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Une centaine d'individus cagoulés et armés ont attaqué des véhicules en circulation dans la nuit de vendredi à samedi à Limoges lors d'affrontements avec les forces de l'ordre, qui ont fait neuf blessés parmi les policiers, ont annoncé la préfecture et le parquet. Mais pour l’éditorialiste Joseph Thouvenel, «rénover, s’il n’y a pas de sécurité, ne sert strictement à rien».

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Transcription
00:00Alors 73,4 millions d'euros, juste pour la rénovation de ce quartier, Val-de-Laurence, depuis plusieurs années,
00:05où on nous dit d'ailleurs que c'était fait en concertation avec les habitants, pour redonner de l'attractivité,
00:10mais que c'est un quartier qui a déjà des atouts, puisque les transports en commun sont nombreux,
00:15qui a plusieurs équipements à fort rayonnement, et on a mobilisé l'Agence nationale pour la rénovation,
00:21la ville de Limoges, la métropole de Limoges, Limoges Habitat, Noëlis, etc.
00:24Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il faut enfin comprendre que le droit numéro un, c'est la sécurité,
00:32et que rénover, s'il n'y a pas la sécurité, ne sert strictement à rien.
00:36Il faut rétablir d'abord la sécurité, puisqu'on peut plaindre les habitants au quotidien,
00:40ça veut dire qu'il y a des bandes qui contrôlent un territoire,
00:44et bien donc il faut se donner les moyens de contrôler le territoire, pas pendant trois jours.
00:49Mais ça va demander des gros moyens, mais plus on attendra, plus il faudra des gros moyens.
00:53Quand je dis contrôler, c'est dire contrôler les habitants,
00:57avoir des chiens détecteurs d'armes, avoir des chiens détecteurs de drogue,
01:02avoir une législation qui permette de rentrer, de quelque chose,
01:07puisque c'est de la guerre civile, il faut prendre les moyens de la guerre.
01:10– Guerre civile.
01:10– Sous-titrage Société Radio-Canada
01:13– Sous-titrage Société Radio-Canada

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