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Dans cet épisode de Face à l’Expert, Chaïb Hammadi reçoit Chakib Nejjari, Vice-Président chargé du pôle santé - Université Euromed de Fès, pour aborder les enjeux clés de la formation en santé au Maroc.
Au programme:
Recours à l’IA dans les métiers de la santé
La croissance de l’offre de formation sur les métiers de la santé au Maroc
Positionnement de l’Université Euromed de Fès dans le pôle santé dans le paysage de
l’enseignement supérieur.
Un échange structurant sur les défis et opportunités d’un système de santé plus résilient et durable.
Au programme:
Recours à l’IA dans les métiers de la santé
La croissance de l’offre de formation sur les métiers de la santé au Maroc
Positionnement de l’Université Euromed de Fès dans le pôle santé dans le paysage de
l’enseignement supérieur.
Un échange structurant sur les défis et opportunités d’un système de santé plus résilient et durable.
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00:00Face à l'expert avec l'université Euromètre de Fès
00:09Bonjour à vous tous et bienvenue dans Face à l'expert.
00:20Comme de nombreux pays, le Maroc évidemment fait face à une transformation profonde de son système de santé.
00:25Alors nous avons d'un côté évidemment les attentes en matière de soins, des attentes qui augmentent,
00:31et de l'autre les ressources humaines qui font défaut, les technologies aussi qui évoluent
00:36et la formation professionnelle qui est appelée évidemment à suivre son évolution.
00:42Nous recevons le professeur Shaq Ibn Jari, médecin universitaire, personnalité très engagée
00:48dans les différentes transitions mises en place depuis déjà quelques années.
00:52Et ensemble nous parlerons de la place des nouvelles technologies, des besoins de formation
00:58et de ce que des institutions comme l'université Euromètre de Fès
01:03essaient de construire, essaient de bâtir pour répondre à tous ces enjeux.
01:09Professeur Njari, bonjour.
01:11Bonjour.
01:11Merci beaucoup d'être là, merci d'avoir répondu à notre invitation.
01:15Ma première question va être, on va dire, pratiquement basique, elle repose sur la définition
01:23de notre système de santé aujourd'hui, comment le définir ?
01:28Écoutez, notre système de santé, comme vous l'avez bien dit dans cette introduction,
01:35passe aujourd'hui, comme vous le savez, par une transition, une preuve de mutation,
01:40une refonte même de ce système, sincèrement. Et moi, je pense qu'on peut sincèrement être fiers
01:49aujourd'hui dans notre pays, car notre système de santé en post-pandémie a vu des transformations
01:58majeures. Et le plus important, c'est qu'il est devenu prioritaire. Aujourd'hui, la santé
02:05dans notre pays est devenue une priorité.
02:07Pourquoi ? Pourquoi, Professeur Njari ?
02:09Qu'est-ce qui a poussé, effectivement, peut-être à arriver un peu les consciences ?
02:12D'abord, parce que moi, je pense qu'il y a le leadership de Sa Majesté. On l'a très,
02:17très bien vu pendant la crise pandémique. Et le plus important, c'est qu'après cette
02:22pandémie, c'est que le Maroc a su quand même tirer des leçons de cette pandémie pour
02:28que notre système réponde d'abord aux besoins de la population d'une manière plus adéquate
02:33et aussi qu'il soit un système plus résilient. Moi, je pense que le Maroc fait partie des
02:40pays qui ont décidé, donc après la pandémie, de revoir notre système simplement parce
02:47qu'on s'est rendu compte que la santé, c'est un secteur d'abord extrêmement important
02:53et on a vu que Sa Majesté lui-même présidait de nombreuses réunions pendant la crise pandémique
02:59et qu'il a lui-même...
03:00La pandémie Covid a été le déclic ?
