- aujourd’hui
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 19/07/2025.
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir. On prend bien sûr juste après cette défaite des Bleus face à l'Allemagne sur ce quart de finale de l'Euro féminin.
00:21C'est difficile de savoir quelle humeur va être au cours du plateau. Bien sûr, on va débriefer de notre performance des Françaises éliminées au bout du suspense.
00:29En effet, il a fallu attendre le 14e pénalty après un partout, après la fin du temps réglementaire.
00:34Alice Sombat qui a raté son tir, qui a été arrêté d'ailleurs par la gardienne Berger pour voir les Bleus être éliminés.
00:42Donc on va voir, on a raccourci l'émission, raccourci la rivière également, mais on a encore beaucoup de choses à vous dire aussi.
00:47On parlera aussi certainement du Tour de France.
00:49Il est temps de montrer les visages de ce plateau.
00:53Ça a été dur, ça a été jusqu'au bout. On y a cru évidemment.
00:56On va saluer Deve Abadou. Salut Deve, Candice Roland, Charlotte Largeret, petite Yannie Embo.
01:03Bonsoir. Tout le monde a fait un bonsoir avec un petit sourire.
01:05Président Régis Testelin, il faut aussi faire le bonsoir avec un petit sourire.
01:08Bonsoir Claire.
01:09Mais c'est quand même dur là.
01:10Oui, c'est dur. C'est dur parce que la séance a été difficile à vivre.
01:14Et puis, personnellement, j'ai des regrets par rapport à la configuration du match et le rapport de force.
01:19Tu joues quand même plus de 110 minutes à 11 contre 10 et tu ne trouves pas les solutions.
01:25Les Allemandes finissent pratiquement plus fraîches que les Françaises.
01:28Il y a beaucoup de déceptions et je trouve qu'elles sont passées quand même à côté par rapport à l'événement et à cette supériorité numérique.
01:37On va revenir sur tous les faits que vous avez énumérés parce qu'en effet, ça fait beaucoup de points à souligner.
01:40Mais Charles-Antoine Nora, bonsoir.
01:42Bonsoir Claire.
01:43Bonsoir Claire.
01:43Bonsoir, c'est-à-dire que vous avez des images et ce pénalty malheureux.
01:48Oui, exactement.
01:50Un début de match rêvé pour les Bleus qui avaient bien démarré cette partie.
01:5413e minute de jeu, faute manifeste dans la surface.
01:57Catherine Andrisch est expulsée pour ce tirage de ce feu sur Gris, Jembok.
02:01Grasse Gueiro transforme le pénalty.
02:0325e minute de jeu, l'Allemagne revient au score grâce à cette magnifique tête de Siekenusken.
02:08La séance de tir au but est irrespirable.
02:11Amel Magery manque le premier pour la France.
02:13Quatrième tir au but pour l'Allemagne.
02:15Sarah Debritz envoie le ballon sur la barre.
02:18La gardienne Anne-Kathrin Berger offre la victoire et la qualification à l'Allemagne en arrêtant le tir d'Alice Sombat.
02:26Des images un peu dures justement.
02:29On va revenir sur tous ces faits également et ce 10 contre 11 également que vous soulignez, Régis.
02:34Charlotte, on a du mal à réaliser en fait après autant de temps à 10 contre 11.
02:40C'était le scénario parfait clairement de commencer ce match avec ce pénalty grâce à la très bien mise.
02:4610 contre 11.
02:47Après moi je ne suis pas étonnée face aux Allemandes.
02:50Même si elles étaient à 9, à 8, elles ne lâchaient pas.
02:52Les Françaises ont eu du mal à instaurer, à imposer leur jeu.
02:57Ça a été dur physiquement.
02:58Je pense que les Allemandes, c'était irrespirable pour les Françaises.
03:01Dès qu'elle avait une prise de balle, il y avait tout de suite une Allemande qui était sur elle.
03:05Donc c'est ça le haut niveau.
03:07Notre jeune équipe de France, il y a eu beaucoup de jeunes.
03:11Il y a eu des joueuses qui sont inexpérimentées en équipe de France.
03:15Laurent Bonadei a donné des responsabilités à beaucoup de monde.
03:19Ça va leur permettre de grandir.
03:21Mais c'est vrai que c'est très frustrant au vu du scénario.
03:23Parce qu'à 11 contre 11, je pense que ça aurait été beaucoup plus disputé.
03:26Dans le sens où l'Allemagne aurait eu le ballon.
03:28Il y aurait eu plus d'espace pour nos attaquantes françaises.
03:31On a très peu vu nos attaquantes françaises vraiment faire mal à cette équipe allemande.
03:36Donc oui, il y a beaucoup de déceptions.
03:37Mais on va quand même saluer leur parcours qui a été quand même incroyable.
03:41Avec un effectif qui est tout nouveau de Laurent Bonadei.
03:44Ça veut dire que ça aurait pu être un avantage de rester à 11 contre 11 ?
03:47C'est vrai que j'ai l'impression que les Allemandes ont mis plus d'intensité.
03:51Parce que forcément dans l'adversité, après 10 minutes de jeu, vous vous retrouvez en infériorité numérique.
03:55Vous trouvez ça injuste.
03:56Mais bon, elle a pété un plomb, l'Allemande.
04:00Elle a tiré les cheveux d'un boc dans la surface.
04:03C'est pour ça le rouge.
04:04Ce n'est pas parce que c'est une double peine.
04:05C'est parce que c'est considéré comme un geste violent.
04:07Donc c'est pour ça qu'elle se prend le carton rouge.
04:09Et peut-être qu'entre elles, elles se sont dit qu'il faudrait en mettre encore plus.
04:12Donc on va encore plus donner.
04:13Et c'est ça certainement qui a changé.
04:15Alors c'est beaucoup de scie, d'hypothèse.
04:18J'ai tendance à penser qu'à 11 contre 11, on n'aurait pas eu la même équipe d'Allemagne.
04:22Bon ben voilà, c'était comme ça.
04:24Mais je salue Charlotte qui arrive à prendre du recul et à souligner.
04:29Évidemment, on salue le parcours des Bleus.
04:30Mais là, je n'ai pas envie de penser à ça.
04:31Je n'ai pas envie de digérer.
04:33J'ai envie de ruminer.
04:34Parce que vraiment, ça ne passe à rien.
04:37Et en même temps, c'est l'Allemagne parce qu'il y a cette expérience aussi de ces grands matchs.
