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Invité dans l’émission On ne peut pas plaire à tout le monde sur France 3, Jean-Claude Camus, fidèle producteur de Johnny Hallyday, fait face aux rumeurs entourant l’artiste. Il rétablit la vérité et défend avec franchise son ami et collaborateur. Une séquence précieuse pour les fans, au cœur des coulisses de la carrière de Johnny.
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MusiqueTranscription
00:00Pour ses 60 ans, Johnny a été gâté.
00:06Ses amis du show business étaient là pour lui chanter la petite chanson.
00:10Le public, lui aussi, a entonné sa petite chanson.
00:16On en est même arrivé au point où, dans certaines mairies,
00:19l'affiche de Johnny trône sous Marianne, à côté de la photo du président de la République.
00:22Enfin, nous, on dit le président de la République,
00:24mais pour Johnny, Bernadette et Jacques, c'est plus un couple d'amis pour qui l'organise un petit concert.
00:28Et puis, je viens pour faire plaisir au président de la République et à moi-même.
00:33Nous sommes de grands amis de langue d'art.
00:36Alors, bien sûr, il a fallu qu'une poignée intermittente tente de gâcher cette petite fête en Corrèze,
00:40mais il se trouve que les CRS étaient beaucoup plus nombreux qu'eux.
00:43Du coup, on en a été quittes avec quelques embouteillages.
00:46Bien sûr, Jacques en a profité pour serrer quelques mains.
00:48Il en a aussi profité pour claquer la bise à Laetitia,
00:51pendant que Robert Namias, directeur de la rédaction de TF1, attendait son tour pour la bise.
00:55Avec à ses côtés le directeur des programmes de la Lune, Étienne Moujotte.
00:59Il faut dire que Jacques n'est pas le seul à s'éclater sur Johnny.
01:01Son concert diffusé sur TF1 a atteint les 50% de part de marché.
01:05Alors, quand la presse titre sur les larmes de Johnny, ce sont bien sûr des larmes de joie.
01:08Ça roule avec sa fille, ça roule avec sa femme,
01:11qui pour son anniversaire célébré à la Lune de Paris Match,
01:13lui a même fait le cadeau de poser nue dans le magazine.
01:15Le succès de Johnny dépasse largement le cadre de la musique aujourd'hui,
01:20puisque à l'occasion de la cérémonie des sets d'or,
01:22qui a été organisée dans sa propre boîte de nuit,
01:24on lui a remis un set d'or d'honneur.
01:26Et là, c'était presque trop, sous le coup de l'émotion,
01:29en voulant s'excuser pour son retard, il s'est même un peu emmêlé.
01:31Oui, enfin, Le Mans, Angers, Laval ou Besançon, tout ça, c'est la province.
01:42Et ça n'empêche pas les VIP du Paris qui brille et qui pétille de se précipiter chez Johnny.
01:46Regardez, là, c'est Nikos qui se la donne.
01:49Et d'un seul coup, qui est-ce qu'il voit dans un coin ?
01:52Et ouais, Patrick Topalov est juste à côté un Bob Danoff.
01:54Ce lieu est vraiment très électrique.
01:56Il y a une très très belle rencontre, en fait,
02:00à la fois avec une architecture et à la fois avec des gens.
02:04Bref, ce serait vraiment une année merveilleuse pour Johnny et Laetitia
02:07si les gens n'étaient pas aussi malveillants.
02:09Il a fallu porter plainte contre un journal
02:11qui affirmait que 95% du capital de la boîte venait de paradis fiscaux.
02:15Et il a aussi fallu porter plainte pour chantage
02:17contre une ancienne employée de Johnny
02:18qui prétend avoir été violée par le chanteur en 2001.
02:21Et forcément, ce genre d'affaires, ça plombe un peu l'ambiance.
02:23Je fais ça pour que la justice soit rendue
02:25et je demanderai, oui, un euro symbolique et un pardon.
02:29Alors forcément, on est en droit de se faire du souci pour cette jeune femme.
02:32Mais pour Johnny, en revanche, ça devrait aller.
02:33Je n'ai jamais pleuré
02:36Et en accueil, Jean-Paul Camus, bonsoir.
02:45Bonsoir.
02:46Et Kamel Ouali, bonsoir.
02:49Metteur en scène de « Quand on attend que le vent ».
02:51Et chorégraphe.
02:53Metteur en scène et chorégraphe.
02:54Pour la première fois.
02:55Homme de grand talent.
02:56Alors, on a donné tout à l'heure ici les recitals de la Star Académie.
