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  • 16/07/2025
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 11/07/2025.

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir, c'est l'équipe du soir de l'été, bon début de soirée avec nous tout ici sur ce plateau.
00:00:17On va évidemment parler du Tour de France et l'une des actes plus fortes de cet été, de ce mois de juillet.
00:00:22Il y a encore beaucoup de choses à dire après cette étape à Mur de Bretagne aujourd'hui.
00:00:26On parlera et de Pogacar bien sûr et de Kevin Vauclin, le chouchou du public désormais.
00:00:31On fera le tour également de la planète foot, on parlera de transfert notamment du Mercato et puis on parlera aussi de toute l'actu sport.
00:00:39Vous ne louperez rien pour passer un week-end aux petits oignons devant la chaîne L'Équipe notamment, l'actu sera chargée.
00:00:43Regardez qui m'entoure aujourd'hui, magnifique casting, magnifique plateau.
00:00:47Et oui, il a prolongé son mandat de président.
00:00:50Confirmé.
00:00:50Alors je ne sais pas si c'est confirmé ou deuxième chance.
00:00:53Vous le prenez comme vous voulez.
00:00:53Non, c'est confirmé.
00:00:54Eh bien super, je suis ravie en tout cas Ludo que vous soyez avec moi également.
00:00:59Et puis vous voyez le casting également autour de moi avec les spécialistes vélo, Patrick Chassé et Théo Barbéduquil qui sont avec moi.
00:01:10Avec le grand spécialiste vélo Pierre Bouby, salut Pierre.
00:01:14Et oui, ça va super avec Candice Roland également qui est là, on parlera de plein de choses.
00:01:18Et puis avec Charles-Antoine Nora aussi.
00:01:20Alors je n'ai pas dit salut à tout le monde, je voulais vous saluer Théo et Charles-Antoine en particulier parce que c'est votre première, vous êtes les rookie ce soir.
00:01:26Les maillots blancs de l'équipe du soir.
00:01:28Ça va aller.
00:01:29Je crois voir.
00:01:31Non mais voilà, c'est moi qui mets un peu ça où je veux, ça me t'en moque.
00:01:33Mais vous êtes les maillots blancs de l'émission Malgré tout.
00:01:36On ne commence pas à convaincre.
00:01:36Vous savez, vous savez, il y a des cartons dans l'équipe du soir Théo en squad.
00:01:39Maillots blancs de ça.
00:01:41Maillots blancs, je le rate de ça.
00:01:43Oui, en plus entre les deux, c'est parfait.
00:01:46Charles-Antoine, nos infos pour toute l'émission.
00:01:49Et bien sûr, on va commencer par ce qui s'est passé il y a quelques, j'allais dire quelques heures.
00:01:52Mais oui, c'est un peu ça.
00:01:53Amur de Lerotagne justement sur le Tour de France.
00:01:55Une étape dantesque, 197 kilomètres au programme aujourd'hui avec un début d'étape, encore une fois, très mouvementée et rapide.
00:02:0354 kilomètres heure de moyenne lors de la première heure de course et la guerre pour prendre la bonne échappée à une nouvelle fois Ferrage.
00:02:10Cinq hommes dont deux Français ont réussi à prendre le large, Ewen Kostiou et Alex Baudin.
00:02:14Mais aucune chance pour les fuyères aujourd'hui.
00:02:16Course de côte entre favoris.
00:02:18Jonathan Narvaez fait le tempo pour Pogacar dans le mur final.
00:02:21Le Slovene lance son sprint à 250 mètres de l'arrivée.
00:02:24C'est imbattable, incontesté.
00:02:25Il signe sa 101ème victoire en carrière.
00:02:28La deuxième sur ce Tour, juste devant son rival, Jonas Vingegaard.
00:02:32A noter la septième place de Kevin Vauclin, premier Français.
00:02:35Avant de rentrer un petit peu plus dans le vif du sujet, on va faire le point sur le classement général.
00:02:40Aussi, Carlito.
00:02:41Oui, avec un genre...
00:02:42Carlito dans Savafrotter, Carlito dans l'équipe du soir également.
00:02:45Avec un classement général qui a un peu été bougé aujourd'hui puisque Pogacar, tête et Pogacar, reprend le maillot jaune à Mathieu Van Der Poel.
00:02:54Il compte 54 secondes d'avance sur Remco Evenepool.
00:02:58Kevin Vauclin, premier Français, troisième du classement général.
00:03:02Il est à 1 minute 11.
00:03:03Le grand rival, Jonas Vingegaard, est lui à 1 minute 17.
00:03:06Mathieu Van Der Poel a rétrogradé à la cinquième place.
00:03:09Ce n'est pas forcément important pour la suite.
00:03:10On peut noter aussi les écarts qui sont déjà très importants avec un Primoz Roglic à 3 minutes 0,6.
00:03:16Avant de parler un petit peu plus en profondeur de Tadej Pogacar qui a donc récupéré le maillot jaune.
00:03:20Je voudrais savoir, Candice, Pierre, Ludo, est-ce que cette étape a été une bonne réponse à vos attentes ?
00:03:26C'est vrai qu'on en a beaucoup parlé, notamment sur ce plateau.
00:03:28Est-ce que finalement vous avez été content dans cette étape ? Un peu déçu ?
00:03:31J'ai préféré celle d'hier, honnêtement.
00:03:35L'impression que Pogacar, c'est le scénariste du tour.
00:03:40Il écrit les pages après chaque étape.
00:03:44Là, je perdrai une seconde, toi tu vas prendre le maillot jaune.
00:03:46Là, j'ai décidé de reprendre et demain on verra.
00:03:49Ce n'est pas facile de faire du vélo avec un stylo ?
