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Du pain et des jeux ou l'anesthésie des peuples

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Éducation
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00:00Sous-titrage Société Radio-Canada
00:30Sous-titrage Société Radio-Canada
01:00Petite liste non exhaustive des mots qui nous accablent à ce jour.
01:04Mais au-delà de leur énumération, ces mots-là nous interpellent également.
01:08La question que l'on est en droit de se poser, c'est
01:11comment ces problèmes ont-ils pu s'implanter dans notre pays
01:14et prospérer comme ils prospèrent actuellement ?
01:17Ces mots en question ne seraient-ils pas en fait juste des symptômes ?
01:21Un peu comme des symptômes pouvant apparaître sur le corps humain
01:23conséquemment à une maladie.
01:24Si l'organisme humain a un mauvais système immunitaire,
01:28alors les virus s'y implanteront facilement.
01:30Mais si cet organisme humain a un très bon système immunitaire,
01:33alors il y a fort peu de chances pour que les virus et autres microbes puissent s'y implanter.
01:38Mais cette logique basique, très connue en médecine,
01:41ne serait-elle pas tout aussi valable à l'échelle d'une civilisation ?
01:44Tous les maux ou symptômes que nous avons décrits au début
01:46ne seraient-ils pas avant tout la conséquence d'un peuple
01:49ayant perdu sa capacité à se défendre ?
01:51L'histoire nous enseigne pourtant une toute autre mentalité de la part de nos ancêtres.
01:58Ces derniers étaient particulièrement frondeurs
02:00et toute l'histoire de France est jalonnée de révoltes et de jacqueries en tout genre.
02:04L'historienne Marie-Madeleine Martin, dans son remarquable ouvrage
02:07« Les doctrines sociales en France et l'évolution de la société française » écrivait
02:11« Le peuple de nos jours, maintenant qu'on l'a gavé de droits politiques,
02:16de salaires indéfiniment réajustés, d'assurance de tout acabit,
02:20de confort, de commodité dont ses ancêtres ne voyaient pas même jouir les princes,
02:25ne peut empêcher qu'on lui ait volé son âme.
02:27Qu'il n'a plus de pensée propre parce que l'audiovisuel et les journaux le desservaient
02:31et que, dans la détresse des grandes villes,
02:34l'anonymat des foules ne remplace jamais la communauté chaleureuse des villages d'autrefois
02:38dans lesquels les gens du peuple vivaient,
02:40secourus par le souvenir de la race, les traditions du milieu,
02:44les coutumes de métiers et la promesse d'une religion
02:47qui déployait un paradis d'éternité devant la monotonie des travaux quotidiens.
02:53Comment et pourquoi en sommes-nous arrivés là en si peu de temps ?
02:56Que s'est-il passé lors de ce désastreux XXe siècle
02:59pour que le français de ce début de XXIe siècle
03:02soit l'incarnation d'une cassure brutale avec toutes les générations précédentes ?
03:06La réponse, c'est qu'il est devenu un homme moderne
03:09sur la base d'un reniement total de son histoire et de sa religion.
03:13Et pourquoi tout a été fait pour que le français devienne un moderne selon cette définition ?
03:18Parce que c'était nécessaire et indispensable à la République mondialiste et cosmopolite
03:22pour sceller durablement ses pseudo-valeurs
03:25et sa société de consommation au service de l'argent roi
03:28et de la finance apatride qui pilote tout.
03:31L'antifrance, qui est en quelque sorte le virus,
03:34avait besoin de se débarrasser de l'âme française
03:36qui était pour lui un puissant anticorps.
03:41Souvenons-nous qu'au début du IIe siècle après Jésus-Christ,
03:44le poète satirique Juvenal avait écrit ces fameuses satires,
03:48à savoir des œuvres poétiques en 16 volumes
03:50dans lesquelles il dressait un portrait plus que critique
03:53de la société romaine de son époque.
03:55Dans sa dixième satire, voici ce qu'il écrivait.
03:58« Lui, le peuple romain, qui jadis disposa du commandement,
04:02des faisceaux, des légions, enfin de tout,
04:05il n'a plus d'ambition.
04:06Il n'éprouve plus qu'un double désir passionné,
04:08du pain et des jeux. »
04:10Juvenal satire 10.