04:42On l'a annoncé diminuer.
04:44Elle arrive quand même à faire bloc et à empêcher cette équipe française de passer ce palier.
04:49Mais vraiment, il y a un but hors-jeu pour 5 centimètres.
04:53Il y a des faits de jeu.
04:54Il y a la barre aussi.
04:55Et puis la gardienne qui fait un arrêt magnifique.
04:57C'est certainement la meilleure joueuse du match.
04:59Voilà, il y avait encore des petits détails.
05:02Mais il y a fait trop de détails pour l'équipe de France une nouvelle fois.
05:04Donc là, j'ai plus les boules.
05:05Mais c'est vrai qu'effectivement, ce qu'elles ont montré, c'était intéressant.
05:08Moi, je veux bien qu'on dise qu'on en fasse une affaire de détails.
05:10Mais pour moi, c'est une énorme contre-performance.
05:13Parce qu'il a manqué beaucoup, beaucoup de qualité au Bleu
05:15pour venir à bout de cette équipe d'Allemagne.
05:21Parce qu'en plus, elles ont pas mal commencé le match, les Bleus.
05:24Alors évidemment, derrière, ça s'accélère avec ce double truc.
05:28C'est-à-dire l'expulsion logique de la joueuse allemande avec le pénalty.
05:33Mais derrière, il y avait quand même beaucoup de possibilités.
05:37Notamment sur le jeu intérieur, des choses comme ça.
05:38Et moi, je trouve qu'on a manqué beaucoup de qualité dans le petit jeu.
05:42Il y a très peu de dribbles, très peu de justesse dans ces petites remises
05:46où on laisse passer la balle alors qu'il fallait la prendre.
05:48Tous ces petits riens, mais qui à l'arrivée ont traduit, moi je trouve,
05:52une grande faiblesse de la part des Bleus.
05:54Et franchement, elles vont s'en vouloir, à mon avis, très longtemps.
05:55Parce que là, c'était une occasion en or d'aller dans le dernier carré.
05:59Tidiani, on ne vous a pas encore entendu.
06:00Mais c'est le moment justement de poser la question qu'on doit poser à la suite de cette élimination.
06:06Puisque hier, on s'est demandé un petit peu ce que signifierait cette élimination aujourd'hui.
06:10La question est assez simple.
06:12Est-ce une...
06:13Honte !
06:15Voilà, on hésitait entre deux termes.
06:16Je voulais voir quel était le terme affiché.
06:18Est-ce une élimination...
06:19Pour l'équipe de France, c'est à vous de répondre, bien sûr, derrière, pour ça.
06:25Tidiani, comme on ne vous a pas entendu, je vous laisse dire oui ou non déjà.
06:27Et puis après, je vais vous chercher.
06:28Ça peut sembler excessif, mais je pense qu'on n'en est pas loin.
06:31Charlotte ?
06:31Non.
06:32Candice ?
06:32Non.
06:33Dave ?
06:33Oui.
06:35Régis ?
06:36Non, parce qu'il n'y a pas de honte dans le sport.
06:37Mais c'est une énorme contre-performance.
06:40Et je rejoins Dave.
06:41C'est une grosse contre-performance.
06:43Mais ce n'est pas honteux, non.
06:44Tidiani ?
06:46En fait, on ressort de ce match en se disant
06:48presque que ce qui devait arriver, arriva.
06:51Si on se fie au scénario du match,
06:53de voir ces planètes s'aligner défavorablement
06:56parce que l'Allemagne donnait l'impression de grandir en termes de confiance
07:00et l'équipe de France de voir un petit peu tantôt...
07:04Au fur et à mesure du match.
07:05Oui, au fur et à mesure des minutes.
07:06Parce qu'au départ, on se dit que l'attitude est bonne.
07:09C'est plutôt, on va dire, à égalité sur les premières minutes.
07:13Il y a ce fait de jeu qui est quand même hyper favorable
07:15avec quand même une double peine qui est de plus en plus rare dans le football.
07:18Il faut le dire.
07:19Parce qu'avoir rouge pénalty, normalement, ça n'existe quasiment plus.
07:22T'as ce coup de pouce.
07:23Ce n'est pas la double peine.
07:24Ce n'est pas la double peine.
07:25C'est considéré comme un geste violent.
07:26Donc là, c'est rouge.
07:27Quand il y a pénalty et carton rouge,
07:29aujourd'hui, dans le football, c'est devenu très rare.
07:31Non, mais je ne dis pas que ce n'est pas justifié.
07:33Je dis juste que c'est devenu une rareté.
07:35Avant, ça pouvait arriver tous les deux matchs, tous les trois matchs.
07:38Il y avait une faute en position.
07:39Là, c'est quand même une rareté.
07:40Et t'as cet événement qui t'est favorable.
07:43Ensuite, il y a les occasions.
07:44Bon, là, il y a peut-être le petit manque de réussite, etc.
07:46Mais moi, je suis assez d'accord avec Dave.
07:48Il y a aussi une défaillance sur le jeu.
07:51Parce que les attaques rapides ou les ballons sont donnés
07:54soit à contre-temps, soit pas dans la bonne zone.
07:57Et puis même mentalement, moi, j'ai trouvé que les Allemandes,
08:00elles ont emmené le match sur le terrain qu'elles souhaitaient.
08:02Un terrain qui était âpre, avec beaucoup de duels,
08:05où elles ont été dures.
08:06L'arrière-droite, c'est quête.
08:08Elle a été énorme.
08:11Et elle a été, je trouve, à l'image de cette équipe d'Allemagne.
08:13C'est-à-dire, elle s'est contentée d'être compacte,
08:15de faire bloc.
08:15Mais elle avait un point de mire qui était clair,
08:18qui était d'en donner l'équipe de France le plus loin
08:20et le plus tard possible dans ce match.
08:22Et de notre côté, mine de rien,
08:23le seul but qu'on marque, c'est un pénalty.
08:27Il y a des occasions, mais c'est quoi ?
08:28Une frappe lointaine ?
08:30Bon, il y a un but qui est refusé.
08:31Mais moi, je trouve que l'esprit de conquête,
08:36on ne l'a pas beaucoup eu sur la deuxième partie du match.
08:39Et c'est une opportunité historique.
08:41Parce que battre l'Allemagne pour cette équipe de France,
08:43c'était marquer l'histoire aussi.