03:01Vous qui étiez d'ailleurs vous aussi, Jean-Claude,
03:03puisque vous ne le chantez pas, vous êtes producteur, mais pas que Johnny.
03:05Faites-nous la liste un peu de vos...
03:07Là, vous étiez avec Michel Sardou.
03:07J'étais avec Michel Sardou.
03:10On s'occupe aussi de Florent Pagny, de Lara Fabian,
03:12de Michel Fugin, de Mimi Maty, de Frédéric Lerner.
03:15Vous n'êtes pas les plus manches, quoi.
03:16Jean-Michel Jarre.
03:17Pas mal.
03:18Ça occupe.
03:19Donc, vous êtes super riche.
03:20Oh, je ne crois pas qu'il faille faire du spectacle pour devenir riche.
03:25Il vaut mieux mettre son argent à la banque, en principe.
03:28Ou à la télévision, vous voulez dire.
03:29Ou à la télévision.
03:31Et je ne voulais pas vous attaquer tout de suite.
03:32Non, mais ça va.
03:33Ça va, oui, pour l'instant.
03:35Vous vouliez parler de votre copine Sophia, non ?
03:37Qui est sortie.
03:38Vous avez Camel qui est là, je ne sais pas.
03:40Si, si.
03:41Vous étiez très triste que ça fasse ça.
03:42Non, non, je ne connais pas assez.
03:44Non, moi, je la trouve très douée, Sophia.
03:46Elle est excellente.
03:47Oui, je la trouve très belle, très douée.
03:50Mais je n'ai rien contre la...
03:53Elodie.
03:54Elodie, voilà.
03:55Que je ne connais pas bien.
03:56Je n'ai pas suivi, vraiment.
03:57Mais Sophia m'a marquée.
03:58Il y a des gens comme ça qui vous marquent.
04:00Vous avez voté pour qui, vous, Camel ?
04:01J'ai voté pour personne.
04:03C'est vrai que si j'avais dû choisir, en tout honnêteté, j'aurais choisi Sophia.
04:07Elle va être contente, Elodie.
04:09Vous, Jean-Pleau, là.
04:10Vous, qui êtes un producteur, donc vous allez peut-être pouvoir...
04:13Ah non, ils vont avoir des contrats, ces gens-là.
04:14Ils ont des contrats, mais j'ai perdu ce soir un pari et je dois un grand gueuleton à quelques personnes.
04:21J'avais parié Sophia aussi.
04:22Ah, aussi ?
04:23Oui.
04:23Moi, j'avais parié Elodie.
04:24Vous me deviez...
04:25Oui, c'est vrai.
04:25Alors, on reprend l'année Johnny Hallyday.
04:31Une année où il s'est passé plein de choses super positives.
04:33Et puis, on va venir sur un certain nombre de polémiques, quand même, puisqu'il y en a eu pas mal de polémiques dans l'année autour de Johnny.
04:39On commence quoi ? D'abord, le côté positif, Jean-Claude, avant de vous énerver.
04:41On peut garder, non, ça ne m'énervera pas, mais on peut passer tout de suite sur le côté polémique.
04:45Je trouve ça totalement scandaleux.
04:48Ah, non, mais attendez, on va lancer maintenant.
04:49Attendez, mais si, j'ai lu en trop dans un journal que j'étais peut-être le prochain de la liste quand on dit que Johnny est manipulé.
04:55Et moi, je tiens à dire que, ce soit Laetitia ou André Boudou, sont sans doute mes meilleurs alliés depuis bien des années.
05:06Même quand Johnny, des fois, et pas toujours, etc.
05:09Quand Johnny est pas toujours proche, vous aviez des rapés, là, allez-y.
05:12Non, non, mais Johnny, vous savez, c'est une star, c'est un garçon qui a, on dirait, beaucoup de sensibilité.
05:18Non, beaucoup de sensibilité et qui en prend plein la tête, quand même, depuis pas mal de temps.
05:23Et, ben, je vais vous dire, moi, je souffre avec lui et je trouve qu'on attaque sa famille et que c'est pas bien.
05:29Parce que les finances et les affaires de Johnny vont nettement mieux depuis qu'André Boudou est venu donner un petit coup de main.
05:34Alors, là-dessus, puisque là, vous parlez de la dernière polémique en date, c'est la boîte, l'Amnesia.
05:38On a dit que 95%, d'abord, qu'il en avait quasiment rien de cette boîte de nuit.
05:41Vous étalez déjà, José, vous me regardez ?
05:43Non, non, mais moi, j'ai été en tournage pendant 5 mois, donc je découvre en même temps.
