collective et individuelle
22:41que je ne veux pas
22:41le mettre plus bas.
22:42Ce qu'il a montré
22:43sur un court échantillon,
22:44c'est du niveau top 15 all time.
22:45Mais je peux pas non plus
22:46le mettre plus haut
22:46parce que le talent,
22:47c'est une chose.
22:48La longévité,
22:49c'en est une autre.
22:49Et même si Walton,
22:50c'est du caviar pur
22:51quand il est en forme,
22:52il l'a trop rarement été.
22:54Mais dans une série,
22:54dans un match,
22:55dans un moment,
22:56tu pouvais miser ta vie sur lui.
22:58Et ça,
22:58ça vaut largement
22:59une 46ème place.
23:00A la 45ème place
23:06c'est un joueur
23:06sur lequel j'ai pas mal hésité
23:08mais que je ne peux
23:08décemment pas mettre plus bas.
23:10Parce que si de bout en bout
23:11de sa carrière,
23:12il n'a pas non plus
23:12été une superstar dominante,
23:14il a quand même
23:14largement marqué son temps.
23:16Pierce,
23:16c'est d'abord un palmarès solide.
23:18Champion NBA en 2008,
23:19MVP des finales,
23:2010 fois All-Star,
23:214 fois All-NBA,
23:21vainqueur du concours
23:22à 3 points
23:23et plus de 26 000 points
23:24inscrits en carrière.
23:25C'est pas rien.
23:26Et au-delà des trophées,
23:27c'est sa longévité
23:27qui impressionne.
23:2819 saisons,
23:291343 matchs
23:30en saison régulière,
23:31170 en play-off,
23:33des séries remportées,
23:34des gros shoots
23:34en fin de match
23:35et toujours là
23:36à répondre présent.
23:37Mais le plus fou avec lui,
23:38c'est que rien n'était écrit d'avance.
23:40Drafté en 10ème position
23:41en 1998,
23:42alors qu'il était annoncé
23:43bien plus haut,
23:44il arrive à Boston,
23:45une franchise mythique
23:46mais en galère
23:46depuis quelques années.
23:47Et pourtant,
23:48il s'impose direct,
23:49il score,
23:49il shoot,
23:50il prend ses responsabilités.
23:51Dès sa 3ème saison,
23:52il claque plus de 25 points
23:53par match.
23:54Cette même année,
23:55il survit à une agression
23:56complètement dingue
23:57et poignardé 11 fois
23:58à la sortie d'un club.
23:5911 fois.
24:00Et pourtant,
24:01cette saison-là,
24:01le mec ne manque aucun match.
24:03Une folie.
24:04Mais malgré tout son talent,
24:05notamment au scoring,
24:06collectivement,
24:07il va ramer pendant un moment.
24:08Le duo avec Antoine Walker,
24:10ça donne quelques séries de play-off
24:11mais jamais de véritable menace
24:12dans la conférence Est.
24:13Épuisé de perdre,
24:14Polo demande même
24:15un transfert de Boston en 2007.
24:17Mais finalement,
24:18ce sont les Celtics qui bougent
24:19et tout change.
24:19Arrivée de Real-Hen
24:20puis de Kevin Garnett
24:21et bam,
24:22Big 3,
24:22la transformation est immédiate.
24:24Les Celtics passent
24:25de 24 à 66 victoires
24:26en un an.
24:27Un run de play-off compliqué
24:28mais héroïque
24:29et Pierce en chef de meute
24:31brille.
24:31Son duel avec LeBron
24:32en Game 7 face aux Cavs
24:33en 2008,
24:34c'est un classique.
24:35Puis il emmène Boston au titre
24:36en dominant les Lakers de Kobe.
24:38Il est sacré MVP des finales.
24:40Tout le monde maintenant
24:41pouvait l'appeler la vérité,
24:42the truth
24:43et c'est resté.
24:44La suite encore
24:45des campagnes solides,
24:46une autre finale NBA en 2010
24:47encore face aux Lakers
24:48mais cette fois perdue.
24:49Et puis progressivement
24:50la fin d'une époque.
24:51Ray Allen part,
24:52Garnett vieillit
24:53et Pierce finit par être
24:54transféré à Brooklyn,
24:55puis Washington,
24:56puis les Clippers.
24:57Mais même là,
24:57il a ses moments.
