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  • il y a 6 jours
La ministre en charge de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes et de la lutte contre les discriminations Aurore Bergé était l’invitée de La Grande Interview ce vendredi 18 juillet sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet de la responsabilité du macronisme dans le déficit de la France : «Jamais je ne renierai ce que nous avons fait»

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Transcription
00:00C'est-à-dire le disque est cassé ?
00:01L'album du Mozart de la finance ?
00:03Non, je crois qu'on fait des choix qui sont des choix courageux.
00:0644 milliards de baisse de la dépense publique, je crois que c'est une nécessité pour le pays.
00:10Je crois que les Français sont lucides sur le fait qu'on ne peut pas augmenter la dette de manière supplémentaire,
00:15qu'on ne doit pas alourdir la fiscalité sur les ménages et sur les entreprises,
00:20parce que l'attractivité n'est pas tombée du ciel.
00:23Le fait que pour la huitième année consécutive, la France soit le pays le plus attractif d'Europe,
00:26c'est-à-dire la capacité à recréer de l'industrie, à recréer de l'emploi,
00:30c'est aussi lié justement aux politiques économiques et fiscales qu'on a mises en place.
00:34Mais on éteint la musique, la fête est finie ?
00:35Non, il n'y a pas une fête qui a eu lieu ou pas, il y a des choix qui ont été faits.
00:40Moi, vous savez, je n'aurais jamais honte d'avoir protégé les Français pendant le Covid,
00:44d'avoir encore des cinémas, des théâtres, des restaurants, des commerces qui sont ouverts,
00:48alors que dans beaucoup de pays comparables à la France, vous n'avez plus la même vie dans nos centres-bourgs,
00:54vous avez eu des pertes de compétences parce qu'il n'y a pas eu le chômage partiel.
00:57Donc ça, vous savez, jamais je renierais ce que nous avons fait,
01:02parce que je pense que, un, il fallait le faire,
01:04deux, personne ne nous demandait d'arrêter la dépense publique,
01:07au contraire, on nous demandait, au moment où, avec Bruno Le Maire,
01:09on a souhaité enlever la dépense publique, on nous demandait de continuer.
01:12Est-ce que vous convenez, aujourd'hui, qu'il y a un début de rupture avec François Bayrou,
01:15qu'on change de partition ?
01:17En fait, ce qui se passe, c'est tout simplement qu'on est dans un moment politique qui n'est pas le même,
01:22et un moment budgétaire qui n'est pas le même.
01:24Et donc, on fait des choix.
01:25On fait des choix.
01:26Et ces choix-là, c'est d'abord le choix de la dépense publique sur l'État,
01:29avant de demander des efforts aux Français.
01:31C'est d'abord l'État qui doit être exemplaire,
01:34qui doit réduire sa dépense sur les agences, sur les opérateurs,
01:37y compris sur la dépense sociale.
01:39Il ne vous a pas échappé qu'on a conduit une réforme des retraites
01:42et qu'on a été parfois seul pour conduire cette réforme de retraite.
01:45Il y avait peu d'alliés.
01:46Le Rassemblement national refusait de supprimer les régimes spéciaux de retraite, par exemple.
01:49Une réforme qui, aujourd'hui, n'est déjà plus suffisante.
01:51Une réforme qui était nécessaire, parce que si nous ne l'avions pas conduite,
01:54quel serait le niveau d'endettement de notre pays ?
01:56Il serait bien supérieur à celui qu'on a.

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