05:47C'est une boîte de nuit qui est à Montparnasse, qui appartient en partie à Johnny, apparemment vraiment qu'en partie,
05:52puisqu'il a combien de parts là-dedans ?
05:54Je ne sais pas, je ne suis pas dans l'affaire de l'Amnesia.
05:57J'aurais aimé y être.
05:59Ah bon ?
05:59J'aurais aimé y être, mais je n'y suis pas.
06:00Mais Johnny ne vous a pas convié à l'Amnesia, dans le Capital, je veux dire.
06:04Je suis déjà pas mal à faire dans les spectacles de Johnny.
06:06Croyez-moi, l'année que je viens de passer avec lui, j'ai été bien occupé.
06:09Mais, mais, Jean-Cocamé, vous n'êtes pas du tout au courant de ces activités extra-musicales ?
06:13Ah non, chacun, chacun...
06:15Vous savez, dans la vie, il faut faire bien ce qu'on sait faire.
06:17Moi, je sais faire les spectacles de Johnny, je crois que ça fait, je ne sais plus combien de dizaines d'années que ça dure.
06:23Mais je ne m'occupe pas de la gestion de sa maison d'I, je ne m'occupe pas de la gestion de ses affaires personnelles.
06:30Chacun a ses capacités.
06:31Mais il vous demande conseil, par exemple ?
06:33Il vous pose des questions là-dessus, ou pas du tout ?
06:36Sur les affaires qui viennent de Paris ?
06:38Oui, par exemple, sur l'amnésia, est-ce qu'il vous a dit, tiens, je vais ouvrir ça, qu'est-ce que tu en penses ?
06:42Oui, je pense que c'était une bonne idée, parce qu'il y avait besoin d'un grand établissement.
06:48On voit comment marche, par exemple, le Cap d'Agues, où il y a déjà un amnésia, et je crois que c'est bien.
06:53Mais alors, ce capital...
06:53Vous savez que les gens réussissent en France, c'est toujours très compliqué, on attaque, il faut toujours trouver la faille.
06:57Vous ne savez pas combien il a de parles ?
06:59Non, je ne sais pas.
07:00Vous rigolez ?
07:00Franchement, non, j'ai lu comme vous dans la presse, mais je ne parle jamais de ce genre de choses.
07:06Il ne va pas me demander combien j'ai de centimes à la banque, et je ne vais pas lui demander combien il a...
07:10On a vu que, il y a quelques années, Johnny avait quelques problèmes financiers, par exemple.
07:14Ça, vous étiez au courant de ces gros problèmes financiers ?
07:16Ça, j'ai participé complètement, et j'ai complètement suivi ces gros problèmes financiers.
07:19Donc là, combien il devait d'argent ? C'était des dizaines de millions de francs ?
07:23Oui, on a parlé 70, 80, j'en sais rien.
07:2570 millions de francs ?
07:26Toujours est-il que lorsque...
07:27Vous pouvez nous expliquer juste ça, comment un artiste aussi célèbre que Johnny Hallyday, à un moment donné, peut avoir un trou de 70 millions de francs ?
07:33Ça va très vite, vous gagnez beaucoup d'argent une année, vous ne vous mettez pas forcément de côté, ou ce n'est pas toujours géré par les gens qu'il faut.
07:39C'est ce qui est arrivé à Johnny.
07:40Oui.
07:41L'argent mis de côté pour les impôts qui a été plus ou moins dilapidé, bon, Johnny n'était pas là pour surveiller.
07:46Justement, parlons encore d'André Boudou, il est arrivé, il a fait le ménage, mais un bon ménage, et depuis, comme par hasard, les finances de Johnny Hallyday se sont améliorées.
07:55Et donc, cette boîte de nuit qui est détenue, on dit, à 95% par André Boudou, dans des espèces de paradis fiscaux, ça vous en dites quoi ?
08:02Écoutez ça, alors là, les problèmes de montage, je pense que si véritablement...
08:07C'est ça qu'on reproche à Johnny, des contacts financiers, ou avec de l'argent un peu détourné.
08:11Si véritablement il y avait un problème sur chez Zola, il n'y aurait pas eu une autorisation de nuit qui aurait été délivrée, et la boîte serait fermée déjà depuis longtemps.
08:19Donc je pense que les choses sont un peu détournées de...
08:23Là-dessus, Sandrine, vous êtes la copine, vous, avec Johnny ?
08:25Oui.
08:26Vous dites ça comme ça ?
08:28Non, oui, oui, votre question me surprend.
08:31Oui, je suis amie, c'est mon amie, Johnny.
08:33Vous êtes allée à l'inauguration de...