08:45Un vaincu en face de Poulain, bien sûr.
08:47On le rappelle, cette équipe de France également.
08:49Qu'est-ce que vous avez envie de répondre à Tidiane ?
08:50Non, mais c'est vrai qu'au début,
08:52ne serait-ce si on prend la compo,
08:53parce qu'au final, on n'a pas retrouvé,
08:54je dirais presque, la vraie équipe de France.
08:57C'est-à-dire que quand on sort Baltimore,
08:58qui était plutôt bonne à gauche,
09:00et on met Cascarino à gauche et Diany à droite,
09:01parce que Diany est bien meilleure à droite,
09:04c'est plus compliqué pour elle à gauche.
09:06J'ai déjà l'impression qu'on bouge un peu,
09:07nous, notre composition.
09:09Alors, je ne sais pas si c'est pour s'adapter,
09:10pour surprendre dans quel état d'esprit
09:12a été fait ce changement.
09:14Mais, par exemple, dès Almeida,
09:15on ne l'a pas vue, justement, dans son couloir droit,
09:17elle est très peu montée,
09:18mais aussi parce que devant elle,
09:19il n'y avait plus Cascarino.
09:20Donc, cette relation qui nous avait plu au premier tour,
09:21on ne l'a pas vue déjà.
09:22Donc, c'est déjà un premier élément
09:23où on perd un élan offensif.
09:27Baltimore est entrée ensuite,
09:28mais dans un contexte compliqué.
09:30Donc, je trouve qu'elle n'a pas eu le rendement qu'il fallait.
09:32Pour moi, Delphine Cascarino est sortie trop tôt.
09:34Peut-être que, je ne sais pas si c'était physique,
09:35mais elle aurait pu rester peut-être encore 10 minutes
09:37parce que vraiment, c'est elle qui faisait un peu la différence.
09:40Donc, il y a eu peut-être ces petits changements comme ça,
09:43ces associations qu'on n'a pas revues,
09:45qui marchaient pourtant au premier tour.
09:47Régis, sur les attaquantes, justement.
09:49Oui, moi, je pense qu'au-delà de ne pas avoir profité
09:51du fait d'être à 11 secondes 10
09:52en faisant davantage courir les Allemandes.
09:55Ce que je retiens de ce match,
09:57c'est la faillite des attaquantes françaises.
09:59Parce que vous avez quand même une supériorité numérique
10:01qui est quand même invraisemblable
10:03pendant plus d'une heure et demie.
10:05127 minutes, très exactement.
10:06Voilà.
10:07Katoto, on ne l'a pas vue.
10:09Diany, on ne l'a pas vue.
10:10Delphine Cascarino, on l'a vue un peu plus que les autres.
10:12Les filles qui sont rentrées, on ne les a pas vues.
10:15Un peu Baltimore.
10:16Un peu Baltimore.
10:17Un peu Baltimore, mais c'était très confus
10:19dans le dernier geste, dans la surface.
10:20Tu dois prendre tes responsabilités.
10:23J'ai vu très peu de...
10:24J'en parlais avec Charlotte pendant le match.
10:25J'ai vu très peu de 1 contre 1,
10:27très peu de prises d'initiatives.
10:29Charlotte m'a répondu que ce n'était pas dans la culture
10:30de l'équipe de France de provoquer en 1 contre 1.
10:33OK, mais là, c'est difficile de faire des différences
10:34quand tu ne vas pas provoquer en 1 contre 1.
10:36Je te finis, je te laisse la parole.
10:38J'estime que les trois titulaires
10:40n'ont pas fait le job,
10:42ou vont se passer à côté de leur match,
10:43et les remplaçantes n'ont pas fait mieux.
10:46Donc, quand tu es à 11 contre 10
10:47et que tes attaquants traquent leur match,
10:49tu ne peux pas espérer beaucoup mieux.
10:50Il faut qu'on arrive, même si c'est compliqué
10:52parce qu'on est frustré,
10:53il faut prendre un peu de recul
10:54parce qu'on ne joue pas contre le Pays de Galles.
10:55On joue contre des Allemandes
10:56qui, normalement, ont un peu plus de possession de jeu.
10:58On sait que l'équipe de France,
11:00ce n'est pas une équipe comme l'Espagne
11:01qui a 80% de possession,
11:03à faire un jeu de position,
11:04à être toujours très, très proche.
11:05Techniquement, elles sont incroyables.
11:06L'équipe de France, c'est une équipe de transition.
11:08Contre les Pays-Bas,
11:09les Pays-Bas, elles avaient quasiment plus de possession,
11:11il y avait plus d'espace.
11:12Là, contre des Allemandes,
11:13à 10 contre 11,
11:14dès le début du match,
11:15elles ont mis le bus
11:17avec de l'agressivité.
11:19Parce qu'on ne se rend pas compte
11:19que les Allemandes,
11:20elles courent partout,
11:21elles n'ont jamais rien lâché à 10 contre 11.
11:21Non, mais ça, c'est vrai, bien sûr.
11:23Ça leur a donné un élan.
11:23Leur salut de passer par là.
11:24Ça leur a donné, bien sûr, un élan.
11:26Nous, notre équipe de France,
11:27c'est des joueuses d'espace,
11:29des joueuses de profondeur,
11:30des joueuses qui créent des choses offensivement.
11:32Avec Sakina Karchawi,
11:34qui a été exceptionnelle,
11:34qui a essayé de donner des bons ballons.
11:36Mais physiquement,
11:37elles ont été trop imposantes.
11:38On ne se rend pas compte
11:39de l'impact qu'ont mis les Allemandes.
11:40Là, c'est une nouvelle compétition
11:42qui a débuté pour nos Françaises.
11:44Donc, bravo.
11:45Mais Charlotte,
11:45est-ce qu'il n'y a pas quelque chose...
11:46Tu vas me dire.
11:49Je ne sais pas...
11:49Je ne vais pas te contredire.
11:50Non, mais peut-être, oui.
11:51Mais est-ce qu'il n'y a pas quelque chose
11:52d'un petit peu mental ?
11:54J'explique.
11:55Ça me fait penser
11:55à un certain nombre de matchs.
11:57Je prends, en dernier exemple,
11:59le Brésil,
12:00c'était en quart de finale
12:01des Jeux Olympiques,
12:02des derniers,
12:03où tu es au-dessus,
12:05tu sembles au-dessus, en tout cas,
12:07et qu'à partir du moment
12:07où il y a un ou deux faits de jeu
12:10qui te sont contraires
12:11et où tu n'as plus la main
12:12sur le match,
12:13tu n'arrives plus jamais
12:14à le reprendre.