04:11Panem et Kerkances, du pain et des jeux.
04:16Une formule devenue célèbre depuis et qui annonça le début de la décadence romaine.
04:21Car cette politique des vergettes, voulue par les empereurs,
04:23dont le seul but de flatter le peuple afin de s'attirer sa bienveillance,
04:27ne fut pas sans conséquence.
04:30L'historien Ferdinand Lotte nous fait une description des conséquences de ce système.
04:34Le revers du système, c'est l'effrayante atonie de la population.
04:39La monarchie du Bas-Empire se dresse sur une masse morte.
04:43La plèbe des campagnes est systématiquement réduite au rôle de cheptel humain.
04:48La plèbe des villes, repues, insouciantes,
04:50ne s'intéresse vraiment à rien qu'à ses plaisirs,
04:53puis aux controverses religieuses quand elle sera devenue chrétienne.
04:56Les plus grands événements politiques passent comme des nuages,
04:59sombres ou dorés, au-dessus de la tête du peuple.
05:02Celui-ci assistera avec indifférence à la ruine même de l'Empire
05:06et à l'arrivée des barbares.
05:08C'est un corps usé dont les fibres ne réagissent plus à aucune excitation.
05:13Il se laissera au besoin massacrer par un ennemi très peu nombreux
05:16et, au fond, point redoutable,
05:18sans avoir même le sursaut de l'animal qui défend sa vie.
05:23Comment ne pas faire l'analogie avec la France d'aujourd'hui
05:25lorsqu'on lit ces lignes décrivant une décadence d'il y a 2000 ans ?
05:30Mais le pire avec notre monde contemporain en comparaison de l'époque citée,
05:34c'est que nous, nous possédons une technologie,
05:36télévision, console, magazine, iPhone, etc.,
05:39qui s'avère être encore plus efficace pour nous plonger dans le chaos de la tonie.
05:43S'ajoute à cela une autre arme redoutable utilisée à outrance
05:48pour nous rendre encore plus amorphes,
05:50la pornographie.
05:52Pour ce qui est de la sexualité,
05:54entre les défilés annuels grotesques de la décadence invertie
05:57et la pornographie ambiante,
05:59ce n'est pas ce qui manque.
06:00L'écrivain russe Alexandre Solzhenitsyn
06:02avait pourtant mis en garde sur ce sujet
06:04lorsqu'il disait
06:05« On a servi les peuples plus facilement avec la pornographie qu'avec des miradors ».
06:11Dans « La violence pornographique, industrie du fantasme et réalité »,
06:15l'auteur, Richard Poulin,
06:17dénonce aussi les symptômes d'isolement
06:19qu'engendre la pornographie.
06:22Cette fonction d'isolement a bien été comprise par les nazis,
06:25pas ses maîtres dans la propagande.
06:27Lors de l'invasion de la Pologne,
06:29ils inondèrent le pays de pornographie
06:31afin que soit retardée le plus possible
06:33la constitution de groupes de résistants.
06:37Ça ne s'avante pas.
06:38Nous comprenons mieux maintenant
06:39pourquoi la pornographie n'a fait que s'accroître considérablement
06:42et d'autant plus avec l'émergence d'Internet.
06:45Au fil des ans,
06:45l'industrie pornographique est devenue un marché florissant,
06:48surtout aux Etats-Unis
06:49où naissent les principaux sites Internet.
06:52La décadence de notre société d'aujourd'hui
06:53ne se limite plus seulement à du pain et des jeux,
06:56mais à du pain,
06:58des jeux
06:58et de la pornographie.
06:59Voilà ce que devrait être la devise républicaine
07:02dans ce qu'elle nous propose concrètement.
07:04Et ce vice est d'autant plus bénéfique
07:06pour la République
07:06et son anticléricalisme notoire,
07:08car comme le dit si bien le vieil adage maçonnique,
07:11« Faites des cœurs vicieux
07:13et vous n'aurez plus de catholiques ».
07:16Pour le reste,
07:16c'est la télévision qui s'en charge.
07:18Deux mille ans après l'Empire romain,
07:20le pain et les jeux
07:21sont toujours présents à la télévision.