03:02Absolument. Et il fallait tirer bien sûr les leçons de cette pandémie. Et on s'est
03:08rendu compte surtout, au niveau mondial, au niveau global, que la santé n'était pas
03:14simplement quelque chose de secondaire, n'était pas simplement un gouffre qui consommait
03:18les moyens, mais un facteur important pour l'économie des pays, pour la vie générale
03:24en fait au niveau des pays. Et que si on n'investit pas dans la santé, on est impacté dans tous
03:30les domaines. Et moi, je pense qu'aujourd'hui, il y a une prise de conscience pour le fait
03:35qu'investir dans la santé est un investissement gagnant pour le pays sur tous les plans, y compris
03:41sur le plan économique, sur le plan social. Et qu'au-delà de la santé de la population,
03:47de la qualité de vie dans le co-citoyen, il est très important de hisser le système
03:52de santé comme une priorité dans notre pays. Et c'est ce qui est en train de se faire,
03:57bien sûr, non sans difficulté. Ce n'est pas si simple que ça. Mais aujourd'hui,
04:02effectivement, on voit que la santé est devenue une priorité.
04:05Alors donc, la pandémie Covid, c'est 2019-2020. Évidemment, il y a quelques années de cela.
04:12Que reste-t-il comme impact plusieurs années plus tard ? Et surtout, quels défis restent
04:18encore à relever aujourd'hui ?
04:19Moi, je pense que lorsqu'on parle de système de santé, en général, lorsqu'on parle aussi
04:27par exemple de la généralisation de l'assurance maladie, ce qu'on appelle la couverture médicale
04:32universelle, le défi reste la durabilité. La durabilité. Parce qu'il faut trouver
04:39quand même les moyens pour que tout le monde soit pris en charge correctement.
04:43Ce n'est pas si simple. Et donc, beaucoup de défis. Il y a la durabilité de notre système
04:47de santé, c'est très important. Parce que pour avoir un financement pérenne dans
04:51notre système, il faut trouver les moyens pour qu'il le soit. Et ça, c'est quelque chose
04:54de très important. On aura peut-être l'occasion d'en parler. Il y a les défis, comme vous l'avez
04:58si bien souligné, les défis de la ressource humaine, très, très importante.
05:01Lorsque je dis ressource humaine sur le plan quantitatif, et on connaît aujourd'hui
05:06par exemple les ratios au Maroc qui restent très très bas, mais il y a aussi le défi
05:12qualitatif de ces ressources humaines, où il faut aussi pouvoir former des ressources
05:16qui sont motivées, qui sont bien sûr compétentes, qui sont qualifiées, et qui sont aujourd'hui,
05:23qui se trouvent aussi dans un monde globalisé, parce qu'on sait que les bonnes ressources
05:27sont attirées aussi par d'autres pays. Et donc, il est très important de trouver
05:31les moyens pour que ces ressources humaines restent au Maroc et qu'elles soient, comment
05:34dire, vraiment bénéfiques pour nos concitoyens.
05:37Justement, c'est là toute la difficulté, c'est que ces ressources humaines restent au
05:40Maroc. Et on a l'impression aujourd'hui, voilà, que ça ressemble un peu comme le tourneau
05:45des Danaïdes. On remplit d'un côté, mais ça coule de l'autre. La plupart, il y a cette
05:49espèce de phénomène de fuite des cerveaux. Est-ce que, voilà, une réflexion a été
05:53engagée à ce niveau-là ? Oui, effectivement, moi, je pense que, d'abord, aujourd'hui, notre
06:01pays a pris conscience de cela, c'est clair. Et donc, et comme vous le voyez aujourd'hui,
06:07il y a eu la création de nombreuses écoles ou universités ou facultés des sciences de
06:13la santé. Donc, on va vous rappeler, il n'y a pas si longtemps que ça, on avait la faculté
06:18de médecine de Rabat et de Casablanca. Et même avant Casablanca, uniquement Rabat.
06:21Aujourd'hui, on a quand même plus de 20 facultés de médecine au niveau de notre pays,
06:26sur le plan de la médecine, mais pas que la médecine. Il y a aussi la pharmacie, la médecine
06:29dentaire, les sciences infirmières. Donc, là aussi, il y a un besoin très, très important.
