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Histoire du Stade Brestois 29
SB29 Site officiel : Http://www.Sb29.bzh
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00:00La Bretagne et le sport, c'est une histoire d'amour plus que centenaire.
00:14Avant toute ère de cyclisme et de navigation, cette région fertile en grand champion s'est progressivement imposée au premier rang du football français.
00:21Avec 5 clubs professionnels en 2024, 6 si l'on compte le FC Nantes,
00:25elle est la plus représentée parmi les formations professionnelles de l'Hexagone,
00:30même si son rayonnement ne dépasse que rarement les frontières nationales.
00:34Le stade brestois en est l'exemple parfait.
00:36Installé en Ligue 1 depuis quelques années après avoir connu des décennies mouvementées,
00:39le club armoricain n'a jamais connu l'Europe, et ce malgré 17 saisons disputées dans l'élite du football français.
00:46Pourtant, ces irréductibles celtes ont connu bien des épopées.
00:49Des débuts dans le monde professionnel en 1970, aux récents exploits en Ligue 1,
00:54de ces années fastes où les Strass et Paillettes faisaient légion dans la Grèce brestoise,
00:58aux heures les plus sombres du football régional,
01:00retour sur les plus grands moments d'un club habitué à jouer les troubles faites
01:04et qui rêve secrètement de découvrir les fastes des joutes européennes.
01:24Plus grande ville de l'ouest breton,
01:35Brest est avec un peu moins de 140 000 habitants,
01:37la 25e ville la plus peuplée de l'Hexagone.
01:41Célèbre pour sa rade accueillant l'Arsville de Brest,
01:43soit le deuxième plus grand port militaire français,
01:45elle se distingue par son histoire atypique liée au monde militaire.
01:48Stratégiquement positionnée dans une rade débouchant sur la mer d'Iroise,
01:53bordée par le Penfeld, un petit fleuve côtier d'une quinzaine de kilomètres,
01:56elle fut conquise par les Romains au IIIe siècle,
01:59alors que la tribu des Zossismes peuplait majoritairement le nord-ouest de la Bretagne.
02:04Devenue une cité fortifiée et isolée,
02:06elle s'imposa comme le principal port du Broléon durant le Moyen-Âge.
02:11Cédée par les Anglais au Royaume de France à la fin du XIVe siècle,
02:14après que des combats aient eu lieu dans la ville même au cours de la guerre de Cent Ans,
02:17elle dut attendre la fin du XVIe siècle pour qu'elle obtienne le statut de ville,
02:21bien qu'elle ne soit peuplée que de 1500 habitants.
02:24Son développement ne débutera que sous l'impulsion du cardinal de Richelieu,
02:28qui souhaite y établir un port militaire.
02:31L'arsenal de Brest voit alors le jour.
02:34Abritant une grande partie de la flotte du Ponant,
02:36Brest va par la suite se démarquer à échelle régionale.
02:40Majoritairement acquis à la cause révolutionnaire,
02:42elle fait partie des très rares villes bretonnes quasi exclusivement francophones.
02:45Mais à l'instar de toute la Bretagne, elle est un bastion du catholicisme.
02:50La majorité des établissements scolaires sont privés et catholiques,
02:53tout comme les institutions sportives.
02:55Les patronages paroissiaux font désormais Légion à Brest,
03:05où plusieurs sections sportives voient le jour au début du XXe siècle,
03:08l'objectif étant de promouvoir les valeurs chrétiennes au travers d'activités ludiques.
03:13Un patronage brestois va se faire remarquer,
03:15soit celui de l'Armoricaine de Saint-Louis, situé au cœur de la ville.
03:19Fondé en 1892 par l'abbé Roule, il adopta son nom en 1903 ainsi que sa devise
03:25« Penuel » en français « Tête haute ».
03:28La loi de séparation entre l'Église et l'État de 1905 va pousser ce patronage
03:32à s'impliquer davantage dans la performance sportive
03:35et dès 1908, la section football de l'Armoricaine dispute la finale du championnat de Bretagne.
03:41Mais la Première Guerre mondiale marque un premier coup d'arrêt pour le patronage
03:45qui va néanmoins se doter en 1922 d'un stade sous l'impulsion de l'abbé Cozané,
03:50soit le stade de l'Armoricaine.
03:52Une enceinte qui verra le club brestois s'affirmer comme l'une des meilleures formations bretonnes
03:56avec à la clé deux seizièmes de finale de Coupe de France
03:59et un titre de champion de France des patronages acquis en 1926.
04:03La Seconde Guerre mondiale freine à nouveau les ambitions du patronage
04:15puisque la quasi-totalité de la ville de Brest est détruite au cours de violents combats
04:20se déroulant durant l'été 1944.
04:23Le club végète alors dans les divisions inférieures régionales
04:26à l'instar de plusieurs autres clubs de patronage brestois.