07:24Il n'y a qu'à voir le nombre d'émissions culinaires
07:26et les jeux en tout genre
07:27ou sport comme le foot
07:28qui y sont proposés,
07:28sans oublier les consoles de jeux.
07:31Et le pire encore
07:32fut l'émergence de la télé réalité.
07:35Véritable déferlement de bêtises
07:37et de médiocrité à outrance,
07:39avec à la clé
07:39un desservelage garanti.
07:42La médiocrité mise en exergue,
07:44sans oublier l'omniprésence des pubs
07:45proportionnellement à la multiplication des chaînes.
07:47Dans « Les dirigeants face aux changements »,
07:51Patrick Lelay, alors PDG de TF1,
07:54s'exprimait ainsi au sujet du rôle de la télévision.
07:57« Or, pour qu'un message publicitaire soit perçu,
07:59il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible.
08:03Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible,
08:06c'est-à-dire de le divertir,
08:07de le détendre pour le préparer entre deux messages.
08:10Ce que nous vendons à Coca-Cola,
08:12c'est du temps de cerveau humain disponible.
08:15Le tout après avoir payé une redevance,
08:17bien entendu, comme il se doit.
08:19Ce même Patrick Lelay disait en 1987
08:21« Passer une émission culturelle
08:23sur une chaîne commerciale à 20h30,
08:25c'est un crime économique. »
08:27Voilà un aveu montrant à quel point
08:29le règne de l'argent, c'est aussi et surtout
08:31celui de la médiocrité,
08:33expliquant la prolifération des téléréalités,
08:35entre autres.
08:38Bref, notre société d'aujourd'hui
08:39est devenue telle que l'avait décrit Torwell
08:41dans 1984 et Ferdinand Lott.
08:45Mais ce pourrissement ne date pas d'hier.
08:47Déjà en 1913, l'écrivain-poète Charles Peggy,
08:51dans son œuvre « L'argent »,
08:53dénonçait un certain embourgeoisement
08:55du peuple français.
08:57« Car on ne saurait trop le redire,
08:59tout le mal est venu de la bourgeoisie.
09:01Toute l'aberration, tout le crime,
09:04c'est la bourgeoisie capitaliste
09:06qui a infecté le peuple. »
09:09Et c'est ce peuple déjà infecté par cette bourgeoisie capitaliste
09:13qui dut affronter les désastres de la Première Guerre mondiale.
09:17Il est vrai aussi que cette dernière a largement contribué
09:20à la déchéance de notre peuple.
09:22Il y eut en quatre années 1,5 million de bons français,
09:26jeunes et vigoureux,
09:27qui ne revinrent jamais de l'enfer des tranchées.
09:29Sans oublier ceux qui revinrent complètement détruits psychologiquement
09:33et mutilés physiquement.
09:36Car il ne faut pas oublier que c'est la force vive du pays
09:38qui a été envoyée dans les tranchées.
09:40C'est donc avec les lâches, les planquets
09:42et autres cas sociaux réformés de l'armée
09:44que ce pays a dû se reconstruire.
09:47Rien de bien attrayant pour forger
09:48des générations futures d'hommes virils.
09:51Même si nous admettons que tous ceux
09:52qui ne sont pas allés se battre au front
09:53n'étaient pas tous comme nous venons de le décrire.
09:5620 ans plus tard, le général André Lafargue
09:59faisait le triste constat du manque d'hommes capables
10:01face aux événements de 1940
10:03et surtout dans le milieu politique.
10:06Il écrivait dans le Fantassin de Gascogne
10:07« Et à qui donc la France avait-elle tendu les bras
10:11pour conjurer ses fautes ?
10:12À deux vieillards, l'un de 73 ans,
10:15le général Végan pour commander nos armées battues,
10:18l'autre de 85 ans, le maréchal Pétain
10:20pour saisir le gouvernail dans la tempête.
10:23Alors il ne restait plus d'hommes en France ?
10:25Rien que des eunuques,
10:26puisqu'on devait faire appel à deux vieillards ?
10:28Or ces vieillards, le péril passé,
10:31on les jetait dans les geôles. »
10:33Sans oublier qu'entre-temps,
10:34il eut les congés payés de 1936,
10:36plongeant les Français dans un esprit vacancier.