08:34Je suis amie, il y a donné.
08:36Je suis copine avec Jojo.
08:37Non, mais c'est oui, c'est quelqu'un que j'aime beaucoup.
08:39Est-ce qu'il pourrait être mal influencé dans ses affaires ?
08:43Vous diriez que c'est un type qui... son boulot, c'est pas tellement ça.
08:45Et donc, mal entouré, il pourrait être mal influencé ?
08:50Oh, j'ai pas grand-chose à dire là-dessus, franchement...
08:52Non, mais c'est pas sur les affaires, c'est pas sur le fait, parce que ça, j'imagine que vous connaissez pas ses affaires,
08:55mais de sa personnalité, est-ce que c'est un type, finalement, qui est pas aussi rock et dur qu'on peut imaginer en le voyant à la télé ?
09:01C'est quelqu'un d'extrêmement sensible, d'extrêmement...
09:04Influençable, c'est ça ma question.
09:05Naïf ?
09:06Non, pas naïf, pas naïf.
09:08Essayez.
09:08Non, non, non, c'est quelqu'un de très sensible et de très animal, comme ça, et donc...
09:13Et d'intuitif.
09:13Et d'intuitif, extrêmement intuitif.
09:15Moi, je l'ai vu réagir contre ou pour des gens de manière très intuitive, et il avait raison.
09:20Et voilà, c'est la seule chose que je puisse dire, maintenant, en ce qui concerne ses affaires et tout,
09:24je sais pas du tout comment il vit ça, ni comment il...
09:27Comme Ariane a dit naïf, quand même, vous avez rigolé, hein, Jean-Claude ?
09:29Ah non, non, non, pas du tout.
09:30Parce que je vais simplement vous dire, si Johnny est là depuis plus de 30 ans,
09:35s'il fait la carrière qu'il fait,
09:37il faut croire que c'est quelqu'un qui a bien la tête sur les épaules, quoi qu'on en dise,
09:41et qui sait exactement où il va, et qui gère sa carrière.
09:45Et qui est bien entouré.
09:46Si c'était un naïf, un influençable, un faible, croyez-moi, Johnny Aydé ne serait pas là aujourd'hui.
09:51Je crois.
09:52Alors, justement, pour vous dire, qu'il ne serait pas encore là cette année,
09:56cette année-là, un sujet un peu plus léger, on l'a vu partout.
10:00Plus d'un million de personnes sont venues le voir cette année, en effet, sur un spectacle.
10:05Mais au-delà de ça, il y a eu aussi des séries documentaires,
10:08il y a eu la pub pour les lunettes, il y a eu l'amnésia.
10:12Il faut bien payer les fins de mois, non ?
10:13Non, mais il porte vraiment des lunettes dans la vie ?
10:16Pour lire, pas dans la vie.
10:18Ah, pour lire, pas pour lire.
10:19Donc il n'en a pas besoin de deux paires.
10:20Non, ben toi aussi, il y a des lunettes solaires.
10:23Oui, c'est vrai, c'est vrai.
10:25Bon, ça c'est pour payer les fins de mois, ça.
10:28Mais tous les artistes font de la publicité.
10:31Est-ce qu'il n'y a pas overdose là-dessus, non ?
10:33Pas de pub, hein, de le fait...
10:34Est-ce qu'à un moment donné, et là c'est une vraie question,
10:36votre boulot en tant que producteur, c'est de le préserver aussi.
10:38Est-ce qu'à un moment donné, vous avez l'impression qu'il peut y avoir overdose ?
10:42Ce qui n'est pas le cas, puisque tout est rempli,
10:43que les gens prennent du plaisir à venir le voir,
10:45la tournée n'est pas finie, enfin voilà, évidemment,
10:48Johnny n'est pas en danger, mais est-ce que c'est le genre de choses
10:50qui pourraient vous inquiéter ?
10:51Le fait qu'on l'ait trop vu un peu, sur tous les fronts.
10:54Écoutez, c'est vrai qu'il a fait beaucoup, beaucoup de choses,
10:57mais il est vrai qu'à un moment, on ne peut pas freiner la popularité,
11:03l'enthousiasme qui s'est déclenché sur ce personnage pour ses 60 ans,
11:09et encore, et encore, ses attachés de presse et tout,
11:13ont refusé tellement de choses, tellement de choses.
11:16Et je pense que les gens ne sont pas fatigués de le voir,
11:18puisque actuellement, nous faisons bourrer partout,
11:22on a fait quand même 253 000 personnes au Parc des Princes,
11:28et on va refaire 55 000, 56 000 exactement,
11:33à Bercy, la semaine prochaine.