12:15Et moi, ce match-là,
12:15j'ai eu l'impression
12:16de le voir, mais mille fois.
12:17Où tu as l'impression
12:18que l'équipe de France,
12:19avant le match,
12:20elle est vraiment armée
12:21en termes de football,
12:22etc., pour y aller,
12:24mais qu'au moment du match,
12:26dans ces matchs un peu coup près,
12:27dans ces matchs
12:27où, effectivement,
12:29l'air se fait rare, etc.,
12:30quand elles n'ont plus
12:31la main sur le match,
12:32quand le match a glissé
12:33vers quelque chose d'autre,
12:34comme là,
12:34les Allemandes l'ont emmenée
12:35sur quelque chose
12:36de plus compact,
12:38plus agressif,
12:39peut-être plus dur.
12:40C'est elles qui ont posé
12:41l'équation, ce soir,
12:42c'est les Allemandes.
12:42Et j'ai l'impression
12:43que ce match-là,
12:44de l'avoir vu plusieurs fois,
12:45avec des équations différentes,
12:46mais finalement,
12:47avec un peu la même recette.
12:48C'est-à-dire qu'à partir
12:49du moment où les bleus ES
12:50n'ont plus la main
12:52sur l'adversaire,
12:53qu'elles n'y arrivent plus.
12:54Qu'elles n'y arrivent plus
12:55et qu'elles finissent
12:55un peu par balancer,
12:57par perdre leurs moyens.
12:59Toutes ces actions,
13:00toutes ces combinaisons
13:01sont un petit peu manquées.
13:02Moi, je suis personné
13:03que ce n'est pas un défaut de qualité,
13:04je pense que c'est un défaut
13:04de nervosité.
13:05Les Pays-Bas,
13:05c'était exactement l'inverse.
13:07Tu perds à la mitte en 2-1
13:08et tu te réveilles
13:08en deuxième période.
13:09On est en match de poule.
13:10On n'est pas dans un match coup près.
13:11Moi, je te parle
13:11dans les matchs coup près.
13:12Est-ce que c'est la maturité aussi ?
13:13Il n'y a pas le même rapport
13:13de force mentale
13:14avec une équipe comme les Pays-Bas
13:16qu'avec l'Allemagne,
13:16qui a sorti l'équipe de France
13:18maintes et maintes fois
13:19dans des circonstances
13:21diverses et variées.
13:22Et là, je suis obligé
13:23de rejoindre Def.
13:24Pour moi, ce soir,
13:25il y a aussi une faillite mentale.
13:26Parce que moi,
13:27j'entends ce que nous disent les filles.
13:28Elles sont plus spécialistes
13:29que nous sur l'aspect du jeu.
13:31Moi, je persiste à penser
13:32que jouer 127 minutes
13:34avec un joueur
13:35ou une joueuse de plus,
13:36à un moment,
13:36tu es censé faire valoir
13:37un minimum d'emprise technique,
13:39de faire courir le ballon,
13:41d'essayer de créer un décalage
13:43et qu'à un moment,
13:44tu vas réussir à le trouver
13:46d'une façon ou d'une autre.
13:47Et tu peux avoir en face
13:48toute la combativité,
13:49du dépassement de fonctions.
13:51Attends,
13:52les premiers changements allemands
13:54arrivent quand même
13:55assez tard aussi
13:55dans la rencontre.
13:56Donc physiquement,
13:57elles n'étaient pas non plus
13:58à l'agonie,
13:59les Allemandes.
14:00Donc moi, c'est pour ça,
14:01j'entends les arguments,
14:02les circonstances atténuantes
14:03sur le jeu.
14:04Mais pour moi,
14:05ce soir,
14:05c'est un fail mental avant tout.
14:07Et alors justement,
14:08je voulais un peu
14:08dans la continuité
14:09vous relancer aussi
14:10sur cette séance
14:11de tir au but.
14:12Qu'est-ce qui se passe en fait ?
14:13Comment on décrypte ça ?
14:14Comment on explique ça ?
14:15Comment on explique
14:16ce qui s'est passé ?
14:17Il y a eu les joueuses
14:19plus expérimentées
14:20qui sont sorties,
14:20tout simplement.
14:21Donc c'est une équipe
14:22qui est très très jeune
14:23et il y a eu quelques joueuses
14:26qui n'ont pas tiré.
14:27Alice Sombat,
14:28je pense qu'elle aurait pu
14:28tirer un peu plus tardivement
14:30dans la séance de tir au but.
14:32C'est la dernière à avoir tiré.
14:33C'est la dernière à avoir tiré.
14:34Donc il y avait quand même
14:35d'autres joueuses
14:35qui étaient un peu plus expérimentées.
14:37Mais après,
14:37c'est au ressenti.
14:38Et Alice Sombat,
14:38c'est quelqu'un
14:39qui est très sereine,
14:40qui tout passe au-dessus
14:42dans le sens où c'est lisse
14:43et elle est confiante en elle.
14:45Elle a fait une super compétition.
14:47Mais ça a toujours été
14:48le problème mental
14:49dans cette équipe de France
14:50depuis toujours.
14:50Depuis la même génération.
14:52Alouzane et Sib,
14:52Camille Abilie,
14:53Soma Bonpastor,
14:53c'était toujours l'aspect mental.
14:54Alors c'est quoi ?
14:55Qu'est-ce qui explique ça ?
14:56C'est pas dans notre culture.
14:57Dans notre culture,
14:58quand on est petite fille,
14:59nous on a envie
14:59de bien s'appliquer techniquement,
15:01de créer des choses tactiquement,
15:02d'ouvrir notre intelligence de jeu.
15:04C'est pas d'aller se bagarrer,
15:06d'aller être très très agressive,
15:09mettre des tacles partout,
15:10courir partout.
15:11C'est pas ça notre mentalité en France.
15:11C'est une dimension qui nous manque
15:12sur la compétition,
15:15c'est-à-dire l'amener
15:15un peu ce qu'on veut faire.
15:16C'est pas notre culture.
15:17Alors nous,
15:18on a envie de développer du jeu,
15:19on a envie de montrer,
15:19de faire du spectacle.
15:20Et dans d'autres pays plus nordiques,
15:22l'Allemagne,
15:22c'est une équipe comme ça.