04:29Or le meilleur club de la ville, soit l'Aïs Brestoises,
04:31quart de finaliste de la Coupe de France en 1936
04:34est une structure laïque évoluant en 3ème division,
04:38soit la plus haute division amateur à échelle nationale.
04:41De plus, la ville brestoise est l'une des plus jeunes du pays
04:44et les plus fervents catholiques souhaitent ne pas concéder de terrain aux laïcs
04:47en tentant d'attirer le plus grand nombre de jeunes possible.
04:51Catholique contre laïque, la guerre est déclarée.
04:54C'est ainsi qu'en 1950, le chanoine Yves Balbou, curé archi-prêtre de Saint-Louis,
04:59décide en compagnie des représentants de 4 autres patronages
05:02issus de la rive gauche de Brest de fusionner
05:04afin de créer une formation catholique compétitive
05:07dont l'objectif est de détrôner l'Aïs Brestoises
05:09au rang de meilleure formation de la ville.
05:12Le stade brestois voit donc le jour le 26 juin 1950
05:15et conserve la devise de l'armoricaine ainsi que son stade.
05:19Il faudra attendre 1960 pour qu'un premier logo soit utilisé,
05:23logo ayant fréquemment évolué et dont la dernière modification date de 2010.
05:27Reprenant le bouclier de celui de 1960,
05:31on y retrouve les initiales du stade brestois en blanc
05:33sur un fond rouge, soit les couleurs actuelles du club,
05:36tandis que l'hermine rappelle l'identité bretonne du club
05:39et l'année 1950, sa création.
05:41Cette nouvelle formation démarre en district,
05:50soit à cette époque l'équivalent de la 7ème division
05:53et est composée principalement de joueurs issus de l'armoricaine.
05:57Enchaînant les montées dans ses premières années,
05:59elle se pérennise en 4ème division à partir de 1953,
06:02puis en 3ème division dès 1958,
06:05où elle retrouve son rival de l'Aïs Brestoises.
06:07Entre-temps, elle remporta deux titres mineurs,
06:10que sont la Coupe de France des patronages en 1956 et 1957.
06:15Pour sa première saison en 3ème division,
06:18le stade brestois se maintient dans la difficulté,
06:20avec en prime une victoire historique à double titre
06:22face à son rival laïc de l'Aïs Brestoises.
06:25Historique car la rencontre attirait un peu plus de 10 900 spectateurs,
06:29un record national pour un match amateur,
06:31mais également car cette partie se déroula le 28 septembre 1958,
06:35jour du référendum constitutionnel national pour la 5ème République,
06:39qui fut majoritairement ratifié par les Français.
06:42Les stadistes vont réussir à se maintenir en 3ème division jusqu'en 1963.
06:47La relégation eut un goût amer puisque cette saison-là,
06:50son rival de l'Aïs Brestoises réalisa un authentique exploit,
06:53en se hissant de nouveau en quart de finale de la Coupe de France,
06:56après avoir éliminé le prestigieux Racing Club de Paris au tour précédent.
07:00L'Aïs Brestoise est d'ailleurs à ce moment-là le club de l'Ouest Breton,
07:03comptant le plus de licenciés, avec 355 membres.
07:08Mais les stadistes n'abandonnent pas pour autant leur ambition,
07:11sous la houlette du nouvel entraîneur Sarkis Garabédian,
07:13et après 3 années de purgatoire,
07:15les Brestois arrachent leur billet pour la 3ème division,
07:18lors de l'ultime journée du championnat de 4ème division 1966,
07:22grâce à un coup franc d'André Bergaud dans les toutes dernières minutes,
07:25face à l'Orient.
07:26Au départ de cette saison 1966-1967,
07:31les objectifs des deux clubs sont opposés.
07:33D'un côté, les Bleus de l'Aïs Brestoises espèrent accéder en D2,
07:37et déposent un dossier auprès de la mairie de Brest,
07:39concernant de potentielles subventions de la part du conseil municipal,
07:42en cas d'accès en D2,
07:44et l'obtention du statut professionnel.
07:46De l'autre côté, les Rouges du Stade Brestois,
07:49couleur utilisée afin de se démarquer de leur rivale,
07:51mais également car elles feraient référence à l'ancien drapeau de la ville de Brest,
07:55souhaitent simplement conserver leur place en 3ème division.
07:59Le bouillon derby du 5 mars 1967 va alors marquer un tournant dans l'histoire des deux clubs.
08:04Un choc au sommet qui va définitivement modifier la carte footballistique à Brest.
08:09Devant près de 6 000 spectateurs,
08:10le Stade Brestois l'emporte 2-0,
08:13et va poursuivre sur sa lancée pour finalement achever la saison à la 3ème place,
08:17échouant de peu à la montée.
08:19De son côté, l'Aïs Brestoises s'effondre,
08:21et termine la saison en position de relégable.