24:58Avec les Wizards,
24:59il plante un buzzer beater
24:59incroyable contre Atlanta
25:01suivi d'un
25:02High Cold Game
25:02devenu légendaire.
25:04Le genre de mec
25:05qui assume toujours,
25:06notamment dans les moments chauds.
25:07Après oui,
25:08c'est vrai que la plupart
25:09de ses années en NBA,
25:10malgré quelques moments glorieux,
25:12ont été passés
25:12dans des équipes
25:13au bilan plutôt mitigé.
25:14Il n'a jamais été
25:15top 5 MVP
25:16mais son niveau,
25:17son impact clutch,
25:17sa longévité
25:18et son rôle dans le titre
25:19de 2008
25:20méritent largement une place
25:21dans le top 50 je pense.
25:22Plus bas, non,
25:23parce qu'il a gagné,
25:23il a porté,
25:24il a été décisif.
25:25Plus haut,
25:26c'est difficile
25:26parce que sur les 10 premières années
25:27de sa carrière,
25:28il a manqué de soutien
25:29et n'a jamais vraiment
25:30dominé la ligue,
25:31aussi bien individuellement
25:32que collectivement.
25:33Mais d'autres choses,
25:34c'est un mec
25:34que tu ne pouvais pas ignorer
25:35et dans un top 100 all-time,
25:37c'est sûr qu'il doit être là.
25:38A la 44ème place
25:39de mon ranking all-time maintenant,
25:41voici
25:41Kawhi Leonard.
25:43Un mec silencieux,
25:44impassible
25:45mais qui a laissé
25:45une empreinte bruyante
25:46sur l'histoire récente
25:47de la NBA.
25:48Deux fois champion,
25:49deux fois MVP des finales,
25:50deux fois défenseur de l'année,
25:52six fois all-NBA,
25:52sept fois all-Defensive,
25:54MVP du All-Star Game.
25:56Et pourtant,
25:56il n'a jamais été
25:57dans une logique
25:58de course aux stats
25:59ni d'exposition médiatique.
26:00Kawhi, en fait,
26:01à la base,
26:01c'était l'anti-star
26:02et c'est devenu
26:03peu à peu une légende.
26:05Et ce qui est fou avec lui,
26:06c'est qu'avant qu'il arrive
26:07dans la grande ligue,
26:08personne du tout
26:09ne l'attendait à ce niveau.
26:10Drafté en 15ème position
26:11en 2011,
26:12échangé contre George Hill,
26:13au départ,
26:14on parlait surtout
26:14de ses mains énormes,
26:15de son physique hors normes
26:16et de son potentiel défensif.
26:18Un profil à la Gerald Wallace,
26:19à la Meta World Peace,
26:22il avait la mentalité,
26:23le sérieux,
26:24la soif de devenir grand.
26:26Et très vite,
26:26il est passé d'un rôle
26:27de glue guy
26:27à celui de futur visage
26:29de la franchise.
26:30En 2014,
26:31c'est son premier gros fait d'arme,
26:32il torpille le hit
26:34de LeBron James
26:35en finale NBA.
26:36Quasi 18 points de moyenne
26:37à plus de 60%
26:38des missions défensives
26:39sur les meilleurs joueurs adverses
26:40et il devient,
26:41à 22 ans,
26:42le plus jeune MVP
26:42des finales depuis Magic.
26:44Trois ans plus tard,
26:45il est vice-MVP de la ligue,
26:46double D-Poi
26:47et l'un des deux meilleurs
26:48two-way players du monde
26:48avec LeBron.
26:49Mais en 2018,
26:50c'est la rupture
26:51avec les Spurs.
26:52Une blessure mal gérée,
26:53un vestiaire ultra tendu,
26:55de mauvaises déclarations
26:56dans la presse,
26:57des disputes
26:58avec ses coéquipiers
26:59et il claque la porte.
27:00Et là,
27:00Toronto,
27:01une seule saison,
27:02mais quelle saison !
27:03Il arrive dans une équipe solide
27:04mais pas championne,
27:05il la transforme,
27:06il l'élève
27:07et il plante l'un des tirs
27:08les plus fous de l'histoire,
27:09le Game 7 contre Philly,
27:11ce shoot à la dernière seconde
27:12qui rebondit 4 fois
27:13sur le cercle avant de rentrer.