15:23L'Italie, l'Espagne,
15:24c'est un peu plus tactique.
15:25Nous, la France,
15:26on avait un peu plus d'avance
15:27dans le jeu.
15:28Les autres pays nous rattrapent.
15:29Mais là, des équipes
15:30comme l'Allemagne,
15:31comme les Pays-Bas
15:31ou la Suède,
15:32maintenant,
15:32c'est des équipes qui jouent aussi.
15:41C'est une séance de tir au but
15:44qu'on perd.
15:45C'est une constante.
15:46C'est vraiment...
15:48On sait dans le foot français,
15:50mais surtout le foot français féminin,
15:51c'est que c'est encore
15:51une séance perdue.
15:53Il va falloir quand même
15:54se pencher un peu là-dessus.
15:55Je me doute
15:56qu'elles ont certainement
15:57travaillé les tirs au but
15:59la veille du match.
16:00On ne sait rien.
16:01Mais peut-être,
16:02je ne sais pas,
16:02un préparateur mental
16:03ou quelque chose.
16:04Après, puisque tu en parles,
16:06sur Alice,
16:07qui rate le dernier tir au but,
16:08elle est très jeune.
16:10Et tu sens une fébrilité
16:11au moment où
16:11c'est le 14e pénalty
16:12qu'elle va tirer.
16:13Donc, il y a un moment...
16:14C'est très improbable.
16:15Elle ne peut pas aller
16:16au-delà de ses forces.
16:17En revanche,
16:17le tir au but raté
16:19de Magry,
16:21moi, je n'ai jamais vu
16:23un frappeur de pénalty
16:25ou une frappeuse de pénalty
16:26courir parallèlement
16:28à la ligne de but.
16:29À Zaza, en 2016.
16:30On en parlait.
16:32C'est la première fois
16:33qu'elle tire comme ça.
16:33Mais en plus,
16:34le moment n'était pas
16:35très bien choisi.
16:36Elle était là en 2015 en plus.
16:38Et quand tu es gauchère,
16:39quand ta course d'élan
16:41arrive comme ça,
16:41de la droite vers la gauche...
16:44Tu ne peux que frapper
16:44à la droite du jardin.
16:45Tu ne peux que fermer ton pied.
16:48Tu ne peux pas ouvrir ton pied
16:48quand tu es...
16:49Là, ton ballon,
16:50il va à 45 degrés
16:51sur la gauche.
16:52Donc, c'est évident
16:53qu'elle va fermer son pied
16:54et qu'elle va frapper
16:55sur la gauche de la Gardenne.
16:56Donc, je trouve
16:57que tu donnes un indice
16:58quand même
16:59qui est monstrueux.
17:00En voulant dérouter
17:01à la base peut-être
17:01avec cette course d'élan,
17:03mais elle donne l'indication.
17:04Tu donnes une info.
17:05Enfin, modestement,
17:07c'est ce que j'ai vu.
17:08Et elle se complique la vie
17:09dans l'organisation
17:10de sa frappe.
17:11Et c'est une cadre, non ?
17:12C'est l'enfer
17:13à ce moment-là.
17:13On a affaire à une cadre,
17:14quand même.
17:15Avec tout ça,
17:15de devoir s'organiser
17:17de façon...
17:17Moi qui me paraissais
17:18complètement...
17:18Après, il ne faut pas
17:19la cabler, elle...
17:20Non, bien sûr.
17:20Non, mais là,
17:21on en parle.
17:21Parce que voilà...
17:22Oui, bien sûr.
17:22Non, mais c'est un moment
17:23important de la journée
17:24de la soirée.
17:24On est complètement d'accord.
17:26Effectivement,
17:26on a discuté du reste.
17:28C'est-à-dire que certainement
17:28que les Bleus
17:29avaient la possibilité
17:31avec autant de temps
17:32en supériorité numérique,
17:33effectivement,
17:34bon, après,
17:34tu arrives au tir au but,
17:35tu bascules dans le truc
17:36où, effectivement,
17:36tout se rééquilibre
17:37et où les failles mentales,
17:39là, elles pèsent
17:40encore plus lourdes.
17:41Et puis, quand tu as
17:42l'arrêt extraordinaire
17:44de Berger
17:44dans la prolongation,
17:45en fait, à ce moment-là,
17:46je pense que mentalement,
17:47dans un match
17:48où tu es quand même
17:48un peu bloqué,
17:49où il y a de la fatigue
17:50qui s'est accumulée,
17:51où tu sens quand même
17:52l'odeur des tirs au but
17:53se rapprocher dangereusement
17:54et qu'elle te sorte
17:56cet arrêt-là,
17:56je pense que...
17:57On n'était pas loin
17:57d'un but contre son camp
17:59à la base,
17:59on le rappelle.
17:59C'est ça,
18:00mais c'est un arrêt
18:00exceptionnel.
18:02Il y a souvent des critiques
18:03sur les gardiennes
18:04à plus ou moins juste titre
18:06dans le football féminin,
18:08mais ça,
18:08c'est un arrêt de grande classe.
18:09Franchement,
18:09c'est impressionnant.
18:10Juste une chose
18:11dont on n'a pas parlé,
18:12un fait de jeu
18:12dont on n'a pas parlé,
18:13mais qui éclaire
18:13le match d'un autre regard,
18:15c'est que la France
18:16a quand même arrêté
18:16un pénalty.
18:17C'est-à-dire que ce match-là,
18:19tu aurais pu le perdre
18:19avant même le début
18:21de la prolongation.
18:27directement du sélectionneur
18:28de l'équipe de France.
18:29Oui, exactement.
18:30Laurent Bonadéi
18:30s'est exprimé
18:31à l'issue de cette défaite.
18:34Il dit qu'il y a
18:34de la déception
18:35et de la tristesse
18:36pour les filles.
18:36On pensait avoir fait
18:37le plus dur
18:38en ouvrant le score
18:39à 11 contre 10.
18:40Les Allemandes
18:40ont été héroïques.
18:42Après les pénaltys,
18:43c'est difficile,
18:44mais il faut féliciter
18:44les Allemandes
18:45pour la qualification.
18:46C'est exactement ça.
18:47On l'a vu.
18:47Elles pensaient vraiment
18:48avoir fait le plus dur.
18:49Et derrière,
18:50elles n'ont pas continué
18:51à pousser.
