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MEDI1TV Afrique : Zoom sur les Summer Days avec Ayoub Koutar - 19/07/2025
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00:00It's a great pleasure to meet you on Median TV for this new Escalculture in the heart of Africa.
00:15In a few moments, we will suffer an immersion in the universe of a Nigerian film called L'Ombre
00:24de Mon Père. On parlera également littérature avec Christopher Okigbo, mais pour l'heure, place
00:30à notre invité du jour.
00:37Aujourd'hui, nous parlons musique avec les Summer Days qui ouvriront leur porte le 19 juillet
00:44et ce jusqu'au 30 août. Donc une programmation danse riche, variée.
00:50Auba Spirit, Fad Ben Shemsi, Elé Lalaz ou encore Dizidros, bref, et beaucoup d'autres artistes,
00:58bien sûr, et qui de mieux pour nous en parler que le directeur général de Vano.
01:03J'espère que je prononce bien. Ayoub Kotar, il est avec nous. Bonjour Ayoub.
01:09Bonjour Anna, merci pour l'invitation.
01:12Merci à toi d'être avec nous, Ayoub. Et c'est vrai donc qu'il y a un superbe événement
01:18qui va scander à la fin du mois de juillet, tout le mois d'août, donc jusqu'au 30 août,
01:25si je ne me trompe pas. Alors je voudrais savoir tout d'abord comment vous est venue l'idée
01:30de ces Summer Days, en fait un peu la genèse de cet événement.
01:36En tout cas, on a été inspiré avec mon ami Rostan, qui est associé au niveau de ce sujet-là,
01:44parce qu'au niveau de Marrakech, on avait vu qu'il y avait uniquement une scène de musique électronique
01:50qui émergeait au niveau de cette région-là. Et puis la culture sur toutes ses formes,
01:56qui représente un petit peu le Maroc, était plutôt positionnée vers Casablanca et Rabat
02:01à travers des festivals, qui arrivait à faire exprimer la culture dans sa globalité,
02:08à Essaouira aussi. Et là, on s'est dit qu'il y a un positionnement à avoir sur Marrakech
02:14et un positionnement qui soit aussi capable de permettre finalement à ces artistes notoires
02:22de faire leur tournée à Marrakech et de le faire bien aussi.
02:27Et aussi, on voulait tabler sur une expérience qui soit différente.
02:31Et c'est là où le Blast joue pleinement son rôle, parce qu'on est capable de mener le public
02:37en immersion grâce à des écrans 360 degrés, grâce à une scène qui est totalement inouïe,
02:43à travers une expérience allo-européenne avec une fosse.
02:46Et donc, tout cela était des conditions pour pouvoir construire finalement un événement.
02:51Et aussi, on ne voulait pas le faire en mode festival, parce qu'un festival sans trois jours,
02:57très condensé. On voulait finalement nous donner du temps en mode belgea.
03:02Et d'ailleurs, le CRT de Marrakech, qui semble partenaire aujourd'hui, parle beaucoup de belgea.
03:11Et belgea, c'est de prendre son temps et de faire les choses comme on le sent.
03:16Et aujourd'hui, on a décidé de prendre notre temps et de le faire à la beja et de faire un concert,
03:22deux concerts chaque week-end pour pouvoir faire en sorte de festoyer avec les Marrakechis,
03:28de mettre en avant toutes les icônes artistiques de notre royaume,
03:34voire aussi certains artistes de l'international,
03:37et aussi apporter une expérience qui est totalement différente.
03:39Et climatisé, parce que même s'il fait 48 degrés des fois, la salle est très, très bien climatisée.
03:47Mais j'aime bien comment tu expliques, je me permets de te tutoyer, Ayoub.
03:51C'est vrai qu'on va prendre notre temps pendant un mois et demi.
03:56Beaucoup d'artistes, pas moins de 14 artistes, d'autres concerts aussi qui seront annoncés,
04:01si j'ai bien compris.
04:03Et c'est des artistes marocains et c'est très éclectique.
04:07Comment s'est fait le choix de la sélection artistique ?
04:12Comment vous avez fait ça ?
04:13C'était un petit peu des coups de cœur ?
04:15Comment vous avez pensé tout ça ?
04:19Écoutez, moi je suis un Marocain qui adore la musique,
04:24mais qui écoute à tout et qui aime plusieurs artistes,
04:28que ce soit Gnawa, que ce soit du rock marocain avec Oba Oba,
04:33que ce soit du rap marocain, que ce soit aussi de la musique électronique.
04:38Et je ne me considère pas quelqu'un qui a une niche, qui a juste une musique.
04:44Je ne veux pas dire que j'aime le jazz, mais uniquement le jazz.
04:47Et c'est à peu près comme tous les Marocains et toutes les personnes qui aiment la musique aussi.