27:15Puis il sort les bugs de Yanis,
27:16puis il bat les Warriors de Curry,
27:18Klay, Draymond
27:19et même un bout de Durent
27:20avant qu'il se blesse.
27:21Tout ça en marchant sur l'eau,
27:23732 points en playoff,
27:24troisième meilleur total de l'histoire
27:26et un deuxième trophée de MVP des finales.
27:28Un titre historique pour les Raptors
27:30et une trace indélébile
27:32dans l'histoire pour lui.
27:33Depuis,
27:33il a signé aux Clippers
27:34pour tenter de faire pareil
27:35dans sa ville natale
27:36mais c'est là
27:36que son plus gros défaut le rattrape.
27:38Son corps,
27:39trop de blessures,
27:40trop d'absence,
27:41des playoffs gâchés,
27:41des années entières manquées
27:42et pourtant,
27:43dès qu'il est là,
27:44il est élite.
27:45Il a encore planté 39 points
27:46contre Denver
27:47dans les playoffs 2025.
27:48Il peut encore sortir
27:49des matchs exceptionnels
27:50quand il est là
27:51et qu'il est en forme.
27:52Clairement,
27:52il est toujours capable
27:53de dominer
27:54mais pas assez longtemps,
27:55pas assez sur la durée
27:56et c'est bien là son souci.
27:58C'est pour ça qu'il est 44ème
27:59parce qu'au sommet,
28:00il est intouchable
28:01mais tu peux pas grimper plus haut
28:02quand tu rates autant de grands rendez-vous.
28:03Trop d'interruptions.
28:04Il a eu une carrière
28:05qui ressemble à une série
28:06de courts-métrages brillants
28:07mais ça manque
28:08d'un chef-d'oeuvre continu.
28:09Alors non,
28:09je peux pas le mettre plus bas
28:10parce qu'il a changé le destin
28:11des Raptors
28:12et aidé celui des Spurs
28:13mais plus haut non plus.
28:14Pas tant que la régularité
28:15ne suit pas le génie.
28:16A la 43ème place
28:17de mon top 100 all-time maintenant,
28:19j'appelle Dominic Wilkins.
28:20Et si certains
28:21lèvent déjà les yeux au ciel
28:22en disant
28:23« Ouais,
28:23il a jamais été champion NBA,
28:25jamais MVP »,
28:26eh bien laissez-moi m'expliquer.
28:27Parce que oui,
28:28Wilkins n'a jamais mis
28:29les pieds en finale NBA
28:30et c'est un fait
28:31et je peux pas le nier.
28:32Mais c'est à peu près
28:33le seul argument
28:34qu'on peut lui opposer
28:35parce que pour tout le reste,
28:36c'était un monstre,
28:38un monstre historique.
28:399 fois All-Star,
28:407 fois All-NBA,
28:41champion du concours de Dunk
28:42en 1985 et 1990,
28:44meilleur scoreur de la Ligue
28:45en 1986
28:46et surtout
28:47plus de 26 600 points
28:49en carrière.
28:50À une époque
28:50où ça bastonnait sévère.
28:52Pas de super team,
28:53pas de load management,
28:54juste du grind,
28:55du vrai.
28:56Et lui,
28:56il a tourné
28:57plus de 10 saisons de suite
28:58à plus de 25 points par match.
28:59C'est un club
29:00très très fermé.
29:01On parle de Jordan,
29:02de Jerry West,
29:03d'Iverson
29:04et de lui.
29:04Drafté en 1982
29:06par le Jazz,
29:06il est vite envoyé
29:07à Atlanta
29:08dans un deal devenu mythique
29:09et les Hawks
29:10s'en frottent encore les mains.
29:11Et c'est là
29:11que tout commence.
29:12Très vite,
29:13cette équipe devient son équipe.
29:14On lui file les clés
29:15et il régale
29:16parce que Wilkins,
29:17c'est pas juste un scoreur,
29:18c'est un artiste,
29:19un soliste.
29:19Le mec te faisait
29:20des windmills dans le trafic
29:21comme si c'était des lay-ups.
29:22D'où son surnom,
29:23The Human Highlight Film.
29:24Il jouait avec une puissance,
29:26une grâce,
29:26un sens du spectacle
29:27qui te scotchait à l'écran.