08:23Le dossier pour la potentielle professionnalisation du club est évidemment rejeté,
08:27et l'Aïs Brestoises ne se remettra pas de cet échec,
08:30si ce n'est une éclaircie par l'intermédiaire des jeunes du club,
08:33qui atteindront la finale de la Gambardella en 1973.
08:36La dynamique est inversée,
08:39le Stade Brestois peut désormais poursuivre son ascension.
08:47Les stadistes vont passer un câble en 1970,
08:50après avoir multiplié les places d'honneur en championnat.
08:54L'accès en D2 et au semi-professionnalisme résulte d'ailleurs d'un contexte favorable.
08:58Les événements de mai 68 permirent aux footballeurs de l'Hexagone
09:01de faire pression sur la Fédération et la Ligue Nationale,
09:04en exigeant la fin des contrats à vie et la mise en application des contrats à temps,
09:08chose qui sera effective dès juillet 1969.
09:12De plus, la réforme des championnats nationaux,
09:15avec l'ouverture de ce championnat aux clubs amateurs
09:17et la séparation de la D2 en trois divisions géographiques,
09:20permet de diminuer drastiquement les dépenses en matière de déplacement,
09:24qui plus est pour une ville excentrée comme les Brest.
09:27Le Stade Brestois est alors un club semi-professionnel
09:30qui va confortablement s'installer en D2 durant près d'une décennie.
09:34La saison 71-72 voit les Brestois rester invaincus à domicile
09:37et terminer à six longueurs seulement du titre.
09:40Une saison mémorable qui verra le club Brestois
09:43éliminer l'Olympique Lyonnais en 32e de finale de la Coupe de France
09:46avant de chuter face à l'Ogre Marseillais,
09:48au terme d'une rencontre très disputée et perdue sur le score de 2-1.
09:52Le portier René Treger s'illustrera d'ailleurs dans cette rencontre,
09:55lui qui détient encore aujourd'hui le record du plus grand nombre de matchs disputés
09:59avec le Stade Brestois.
10:01Quatre ans plus tard, la formation brestoise se maintient lors de l'ultime journée face à Amiens
10:05grâce à un somptueux coufran d'Alain Bonnat inscrit à la 88e minute.
10:11Il s'agissait du dernier match de l'entraîneur Garabédian
10:13qui passe la main après 13 années à la tête de l'équipe Fagnon
10:16au profit de l'entraîneur-joueur Alain Demartini, âgé de 30 ans seulement.
10:21Changement également du côté de la présidence
10:23puisque Michel Banner, jeune dirigeant de 31 ans,
10:26débarque à la tête du club non sans ambition
10:28puisqu'il souhaite faire de la formation finistérienne un club de l'élite.
10:33Une formation qui sous l'impulsion de Demartini va continuer à s'étoffer
10:37et progresser pour finalement atteindre son objectif dès la saison 78-79.
10:43Cette saison-là, l'effectif brestois est composé en grande partie de jeunes joueurs
10:47à l'image de la doublette d'attaquants Willem Letemahoulou-Patrick Marté
10:50ou du défenseur Yvon Leroux qui fait encore aujourd'hui partie des trois seuls joueurs
10:55à avoir porté le maillot de l'équipe de France tout en évoluant au stade brestois.
10:59Ces derniers sont encadrés par des joueurs plus expérimentés
11:02à l'image de Serge Lenoir, du regretté Daniel Bernard,
11:05de l'ancien international Loulou Floc ou encore d'Alain Demartini.
11:09Un effectif qui va rapidement s'imposer comme un prétendant à la montée
11:13en prenant la tête du classement le 11 novembre 78
11:16après une victoire 3-1 à Bollard face au Racing Club de Lens
11:20qui fut européen la saison précédente et faisait figure de grand favori à la montée.
11:26Le miracle se produisit le 28 avril 79, de nouveau face à Lens,
11:31cette fois-ci dans un stade de l'Armoréken qui fit le plein.
11:3320 000 spectateurs sont venus assister à une rencontre qui vit Brest marquée à trois reprises
11:38permettant au Tisef de découvrir les fastes de la première division.
11:52La découverte de la D1 se fie dans la douleur.
11:55Deux recrues vont venir épauler cette formation et pas des moindres.
11:58Raymond Kéruzoré, véritable icône du football breton au fort tempérament,
12:02tente l'aventure brestoise et essaiera d'apporter sa vista et une qualité technique
12:07qui fit sa renommée au milieu de terrain.
12:10Autre recrut majeur, il s'agit de Drago Vabec, attaquant yougoslave individualiste et également têtu,
12:15ce qui lui vaudra quelques échanges ouleux avec ses nouveaux partenaires.
12:19Drago, c'est vrai, en dehors du terrain, c'est quelqu'un de charmant,
12:21mais c'est vrai que c'est un terrain qui est très difficile à gérer.
12:24A demi-ci, il était inarrêtable.
12:26Par contre, à l'extérieur, il traçait un carré et puis il restait dedans, on ne voyait pas.