04:53Et là, ce choix éclectique, c'est de donner un petit peu une ambiance d'une playlist de tout le monde.
05:00On écoute à tout et on aime tout.
05:02Et donc, voilà, l'idée, c'est de se dire que cette musique,
05:06finalement, on célèbre la musique dans sa globalité et pas la musique d'un goût particulier.
05:12On veut faire la somme de tous les goûts et de toutes les couleurs.
05:18Et justement, en faisant, en programmant cet événement, c'était quoi ?
05:24Qu'est-ce qui t'animait en premier ?
05:26C'était quoi votre but, finalement ?
05:28Qu'est-ce qui vous a fait vibrer ?
05:30C'est que Marrakech doit…
05:34Même si Marrakech, on a énormément investi dans la promotion de Marrakech,
05:38dans le futurisme, etc.
05:40Et on a tout fait, sauf la positionner vraiment comme un espace culturel musical
05:47pour l'ensemble des sensibilités musicales.
05:50Elle s'est positionnée, malgré elle, sur une scène de la musique électronique, et tant mieux.
05:56Mais je pense que Marrakech n'a pas vocation à devenir uniquement un Ibiza.
06:00Ça peut devenir aussi une belle scène de toutes les musiques que représente notre royaume.
06:07Et ce qui nous a motivés, c'est de faire en sorte que les Marocains et les Marocaines,
06:13mais aussi tous les touristes, puissent goûter à la musique marocaine dans sa globalité,
06:18avec toute son innovation, toute sa traditionnalité,
06:22et tout ce qui la compose à travers la programmation qu'on est en train de faire aujourd'hui.
06:28– Et donc le 19 juillet, top, départ, puis jusqu'au 30 août.
06:37Et vous attendez quoi, en fait, secrètement ?
06:41Voilà, comment ça va se dérouler, la réaction du public ?
06:46J'imagine que ça doit être très excitant de se dire, on y est.
06:50Qu'est-ce que ça va donner ?
06:53– Je pense qu'ils seront impressionnés.
06:54Parce que c'est vrai que le lieu et la manière avec laquelle on fera la scène,
07:00elle est impressionnante.
07:01Ce n'est pas juste une scène où on joue et puis c'est tout.
07:05Il y aura une immersion très innovante à travers une scénographie,
07:11des écrans sur l'ensemble du parcours des artistes,
07:15avec une musicalité inouïe, une vraie expérience à l'européenne,
07:20inspirée du Bataclan à Paris, inspirée de grosses salles de scène.
07:25La salle peut accueillir jusqu'à 2000 personnes.
07:28Je pense que pour les mélomanes et les personnes qui adorent la musique
07:31dans sa globalité, ils seront vraiment impressionnés de ce qui va se passer.
07:36Donc moi, ce que je m'attends, c'est que le plus de mentes viennent.
07:39Mais je pense qu'il y aura beaucoup de mentes,
07:44parce qu'on le voit dans nos chiffres aujourd'hui.
07:47Mais je pense aussi que ce monde-là va se dire
07:49« Ah, enfin, on a quelque chose d'assez impressionnant au Maroc. »
07:52Et j'espère qu'on puisse être capables de leur offrir finalement ce sentiment.
07:56Je pense qu'avec ton flair avant-gardiste, que ça va être du lourd.
08:02Donc le rendez-vous est pris du 19 juillet au 30 août.
08:07Marrakech accueillera pas moins de 14 artistes,
08:11beaucoup de styles différents de musique.
08:14Merci beaucoup, Ayoub, d'avoir été avec nous.
08:16C'était un plaisir que de te recevoir. Merci.
08:19Je vous remercie pour l'invitation.
08:20Merci pour ce moment.
08:22Et je vous dis rendez-vous à Marrakech cet été.
08:26Et c'est climatisé.
08:28Très important. Merci beaucoup, Ayoub.
08:32Merci. Allez.
08:33Merci.
08:39Et on parle tout de suite art dans l'Afrique en culture
08:42avec Pascal Martin Tailloux, artiste, peintre, véritable autodidacte.
08:47Il a exploré différentes voies, dessins, performances, photographies, vidéos, assemblages, graffiti.
08:53Artiste de renommée internationale.
08:55Dès 87, après des études de droit, il commence à exposer ses œuvres dans le monde entier.
09:00Installations monumentales ou détournements d'objets portés par un questionnement politique.
09:06Pascal Martin Tailloux dira
09:07« Je n'essaie pas d'être un artiste, mais un être humain.
09:11Il se voit comme un faiseur, un terme qu'il préfère à artiste, autodidacte de la forme.
09:15Il conçoit ses installations qui veulent toujours dire quelque chose
09:18et qui portent en elles un message.