29:29Mais c'était pas que des posters,
29:30c'était aussi du mental
29:31et c'était pas juste du spectacle,
29:33c'était efficace.
29:351988,
29:35Game 7 contre les Celtics
29:36de Bird.
29:37Wilkins claque 37 points,
29:39Bird en met 37.
29:40Duel d'anthologie,
29:41l'un des plus grands matchs
29:42de l'histoire.
29:43Les Hawks perds,
29:44mais personne n'oublie.
29:45C'est un peu le résumé
29:46de sa carrière.
29:46Des perfs héroïques,
29:47des matchs dantesques,
29:48mais des défaites
29:49face à plus armés.
29:50Jordan,
29:51Bird,
29:51les Pistons,
29:52les Bucks,
29:52toujours un mur en face.
29:54Et même quand son corps le lâche,
29:55comme en 1992,
29:56quand il se fait le tendon d'Achille,
29:57il revient plus fort.
29:58Il plante 29 points de moyenne
30:00la saison suivante.
30:01Il bat le record de Bob Petit,
30:02devient le meilleur scorer
30:03all-time des Hawks.
30:04Mais malgré tout ça,
30:05Atlanta l'échange en 1994
30:07alors qu'ils sont en tête à l'Est.
30:09Incompréhensible.
30:10Il file aux Clippers
30:11où il cartonne encore,
30:12puis Boston,
30:13puis l'Europe.
30:14Il gagne l'Euroleague
30:14avec le Panathinaikos,
30:16MVP du Final Four.
30:17Et il reviendra même
30:18planter 18 points de moyenne
30:19aux Spurs à 37 ballets.
30:20Ici, je ne compte que la NBA,
30:22je le rappelle,
30:23mais il a une longévité
30:24de mutant.
30:25C'est un amoureux
30:25du jeu pur,
30:26du basket.
30:27Alors pourquoi 43ème ?
30:28Parce qu'il lui manque
30:29ce petit supplément collectif.
30:30Pas de bague,
30:31pas de finale,
30:32pas de vrai run
30:32qui change une franchise.
30:33Mais plus bas,
30:34non, je ne veux pas.
30:34Parce que son apport offensif,
30:36son aura, son style,
30:37son influence dans les années 80
30:38sont bien trop importants.
30:40Il n'a peut-être pas été
30:40le héros d'un conte de fées,
30:42mais il a été le poète
30:43d'une NBA rugueuse.
30:44Et rien que pour ça,
30:45il mérite largement sa place
30:46dans mon top 50.
30:47En 42ème place
30:48de mon top 100 NBA All-Time 2025,
30:50je fais désormais appel
30:51à Clyde Brexler.
30:52Et croyez-moi,
30:53si vous ne le connaissez pas bien,
30:57pourtant je sais,
30:57on l'a souvent résumé
30:58à un Michael Jordan du pauvre.
31:00C'est flatteur,
31:01mais c'est quand même
31:01très réducteur.
31:02Parce que ouais,
31:03Clyde n'était pas juste un clone,
31:05c'était un phénomène
31:06à part entière.
31:0610 fois All-Star,
31:075 fois All-NBA,
31:08champion NBA en 95
31:10avec Houston,
31:1022 195 points en carrière,
31:13plus de 6000 rebonds,
31:14plus de 6000 passes,
31:1525 triples doubles.
31:16Ce genre de ligne statistique,
31:17c'est pas banal.
31:18Et le gars a fait les playoffs
31:19chaque saison de sa carrière,
31:21chaque saison.
31:22En NBA,
31:23c'est pas si courant.
31:23Et sa carrière,
31:24justement,
31:25elle commence à Portland en 1983.
31:27Drafté en 14ème position,
31:28et au début,
31:29c'est compliqué,
31:30il joue peu,
31:30il est derrière Jim Paxson
31:31et son coach de l'époque
31:32ne croit pas tout de suite en lui.
31:34Mais Clyde,
31:34il lâche rien,
31:35il négocie son temps de jeu,
31:36prouve qu'il a sa place
31:37et petit à petit,
31:38il monte en puissance.
31:39Il devient All-Star
31:39dès sa 3ème saison
31:40et à partir de là,
31:41il décolle.
31:42The Glide,
31:43c'est un surnom
31:43qui lui va à merveille.
31:44Tout chez lui respire la fluidité,
31:46finger roll,
31:47cost to cost,
31:48dunk en transition.