12:30Le 26 juillet 1979, Brest dispute sa première rencontre de D1 en se déplaçant au Stade Vélodrome.
12:38Brest est défait 3-0 et la saison va rapidement tourner au cauchemar.
12:43Malgré un excellent Vabec qui scorera 17 reprises cette saison-là,
12:46les Finistériens ne sont pas au niveau et vont enchaîner les contre-performances.
12:51Il faut attendre la 19e journée pour voir les Tisev s'imposer, en l'occurrence face à L'Ouel, sur le score de 3-0.
12:57Les Bretons ne gagneront que 4 rencontres et sont condamnés à la descente dès le mois d'avril.
13:03Malgré un ultime sursaut d'orgueil lors de la toute dernière journée,
13:06qui verra le tonnerre de Brest s'abattre sur les Olympiens lors d'une partie remportée sur le score fleuve de 7-2,
13:11les Brestois réalisent là l'une des pires performances de l'histoire de la D1,
13:15en ne remportant que 4 rencontres pour 87 buts encaissés et 15 points marqués.
13:21Rappelons que la victoire valait à cette époque 2 points seulement.
13:24Avec un effectif inchangé la saison suivante et le maintien de De Martigny au poste d'entraîneur,
13:30le Stade Brestois va réussir à se relancer en D2 et obtiendra son seul titre majeur,
13:35un titre de champion de D2, permettant au Tisev de remonter à l'étage supérieur.
13:40Un retour qui va s'accompagner de nombreux changements afin de ne pas commettre les erreurs de la précédente participation en D1.
13:46Et cela a commencé par l'arrivée au poste de président du club de François Yvinec, alias Fanche-la-Boulange,
13:52un industriel breton réputé dans le secteur agro-alimentaire et qui va faire entrer le Stade Brestois dans une nouvelle dimension.
14:06Le Stade Brestois sous Yvinec, c'est une formation ambitieuse qui souhaite dans un premier temps se pérenniser en première division.
14:12Yvinec peut alors compter sur le soutien financier du maire socialiste de la ville Francis Leblay,
14:18ainsi que sur celui d'une célèbre enseigne de grande distribution, originaire de Landerneau, il s'agit du groupe Leclerc.
14:25La demi-finale de Gambardella obtenue par les jeunes du club en 1981 pousse Yvinec à miser sur le centre de formation.
14:31La politique économique du club durant le début de cette décennie est assez prudente,
14:35le seul gros investissement étant celui concernant l'agrandissement du Stade de l'Armoricaine,
14:40au renommé Stade Francis Leblay, à la suite du décès précoce du maire de la ville en 1982.
14:47Le Stade Brestois va faire sensation en 1982 puisqu'elle termine à la 9ème place du championnat,
14:51l'attaquant Vabec se faisant à nouveau remarquer en plantant 18 buts en D1,
14:56dont un superbe triplé face à Bordeaux lors de la 36ème journée.
14:59L'entraîneur de Martigny quitte le club à l'issue de la saison,
15:03il sera remplacé par Duzan Nemcovic, entraîneur yougoslave qui ne sera pas dépaysé,
15:08puisque depuis 1979, la plupart des joueurs étrangers proviennent de Yougoslavie.
15:13Le Stade Brestois termine 10ème du championnat, mais réussit son meilleur parcours en Coupe de France,
15:18en atteignant les quart de finale de l'épreuve après avoir notamment éliminé Metz et Monaco,
15:22pour finalement s'incliner face au Paris Saint-Germain, au terme d'une double confrontation très disputée.
15:27Après une saison 83-84 décevante où Brest arrache son maintien à l'issue de la dernière journée,
15:34les 10èves vont conclure les deux saisons suivantes en milieu de tableau.
15:38Mais cela n'est pas suffisant pour Evinec qui souhaite faire franchir un cap au club finistérien.
15:42L'arrivée de Bernard Tapie à l'OM et la réussite de Claude Baise à Bordeaux
15:45pousse l'industriel breton à faire tapis en investissant colossalement dans le club malgré des fonds limités.
15:51Le football business débarque à Brest et le recrutement de l'intersaison 86
15:55est tout simplement pharaonique.
16:02Julio César, défenseur central brésilien, révélation du mondial 86, débarque sur la rade.
16:09A ses côtés, le regretté José Luis Brown, buteur en finale du dernier mondial, arrive librement à Brest.
16:16Deux arrivées permises grâce à l'investissement de la famille Leclerc,
16:19ce qui a le don de surprendre l'intégralité du monde du ballon rond.
16:22Le discours d'Ivinec est alors simple, faire de Brest un tremplat vers l'Europe
16:26pour les nombreuses stars sud-américaines y débarquant.