18:52C'est de mettre
18:52le deuxième but.
18:57Ne pensez pas seulement
18:58à pouvoir faire
18:58le plus dur.
18:59Elles avaient fait
18:59le plus dur.
19:00Tu sais,
19:01on le voit dans sa tour.
19:03Il faut mettre
19:03le troisième but déjà.
19:05Tu n'as même pas
19:05mis le deuxième.
19:07La naïveté défensive
19:08qu'on avait relevé
19:09déjà sur la phase de poule
19:10et même globalement
19:11sur les matchs
19:11de préparation,
19:13le corner
19:13où tu as déjà
19:15ta supériorité numérique,
19:17c'est neuf Françaises
19:18dans la surface
19:18pour cinq Allemandes
19:19et tu prends un but.
19:20Charlotte,
19:21comment on va se remettre
19:22de cette déception ?
19:24Comment on se remet ?
19:26Je pense qu'il faut
19:27s'aérer l'esprit
19:27et penser foot,
19:28mais il y a quelques anciennes
19:30qui ont vécu
19:31ce genre d'épopée difficile.
19:34Il y a beaucoup
19:34de joueuses
19:35qui, elles,
19:36oui,
19:36ça va être frustrant
19:37et déçus
19:37ces quelques jours,
19:39mais là,
19:40elles ont fait
19:41énormément de matchs
19:41depuis toute la saison.
19:42Il y a des joueuses
19:43qui sont allées loin
19:44en Ligue des Champions,
19:45donc récupérées.
19:47Mais Laurent Bonadé,
19:48il est en train
19:48de créer quelque chose.
19:49Il a créé cet effectif
19:50avec un envie
19:52de donner les clés
19:53à pas mal de jeunes joueuses,
19:55à une nouvelle génération.
19:55Donc non,
19:56c'est sur la continuité.
19:57Là,
19:57il est en train
19:58de commencer
19:58une nouvelle histoire,
20:00une nouvelle page
20:00de l'équipe de France.
20:02Mais c'est sûr
20:02qu'il y aurait
20:03une déception
20:03parce que c'est sur un fil
20:04et que le scénario,
20:05il était bien
20:06pour les Bleus.
20:07On espère en tout cas
20:08revoir l'équipe de France
20:09au niveau où on l'a vu
20:10en tout cas aussi
20:11en face de poule
20:11parce qu'on gardera ça
20:13aussi dans les mémoires.
20:14C'était spectaculaire.
20:14Et dans la presse allemande,
20:17ils redoutaient vraiment
20:18l'équipe de France
20:19qui était une sorte
20:20de feu d'artifice pour eux.
20:21Ils se disaient,
20:21ça va être très dur
20:22de résister à ça.
20:23Ils ont résisté.
20:25Basculons vers l'actualité
20:26et les autres actualités
20:27de la planète sport,
20:29de tout ce qui s'est passé
20:30au fur et à mesure
20:30aujourd'hui.
20:32A commencer par ce qui s'est passé
20:33cet après-midi
20:35et pas de victoire
20:36de Tadej Pogacar,
20:37sur le Tour de France.
20:38Il faudra attendre
20:39encore un petit peu.
20:41Troisième étape
20:41dans les Pyrénées.
20:43Mais quelle journée
20:43avec près de 5000 mètres
20:45de dénivelé positif
20:46au programme
20:46avec une arrivée
20:47en altitude à super bannière.
20:49Les meilleurs grimpeurs
20:49comme Leni Martinez
20:50ou Taïmane Rensmann
20:51prennent le large
20:52et regardez cette image forte.
20:54L'abandon de Remco Evenepoel
20:56à 100 km de l'arrivée.
20:59Les seuls...
21:01C'est Leni Martinez
21:01qui passe en tête
21:02du Tourmalet.
21:04Il fait une belle moisson
21:04aujourd'hui le Français
21:05qui conforte son maillot à poids.
21:07Taïmane Rensmann s'impose.
21:09Le Néerlandais de 25 ans
21:11c'est sa première victoire
21:12sur le Tour.
21:12Juste devant
21:14Tadej Pogacar
21:15qui règle au sprint
21:16Jonas Vingegaard
21:18Kevin Vauclin
21:1810e de l'étape
21:20et toujours
21:20et désormais
21:215e au classement général.
21:23C'est évidemment
21:24le premier Français.
21:25On va faire
21:26un habillage à l'américaine
21:27comme on aime dire
21:28ici
21:28pour faire un tour de table
21:29savoir ce que vous retenez
21:30de ces images
21:31de ces faits également.
21:33Qui veut commencer ?
21:34Vous prenez quoi ?
21:37Je retiens que ce n'était pas
21:39une étape très excitante
21:41que Pogacar
21:42fait vraiment ce qu'il veut.
21:43S'il ne veut pas y aller
21:44il n'y va pas.
21:45Il gère, il contrôle.
21:47Il règle son sprint
21:49avec une garde tranquillou.
21:51Il fait beaucoup de choses
21:52à retenir.
21:52Oui, non mais voilà
21:53c'était attendu,
21:55redouté
21:56et nous y voilà.
21:57C'est bien né.
21:59J'aurais voulu dire
22:00que Vauclin a survécu
22:01aux Pyrénées
22:01mais je vais quand même
22:02retenir que Remco Evenpoul
22:04tite le tour de France
22:06et que l'hippoville
22:07s'impose comme
22:07le 3e larron du podium.
22:09Ça fait beaucoup de choses aussi
22:10Evenpoul 3e
22:11bien sûr du tour de France
22:12l'année dernière.
22:13Charles ?
22:13Je retiens que les Français
22:15sont encore loin
22:16donc généralement
22:17peut-être du tour de France
22:19donc juste les Français
22:21j'en ai mis
22:21focalisés sur eux.
22:23On les verra peut-être demain.
22:24On les verra peut-être demain.
22:25Candice ?
22:26L'attaque de Vignegarde.
22:28Ah oui, c'est vrai
22:29qu'il l'a attaqué.
22:30Il l'a attaqué
22:30à 4 km de l'arrivée.
22:32Les deux qui se suivent
22:33là, le chat, la souris
22:34il a testé
22:34et voilà, c'est ce que je veux voir.
22:36Allez, va le tester.
22:37Va lui chatouiller.
22:38Le numéro d'Arensman
22:41qui a résisté
22:43qui a fini très fort
22:44cette étape
22:45et qui a réinstallé
22:46un truc
22:47quelqu'un d'autre
22:48que Pogacar peut gagner en montagne.