31:49Clyde,
31:50c'est la grâce,
31:50oui,
31:51mais une grâce liée
31:52avec la puissance.
31:57mais c'est trop fort en face.
31:58Rebelote en 1992,
32:00cette fois face aux Bulls de Jordan
32:01et là,
32:02faut le dire,
32:02il tombe sur un MJ
32:03qui veut tuer le débat.
32:05Jordan plante 39 points
32:06dans le Game 1,
32:06Drexler est relégué au second plan.
32:08C'est cruel,
32:09mais c'est la réalité de l'époque.
32:10Si t'étais une star arrière,
32:12t'étais condamné
32:12à vivre dans l'ombre de Michael.
32:14Pourtant,
32:14en 1992,
32:15beaucoup l'oublient,
32:16mais Drexler finit 2ème
32:17au classement de MVP,
32:19juste derrière lui.
32:20Il est dans la All-NBA First Team,
32:21il est un vrai franchise player,
32:22un leader,
32:23mais ça n'a pas suffi
32:24à le faire gagner à Portland.
32:25Alors en 1995,
32:26il prend une décision,
32:27il rentre chez lui,
32:28à Houston,
32:29il retrouve son pote
32:30à Kimola Jouan
32:30et là,
32:31ça clique direct.
32:32A 33 ans,
32:33il a encore du gaz
32:33et il joue un rôle majeur
32:34dans la conquête du titre.
32:36Il tourne à plus de 21 points,
32:379 rebonds
32:37et 7 passes en finale.
32:38Ce n'est pas le leader,
32:39mais c'est le lieutenant parfait
32:41et cette fois,
32:41il tient sa bague.
32:42Alors pourquoi 42ème ?
32:44Eh bien parce que déjà,
32:45il remplit toutes les colonnes majeures.
32:47Il a les stats,
32:47la longévité,
32:48l'impact dans le jeu,
32:49une place dans la Dream Team de 92
32:50et il a fini par gagner.
32:52Mais en même temps,
32:53on ne peut pas le mettre plus haut non plus.
32:54Pas devant des mecs
32:54qui ont eu plus de succès
32:55en tant que numéro 1
32:56ou qui ont révolutionné le jeu.
32:58Drexler a été un immense joueur,
32:59une valeur sûre,
33:00mais il n'a jamais dominé une époque
33:01comme d'autres l'ont fait.
33:02Pas de MVP,
33:03pas de MVP des finales,
33:05pas de vraie dynastie autour de lui.
33:06En revanche,
33:07le mettre plus bas,
33:08non, désolé,
33:08ça me paraissait impossible.
33:10Le gars a été une constante d'excellence
33:11pendant 15 ans.
33:12Il a tout fait,
33:13il a tout vu
33:13et au moment de prendre sa retraite,
33:14il était l'un des 3 seuls joueurs de l'histoire
33:16à accumuler 20 000 points,
33:176 000 passes
33:18et 6 000 rebonds.
33:19Classe,
33:19élégant,
33:20régulier.
33:21Clyde Drexler,
33:22c'est la preuve qu'on peut marquer l'histoire
33:23même quand on n'est pas le plus flashy
33:24ni le plus vocal.
33:25Il a plané sur les années 80-90
33:27et dans mon top all-time,
33:28il reste au-dessus de la mêlée.
33:30En 41ème place
33:31de mon top 100 NBA all-time 2025,
33:33la dernière,
33:34pour aujourd'hui,
33:34j'ai décidé de classer
33:35Elvin Hayes.
33:36Et s'il vous paraît peut-être
33:37un peu trop oublié aujourd'hui,
33:39je vous garantis
33:40qu'il ne l'a pas été
33:41par les défenses de son époque.
33:42Hayes,
33:42c'est un palmarès en béton.
33:4412 fois all-star,
33:446 fois all-NBA,
33:452 fois all-defensive,
33:47rookie de l'année,
33:471 fois meilleur scoreur de la ligue,
33:492 fois meilleur rebondeur
33:50et surtout champion NBA
33:51en 1978
33:52avec les Bullets.
33:53Pas mal quand même
33:54pour un joueur,
33:54rendez-vous compte
33:55qu'on ne cite quasiment jamais
33:56dans les débats.
33:56Dès son année rookie,
33:57il plante plus de 28 points par match
33:59et termine meilleur scoreur
34:00de toute la ligue.