16:30A ses arrivées s'ajoute le retour d'une légende locale,
16:33puisque Raymond Kérusoré, à la demande du groupe Leclerc,
16:36prend place sur le banc brestois, afin de diriger une formation très hétérogène,
16:40puisque l'on y retrouve également quelques pointures hexagonales,
16:43à l'image du buteur Gérard Pücher, international français depuis peu,
16:47Maurice Bouquet, qui s'imposera comme un taulier dans l'entrejeu,
16:50ou l'ex-international espoir Thierry Goudet.
16:53Enfin, quelques jeunes du centre de formation vont s'imposer en équipe première,
16:57tels que Paul Le Gouen, Vincent Guérin ou Patrick Colter.
17:01Pour couronner le tout, le club change de nom pour s'appeler Brest Armoric,
17:05et ce afin de s'affirmer comme le principal représentant de la Bretagne en première division.
17:09Cette équipe a fière allure et cela va se concrétiser sur le terrain.
17:14Enchaînant les bonnes prestations, le club termine à la 8ème place du championnat,
17:18soit le meilleur résultat de son histoire.
17:22Une saison qui verra le Brest Armoric battre son record d'affluence,
17:26avec 20 548 spectateurs face à l'OM, le 8 août 1986.
17:32Raymond Kérusoré, très apprécié par les joueurs en raison de sa sagesse,
17:36et du style de jeu offensif qui l'influa à cette équipe,
17:39se brouille cependant avec le président Yvinek, lui aussi populaire au sein du vestiaire.
17:44Deux forts caractères, têtus comme des bretons, se font à leur face tout au long de la saison,
17:48le second n'acceptant pas qu'un entraîneur puisse avoir autant d'influence et de requêtes.
17:53Je n'aime pas beaucoup, donc on oblige les joueurs à faire des votes à main levée,
17:58qu'on leur fait à se signer des pétitions, et je n'ai pas voulu rentrer dans ce système-là.
18:02La famille Leclerc va alors arbitrer le débat, en prenant parti pour celui qu'ils ont fait venir au club.
18:07On a un entraîneur qui n'a vraiment pas démérité.
18:10On s'était donné comme objectif de finir 7e ou 8e, on a fini 8e, ok, le pari a été tenu.
18:15Et je dois dire que je ne comprends pas trop l'attitude du président.
18:18Si Kérusoré ne reste pas à Brest, c'est évident qu'on désinvestira de Brest.
18:23Le résultat est inéluctable, Kérusoré quitte Brest à l'issue de la saison,
18:27et le groupe Leclerc se désengage du club,
18:29eux qui n'avaient comme seule prérogative le maintien de Kérusoré au poste d'entraîneur.
18:33Le Brest-Armoric se retrouve en difficulté sur le plan financier,
18:37et Brown, Julio César ainsi que le buteur Buescher quittent le navire,
18:41même si cela semblait prévisible,
18:43puisque la plateforme brestoise est destinée à accueillir épisodiquement certaines grandes stars.
18:48A l'intersaison 87, une seule star sud-américaine débarque,
18:52soit le défenseur central argentin Jorge Higuain,
18:54en provenance de Boca Junior, et qui deviendra père d'un certain Gonzalo.
18:59Bien que l'arrivée de cet expérimenté défenseur permette de solidifier un secteur jusque la friable,
19:05l'efficacité offensive, elle, n'est pas au rendez-vous.
19:08Pour preuve, seul un but fut marqué lors des six premières rencontres,
19:11qui verra Brest prendre trois points et se retrouver à la dernière place du classement.
19:16Le départ de Buescher se fait sentir,
19:18et Yvinex songe à recruter un attaquant de grande classe pour le remplacer.
19:21Son choix se porte sur un buteur paraguayen évoluant à l'America de Cali,
19:26double buteur lors du Mondial 86 avec sa sélection,
19:29qui atteignit d'ailleurs les huitièmes de finale de la compétition.
19:32Un artiste du ballon rond très combatif, son nom, Roberto Cabanas.
19:36Le transfert aurait dû être finalisé le 20 août 87,
19:46mais plusieurs erreurs administratives repoussèrent la conclusion de la vente.
19:50François Yvinex se déplace alors en Colombie et se rend compte qu'il est tombé dans un traquenard.
19:55Un piège tendu par le président de l'America de Cali,
19:57un certain Miguel Rodriguez, soit l'un des patrons du cartel de Cali.
20:02Les narcotrafiquants vont subtilement faire pression sur Yvinex,
20:05avec l'aide de la justice locale en tentant de le condamner pour délit de faux.
20:09L'affaire durera des semaines entières, Yvinex est alors assigné à résidence,
20:13mais reste en contact avec Cabanas, qui souhaite partir au plus vite de Cali.
20:18Le scandale fera grand bruit et Matignon s'en mêlera,
20:21au point que le premier ministre en personne Jacques Chirac
20:23menace de prendre des sanctions sportives,
20:25avec notamment une potentielle exclusion des équipes et coureurs colombiens pour le Tour de France 88.