11:36Voyez-vous, donc, si les gens étaient fatigués de Johnny Hidé,
11:39à mon avis, on n'aurait pu le voir.
11:40Et cette omniprésence médiatique, est-ce que c'est pas pour faire oublier
11:42d'autres affaires, et notamment cette histoire de viol ?
11:44Marc-Olivier, comment pouvez-vous ?
11:46Franchement, franchement, les choses...
11:49On n'a jamais entendu s'exprimer là-dessus.
11:51Il a bien raison, il a fait un communiqué un jour,
11:54en disant, je laisse le soin à la justice, etc.,
11:57de bon, qu'est-ce que vous voulez qu'il dise de plus ?
12:00Je vais simplement dire, sans être évidemment dans sa vie,
12:05et avoir été présent,
12:06que j'aurais plutôt tendance à coucher devant sa porte,
12:09pour éviter que les dames viennent le retrouver la nuit,
12:12et forcer sa porte, que le contraire, voyez-vous.
12:15Quand on connaît la vie de Johnny, comme on le fréquente,
12:17comme je fréquente, comme il y a tellement d'années,
12:19ça peut que me laisser... Voilà.
12:22Et ça vient d'où, à votre avis ?
12:23Puisqu'on a parlé d'argent, en même temps, aujourd'hui,
12:25on a entendu cette femme demander un euro de dommage.
12:27Oui, enfin, je crois que ça n'a pas toujours été le cas.
12:31Vous avez vu, comme moi, pas mal de choses.
12:34Même si les gens ont attaqué Johnny,
12:35il y a quand même des tas de choses.
12:36On retrouve quand même un repris de justice, un criminel.
12:41Enfin, il y a tout autour de...
12:43Il y a quand même un environnement.
12:45Quand un médecin qui délivre un certificat
12:47qui est radié des choses,
12:49c'est quand même un dossier lourd.
12:51Mais quand Éric de Montgolfier, qui dit quand même que...
12:54J'ai déjà eu affaire à Éric de Montgolfier, merci beaucoup.
12:56Il a voulu déjà se payer Johnny Hallyday.
12:58C'est-à-dire ?
12:59Il a fait des années à Valenciennes.
13:00On a fait pression sur lui pour qu'il met le frein sur le dossier.
13:03Mais c'est-à-dire, cette ancienne histoire, vous dites quoi ?
13:06Oui, il y avait un spectacle qui avait été vendu à Valenciennes.
13:10J'avais vendu le spectacle, donc rien à voir avec la billetterie.
13:12L'organisateur, il était à son...
13:14Vendre un spectacle, ça veut dire que ce n'était pas vous qui étiez...
13:15Ce n'est pas nous, c'est pas moi qui vendais les tickets.
13:17Il y avait un producteur sur place.
13:18Et il y a eu une triple billetterie.
13:20Et Montgolfier, tout de suite, a été persuadé qu'il y avait un financement politique.
13:25Enfin, des choses.
13:27Et moi, j'ai été très très ennuyé à l'époque.
13:28Vous avez été en prison là-bas ?
13:29Mais j'étais en prison pendant trois jours.
13:32Il faut dire qu'il y avait une telle faute de justice.
13:34Et c'est beaucoup quand on connaît les affaires de justice.
13:37On m'a alloué 50 000 francs pour trois jours.
13:4050 000 francs hors impôts.
13:41Et oui, il fallait vraiment qu'il y ait une grave faute de justice.
13:43Donc on est habitué à...
13:45Moi, je suis un petit peu habitué à voir.
13:47Et cette espèce de boute de harg à poursuivre à l'idée, me semble un peu quand même...
13:52Alors, la dernière histoire, puisque vous étiez là pour venir tordre le coup aux rumeurs,
13:55c'est ces subventions, ça c'est du réel, qui vous ont été allouées par des mairies.
13:59Il n'y a jamais eu de subvention.
14:01Et Johnny Haidey n'a jamais eu de subvention.
14:02Il faut qu'on s'explique.
14:03Le Monde l'avait d'ailleurs, pardon de citer un journal, bien expliqué.
14:06Des mairies ont acheté, alors qu'on était plein partout.
14:10Il faut expliquer la polémique.
14:11Il y a la polémique, on dit qu'il y a des mairies qui financent ça.
14:13Qui ont subventionné le capital.
14:14Alors que Johnny Haidey ne doit pas être subventionné.
14:17Non, il n'a jamais été subventionné.
14:19Les mairies, certaines, ont acheté des places pour les distribuer,
14:24soit gratuitement, soit à moindre tarif, aux plus démunis.
