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  • 18/07/2025

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Transcription
00:00On va parler à nouveau de Sandrine Rousseau parce qu'évidemment, j'en ai rien à péter.
00:05On en a longuement parlé hier et conséquence, il y a eu un rassemblement ce matin à Blois
00:12où des agriculteurs sont allés à la rencontre d'écologistes
00:17et nous sommes avec Christian Convert, secrétaire général de la coordination rurale.
00:23Bonsoir Christian Convert, que pouvons-nous rajouter sur ces propos tenus par Sandrine Rousseau ?
00:32J'interrogeais ce matin James Boucher, secrétaire général de la coordination rurale région-centre
00:38qui nous racontait cette prise de contact avec des écologistes de la région-centre.
00:44Il n'y a pas eu beaucoup de dialogue, c'est moins qu'on puisse dire.
00:46Ils n'ont pas dédouané Sandrine Rousseau et ça a été un petit peu tendu, Christian Convert.
00:50Écoutez, je pense que ça ne peut pas être bien autrement.
00:56Moi, je suis sur une crise sanitaire de l'élevage, j'ai écouté ses propos,
01:00j'ai réagi peut-être de manière un peu vive.
01:03Mais quand on nous parle comme ça, je pense que c'est largement perfectible ses propos.
01:11Ce qu'elle dit, ça ne tchape pas debout, de toute façon, comme beaucoup de propos comme ça.
01:15On peut parler d'écologie, je crois que les agriculteurs sont tout à fait fondés d'en parler.
01:18Par rapport aux propos précédents, quand on l'a dit de crever les gens,
01:22je pense qu'on est en train de laisser crever les agriculteurs.
01:25Les agriculteurs, par contre, ils contribuent complètement au travail dans ce pays, à la biodiversité.
01:31Donc dire qu'on n'en a rien à péter, bon...
01:34Il y a une tentative d'explication et de rencontre,
01:39mais ça n'a pas donné grand-chose, finalement, Christian Convert, cette rencontre.
01:44Parce que, je le disais, ils ne se sont pas désolidarisés des propos.
01:49Ils ont dit, oui, bon, ce sont des propos qui appartiennent à Sainte-Rousseau,
01:52mais au final, il ne s'est rien passé, strictement rien passé.
01:55Je ne sais pas, d'ailleurs, si vous attendiez quelque chose.
01:59D'elle ? Non.
02:02Elle doit pas y aller à une hachée, pas grand-chose de plus.
02:04Je pense que, quand on voit l'état de ce pays, l'état des finances,
02:09des pistes d'économie, on en a déjà donné, des pistes de progrès, on en a donné aussi,
02:13mais on est dans une idéologie parfaite,
02:15aujourd'hui, où on va dire qu'on ne peut pas être dans un dialogue constructif comme ça,
02:20et on n'arrivera à rien.
02:21Il faut des arbitrages dans ce pays, les arbitrages ne peuvent pas être donnés.
02:25On s'aperçoit que ces tensions au niveau du gouvernement,
02:27on en est tous victimes, puisque rien n'avance.
02:29Il y a une loi qui est passée, la première loi agricole censurée en partie,
02:37une nouvelle loi censurée en partie.
02:38Quand on tient des propos comme ça envers les agriculteurs,
02:41qui sont une catégorie, quand même, qui, je pense, fait son boulot,
02:44qui passe de crise en crise,
02:47on se demande qu'est-ce qu'ils peuvent chercher.
02:49Si ces gens-là sont appelés à gouverner,
02:51eh bien, mon Dieu, qu'est-ce que la France va devenir ?
02:54On peut toujours connaître, on peut toujours avoir des différences
02:57avec quel élu que ça soit, tous les bords politiques.
03:01Mais là, on n'est plus dans le dialogue,
03:02on est dans l'insulte avant de démarrer.
03:04Alors, bon, je ne vois pas de possibilité de progrès
03:08dans des discussions avec des personnes comme ça.
03:11Malheureusement, je lui ai eu causé,
03:12mais je vois que ça s'empire de jour en jour.
03:14Qu'est-ce que vous avez envie de dire ?
03:15Ce serait la question à Sardin Rousseau de l'inviter dans votre exploitation
03:18pour qu'elle comprenne les choses de la vie
03:19et comment votre monde fonctionne
03:22et quelle est la réalité du terrain ?
03:25Je l'ai déjà proposé plusieurs fois à plusieurs élus.
03:29Je pense qu'elle n'en est pas capable.
03:31Il y a des gens qui sont capables sans doute d'évoluer et de se rendre compte.
03:34Je ne crois pas qu'avec des propos comme ça,
03:35déjà, elle peut être reçue cordialement.
03:37Bon, quoi qu'on a le sens peut-être du pardon
03:40et puis peut-être qu'autour de quelque chose de plus convivial,
03:43on pourrait se parler pour faire mesurer bien les choses.
03:45Parce qu'en fait, quand ils viennent réellement sur nos problèmes
03:48et sur notre manière de les résoudre,
03:50on s'aperçoit à quelques bords politiques qu'ils soient,
03:52ils sont en grande partie d'accord.
03:53C'est comme nous, on peut avoir des différends
03:56avec des gens de la Confédération paysanne.
03:58Sur des sujets comme l'élevage, on peut se retrouver.