20:31La FIFA, longtemps en retrait sur ce dossier,
20:33donnera gain de cause au Brest-Armorique,
20:35et le transfert eut finalement lieu,
20:37avec une arrivée à Brest Rock'n'Roll pour le président brestois,
20:41et sa nouvelle pépite Cabanas.
20:42Seulement entre temps, les autres dirigeants du Brest-Armorique et son principal financier est la Sodiba,
20:59soit la société d'investissement du Brest-Armorique,
21:02qui comprend 172 actionnaires et qui finance les transferts des joueurs issus de la filière sud-américaine,
21:06se sont précipités durant les péripéties que vécut le président Evinec,
21:10et ont recruté Carlos Tapia, un milieu offensif.
21:14Le quota de joueurs étrangers étant alors atteint,
21:16Cabanas ne pourra disputer ses premières rencontres que lors de la saison suivante.
21:21Seulement, le Brest-Armorique ne redresse pas la barre et termine la saison en position de relégable.
21:27Pour Evinec et la Sodiba, il s'agit là d'un accident de parcours,
21:30et l'objectif pour la saison 88-89 est clair, retrouver immédiatement la première division.
21:42L'équipe est quasiment inchangée, si ce n'est le départ des Argentins Tapia et Higuain.
21:47Le tandem offensif Cabanas-Binic va leur faire un carton en deuxième division et scorer à 39 reprises.
21:53Deuxième du groupe nord de deuxième division, à un point de Mulhouse,
22:00Brest doit passer par les barrages pour valider sa montée.
22:04Surclassant le Havre en pré-barrage, puis Nîmes,
22:06malgré un match au retour tendu qui verra le turbulent René Girard fracturer le nez de Cabanas,
22:11l'or-est-Armorique retrouve Strasbourg, 18e de Ligue 1, pour une double confrontation d'anthologie.
22:17Le 9 juin 89, devant plus de 20 000 spectateurs,
22:20Roberto Cabanas, chouchou du public brestois,
22:24fait chavirer le stade Francis Leblay en permettant aux Armoricains de retrouver l'élite.
22:28Le Brest-Armoric va logiquement se maintenir les deux saisons suivantes dans le ventre mou du championnat,
22:52grâce notamment à son centre de formation,
22:53qui verra plusieurs joueurs prometteurs garnir à l'effectif du club,
22:57à l'image de Stéphane Guivarche, Corentin Martins, Pascal Pierre ou Claude Makelele,
23:02qui pour la plupart remportèrent la Gambardella avec les moins de 20 ans en 1990.
23:07Une saison qui verra Brest réaliser un authentique exploit,
23:10en battant le grand O.M. de tapis 2-1,
23:12grâce à un doublé de l'inévitable Cabanas,
23:14pourtant approché en début de rencontre par les dirigeants olympiens,
23:17qui souhaitaient le voir lever le pied.
23:19François Yvinec réalisera quelques coups d'éclat en recrutant notamment Bernard Lama ou David Ginola,
23:24ainsi que l'attaquant paraguayen Alfredo Mendoza,
23:27qui retrouve son compère d'attaque du Mondial 86, Cabanas.
23:31Des recrutements onéreux permis grâce au soutien financier de la Saudiba,
23:35du maire de la ville Pierre Maille,
23:36qui cautionnera plusieurs emprunts réalisés par le club,
23:39ainsi que d'un certain Ahmed Cheker, alias Charlie Chequier,
23:42un homme d'affaires franco-marocain,
23:43brestois d'adoption,
23:45qui par ses réseaux au Moyen-Orient investira des dizaines de millions de francs dans le Brest Amorique
23:49et paiera de nombreux frais supplémentaires.
23:53Seulement la caisse est vide depuis un bon moment.
23:55La structure brestoise ayant des moyens limités,
23:57Yvinec et ses associés durent mettre les finances du club dans le rouge
24:00pour pouvoir conclure certaines transactions.
24:02A l'issue de la saison 90-91,
24:06la dette du club dépassait les 100 millions de francs.
24:09Tout le monde était au courant des difficultés financières du club,
24:11mais le président Yvinec, la mairie, les investisseurs,
24:15tous ont décidé de poursuivre sur une voie périlleuse,
24:18celle du football business,
24:19jusqu'à ce que le tonnerre de Brest ne s'abatte sur le club.
24:26La DNCG, gendarme financier venant tout juste d'être créée,
24:29souhaite frapper un grand coup pour mettre fin aux difficultés économiques
24:33auxquelles fait face le football français.
24:35Un milliard de francs,
24:36c'est le montant de la dette cumulée des clubs de première division à l'été 91.
24:41Trois équipes vont alors être rétrogradées administrativement,
24:44Bordeaux, Nice et Brest.
24:46La dette du club étant bien trop importante pour pouvoir être comblée,
24:50le Brest Amorique repart en D2 pour la saison 91-92.