14:29Ils ont acheté des places.
14:30Dans les villes où nous n'avions pas de places achetées par les mairies,
14:34Bordeaux entre autres, qui s'est retiré ça,
14:35dans toutes les villes sans exception, nous avons fait le plein,
14:40nous avons refusé du monde,
14:41et j'allais presque dire, nous avons fait plus de recettes.
14:44Et vous, ce n'est pas une subvention.
14:45Est-ce que c'est le rôle de la mairie de racheter des places pour...
14:47Pour distribuer plus démunis ?
14:48Combien de mairies font...
14:50C'est pas remboursé par la sécurité sociale, Johnny Hallyday quand même.
14:53Combien de mairies font des spectacles gratuits,
14:55achètent des spectacles pour les donner gratuits sur la place publique ?
14:57Combien de mairies financent une affaire commerciale,
15:00comme le Tour de France par exemple,
15:01et a des sommes très importantes.
15:05Je ne vois pas où il y a...
15:06Bélie a acheté des places pour distribuer aux gens
15:09qui ne pourraient pas venir au spectacle.
15:10Ça a choqué un certain nombre d'artistes, par exemple.
15:12Vous vous souvenez, par exemple, ici, on va vous repasser la bande,
15:13puisque Jean-Marie Bigard était venu pour dire qu'il faisait le Stade de France,
15:16et que lui, il n'était pas subventionné.
15:17Oui, mais j'ai...
15:18Regardez, on s'en souvient.
15:20Regardez qu'attention.
15:20On regarde.
15:22Je ne fais pas avec Camus, tu vois, je ne fais pas avec l'argent des contribuables.
15:26Moi, je paye avec ma propre recette.
15:28Ça ne veut pas dire que je ne fais pas Camus avec l'argent des contribuables.
15:29Ça veut dire quoi ?
15:30Non, mais quand on fait, par exemple, quelque chose,
15:32quand on...
15:32Jean-Marie, c'est le producteur de Johnny.
15:33Quand on essaie de faire payer la moitié du prix de la place de Johnny
15:39en province par la municipalité...
15:41Ah, il faut expliquer là-dessus.
15:43Si, c'est utiliser l'argent du contribuable pour un spectacle.
15:46Si tu fais une fête, tu fais une fête.
15:47Si tu fais Johnny sur les Champs-Elysées...
15:49Est-ce que vous pouvez perdre beaucoup d'argent ?
15:50Si tu fais Johnny sur les Champs-Elysées avec 500 000 personnes,
15:53il faut savoir que ça coûte 40 millions de francs aux Parisiens.
15:56Ce n'est pas gratuit.
15:57Ça coûte 40 millions de francs.
15:58Vous ne connaissez pas les chiffres.
15:59Si, moi, je te le dis, 500 000 personnes dans un endroit, dans une ville,
16:03ça coûte 40 millions.
16:04Il faut bien que quelqu'un le paye.
16:0740 millions, alors.
16:09C'est les contribuables qui financent le spectacle, Jean-Paul Camus.
16:12Franchement, j'ai beaucoup de respect et j'allais dire beaucoup d'admiration
16:17pour le talent de M. Ligard.
16:18Qui va remplir le Stade de France, manifestement.
16:20Mais qui puisse tromper les gens à ce point.
16:22Quand ils parlent de 15 euros la place.
16:25Moi, j'ai une place à 15 euros.
16:26Si vous aviez le plan du Stade de France, c'est là-haut, là-haut, là-haut.
16:31Les places sont sur la courbe.
16:32Pourquoi ? Pour lui ?
16:32Pour Bigard, oui.
16:34À 100 euros, plus cher que Johnny Lidé, qui était à 85.
16:38Vous imaginez.
16:39Ça, c'est le premier point.
16:40Deuxièmement, on n'a jamais coûté 40 millions aux contribuables.
16:43Les trois quarts du spectacle ont été financés privés par une télévision concurrente.
16:52TF1.
16:52TF1.
16:53Par Universal.
16:55La maison de disque.
16:55Et une partie par la mairie.
16:57Mais le spectacle, pour tout vous dire, déjà, n'a pas coûté 40 millions.
17:01Il a coûté 20.
17:02Donc voyez-vous qu'on est très loin.
17:03Il ne faut pas que M. Bigard dise des choses comme ça.
17:05Et puis, vous savez, quand on cite Camus, en fait, il attaque Alida derrière, c'est pas très élégant, je trouve.
17:13Et surtout, il trompe le public en disant que les places sont à 15 euros, alors que 90% de la recette est beaucoup plus élevée.
