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Sam Sauvage rayonne avec son "premier vrai" EP homonyme. Il faut dire que son agenda est chargé: il a fait la première partie d'Eddy de Pretto, jouera dans plusieurs festivals et partira en tournée à l'automne.

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Transcription
00:00...
00:00Parce que c'est un peu la première fois que j'ai l'impression d'avoir trouvé une partie de mon identité.
00:13Je dis bien une partie parce que ça risque d'évoluer encore dans les années à venir,
00:16mais par contre, c'est ce que j'appelle l'EP1, c'est vraiment celui-là,
00:20contrairement à l'autre qui s'appelle Prémis,
00:22parce que là j'ai enfin l'impression avec le temps d'avoir trouvé ce que je voulais vraiment dire.
00:30Bien sûr que Bachung et Stromae m'inspirent au quotidien, encore aujourd'hui.
00:37Moi j'ai vraiment des influences un peu du passé et du présent,
00:39c'est-à-dire qu'il y a ma mère qui a écouté pas mal de chansons françaises,
00:42genre Gainsbourg, Bachung, Léo Ferret, du Jacques Brel de chez vous aussi.
00:46Il y a les influences de maintenant, il y a Zao Tsa Gazon, il y a Juliette Armanet, Carlo Chani,
00:51des artistes, John Moss et tout machin avec les petites sonorités, c'est des choses qui me parlent.
00:57C'est un peu de côté rock anglais aussi au niveau de l'anglo-saxon et un petit peu de New Wave maintenant,
01:02avec Talking Gets, etc. C'est plus pour la musique ça.
01:07Ce clip, il est parti à la base d'une idée que je faisais sur Instagram et sur TikTok,
01:11en réseaux sociaux, parce que je développais ça en faisant des vidéos hyper marrantes
01:14où je me faisais merveillez avec des copains.
01:16Et en fait je leur disais, pour le clip Les gens qui dansent, rien de plus facile,
01:20je vais aller danser avec des gens dans Paris.
01:22Et en fait on faisait ça sur Instagram, je dansais de manière improvisée avec des gens sur Paris
01:25qui voulaient bien danser avec moi. Ça ne marchait pas toujours, mais c'était marrant.
01:28Et sur le clip, on m'a proposé plein de choses avec des studios et tout machin, des trucs.
01:32Et moi je me suis dit, ben non, je veux juste des trucs authentiques, pas d'artifice.
01:36Et j'ai trouvé un réalisateur qui s'appelle Julien Poltier, qui fait partie du groupe Last Train
01:39et en fait qui a commencé à donner un pitch un peu similaire.
01:44On a fait ce truc-là, à la fois en studio blanc pour le côté un peu introduction,
01:47et à la fois entrecoupé de plans dans la rue, comme je l'imaginais.
01:51On est vraiment allé chercher des gens au Résa.
01:52On leur a fait signer des autorisations de tournage après,
01:55parce que sinon on aurait été dans l'illégalité la plus totale.
01:58Mais par contre c'était chouette, parce que les gens ont joué le jeu.
02:00Est-ce que c'est la musique qui fait ça ? Est-ce que c'est ma danse très chelou ?
02:02Je ne sais pas, mais en tout cas ça fonctionnait.
02:07Avec Edi De Preto, on a fait 5 Zenith.
02:10Alors déjà, je n'avais jamais foutu les pieds dans un Zenith, encore au moins sur scène.
02:13Et là du coup, on s'est pris vraiment la grosse claque.
02:16Je disais « on » parce que je suis avec Corentin, mon guitariste de tous les jours,
02:19qui m'accompagne partout.
02:21Et en fait, ça a été la plus belle nouvelle de notre vie,
02:23parce qu'on s'est retrouvé devant des scènes d'entre 5000 et 8000 personnes.
02:26Et ça a été hyper formateur, parce que déjà on s'est rendu compte
02:29qu'on était capable à deux de jouer devant autant de personnes,
02:32et d'arriver à ranguer une partie de la foule.
02:36On a eu la chance que le public d'Edi De Preto est hyper accueillant.
02:38Donc en fait, on s'est senti comme à la maison dès le premier.
02:41Et tout ce qu'on avait envie à la fin des 5, c'était de recommencer.
02:43Donc on a eu un petit blues post-Zenith avec Corentin au retour.
02:49On embranche un peu les festivals.
02:51Encore une fois, première année que je fais des festivals,
02:53et surtout en grand nombre, une dizaine à peu près.
02:55Donc je suis très content.
02:58Et on fait une tournée en automne aussi,
03:00une vingtaine de dates un peu partout en France.
03:02Et en Belgique, on est assez content, parce que ça va être chouette.
03:05Nous, on adore tourner.
03:06Moi, c'est vraiment le concert qui fait partie de mon identité.
03:09Je fais ça presque que pour ça.
03:11Parce que j'adore interpréter les chansons en concert,
03:14et rencontrer le public.
03:16Et après, forcément, il y a plein de chansons en stock.
03:18Je n'ai pas envie de m'arrêter à l'EP.
03:19Si jamais demain, ça ne pouvait pas s'écrouler tout de suite,
03:21ce serait chouette.
03:22Ça me permettrait d'avoir du temps pour développer mon art, comme on dit.
03:25Et puis, si j'ai l'occasion de le faire,
03:27il faudra bien sortir ces chansons un jour.
03:29Mais ça, je n'en dirai pas plus pour l'instant,
03:31parce que je n'ai pas encore l'idée précise de comment le faire.
03:32Sous-titrage Société Radio-Canada

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