10:38Alors qu'outre-Rhin, Hitler exaltait
10:40l'esprit guerrier à la jeunesse allemande
10:42dans les préparatifs d'une revanche certaine.
10:45La suite, nous la connaissons.
10:47Et le coup de grâce sera ensuite mai 68,
10:49avec son lot d'hédonisme, d'individualisme
10:52et la société de consommation.
10:54Comment s'étonner après tout cela
10:56de ce que nous sommes devenus en ce début
10:57de XXIe siècle ?
10:59Nos adversaires ne sont forts que de nos faiblesses.
11:02Et d'où viennent-elles ces faiblesses en question ?
11:05Le sociologue Frédéric Lepley
11:06nous apporte un début de réponse.
11:07La cause de notre impuissance est en nous-mêmes.
11:11Elle dérive des faux dogmes de 1789.
11:15Ces faux dogmes ont mis la nation française
11:17en dehors des vérités traditionnelles
11:18qui conservent la paix et la stabilité
11:20chez les races prospères de notre temps.
11:23Et c'est l'adhésion et la maîtrise
11:25de ces vérités traditionnelles
11:26qui feront de nous de véritables anticorps
11:28efficaces contre toute menace
11:29à l'encontre de notre civilisation.
11:31« Pour tuer l'âme d'un peuple
11:34et ce peuple lui-même,
11:36écrivait Paul Copain Albancelli,
11:38il n'y a qu'à empêcher toute communication
11:40entre les générations mortes et celles qui vivent.
11:43C'est-à-dire à effacer de son souvenir
11:45ses traditions,
11:46à lui en donner le mépris et la haine.
11:48De même que, pour tuer un arbre,
11:50il n'y a qu'à couper les racines
11:52qui lui transmettent la sève. »
11:54Toute l'œuvre de l'éducation nationale
11:56se trouve dans cette citation de Copain Albancelli.
11:59« Si on analyse le comportement
12:00du peuple français dans son histoire,
12:02on constate qu'il eut toujours
12:04une tendance à être quelque peu moutonnier.
12:06Mais du mouton,
12:07il pouvait devenir facilement un loup
12:08à en juger les centaines de jacqueries
12:10et autres révoltes populaires
12:12qui jalonnent notre histoire.
12:14Cette capacité à la révolte
12:15était une sorte de garde-fou
12:17limitant les excès des hommes de pouvoir.
12:19Mais il est vrai que cela nécessitait
12:21un certain sens du sacrifice
12:22de la part des révoltés,
12:23car il fallait accepter en contrepartie
12:25le risque d'être au moins blessé,
12:27au plus d'être tué face aux représailles.
12:29C'est ce qu'a subi le monde ouvrier
12:31face à la République antisociale.
12:34À ce jour, malheureusement,
12:36nos hommes politiques
12:37n'ont plus rien à craindre
12:38du peuple français.
12:39Ce dernier a cessé d'endosser
12:41son rôle de garde-fou.
12:42Pour les raisons que nous avons évoquées,
12:45les Français s'accommodent largement
12:46du rôle de mouton permanent,
12:48laissant ainsi le champ libre
12:50aux politiciens véreux
12:51et expliquant tous les maux
12:53que nous subissons de leur part.
12:55Le confort excessif issu
12:56des Trente Glorieuses
12:57et de la Société de Consommation
12:59a désarmé les Français
13:00de leur sens du sacrifice,
13:02condition indispensable
13:03pour la révolte efficace.
13:05On se contente seulement
13:06de voter pour l'opposition
13:07tous les cinq ans
13:08afin de punir le parti
13:09qui était au pouvoir.
13:11Et on se donne bonne conscience
13:12en participant à des manifestations
13:14toutes plus inutiles
13:15les unes que les autres,
13:16bien encadrées par la police
13:17et déclarées en préfecture,
13:18comme il se doit.
13:20Combien étaient-ils
13:21dans les rues de Paris
13:21lors des manifs pour tous
13:22en 2013
13:23en comparaison
13:24des émeutes
13:24du 6 février 1934 ?
13:27Mais il est vrai
13:28qu'il est plus confortable
13:29de se soumettre
13:29à une légalité stérilisante
13:31que d'affronter
13:32son destin d'homme,
13:33de catholique,
13:34de français
13:34face à un adversaire
13:36incarné par cette légalité
13:37en question.