22:49Et pour son premier tour de France.
22:50Incroyable.
22:51J'ai trouvé que c'était
22:52franchement formidable
22:53ce qu'il avait fait.
22:54C'est vrai.
22:55Vous allez rester avec moi
22:55sur ce sujet
22:56parce que vous avez lancé
22:57le sujet directement, président.
22:59On aura pu partir,
23:00on aura pu switcher tout ça
23:01mais bon, on reste quand même
23:01dans les clous pour l'instant.
23:02Mais vous allez sortir
23:03vos petites tablettes
23:04et vous allez noter
23:05l'étape du jour justement.
23:06Quelles notes
23:07vous avez envie de donner
23:07à cette étape aujourd'hui,
23:09dernière étape des Pyrénées
23:10avant d'aller affronter
23:11bien sûr les Alpes.
23:12Il y aura le Ventoux,
23:13il y aura le Col de la Lotte,
23:14il y aura beaucoup,
23:14beaucoup de choses dans les Alpes.
23:16On va voir si tout le monde
23:16est raccord ou pas.
23:18Ah, ça a l'air de...
23:20Et vous êtes mis d'accord, non ?
23:22Vous avez papoté,
23:23vous avez fait une courbe de rédac
23:24et vous êtes d'ici 7,
23:26c'est pas mal.
23:26Candice, pourquoi 7 ?
23:277, parce qu'effectivement
23:29après si on parle du scénario,
23:30oui, alors Pogacar est là
23:31mais il s'est passé plein de choses.
23:33On parle de Evenpool,
23:34on parle de Leni Martinez
23:35qui attaque quand même.
23:36Merci.
23:37On parle du Mano à Mano justement,
23:39Pogacar, Vingegaard,
23:41Arendtman qui part
23:42et qui finit tout seul.
23:43Il se passe plein de choses
23:43dans cette étape
23:44et c'est ce qu'on attend aussi
23:45en montagne,
23:46qu'il y en a qui craquent,
23:48il y en a qui attaquent.
23:50Voilà, on a vu un peu les Français.
23:51Voilà, moi je trouve
23:52que c'était une étape animée
23:53même si le résultat n'est pas fou.
23:55Pogacar n'a pas craqué
23:56mais voilà,
23:57il s'est passé quand même
23:58plein de choses, je trouvais.
23:59Oui, plein de choses
24:01mais en fait,
24:02ce qu'on retient surtout
24:02c'est que Pogacar,
24:03il aurait pu faire le trippé
24:04dans les Pyrénées.
24:05Il a décidé de ne pas le faire.
24:07Il aurait voulu...
24:08Et s'il avait voulu le faire,
24:09il l'aurait fait.
24:09C'est ce que tu veux dire.
24:10Et en fait,
24:10ce qui est chouette dans ce tour,
24:16il y a un garçon qui attaque,
24:18ça aurait pu être Lady Martinez,
24:19c'est Tymon Aronsman aujourd'hui
24:21qui a été un coureur très prometteur
24:23et qui arrive à lever les bras
24:26devant Tadej Pogacar.
24:27Pendant un moment,
24:28on a cru qu'il n'allait pas pouvoir le faire
24:30et moi j'étais dans mon canapé
24:31et je me suis dit
24:32ah enfin,
24:33je n'avais pas envie de voir encore
24:34le maillot jaune lever les bras.
24:35On l'a tellement vu faire,
24:37ça nous lasse,
24:37enfin moi personnellement ça me lasse.
24:39Et là je me suis dit
24:39ça c'est la chance pour les échapper
24:41et il faut qu'ils prennent,
24:42les Français notamment,
24:43exemple sur ce qu'a fait aujourd'hui
24:45Tymon Aronsman,
24:45je pense à Lady Martinez,
24:47pourquoi pas Kevin Vauclin
24:48dans cette troisième semaine,
24:50à d'autres garçons aussi
24:51comme Kevin Vauclin
24:51dès demain,
24:52pourquoi pas,
24:53pardon,
24:54Axel Laurence dès demain
24:55et Romain Grégoire,
24:57ils ont leur chance,
24:58les Français en échapper
24:59et ils ont la chance aussi
25:00que le maillot jaune,
25:02peut-être qu'il s'est dit
25:02j'ai été vorace
25:04mais je vais en laisser
25:04et quand,
25:05il faut prendre les miettes
25:06mais là les miettes,
25:07ça fait un festin aujourd'hui.
25:08Tu mets quelle note ?
25:09Moi je mets 5.
25:11Voilà,
25:11le plus terrible du plat.
25:12Je suis souvent dépité en fait.
25:14Non mais moi,
25:15c'est pas que ça me lasse
25:15les victoires de Pogacar,
25:17au contraire,
25:18moi je trouve que c'est fascinant,
25:19j'ai l'impression de voir
25:20un Merckx moderne
25:22et je me dis
25:22on a une chance formidable.
25:24Donc moi j'en suis là.
25:25Mais par contre,
25:26en fait,
25:26c'est un peu le truc
25:27qui génère en fait son antidote,
25:29c'est quand il y en a un
25:30qui arrive à le dominer,
25:32en l'occurrence...
25:33Enfin,
25:33il ne l'a pas dominé aujourd'hui.
25:34Non, non,
25:35mais ce que je veux dire,
25:35c'est quand tu arrives
25:35à résister à Pogacar,
25:37tu te dis à chaque fois
25:38quand ça monte,
25:39quand ça finit en montée,
25:40il va finir par te rattraper,
25:41par t'avaler
25:42parce que c'est un peu
25:42comme ça que c'est écrit
25:43à chaque fois
25:44et que le mec finit
25:45et finit avec du panache,
25:46je trouve que c'est formidable
25:48et moi ça m'a plu.
25:49Son extrême domination
25:52a quand même quelque chose
25:52de paralysant
25:53pour tout le monde.
25:55Donc c'est en cela
25:57que c'est...
25:58Enfin nous,
25:58quand on regarde le Tour,
25:59on aime bien savoir
26:00qui va gagner,
26:00qui va faire premier et deuxième
26:01et est-ce qu'il va y avoir
26:02un match.
26:03À partir du moment
26:03où il n'y a pas de match
26:04au bout d'une semaine...
26:05Ah, tu parles sur le général
26:06mais moi j'étais sur l'étape.