17:20Je vous dis 100 euros les plus chers.
17:22Alors, à l'arrivée, une recette plus importante que Johnny Lidé, avec 4 fois moins de frais.
17:27Faites la différence.
17:28Vous n'aimez pas qu'on vous attaque, hein, Jacques-Claude.
17:29Non, mais je n'aime pas qu'on mente au public.
17:32Ce n'est pas bien.
17:33Il n'a pas besoin de ça.
17:34Ah, M. Bigard, il a du talent.
17:36Il n'a pas besoin de vendre, de mentir aux gens pour essayer de justifier qu'il fait le stade de France à 100 euros parce qu'il a 4 écrans.
17:45Voilà.
17:46Ça va lui faire plaisir.
17:48En tout cas, ce n'est pas de la subvention déguisée, votre truc, quand même.
17:50Un peu, non ?
17:51Un peu.
17:53Mais non, je vous refais la démonstration.
17:55Je vous refais la démonstration parce que j'ai quand même l'impression que c'est une façon de...
17:59Bordeaux, il y avait-il des subventions.
18:00Non, Marseille...
18:01Il n'y en a eu plus à Bordeaux.
18:03Il devait y en avoir, il n'y en a pas eu, finalement.
18:04Oui, finalement, M. Juppé s'est retiré, ce qui n'était pas un problème.
18:08Qu'est-ce qu'on a fait ? On était un mois complet avant le spectacle.
18:12Ça veut dire qu'on n'avait pas besoin de ça.
18:13Et du coup, c'est vous qui avez proposé des places à prix réduit aux plus démunis ?
18:17Non, mais il y a toujours les collectivités.
18:19On en fait toujours des prix spéciaux pour les collectivités.
18:21Mais on dort de Johnny.
18:22Est-ce qu'il y a d'autres artistes comme ça qui bénéficient de ces places achetées par les mairies à prix réduit ?
18:25Moi, j'ai d'autres artistes qui sont achetés par les mairies pour faire des spectacles gratuits.
18:30Oui, non, mais pas des spectacles gratuits.
18:31Des spectacles, ce n'est pas la question.
18:33Des spectacles dans lesquels la mairie achèterait des places, comme ça s'est passé pour Johnny.
18:36On pensait qu'une mairie pouvait se payer le spectacle et offrir gratuitement, puisqu'on est en train de parler de ça, gratuitement au public.
18:44Le spectacle, c'était beaucoup trop lourd pour une mairie, parce que le spectacle coûtait quand même une fortune tous les jours.
18:49Il y avait, je vous rappelle, 266 personnes à la bouche.
18:51Comment ça coûte un spectacle de Johnny ?
18:53Le spectacle de Johnny coûtait, sans compter les frais de stade, enfin tout ce qu'il y a autour, on avait plus de 5 millions de frais jour.
19:025 millions de frais jour ?
19:03Oui, je parle en francs.
19:04Non, non, je parle en francs. Plus de 5 millions de frais jour, plus les stades, plus la publicité, plus les taxes, plus tout.
19:11Donc, ça fait quoi ?
19:12On arrive à vous doubler facilement, plus de 10 millions.
19:15Ah oui ?
19:16Ah oui, et les gens en avaient pour leur argent en plus.
19:19Et on gagne de l'argent au final, quand on est producteur de Johnny Hallyday, sur cette année-là ?
19:22Oui, oui, on s'en est bien sorti, parce qu'il ne fallait pas qu'on se trompe.
19:27Il ne fallait pas qu'on se trompe, on a fait complet partout, complet partout, a fait qu'on s'en est très bien sorti.
19:32Et quand le 11 juin, il y a un problème technique d'électricité qui fait que ça ne commence qu'à 22h, Johnny derrière, il vous insulte ?
19:37D'abord, on essaye, parce qu'il y a quand même eu un certain 4 septembre avant, on essaye d'épargner les choses à Johnny.
19:45Moi, je passe évidemment par toutes les couleurs, parce que ça a été terrible, ça a été terrible, ce court-circuit qu'il y avait entre tous les générateurs.
19:57Un court-circuit, d'un coup, il y avait des bascules qui se faisaient pour alimenter les choses, et puis d'un coup, il y a un court-circuit.
20:02Ce qui fait qu'avec Noah, ça ne s'est pas vu, on a été chercher l'énergie.
20:06Il a joué dans le noir, oui.
20:07Oui, on a été chercher l'énergie, enfin dans le noir, il faisait le jour, heureusement à cette époque.
20:10Oui, on a cherché l'énergie sur le stade, mais il n'y avait pas assez pour la lumière, et puis après, il a fallu trouver, il a fallu déconnecter et tout.