04:00Sur les sujets de l'eau, bon.
04:02Mais après, il y a aussi dans tous les mouvements des courants,
04:06donc il y a des agriculteurs qui essayent de comprendre
04:09et puis il y en a d'autres qui sont carrément frappés d'une idéologie
04:11que de toute façon, ce n'est pas possible.
04:13Donc, c'est comme ça que les choses se construisent
04:15ou nous ne pouvons rien faire, ou on aboutit à rien.
04:19Donc, Sandrine Rousseau, non, ce n'est pas la peine.
04:20Christian Convert, merci d'avoir accepté de témoigner sur Europe 1
04:24et sur CNews ce soir, secrétaire général de la coordination rurale.
04:28Ce n'est pas un fossé, c'est un canyon.
04:32Enfin, c'est plus qu'un canyon aujourd'hui, là, entre les écologistes.
04:34C'est deux mondes.
04:35C'est deux mondes, mais là...
04:37C'est les mangeurs de graines contre les producteurs, quoi.
04:39Voilà, je vous laisse l'expression, mais c'est tout à fait ça.
04:41Et c'est deux mondes qui ne se comprennent pas.
04:44Et moi, évidemment, il y a surtout un monde qui est censé comprendre l'autre,
04:47ce sont les écologistes.
04:48Parce que c'est eux qui sont censés porter la défense de la nature, de l'environnement.
04:52Et ceux qui ont la charge de la protection de la nature et de l'environnement,
04:56ce sont principalement les agriculteurs, les éleveurs qui travaillent la terre.
04:59Donc, c'est totalement incompréhensible.
05:01Et ça montre à quel point les écologistes sont totalement déconnectés de la réalité,
05:06des sujets qu'ils prétendent connaître.
05:07On peut entendre une critique sur l'usage d'un certain nombre de pesticides.
05:13Tout ça, ça fait partie du débat, si vous voulez.
05:15Mais elle aurait dû présenter des excuses pour ce terme qu'elle a sorti comme ça.
05:20Mais parce qu'elle était en terre inconquise.
05:22Vous avez vu, elle a fait un grand tweet pour expliquer aux communautés
05:25qu'en réalité, elle voulait parler non pas de la revenu, mais d'un...
05:29Non, il aurait fallu s'excuser.
05:32C'est une certaine presse qui n'a pas compris les propos.
05:33Quand on est représentant d'un nation...
05:35D'extrême droite.
05:36On ne doit pas se comporter comme ça.
05:40On ne devrait pas parler comme ça, François Pupolier.
05:42Non, mais en plus, sincèrement, quand on connaît la crise des agriculteurs,
05:46quand on connaît le nombre de suicides,
05:50parce qu'ils n'y arrivent plus à dire
05:51« j'en ai rien à foutre de leur histoire, de leur rentabilité... »
05:55J'en ai rien à péter.
05:56Rien à péter.
05:56Rien à péter.
05:57Mais ça veut dire la même chose.
05:58Sous-entendu, ils peuvent crever.
05:59Oui, c'est ça.
06:00C'est inimaginable.
06:01Dire à des agriculteurs qui sont déjà en train de souffrir,
06:04certains qui suicident presque quotidiennement l'autre pays,
06:07qu'on n'a rien à péter de leurs trucs et de leurs problèmes,
06:10c'est inimaginable qu'une élue...
06:11Elle est représentante des écologistes, députée de la nation.
06:16Et donc, il ne faut pas s'étonner après qu'on soit dans un pays
06:18qui soit en train de se fracturer de tous les côtés.
06:20Vous savez, ça va être long, les prochaines échéances politiques.
06:23C'est pas...
06:252027, c'est loin.
06:272027, c'est long.
06:28Il peut passer des choses entre eux.
06:29Et quand je vois le niveau, aujourd'hui, de nos politiques,
06:33ça va être terrible.
06:35Oui, ça va être terrible.
06:36Et ça promet de beaux débats.
06:40Il faut garder espoir dans notre beau pays,
06:42notre belle démocratie,
06:44qu'il y ait des personnalités qui émergent à un certain moment.
06:47Il y en a un qui peut limiter la douleur.
06:50Oui.
06:50Allez-y.
06:51S'il y a une démission du Président de la République,
06:53on renvoie vite.
06:54Ah, François Bionnier.
06:55Je pensais que vous aviez un nom à évoquer.
06:56Non, non, non.
06:57Ou une annonce de candidature.
06:58Oui, c'est...
06:59Non, mais...
06:59Je vais regarder François Bionnier.
07:02C'est que...
07:03C'est la seule...
07:03Votre formulation était un peu ambiguë, si je ne puis pas.
07:05Deux ans sans majorité,
07:08ça va être intenable.
07:09Sans prendre les réformes indispensables.
07:11Le constat fait par le Premier ministre est édifiant,
07:13en disant...
07:14On ne peut plus...
07:15Enfin, c'est...
07:16Dernière sortie, on l'autoroute.
07:17Il y a un verrou, il est à l'Elysée.
07:18Voilà.
07:20Je pensais, vous voyez, j'avais mal compris les choses.
07:22Je pensais que vous alliez nous sortir un nom
07:24de l'homme providentiel ou de la femme providentielle.
07:26On attend tous.
07:26On attend tous.

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