06:34Tout ce qui est sciences infirmières, techniques de santé, l'ingénier de la santé, mais aussi
06:37la gestion dans le domaine de la santé, la gouvernance. Donc, tous les métiers de la
06:42santé, aujourd'hui, moi, je pense que le Maroc a pris conscience du défi. Et aujourd'hui,
06:49il y a une dynamique très, très importante. Mais comme vous l'avez dit, maintenant, il
06:55ne suffit pas de produire. Il suffit de garder. Il faut aussi garder, il faut motiver. Aujourd'hui,
07:00au niveau du gouvernement, nous avons vu quand même des initiatives. Il y a la fonction
07:04sanitaire et d'autres. Mais il y a quand même besoin aussi d'approfondir ce sentiment
07:14chez nos professionnels pour qu'ils puissent, son sentiment de satisfaction, pour qu'ils
07:20restent vraiment dans notre pays.
07:21Qu'en est-il véritablement de la formation professionnelle en elle-même, qui est quand
07:26même, j'allais dire, le maillon central ? Est-ce que c'est véritable ? D'abord,
07:30quelle est la spécificité, justement, de la formation pratiquée au sein de remèdes
07:36d'une manière générale ? Et aussi, est-ce qu'elle est en phase avec les besoins exprimés
07:40sur le terrain ?
07:42Très bien. Alors, l'Université Oromède de Fès, que vous connaissez bien sûr, comme
07:47vous le savez, c'est une université qui forme en fait d'une manière générale dans
07:55l'ingénierie, dans les sciences humaines et sociales. Mais aujourd'hui, l'Université
07:59Oromède de Fès, il n'y a pas si longtemps que ça. Et aussi, pour s'inscrire dans cette
08:04dynamique nationale, pour s'inscrire aussi dans la déclinaison de la vision royale,
08:09a mis en place un pôle santé. Donc, c'est un pôle santé de l'Université Oromède de
08:12Fès. Ce pôle santé a été créé, on va dire, d'une manière naturelle, pour aussi,
08:18on ne peut pas avoir une université importante qui ne s'inscrit pas dans cette dynamique.
08:23Et c'est dans ce sens qu'aujourd'hui, au niveau de l'Université Oromède de Fès,
08:26il y a eu la création d'un pôle santé qui comprend des facultés de médecine, de pharmacie,
08:32des facultés de médecine dentaire, une faculté des sciences infirmières et techniques
08:36de santé, et aussi une école d'ingénierie dans le domaine de la santé, notamment la
08:41biotechnologie, le biomédical, la bioinformatique. Et donc, et aussi, bien sûr, un écosystème
08:49hospitalier important qui s'inscrit aussi dans ce développement. Donc, comme vous l'avez
08:55dit, la formation en santé, elle est d'abord professionnalisante. On ne peut pas former
09:01un médecin ou un infirmier ou un pharmacien ou un médecin dentiste sans qu'il y ait de
09:06pratique. Donc, c'est le point le plus important. Parce qu'aujourd'hui, la théorie, on la retrouve
09:12partout. Il suffit de cliquer sur un ordinateur, vous avez tout ce qu'il faut. Mais le défi,
09:17c'est former par la pratique et avoir des professionnels qui sont réellement compétents
09:23et qui puissent vraiment, comment dire, rendre service vraiment à nos concitoyens.
09:28Une des conditions aussi de cette université, c'est la maîtrise par les étudiants de
09:33plusieurs langues étrangères.
09:35Oui. Alors, peut-être que la spécificité de l'Université Oromède de Fès, c'est que
09:43d'abord, le pôle santé s'inscrit, il se développe à côté d'autres pôles. Par exemple, il y a un pôle
09:49ingénierie important. Et vous savez qu'aujourd'hui, on ne peut pas, la médecine aujourd'hui est
09:56en train de se transformer. On trouve de plus en plus d'ingénierie dans la médecine. Par
10:01exemple, l'intelligence artificielle est rentrée dans plusieurs spécialités médicales, que
10:08ce soit dans la chirurgie robotisée, que ce soit dans la dermatologie, la radiologie
10:12et d'autres.
10:13Ça a remis en question le fondement même de la formation professionnelle.
