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Le gouvernement français préfère agir «à bas bruit» pour faire libérer les ressortissants qu'il juge injustement détenus à l'étranger, estimant que les dénonciations publiques ne font qu'aggraver leur situation, a déclaré mercredi le ministre délégué en charge des partenariats internationaux. Mais pour l’avocat Gilles-William Goldnadel, «nous avons un gouvernement de pleutres».

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Transcription
00:00Pas seulement, certes, nous avons un président Matamor qui use du fer pour expliquer qu'il faut être craint, alors que, pardon de le dire, il est risible aux yeux des Algériens.
00:15Et de toute manière, sa responsabilité est grande, lui qui considérait que la France avait commis des crimes contre l'humanité en Algérie.
00:24Il est le premier responsable de ce qu'il appelle ensuite assez justement la rente mémorielle, puisque l'État algérien s'est construit uniquement sur le ressentiment contre la France.
00:37Son échec patent sur le plan économique, sur le plan politique, sur le plan démocratique vient du fait que vous ne pouvez pas vous bâtir sur le ressentiment.
00:45Ceci est donc largement posé, si vous voulez, pardon de le dire, M. Macron n'est pas le seul responsable de ce qui nous arrive.
00:56Alors est-ce que nous sommes des pleurs ? Est-ce que vous partagez ?
00:59Non mais la presse, on ne parle plus de Boilem Sansal.
01:02Un peu, trop peu.
01:03On ne parle plus de Boilem Sansal, c'est terminé.
01:05Ni de Christophe Glees.
01:06La presse, largement de gauche, parce qu'à droite on parle davantage de Boilem Sansal, vous voyez ce que je veux dire ?
01:12Que ce soit la presse politique ou que ce soit le monde politique de droite, ils parlent eux de Boilem Sansal, pardon de le dire.
01:20Donc la responsabilité n'est pas le monopole uniquement du président de la République ou de son ministre des Affaires étrangères, qui est quand même extraordinaire.
01:30On parlera de lui dans un instant.
01:31Très courageux avec Israël, mais par contre très modéré avec l'Iran ou avec l'Algérie.
01:35Et sur la notion de pleutre, avant de donner la parole à Julien Andrés, sur pleutre, est-ce que vous épouserez cette expression ?
01:41Est-ce que nous sommes des pleutres face à l'Algérie ou face au régime de Téboune ?
01:46A moi, vous opposez ça ?
01:47Je ne vais pas poser la question.
01:48Derrière, il n'y a personne.
01:49Je considère que nous avons un gouvernement de pleutres, pas la France, les Français ne sont pas des pleutres.
01:56Nous avons un gouvernement de pleutres et nous avons une partie de la presse qui est collaborationniste.
02:01Sous-titrage Société Radio-Canada

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