34:01Seuls 3 autres rookies
34:02ont jamais réussi cet exploit.
34:03En plus de ça,
34:04il tourne à 17 rebonds de moyenne.
34:06Oui,
34:06vous avez bien entendu.
34:07Et pourtant,
34:08ce n'est pas lui
34:08qui sera élu rookie de l'année,
34:09mais Wes Unseld
34:10à cause du bilan collectif.
34:12Frustrant,
34:12un peu,
34:13mais ça annonce déjà
34:14la trajectoire du gars.
34:15Dominant,
34:16individuellement,
34:17mais souvent trop sous-estimé
34:18collectivement.
34:19Pendant ses premières saisons
34:20à San Diego,
34:20puis à Houston,
34:21il cartonne,
34:22mais l'équipe ne suit pas.
34:23Alors,
34:23en 1972,
34:24il est transféré à Baltimore
34:25où il rejoint justement
34:26Unseld.
34:27Et là,
34:28ça clique.
34:28Les Bullets deviennent
34:29des habitués des playoffs,
34:30atteignent 3 fois
34:31les finales NBA
34:32et en 1978,
34:33ils vont au bout.
34:34Ace tourne à 22 points
34:35et 13 rebonds
34:36sur toute la campagne
34:37et même avec des stades
34:38de 21-12 en finale.
34:39C'est lui qui sort
34:40les plus gros chiffres,
34:41mais c'est Unseld
34:42qui chope le Finals MVP,
34:43comme un clin d'œil
34:44à leur début.
34:45Mais peu importe,
34:45parce qu'il y a d'autres choses
34:46et ce qu'on oublie souvent aussi,
34:48c'est la longévité du garçon.
34:49Il joue 1303 matchs en carrière
34:51et n'en rate que 9,
34:52plus de 99% de présence
34:54sur le terrain.
34:55Personne ne fait mieux.
34:56Il passe la barre
34:56des 50 000 minutes jouées
34:58et pendant 12 saisons consécutives,
35:00il est All-Star,
35:0112 de suite
35:01sur ses 12 premières années.
35:03Ace, c'était du diesel de luxe,
35:05puissant, fiable,
35:06constant
35:06et avec un shoot en fadeaway
35:08devenu sa signature,
35:09ce fameux turnaround jumper
35:10qui faisait enrager
35:11tout le monde.
35:12Alors pourquoi 41ème ?
35:13Parce qu'à ce stade-là
35:14du classement,
35:15chaque faille compte.
35:16Ace n'a jamais été MVP,
35:18jamais MVP des finales non plus
35:19et même si son titre
35:20est incontestable,
35:21il n'a jamais vraiment été vu
35:22comme le leader indiscutable.
35:23Il a toujours eu cette image
35:24d'électron libre,
35:25de mec un peu bougon,
35:26parfois difficile à coacher.
35:27Mais le mettre plus bas,
35:28ça non, c'était impossible,
35:29je voulais pas y penser.
35:30Avec plus de 27 000 points,
35:31plus de 16 000 rebonds
35:32et une présence écrasante
35:34dans la peinture pendant 16 ans,
35:35il mérite qu'on le replace
35:36dans la lumière.
35:37Ace, c'est pas juste
35:37une machine à stats,
35:38c'est un monstre de longévité,
35:40un champion,
35:40un All-Star automatique,
35:42un gars qui a fait sa place
35:43dans l'histoire,
35:43même si l'histoire
35:44ne l'a pas toujours mis en une.
35:45Et ça, moi,
35:46je tenais à le faire aujourd'hui.
35:47Et vous, du coup,
35:48de votre côté,
35:48vous en pensez quoi
35:49des places d'aujourd'hui ?
35:50Y'a un joueur
35:50qui se situe bien trop bas
35:52ou alors bien trop haut
35:53à vos yeux ?
35:53Dites-moi tout ça
35:54en commentaire
35:55en gardant en tête
35:56bien sûr
35:56que ce genre de classement
35:57reste subjectif.
35:59Alors débattez
35:59de manière enflammée,
36:00j'adore ça,
36:01tout en évitant
36:02l'irrespect
36:02et la condescendance.
36:04Et moi,
36:04j'ai hâte de vous lire.
36:05Sous-titrage Société Radio-Canada
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