09:21Ces pièces détournent des objets dits usuels ou des déchets.
09:25Elles tirent souvent le beau du lait ou de ce qui est considéré comme tel
09:28en déclenchant bien des questionnements et surtout des débats.
09:32Sous-titrage ST' 501
10:02J'essaie de poser l'humain au centre de ma problématique.
10:09C'est ça.
10:10Des questionnements.
10:12Où on dit l'humain là, c'est ma source d'inspiration.
10:17C'est mon rêve.
10:19Je vais me construire comme un homme.
10:23L'homme est un problème.
10:25L'homme.
10:26Il ne faut même pas citer quoi.
10:27Il y en a bien à citer.
10:28C'est l'homme qui crée tout ce qui est autour.
10:30Les détails là, c'est l'humain.
10:32Au départ, je me posais ces questions à partir du Cameroun.
10:37Après, quand j'ai commencé à me balader sur les boulevards du monde,
10:40je me suis rendu compte qu'en fait, ces questions, j'avais l'impression qu'elles étaient transposées ailleurs.
10:44Et maintenant, quand je suis à Martinique, la Martinique n'est pas en dehors de la chair, du corps, de la structure du monde.
10:51Donc, c'est vraiment une évidence pour moi.
10:54Et si on retranspose mon propos d'ici, là où je suis né, c'est exactement les mêmes attitudes dans un autre contexte.
11:02Pascal Martin, Taillou, dira mon art, reflète mon attitude générale parce que la réalité m'y oblige.
11:15Comment être confortable dans un espace d'inconfort ?
11:18Comment ne pas parler des sujets difficiles comme les guerres et les maladies ?
11:22Avec un prénom masculin et féminin choisi, adopté par souci de parité et un désir de toujours repousser les limites.
11:28Pascal Taillou se joue des limites, qu'elles soient mentales, culturelles ou géographiques.
11:33Pascal Martin, Taillou ne cesse depuis les années 90 de pratiquer à un art.
11:37Son frontière nomade et intuitif qui avale, brasse et assemble toutes sortes d'objets sur son passage.
11:42Son port d'attache Taillou est un voyageur en mouvement constant, voyageur qui tente de faire le lien entre les cultures, mais aussi entre humains et nature.
11:51Les installations avec des pailles, des sacs en plastique, c'est simplement que je montre ce que je fais à mon environnement.
12:17Est-ce que je vais continuer à faire des monticules, des éléments négatifs ?
12:22Je pense qu'il est le temps de prendre le balai et de nettoyer mon mental, ma façon de me comporter.
12:31C'est d'abord des postures que je me pose à moi-même.
12:35Je montre, j'essaie de diagnostiquer, de me récouler et de penser au futur.
12:42Impossible de résumer, de circoncière le travail de Taillou.
12:47D'ailleurs, l'article fait appel à plusieurs médiums pour exprimer son art, dessin, performance, photographie, vidéo, sculpture, installation.
12:55En travaillant sur les contradictions créées par la mondialisation et en jouant sur les rapports qu'il entretient avec sa propre identité,
13:01il conjugue symboles africains et européens, inventant un monde dans lequel se reflète et finit par nous interpeller.
13:08Ces œuvres ne se contentent pas de servir de médiateurs entre des cultures ou d'établir des relations entre l'homme et la nature,
13:15mais elles sont également conçues avec la conscience de leur statut de construction dite sociale, culturelle ou encore politique.
13:22Ces thèmes sont multiples, mais prennent tous pour point de départ l'artiste lui-même en tant que personne,
13:28une personne libre, un nomade et avant tout une âme affranchie.
13:38Sous-titrage ST' 501
14:08Et tout de suite, nous parlons cinéma dans l'Afrique en culture avec ce superbe film L'ombre de mon père.
14:33Nous sommes en 93 au Nigeria, une période tendue où le pays est au bord du chaos à l'approche de l'élection présidentielle,
14:41la première depuis le coup d'état militaire dix ans plus tôt.
14:44Dans un village reculé, loin de l'égos, deux jeunes garçons interprétés par les brillants nouveaux venus,
14:50Godwin Shimeri Egbo et Shibuki Marvelous Egbo,
14:54sont impressionnés par la réapparition soudaine de leur père, Fola, interprétée par Sopé Dirissou.
15:00Ce dernier ne s'excuse ni ne s'explique d'être resté si longtemps absent pour les affaires à Lagos,
15:08ni d'être arrivé sans prévenir.
15:10C'est un homme charismatique et autoriteur à qui il répond instantanément et avec obéissance.
15:15On regarde tout de suite la bande-annonce.
15:16Sous-titrage Société Radio-Canada
15:25Vous savez quoi ?
15:27Go et wearz-vous.
15:29Vous allez me suivre à Lagos aujourd'hui.