24:55Bien que François Yvinec réussisse à persuader la majorité des joueurs
24:58à rester au club pour tenter de remonter,
25:00la situation financière est désastreuse.
25:03Pour preuve de la déraison du club,
25:05le Brest Amorique ira jusqu'à recruter l'international argentin Goïkochea,
25:09héros du Mondial 90.
25:11A ce rythme-là,
25:12Brest ne peut tout simplement pas terminer la saison.
25:15La liquidation judiciaire du Brest Amorique sera finalement prononcée
25:18le 6 décembre 91 actant la fin d'une époque dorée.
25:31Les joueurs sont libérés,
25:32Yvinec sera condamné avec sursis et quittera la ville,
25:35mais Brest va pourtant renaître de ses cendres
25:37par l'intermédiaire des dirigeants de la section amateur du club.
25:41Ces derniers vont réussir à persuader le conseil d'administration de la Ligue Nationale,
25:44puis le conseil fédéral de la 3F de repartir depuis la 3ème division
25:48où évolue l'équipe réserve.
25:58Le stade brestois 29 succède au Brest Amorique
26:00et la formation fait confiance à ses jeunes
26:03ainsi qu'à quelques joueurs locaux.
26:05Tout proche de remontée en D2 à l'issue de la saison 92-93,
26:09les stadistes vont s'engluer en milieu de tableau les années suivantes
26:12avant de rétrograder en D4 en 1997.
26:16Après trois années de purgatoire,
26:18le stade brestois retrouve le championnat national en 2000.
26:22Désireux de retrouver le monde professionnel,
26:25le stade brestois va réaliser un exercice 2003-2004 surprenant
26:28puisque le club rivalise avec Reims, Cannes et Dijon
26:31dans la course à la montée
26:32malgré un effectif totalement chamboulé à l'intersaison.
26:36Porté cette saison-là par les populaires Olivier Bogaxi
26:39et un certain Franck Ribéry,
26:41les Tisev obtiennent leur billet pour la D2
26:43le 8 mai 2004
26:44après une victoire 2-1 face à Angoulême.
26:54Longtemps en course pour la montée en 2005,
26:56les Brestois se maintiennent en milieu de tableau les années suivantes
26:58avec quelques frayeurs notamment en 2009
27:00où le club se maintient pour deux points seulement.
27:03Un sauvetage réalisé notamment
27:04grâce à l'arrivée en fin de saison
27:06d'un entraîneur charismatique habitué aux exploits
27:09comme ce fut le cas avec Guignon ou Sedan
27:10au début des années 2000,
27:12il s'agit de Sir Alex Dupont.
27:14Un personnage jouant en couleur
27:15qui va s'appuyer sur un effectif hétérogène
27:18où l'on retrouve notamment les expérimentés
27:20Steve et Lana,
27:21Omar Daff et Oscar et Wallo
27:22et des recrues prometteuses
27:24que sont Bruno Grugy et Nolan Roux.
27:27Dupont et ses hommes vont étonnamment s'imposer
27:29comme l'une des formations les plus attractives du championnat
27:31en se emparant de la deuxième place suite à une victoire 1-0 face à tour
27:35lors de la 17ème journée.
27:37Une place qu'ils ne lâcheront plus jusqu'à la fin de la saison
27:39avec une montée actée de nouveaux face à tour
27:42dans un stade Francis Leblay en ébullition.
27:46Bruno Grugy marquera sur pénalty
27:48et entrera dans le cœur des supporters brestois
27:50en raison d'une célébration n'étant pas passée inaperçue
27:52puisque ce dernier dédié à son but aux ultra-brestois
27:55et au Celtic,
27:56les deux principaux groupes ultra du club
27:58ont conflit avec la mairie
27:59qui souhaitait déplacer ces derniers
28:01afin de permettre aux supporters visiteurs
28:03d'investir la tribune qu'un père.
28:05Une hérésie pour ses fans
28:06qui remporteront finalement ce combat
28:08puisque la mairie abandonnera ce projet.
28:11Quant à Grugy,
28:12sa prise de position courageuse
28:13le fera entrer définitivement
28:15dans la légende locale.
28:1719 ans après,
28:18le stade brestois retrouve donc la Ligue 1
28:20et l'euphorie de la montée
28:22va se prolonger en première partie de saison.
28:25Toujours adeptes d'un jeu offensif
28:27et qualitatif sur le plan technique,
28:29les finistériens vont se propulser
28:31à la surprise générale en tête de la Ligue 1
28:33au terme de la 11e journée,
28:35place qu'ils occuperont durant 3 journées.
28:38La suite de la saison sera beaucoup plus compliquée
28:40pour des brestois
28:40qui ne remporteront que 5 autres matchs
28:42pour finalement se maintenir
28:44avec 2 points d'avance sur le premier relégable.
28:47La saison suivante,
28:48Brest se retrouve en difficulté
28:50en multipliant les matchs nuls
28:51et le licenciement en fin de saison d'Alex Dupont
28:54place le club armoricain au pied du mur.