13:39Il est aussi
13:40beaucoup plus facile
13:40de pointer du doigt
13:41un adversaire
13:42en le rendant responsable
13:43de tous nos malheurs
13:44que de se soucier
13:45de savoir
13:45si nos problèmes en question
13:47ne seraient pas d'abord
13:48la conséquence directe
13:49de ce que nous sommes devenus
13:50avant tout.
13:51Si ce n'est pas
13:52les francs-maçons
13:53qui sont responsables,
13:54ce sont les ***
13:54ou alors les lobbies LGBT
13:56ou pseudo-antiracistes,
13:58les féministes,
13:59sans parler des islamistes,
14:00etc.
14:02Mais entre nous,
14:03que la France
14:04se fasse attaquer
14:04de l'intérieur
14:05ou de l'extérieur,
14:06cela n'a rien de nouveau.
14:08Tous les lobbies
14:08que beaucoup dénoncent
14:09en permanence
14:10ne doivent leur pouvoir
14:11que grâce à notre faiblesse
14:12et à la trahison des élus
14:14que le peuple français,
14:15au nom des devoirs
14:16envers la démocratie,
14:17met au pouvoir.
14:18A ceux qui se plaignent
14:19de la présence des musulmans
14:21en France,
14:22n'oubliez pas
14:22qu'ils ne sont pas entrés
14:23dans notre territoire
14:24à la manière des Allemands
14:25en 1940.
14:27Nos traîtres d'élus
14:28ont volontairement ouvert
14:29les vannes
14:30d'une immigration africaine
14:31massive
14:31grâce à notre consentement
14:33exprimé par notre apathie,
14:35notre résignation
14:36et nos votes successifs.
14:39C'est eux,
14:40nos traîtres d'élus,
14:41qui ont stocké
14:41cette immigration
14:42dans des cités ghetto
14:43en laissant s'y développer
14:45une délinquance
14:45qu'ils ont voulu
14:46irréversible
14:47aboutissant
14:48à des zones
14:48de non-droit.
14:51C'est eux également
14:52qui ont étouffé
14:53au maximum
14:53les réactions salvatrices
14:54qu'ils pouvaient y avoir
14:55au sein de la population
14:56autochtone
14:57face à cette politique
14:58avec l'appui
14:59des associations
14:59pseudo-antiracistes.
15:01Et qui a laissé faire ?
15:03Qui n'a eu
15:03de cesse
15:04de voter
15:04pour ces traîtres
15:05d'élus
15:05à chaque élection
15:07avec l'illusion
15:08d'un avenir meilleur
15:09en votant
15:09pour une opposition
15:10qui n'a toujours été
15:11qu'un leurre ?
15:13George Orwell
15:14ne disait-il pas
15:15« Un peuple
15:16qui élit
15:16des corrompus,
15:17des renégats,
15:18des imposteurs,
15:19des voleurs
15:19et des traîtres
15:20n'est pas victime.
15:22Il est complice. »
15:24À ceux qui se plaignent
15:25du pouvoir considérable
15:27qu'ont certains lobbies
15:28en France,
15:28n'oubliez surtout pas
15:29que ce pouvoir,
15:30ils le doivent toujours
15:31à la trahison des élus
15:33qui décident
15:33de se soumettre à eux.
15:35Citons l'exemple
15:36de François Mitterrand
15:37qui,
15:37en tant que président,
15:39refusait ouvertement
15:39de se soumettre
15:40aux lobbies
15:41en refusant
15:42toute forme
15:42de repentance
15:43sur ce qui s'était passé
15:44durant la Seconde Guerre mondiale
15:46avec le régime de Vichy.
15:48C'est Jacques Chirac,
15:49son successeur,
15:50qui baissera son pantalon
15:51et soumettra la France
15:52aux exigences
15:53de ce lobby.
15:54Quand on a affaire
15:54à un pouvoir fort,
15:56avec des hommes forts,
15:57les lobbies retournent
15:58à l'état
15:58d'entités insignifiantes.
16:01Mais dans la logique
16:01d'un pouvoir électif,
16:03pour qu'il y ait
16:03un homme fort au pouvoir,
16:05il faut d'abord
16:05qu'il y ait
16:06un peuple fort à la base.