20:17Enfin, je vous en passe, c'est des meilleurs.
20:18Mais en tout cas, pendant 45 minutes au mois de juin, j'ai cru qu'on ne jouait pas.
20:22Et là, je ne me voyais pas arriver pour dire une fois de plus, c'est la mort dans l'âme, alors qu'il y avait un bon temps, qu'il n'y avait rien qui pouvait expliquer pour les gens, en leur disant qu'il y a un court-circuit dans les générateurs.
20:32Les gens, là, franchement...
20:33Et dans ces cas-là, c'est vous qui prenez ? Vous mangez chaud, là ? Ils se défoulent sur vous, Johnny ?
20:38En tout cas, ça ne s'est pas passé là, et le 4 septembre, Johnny a été très très froid sur le sujet, très lucide.
20:44On a pris des décisions ensemble.
20:47Je n'ai pas trouvé quelqu'un, c'est pas de la faute en plus, d'agressif.
20:50Je dois dire que si vraiment là, il y avait eu un peu, je ne suis pas certain que Johnny aurait été très content, parce qu'il nous aurait dit quand même, à vous de surveiller les problèmes techniques.
20:57Parce que vous êtes quand même son souffre-douleur numéro un.
20:59Mais vous le dites régulièrement, vous dites oui, il y a des fois, c'est moi qui prends.
21:04Non, je ne suis pas le souffre-douleur de Johnny.
21:06Comme tous les artistes, il a des sensibilités, il a des choses, des réactions qui sont des fois plus brutales que vous et moi.
21:15Mais si j'étais son souffre-douleur, je vous garantis que ça ne ferait pas 30 ans que je serais avec lui.
21:22Vraiment, je prends beaucoup de plaisir.
21:23D'ailleurs, le jour où je n'aurai plus ni le plaisir ni la passion, j'arrêterai immédiatement ce métier.
21:28La suite, l'année prochaine, c'est quoi pour vos autres artistes ?
21:30Alors, l'année prochaine, on a Michel Sardou qui va nous sortir un nouvel album.
21:34C'est plein, il varie, c'est plein déjà, ces locations.
21:37Qui nous fait un Olympia à partir du mois d'octobre où il y a un raz-de-marée en Ile-Loup.
21:41Du 6 octobre.
21:41On a vendu 25 000 places.
21:4225 000 places ?
21:4325 000 places, vous ne l'avez vu.
21:46On ouvre mardi prochain pour toute la France, les locations, on lance tout.
21:51On a en théâtre Pierre Mondi et Catherine Riche qui viennent au Théâtre de la Porte Saint-Martin.
21:55Théâtre qu'on a avec Michel Sardou.
21:57Florent Pagny qui repart au printemps en tournée.
22:02Et puis Michel Sardou qui va bien m'occuper.
22:05Johnny va me lâcher.
22:08Je crois qu'il va faire du cinéma en fait.
22:10À partir du mois de janvier, il tourne un film.
22:14Et le prochain grand coup avec Johnny pour terminer, c'est quoi ?
22:17Vous avez tout fait.
22:172006.
22:18Mais 2006, ça va être quoi ?
22:19La Lune ?
22:20C'est un endroit inédit.
22:21La Lune.
22:22C'est déjà choisi.
22:22Un endroit où il n'a pas encore joué.
22:24Mais je reviendrai vous voir pour vous en faire une évidence.
22:26C'est de cette pluie qui la fera d'ailleurs.
22:29Il n'a jamais joué dans cet endroit.
22:31J'ai jamais.
22:31Et quelqu'un l'a fait déjà avant lui ?
22:33Non.
22:34Le point virgule ?
22:35Il y a eu un sommet Jean-Claude.
22:43Jean-Claude, tu as piqué les lunettes de Florent Pagny.
22:47J'ai piqué les lunettes.
22:49Ah, piqué, oui, d'accord.
22:50Oui, c'est vrai que ce soir, il avait des lunettes un peu semblables pour faire Star Academy.
22:54C'est vrai.
22:54Et vous copiez donc ?
22:55Oui, voilà.
22:57Merci, vous restez avec nous.
22:58Jean-Claude, on va libérer Sandrine et José Garcia en rappelant leur film.
23:01Ce soir, mercredi, un film de Pia Salmadori.
23:03Après vous, une comédie.
23:05Vrai.
23:06Vous avez dit quoi d'autre ?
23:07Voilà, Sandrine.
23:08J'étais un petit peu sur la réserve en disant pourquoi il se fout de ma gueule.
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