15:32Mais Marie dit que vous ne voulez pas le maison.
15:34Nous devons attendre pour elle.
15:36Et pourquoi vous attendez pour elle ?
15:39Vous pouvez dire qu'elle est arrivée avec votre père de Lagos,
15:41mais elle met vous en charge.
15:43J'espère que votre mère reviendra avant qu'on va.
15:45Mais au moins, nous devons laisser un message pour elle.
15:52Go maintenant.
15:53Sharp, sharp.
15:54Je n'ai pas de temps.
15:58Let's go.
15:58Miss Boy.
16:25Why are you taking that ?
16:27All your business.
16:47Where did you get that from ?
16:49None of your business.
16:51And don't beg me when I buy fan ice.
16:53Are you boys ready ?
16:58Yes, daddy.
16:58L'ombre de mon père, signé par le cinéaste britannico nigérian,
17:12Akinola Davis Jr., qui signe un début de réalisateur remarquable avec ce récit,
17:17habile et intriguant d'un père absent qui retrouve brièvement les deux jeunes fils.
17:21L'ombre de mon père marque avant tout l'aboutissement d'un long parcours créatif
17:24pour, eh bien, Davis, commencé par un scénario écrit par Weil il y a plus de dix ans,
17:29composé sous la forme d'une lettre à leur défunt père que Weil compare à une expérience
17:34extra-corporelle.
17:36Le scénario a suscité une réaction émotionnelle viscérale qui a fait pleurer Akinola.
17:41Voyage profondément personnel.
17:42L'ombre de mon père est aussi un hommage au charme brut et à la magie inattendue de Lagos,
17:47une ville dont le quotidien, selon Weil, ressemble souvent à un décor de cinéma.
17:52Comme il le dit, tout ressemble à un film.
17:53Je pourrais regarder dans ma rue.
17:55Il s'y passe toujours quelque chose d'excitant.
17:57L'ombre de mon père, donc, un film à regarder d'urgence.
18:00Et tout de suite, focus sur un poète que l'on ne doit plus lui présenter,
18:11Christopher Okikbu, poète un peu pour l'éternité,
18:15tué à l'âge de 35 ans sur le front de la guerre au Biafra,
18:18qui a déchiré le Nigeria post-colonial.
18:21Le poète Christopher Okikbu fait partie avec Shinwa Achebe et Wole Soinka,
18:26des grands fondateurs de la littérature africaine moderne.
18:29Alors, si l'œuvre d'Okikbu se limite à une centaine de pages
18:32à cause de sa disparition malheureusement précoce,
18:35sa poésie est régulièrement publiée dans toutes les anthologies de poésie africaine anglophone.
18:40Christopher Okikbu a écrit l'essentiel de son œuvre dans les années 50-60.
18:45Comme les autres écrivains étaient très impliqués dans la vie politique et sociale à l'époque,
18:50littéraire aussi.
18:51Il a participé avec Achebe Soinka, Clark et Tutiola
18:54à la création du M'Barry Club,
18:56vivier poisonnant d'écrivains, de peintres et de sculpteurs,
18:59de musiciens ou encore d'acteurs.
19:01Un collectif à l'origine d'une réflexion et de pratiques artistiques
19:05qui, dans les années qui suivent l'intervendance,
19:07bouscule les clichés sur l'art africain.
19:10Okikbu s'engage dans l'armée biafraise.
19:13C'est en se rendant au Biafra pour une tentative de paix
19:16que Soinka voit Okibu pour la dernière fois.
19:18Il écrira « Lui, du moins, avait donné sa vie pour ses rêves de jeunesse,
19:23mais comme il était dommage que ce fût sur le front d'une guerre fratricide. »
19:27On écoute tout de suite un extrait de son recueil de poésie
19:30« Labyrinthe » au pluriel.
19:32En combat singulier, sur un pied debout, en silence, devant le passage,
19:44loisillons, devant le passage.
19:50Visage silencieux au carrefour, festivité en noir.
19:56Visage en noir, comme une longue colonne noire de fourmis.
20:05Derrière le clocher, jusqu'au jardin brûlant,
20:09où toutes les routes se rejoignent, festivité en noir.
20:14Ô Anna, au bouton du panneau blond,
20:19entend-nous au carrefour, ô gonds imposants,
20:22où les joueurs, des grandes orgues altières,
20:27répètent de suaves fragments d'antan seuls.
20:34Christopher Oukikbo, un poète à redécouvrir d'urgence.
20:38Et on arrive à la fin de l'Afrique en culture.
20:40Merci d'avoir été avec nous.
20:42Et puis on se donne rendez-vous dès la semaine prochaine, sans faute.
20:45D'ici là, portez-vous bien.
20:46Sous-titrage Société Radio-Canada
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