16:07Car quand le corps
16:09est affaibli,
16:10les virus sont rois.
16:12L'essayiste
16:12Christophe Levalois,
16:13dans
16:14Les Temps de Confusion,
16:15explique ce phénomène
16:16en ces termes.
16:18Aussi plus qu'un homme,
16:20ce sera la presque
16:21totalité de la société
16:22qui sera antéchristique.
16:24Un homme
16:24la représentera peut-être,
16:26mais il ne sera
16:27que l'émanation
16:28de la dite société,
16:29son incarnation idéale.
16:32La responsabilité
16:33sera collective.
16:34En effet,
16:35ce principe
16:36ne se développe pas
16:37hors les hommes.
16:38Ceux-ci ne le subissent pas
16:39bon gré ou mal gré
16:40quasiment en spectateur
16:41impuissant.
16:43Ce conflit,
16:44dont l'origine remonte
16:45au commencement des temps,
16:46a lieu d'abord
16:47et surtout en l'homme.
16:49Son aspect visible
16:50n'est que la conséquence
16:51d'une détermination intérieure.
16:53L'obscurcissement du monde
16:54vient de l'atrophie
16:55puis de la cécité spirituelle
16:57des hommes.
16:59L'excès de confort
17:00nous a plongés
17:01dans un état apathique
17:02parce que la vie
17:03qui en découle
17:04n'est pas une vie d'épreuve.
17:05Et les conséquences
17:06de cette vie-là
17:07se répercutent également
17:08dans la pensée,
17:09expliquant ainsi
17:10la tiédeur des Français.
17:12« Il faut vivre
17:13comme l'on pense,
17:14autrement l'on finit
17:15par penser comme l'on vit »
17:16disait l'écrivain
17:17Paul Bourget.
17:19Et c'est malheureusement
17:19ce qui s'observe
17:20à l'heure actuelle.
17:23Finalement,
17:23ce ne fut que perfidie
17:24de la part de la République
17:25de nous avoir offert
17:26ce confort excessif
17:27avec pour conséquence
17:29de plonger notre peuple
17:30dans l'atonie
17:30la plus totale.
17:32Beaucoup nous rétorquent
17:33que la République,
17:34par le biais de son capitalisme
17:35effréné,
17:36a su nous doter
17:37d'une vie confortable,
17:38inégalable
17:39au regard de ce que
17:40nos ancêtres ont pu
17:41bénéficier en leur temps.
17:42C'est très juste,
17:43mais la véritable motivation
17:45était justement
17:45de rendre les Français
17:46accros à ce confort
17:47au point de ne rien
17:48vouloir sacrifier,
17:50de peur de tout perdre.
17:52Pour cela,
17:52il fallait que les Français
17:53aient un esprit
17:54purement matérialiste,
17:56ce qui explique
17:56la politique de déchristianisation
17:58orchestrée par la République,
18:00sous couvert d'une laïcité
18:01qui n'est qu'une lutte constante
18:02contre l'Église.
18:04La société de consommation
18:06ne fut possible
18:07que grâce
18:07à la déchristianisation.
18:10Efforce est de constater
18:11que cela a marché.
18:12Grâce à ce confort excessif,
18:14l'olégarchie dirigeante
18:15n'a plus rien à craindre
18:16du peuple
18:16dont elle redoutait jadis
18:18sa capacité
18:18à la révolte facile.
18:20Stratégiquement,
18:21il faut l'avouer,
18:22ce fut bien calculé
18:23de la part de l'élite
18:24républicaine et mondialiste.
18:27Cela signifie-t-il
18:28qu'il faille s'abstenir
18:29de ce confort
18:30pour redevenir efficace
18:31dans la reconquête ?
18:32Stratégiquement parlant,
18:34cela marcherait.
18:35Mais faut-il pour autant
18:36vivre dans une grotte
18:37sans électricité
18:38pour y parvenir ?
18:39Bien évidemment que non.
18:41Disons que le confort,
18:42comme tout,
18:43doit avoir ses limites.
18:44Il ne doit pas être
18:45un frein
18:45pour le développement physique,
18:46moral et intellectuel
18:48de chacun.