28:57Mais les brestois vont théoriquement arracher leur maintien
28:59remportant leurs 2 dernières confrontations de la saison.
29:042012-2013 verra le stade brestois
29:06s'enfoncer dans une crise interne profonde
29:08en effectuant une fin de saison catastrophique
29:10puisqu'avec 11 défaites consécutives
29:12lors des 11 derniers matchs,
29:14Brest termine bon dernier
29:15et se retrouve en Ligue 2.
29:18Une saison marquée par des conflits en interne
29:20entre le président du club Michel Guyot
29:22et certains actionnaires dont Yvon Kermarek
29:24qui succédera ce dernier au poste de président.
29:28Sir Alex Dupont fait alors son retour à Brest
29:30pour 3 saisons
29:31mais le club se montrera incapable de lutter pour la montée
29:34et échouera systématiquement en première partie de tableau.
29:38Un nouveau cycle démarre en 2016
29:39avec l'arrivée de Denis Le Sein à la présidence
29:41tandis que Jean-Marc Furlan débarque à la tête de l'équipe première
29:44avec comme ambition un retour en Ligue 1.
29:46Adepte d'un jeu similaire à celui du regretté Alex Dupont,
29:50le stade brestois s'impose comme l'une des plus solides formations de Ligue 2.
29:54Longtemps en tête du championnat
29:55lors de la première saison de l'air furlant,
29:57les brestois s'écroulent lors de la dernière ligne droite
29:59pour finalement terminer cinquième d'un championnat
30:01qui se joua lors d'une ultime journée
30:03restée dans les mémoires des passionnés de Ligue 2.
30:09Un nouveau cinquième la saison suivante,
30:11Brest eut l'occasion de disputer sa chance
30:13lors des playoffs d'accession
30:14mais perdit dès le premier match face au Havre.
30:18La troisième saison de l'air furlant sera celle de la consécration.
30:21Rapidement installé dans le peloton tête
30:23grâce notamment à l'efficacité de son buteur Gaëtan Charbonnier
30:26et à un football très offensif,
30:28le stade brestois valide son billet pour la Ligue 1
30:29lors de l'avant-dernière journée,
30:31à nouveau dans un stade Francis Leblay des grands soirs.
30:33Dès lors, le stade brestois va dans un premier temps
30:40réussir à arracher son maintien lors des quatre saisons qui suivirent,
30:44avec notamment un exercice 2022-2023 difficile
30:46qui verra le très peu expérimenté Eric Roy
30:49reprendre une équipe moribonde tant au classement
30:51qu'au niveau du contenu
30:52pour finalement arracher une quatorzième place salvatrice.
30:55Le début de la saison 2023-2024 sera alors celle de tous les records.
31:01Porté par un milieu de terrain polyvalent
31:03où le retrouvent Lesmélou, Magnetti et Camara,
31:05les bretons vont entrer de jeu marquer un grand coup
31:07en renversant l'ence 3-2
31:08pour finalement enchaîner les bons résultats
31:10et pointer à la quatrième place du classement à la trêve
31:13après avoir provisoirement pris la tête du championnat
31:15et battu l'Ouel dans ce qui reste la prestation la plus aboutie des brestois
31:19depuis leur retour dans l'élite.
31:21Le maintien étant pratiquement acquis,
31:23les brestois peuvent désormais secrètement rêver d'Europe.
31:33Résumer l'histoire d'un club en seulement quelques minutes
31:35n'est pas une tâche facile.
31:37Les émotions, les moments forts, les matchs clés,
31:39les anecdotes fourmillent quelle que soit l'équipe traitée.
31:42Le stade brestois, malgré son statut de petit club de Ligue 1
31:46et ce avec des grands guillemets,
31:47s'est pourtant imposé comme un incontournable de première division
31:50avec notamment 8 saisons passées dans l'élite
31:52depuis 2010.
31:54Une formation qui a toujours cherché à s'imposer parmi les grands
31:57sans jamais le clamer haut et fort,
31:59même si les années 80 furent la preuve d'une ambition démesurée
32:02qui vit le club perdre le cap et couler en silence.
32:05Tonnerre de Brest, direz-vous,
32:06et pourtant ses ambitions n'ont pas été totalement effacées.
32:09Longtemps habitué aux vaches maigres,
32:11Brest a su se défaire de plusieurs tempêtes
32:13pour finalement se pérenniser dans l'élite
32:14au point même de bouleverser l'ordre établi
32:16en témoigne ce début de saison historique.
32:20Pour preuve de cette ambition,
32:22on peut rapidement évoquer le projet de création d'un nouveau stade,
32:25l'Arkea Park,
32:26dont le coût est estimé à une centaine de millions d'euros.
32:29Un stade qui pourrait voir le jour en 2027
32:31et qui sait, pourquoi pas accueillir un match européen.
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