26:07Oui, non mais bien sûr.
26:09Il n'y a plus que ça
26:09à se mettre sous la dent.
26:10Mais moi je n'ai pas boudé
26:10mon plaisir de voir
26:11un phénomène pareil.
26:12Je n'ai pas envie
26:13de boudé mon plaisir.
26:13Mais c'est glaçant.
26:14Oui, mais moi j'ai connu
26:15les maillots jaunes gestionnaires.
26:17Moi j'ai connu Indurain par exemple.
26:19Alors tu es peut-être
26:19un peu jeune.
26:19Mais alors Indurain,
26:21et j'ai adoré les tours d'Indurain
26:22mais c'était quand même
26:23un tour de gestionnaire.
26:24C'est-à-dire qu'il se contentait
26:25de contrôler tous les mecs
26:26qui l'attaquaient,
26:27les Cappucci, les Mugno
26:28et compagnie.
26:29Mais ils contrôlent aussi.
26:30Et ils contrôlaient.
26:31Mais Pogacar,
26:32il te lance des trucs
26:33et là aujourd'hui
26:34il n'a pas pu.
26:34Il n'a pas voulu.
26:36Je suis ravie de vous voir.
26:38Je suis plutôt d'accord
26:38avec Charles-Antoine
26:39mais on en parlera ailleurs.
26:40Il a dit qu'il manquait
26:41un peu de...
26:42Oui, sûrement.
26:43En tout cas, je suis ravie
26:44de voir que vous parliez
26:47autant de tours de France
26:47bien sûr.
26:48On se retrouvera mardi
26:49d'ailleurs à 18h30 aussi
26:51pour l'équipe du soir
26:52de l'été.
26:53Si, je m'y attendais.
26:53Je suis totalement très fière
26:55de mon équipe
26:56et de toutes mes équipes
26:56cette semaine.
26:57On continue avec le rugby
26:58et la Coupe du Monde U20.
27:00La petite finale
27:01pour la France
27:02qui s'est soldé pas.
27:04Une défaite.
27:05Grosse, grosse, grosse déception
27:06pour les Bleuets
27:07dans cette petite finale
27:09qui menait pourtant
27:1014-5 à la mi-temps
27:12grâce à cet essai
27:13notamment de Bobby Bissu.
27:15En deuxième période,
27:16les Bleuets font le break
27:17très rapidement
27:18grâce à Antoine D'Eliance.
27:19Mais quelques minutes plus tard,
27:21énorme trou d'air.
27:22L'Argentine revient
27:23dans la partie
27:23grâce à ses avants
27:24à quatre reprises.
27:26Ils transpercent
27:26la défense française
27:28en seulement 18 minutes
27:29de jeu.
27:30Et l'équipe de France
27:30s'incline 35-38
27:32et se classe quatrième
27:33de la compétition.
27:34Vous avez vu,
27:35ce dernier essai
27:35de Matisse Barré
27:36après la sérène
27:37n'a absolument rien changé.
27:39Et puis,
27:39il y avait un match
27:40chez les Grands
27:40également face
27:41à la Nouvelle-Zélande.
27:42Oui,
27:42la finale
27:43de cette Coupe du Monde
27:44U20 s'est soldée
27:45par la victoire
27:46des Baby Box
27:47de l'Afrique du Sud
27:49U20 face
27:49à la Nouvelle-Zélande
27:5023 à 15.
27:51Là,
27:52on est sur
27:53les A.
27:55C'est l'équipe de France A,
27:56c'est ça ?
27:57Je dis chez les Grands.
27:58Troisième match,
27:58c'est moi qui me suis planté.
28:00Troisième match
28:01de cette tournée.
28:02Et troisième défaite
28:04face à la Nouvelle-Zélande.
28:06Vous l'avez vu,
28:07le Garek,
28:07au bout de neuf minutes,
28:08a inscrit
28:08un très bel essai.
28:09Mais les Blacks
28:10vont revenir
28:10et c'est magnifique
28:11de Will Jordan
28:12à la 22e minute.
28:13La France mène
28:1419-17 à la mi-temps.
28:16La seconde période
28:17est un cavalier seul
28:18pour les All Blacks.
28:1912-0 avec notamment
28:20ce dernier essai
28:21de McAllister.
28:22Score final,
28:2329-19.
28:24Et toute dernière info
28:25de notre JT Express,
28:26émission Express,
28:27toute express ce soir,
28:28mais bien renseignée quand même,
28:29c'est Loïs Boisson
28:30qui va faire sa première finale.
28:32On a fait ça avec vous.
28:32Oui, on finit
28:33avec une bonne nouvelle.
28:34Oui, oui.
28:35Le premier gros test
28:36réussi à Hambourg
28:37pour Loïs Boisson,
28:39la française,
28:40s'est débarrassée
28:41de la 39e joueuse mondiale.
28:42Diana Yastremska,
28:44premier set remporté
28:44en à peine plus
28:45d'une demi-heure,
28:466-1.
28:47Dans la seconde manche,
28:48l'Ukrainienne accroche
28:48la française dans le deuxième set
28:50et la pousse au tie-break.
28:51Loïs Boisson ne craque pas
28:52et s'impose.
28:536-1, 7-6.
28:55Elle affrontera en finale
28:57la Hongroise,
28:58Anna Bondar,
28:5877e joueuse mondiale.
29:01C'est la France qui gagne, monsieur.
29:02C'est la France qui gagne.
29:03Pourquoi pas demain ?
29:04C'est la première finale
29:05à WTA pour Loïs Boisson.
29:07On en a besoin.
29:08Gros emplâtres à la cuisse quand même.
29:10Allez, merci beaucoup
29:11à vous d'avoir été avec moi.
29:13On est tristes, bien sûr,
29:14de l'élimination
29:14de l'équipe de France
29:15sur cet euro féminin.
29:17Mais c'était un plaisir
29:18de partager malgré
29:19toutes ces discussions
29:19avec vous tous.
29:21Prochaine EDS,
29:22ce sera à 18h30.
29:23Ce sera lundi
29:24et puis toute la semaine également.
29:26On ira jusqu'à dimanche soir.
29:27Comme ça, dimanche,
29:28pour l'arrivée du Tour de France.
29:29Il fallait bien que je me place.
29:30Allez, salut !
29:30Sous-titrage Société Radio-Canada
29:32Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
0:17
|
À suivre
2:11:48
2:09:45
2:08:04
1:29:06