18:49Malheureusement,
18:50avec le développement
18:50de la télévision,
18:51des consoles de jeux,
18:52d'internet
18:53et de tout ce qu'il peut y avoir
18:54de virtuel
18:55en matière de technologie,
18:57rien n'est fait
18:57dans cette vie-là
18:58pour nous mettre
18:59à l'épreuve
18:59et développer en nous
19:01toutes les vertus nécessaires
19:02pour nous sortir
19:02de cet état apathique.
19:05C'est tout un mode de vie
19:06qu'il va falloir repenser
19:08et s'imposer
19:08comme pratique constante.
19:10Acquérir en soi
19:11la capacité d'exploiter
19:12de façon inverse
19:14ce que le système actuel
19:15nous impose.
19:16Il s'en suivra alors
19:17de façon instinctive
19:18un esprit de résistance
19:20et de reconquête.
19:22L'histoire nous montre
19:23que le peuple français,
19:24sous l'impulsion
19:25d'une minorité,
19:26a souvent eu
19:26cette capacité de révolte
19:28lorsque la politique
19:29n'était plus à sa convenance.
19:31La République est née
19:32d'une de ces révoltes,
19:33expliquant ainsi
19:34sa crainte de voir émerger
19:35une autre révolte
19:36visant à la renverser
19:37à son tour.
19:39Attitude parfaitement légitime
19:41lorsqu'on n'a pas
19:41la conscience tranquille
19:42à l'égard d'un peuple
19:43dont on a la responsabilité.
19:46Notre base de raisonnement
19:47s'appuie sur le fait
19:48que la vie ne doit pas
19:49être conditionnée
19:50essentiellement pour le confort
19:51et le bien-être.
19:52Elle doit avant tout
19:53être une mise à l'épreuve
19:54et une aventure.
19:56D'autres diront
19:57qu'elle est aussi faite
19:58pour l'héroïsme,
19:59qui sait ?
20:00La tranquillité
20:01et le confort sans réserve
20:02sont des critères
20:03qui peuvent se comprendre
20:04aisément pour des personnes âgées.
20:06Alors pourquoi s'imposer
20:07une vie aussi fade
20:08et virtuelle,
20:09aussi tiède
20:10et sans saveur
20:10alors que les événements
20:11que nous prépare le futur
20:13exigent de nous
20:13que nous soyons
20:14à la hauteur
20:15des 2000 ans
20:15de notre histoire ?
20:18Notre responsabilité
20:19est d'autant plus grande
20:20lorsque l'on songe
20:21à ce qu'est devenu
20:21le peuple de France
20:22en comparaison
20:23de ce qu'il fut jadis.
20:24Tous ces siècles
20:25de combats,
20:26d'esprits chevaleresques,
20:27de sacrifices,
20:28de gloires,
20:29de légendes
20:29renforcées par une foi
20:30inébranlable
20:31scellées dans la splendeur
20:32des cathédrales,
20:34immortalisées dans la tradition
20:35pour aboutir
20:36à cette civilisation française
20:37à la fois si grande
20:38et spécifique
20:39où chaque roi
20:40qui l'ont représenté
20:41en furent les gardiens.
20:43Croyez-vous vraiment
20:44que nos ancêtres
20:45ont œuvré dans l'espoir
20:46de voir émerger
20:46une société
20:47qui n'a que l'argent
20:48comme Dieu,
20:49qui n'a comme maître
20:50que la télévision
20:50et ses émissions débiles
20:52et qui n'a comme seul but
20:53le souci
20:54de sa petite jouissance personnelle ?
20:56Bien évidemment que non.
20:58Le phénomène
20:59des Gilets jaunes
20:59apparu fin 2018
21:00nous montre
21:01que rien n'est perdu.
21:03Le XXIe siècle
21:04doit être celui
21:05de la reconquête
21:05quoi qu'il arrive.
21:07Nous ne devons plus
21:08laisser nos adversaires
21:09jouer avec nos vies
21:10et notre avenir.
21:11Le temps des révoltes
21:14a commencé,
21:15notre jour viendra.
21:16nous ne devons pas
21:17parler de vouloir
21:18qu'il y a
21:33verser
21:39un renouvel
22:10...
22:40...

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