10:16Absolument. Absolument. Moi, je pense qu'aujourd'hui, on peut maintenant créer des modèles, même
10:22des modèles en chirurgie sur l'ordinateur, etc. Moi, je pense qu'aujourd'hui, la médecine,
10:27il y a ce côté d'ingénierie qui est rentré vraiment en plein dedans. Pas que la médecine,
10:33la pharmacie, la dentisterie. On parle de dentisterie digitale aujourd'hui. Et c'est quelque
10:40chose de très important. Mais la spécificité aussi de l'Université Oromède de Fès, c'est
10:45qu'à côté de ce pôle d'ingénierie, nous avons un pôle sciences humaines et sociales.
10:50Et moi, je pense que lorsqu'on forme un médecin, il faut un équilibre entre le technique et
10:55l'éthique et l'humain. Et on n'y pense pas beaucoup. C'est très, très important
11:00que nos étudiants, que nos futurs professionnels soient vraiment imprégnés d'éthique et imprégnés
11:07d'humanité, simplement. Et ça, quelque chose de très important.
11:10Justement, comment faites-vous pour maintenir cet équilibre-là entre l'innovation,
11:13effectivement, et l'aspect humain qui est très important ?
11:17Moi, c'est quelque chose qui me tient à cœur, sincèrement, personnellement.
11:22Car on ne voudrait pas former des techniciens de la médecine ou des techniciens de la santé
11:28en général. On voudrait vraiment former des personnes qui ont une approche globale,
11:33globale du corps humain. Lorsqu'on traite un patient, on ne traite pas un foie ou un
11:39cerveau ou une vessie. On traite une personne dans sa globalité. Et ça, c'est quelque chose
11:45de très, très important.
11:46C'est une éthique qui a tendance à se perdre, selon vous, pour ne pas être prise véritablement
11:50en considération ?
11:51C'est-à-dire, dans notre quotidien, surtout les médecins, dans leur quotidien, en fait,
11:55ils sont, par la force des choses, par la pratique quotidienne, on est un peu des fois
11:59trop... On a une approche extrêmement organique. On va vers l'organe. Mais en fait, la personne,
12:05elle est beaucoup plus globale. Donc, c'est pour ça que je pense que...
12:08Et qui est une sorte de remède aussi, quelque part, qui a beaucoup à guérir le patient.
12:12Absolument. C'est pour ça que ce sont des choses qu'il faut inculquer dès la première année,
12:17dans la formation. Il faut absolument, dans la formation, que ce soit quelque chose qui est
12:22totalement intégré dans la formation de nos futurs professionnels. C'est vraiment très important.
12:27Et au-delà, justement, du savoir médical, d'une manière générale, quelles sont
12:32les autres compétences que vous veillez, vous, personnellement, à transmettre aux étudiants ?
12:37Alors, oui, tout à fait. L'Université Euro-Méditerranéenne de Fès est une université,
12:45bien sûr, nationale, citoyenne, qui est une université à but non lucratif, qui est d'utilité
12:53publique. Et là, la chance et l'honneur d'être sous la présidence d'honneur de
12:58Sa Majesté. Ça, c'est quelque chose de très important, extrêmement important. Et cette
13:03université qui est aussi voulue par Sa Majesté, dès sa création, comme une université
13:11euro-méditerranéenne. Alors, c'est quoi euro-méditerranéenne ? Donc, c'est pas simplement un nom donné au
13:17hasard. C'est un nom, en fait, qui vient du fait, d'abord, d'une tradition marocaine
13:24ancestrale, où le Maroc est un pays qui s'est toujours positionné et qui a rayonné aussi
13:30bien au sud, dans notre continent africain qu'au nord. Comme vous savez, dans la ville de Fès, il y a la vieille,
13:37la première université de Karawin qui se trouve à Fès. Donc, on est un peu dans la continuité de cette
13:43tradition scientifique et ce rayonnement dans notre pays. Et cette euro-méditerranéité, si je peux
13:49m'exprimer comme ça, est déclinée réellement sur le terrain. À titre d'exemple, et comme vous l'avez dit,
13:56nos étudiants apprennent les langues euro-méditerranéennes. Nous avons, au niveau
14:00d'université, en plus de l'arabe et du français, et de la mazire qu'on utilise aussi, il y a
14:05obligatoirement deux autres langues étrangères. L'anglais obligatoire. Aujourd'hui, nous avons
14:12presque la moitié des enseignements qui se font en anglais. Je ne parle pas de l'anglais
14:17uniquement en tant que langue, mais l'anglais en tant que langue d'enseignement, bien sûr,
14:21à côté du français. Et nous avons aussi d'autres langues, par exemple, les étudiants
14:25en médecine apprennent l'espagnol, les étudiants en sciences infirmières apprennent l'espagnol,
14:29les étudiants en architecture après l'italien, pour faciliter la mobilité de nos étudiants
14:35par rapport aux universités étrangères. Et comme vous le savez, l'université a été
14:40classée il n'y a pas longtemps, comme faisant partie, dans le top 20% du monde dans la
14:44mobilité internationale. Et ça, c'est quelque chose dont on est vraiment fiers. Il n'y
14:48a pas que les langues, il y a d'autres aspects dont on peut parler.
14:52Justement, ce qui me permet là aussi peut-être un peu de vous poser ma dernière question,
14:57voilà, le positionnement de l'université. Vous l'avez bien dressé il y a un instant.
15:03cette référence maintenant qui s'est imposée, que ce soit à Fès et dans tout le Maroc,
15:10est-ce qu'on peut imaginer cette référence, cette fois-ci au niveau de, aller au-delà
15:15du Maroc, voilà, qui devient un label là aussi à l'échelle internationale ? Quel est
15:20votre objectif aujourd'hui ?
15:22Absolument. Alors, d'abord, on est une université citoyenne, donc à côté des
15:28universités marocaines, Sœurs et avec lesquelles on collabore beaucoup. Mais on voudrait
15:32effectivement être une université de référence sur le plan national et aussi sur le plan
15:37international. Vous savez que l'université Oromède de Fès a été classée dans des
15:43classements prestigieux, comme l'une des meilleures au niveau de notre continent, sincèrement,
15:48et même au niveau mondial. Donc, il a eu de nombreux prix, sincèrement, que ce soit
15:53sur le plan de la formation, sur le plan de la recherche. Nous avons une université qui
15:57produit beaucoup. Par exemple, sur le plan de la recherche, c'est l'une des universités
16:01aujourd'hui les plus prestigieuses au niveau international, car nos chercheurs produisent
16:07beaucoup. Et donc, ça fait vraiment plaisir. Et sur le plan de la qualité pédagogique,
16:11nous sommes dans un modèle très intéressant, un modèle de l'université Oromède de Fès,
16:16qui a été construit de cette façon-là, de telle manière que nos étudiants soient
16:20des étudiants d'abord qui se forment par la pratique, qu'on dit en anglais « doing
16:23by learning ». Il y a une approche qu'on appelle une approche de pédagogie par projet.
16:29Et donc, nos étudiants sont bénéficiés en fait d'un écosystème extrêmement innovant
16:35et intéressant.
16:35Voilà, professeur Anjari, merci beaucoup pour votre regard et votre engagement. Merci
16:40de nous avoir accordé un peu de votre temps. Le monde médical, évidemment, qui change,
16:44qui évolue et le Maroc qui suit à travers des atouts pour en faire justement, pour faire
16:50de cette spécificité médicale une véritable opportunité. Encore faut-il investir, on l'a
16:56dit, en matière de formation professionnelle, l'éthique, on en a parlé aussi et on a terminé
17:02par cette vision à long terme. Merci encore une fois, professeur Anjari, merci à vous
17:07de nous avoir suivis et à très bientôt d'En face à l'expert.
17:11Merci beaucoup, c'était un honneur.
17:13Merci beaucoup.
17:19Face à l'expert avec l'Université Euromètre de Fès.
17:22Sous-titrage Société Radio-Canada
17:27Sous-titrage Société Radio-Canada
17:28Sous-titrage Société Radio-Canada
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