00:03:51Oui, en plus.
00:03:52Non, mais c'est dommage parce que j'avais cru qu'Evenpool allait tenter quelque chose.
00:03:57Je pensais que les Français aussi, hier, ils étaient restés un petit peu timorés.
00:04:02Je pensais que là, aujourd'hui, on en avait discuté hier.
00:04:04On sentait que c'était une étape pour nos Français.
00:04:06Bon, encore une fois, il n'y a personne qui part.
00:04:07Mais ça roule tellement vite.
00:04:10Encore la moyenne, je crois que c'est Bernard Thévenet qui était sur le plateau.
00:04:15Thévenot ou Bernard Thévenet ?
00:04:16Thévenet.
00:04:16Thévenet.
00:04:19Quand il voit l'allure à laquelle les coureurs font l'étape,
00:04:24il se dit que c'est compliqué aujourd'hui d'aller placer une attaque.
00:04:28Tu ne sais pas trop quand partir.
00:04:30Et c'est vrai qu'en fait, cette côte, elle manquait de kilomètres.
00:04:34C'est-à-dire, deux kilomètres, un faux plat.
00:04:36Donc, ce n'était pas assez long pour pouvoir essayer de sortir.
00:04:38Il y en aura d'autres, hein ?
00:04:38Il y en aura d'autres, d'accord.
00:04:41Il y en aura d'autres.
00:04:42Je suis carmélix.
00:04:44Ça nous permet, en tout cas, de lancer le débat sur Tadej Pogacar.
00:04:48Alors, quelques chiffres, quand même, avant de lancer cette question qui s'impose aujourd'hui.
00:04:52Tadej Pogacar, 26 ans, vous le savez, 101 victoires chez les professionnels désormais.
00:04:5719 victoires d'étape sur les Tours de France qu'il a disputées.
00:05:00Trois classements généraux également.
00:05:03Il a aussi terminé deux fois deuxième d'étape déjà sur ce Tour de France aussi.
00:05:0842e jour en jaune sur le Tour de France.
00:05:10Je vais m'arrêter là, mais ça soulève forcément une question aujourd'hui.
00:05:14Cette question, elle est assez simple.
00:05:16Pogacar, est-ce que vous êtes aujourd'hui admiratif ou lassé de voir ses performances au fur et à mesure ?
00:05:22Et à cette question, deux chroniqueurs de l'équipe du soir ne sont pas d'accord ?
00:05:26Sans blague.
00:05:29Patrick Chassier contre Théo Barbé du kill.
00:05:33Patrick, vous, vous êtes plutôt ?
00:05:34Plutôt admiratif.
00:05:36Enfin, c'est du bon sens, quoi.
00:05:37Et Théo ?
00:05:38Lassé complet.
00:05:39Complètement lassé.
00:05:40Eh bien, on y va.
00:05:40Alors, du coup, on va faire ce duel en même temps.
00:05:43Patrick, comment c'est ?
00:05:44Mais comment on peut ne pas être admiratif, objectivement ?
00:05:48Il fait un tour.
00:05:50Il est au sommet de son art.
00:05:51On ne cesse de dire que ce coureur est un grand champion.
00:05:55Il a gagné deux étapes en sept jours.
00:05:58Il en lance un sprint aujourd'hui à 200 mètres dans Mur de Bretagne.
00:06:01À 200 mètres, il reste en lanceuse jusqu'à la ligne d'arrivée.
00:06:04Son équipe est juste admirable, alors qu'on disait qu'elle était peut-être un peu plus faible que celle de Visma et The Bike.
00:06:08Il y a quatre équipiers qui se sont mis à la planche aujourd'hui avant qu'ils parachèvent le travail.
00:06:13Pour moi, il n'y a rien à dire là-dessus.
00:06:15Voilà, on peut se fiercer, mais c'est magnifique.
00:06:17Théo ?
00:06:17Le problème, c'est que les coureurs le sont, non ?
00:06:19Là, c'est eux-mêmes.
00:06:20Est-ce que quelqu'un autour de la table a eu une once d'incertitude sur ce qui s'est passé aujourd'hui ?
00:06:25Le temps, c'est cool.
00:06:27Non ?
00:06:28Et en plus, super Almeida.
00:06:30Et derrière, tu récupères Narvaez qui, dans une autre équipe, peut être podium de cette étape.
00:06:35Et en plus, je trouve qu'on les aide, en plus, indirectement, UAE.
00:06:39Alpecine roule pour Pogacar.
00:06:41Et derrière, tu t'exposes à un ressentiment de la part des autres équipes.
00:06:45Et je pense qu'un jour, on leur fera payer.
00:06:48Ah, j'ai appuyé un tout petit peu trop tôt.
00:06:51Mais comme vous avez perdu tout le temps, ça peut se dire quand même.
00:06:52On vous pose des questions, on vous pose des questions.
00:06:56C'est vrai que j'ai eu un temps de latence.
00:06:57Eh oui, c'est un temps de latence.
00:06:59On va laisser le président de ce soir trancher.
00:07:02Et puis, je vous demanderai également vos avis à Pierre et Candice.
00:07:05Et moi, en fait, je crois que je suis lassé par les autres.
00:07:10Parce que certes, il affiche un niveau, encore une fois, resplendissant.
00:07:14Et c'est vrai que moi, dans mon Tour de France, dans ma mémoire, quand je regardais, étant jeune,
00:07:20les leaders, les cadors, commençaient à sortir du bois en milieu de tour.
00:07:24C'est-à-dire qu'ils laissaient rouler, ils laissaient un peu la porte ouverte aux échappés, aux sprinters.
00:07:29Il y en avait un peu pour tout le monde.
00:07:30Bon, ben là, lui, il a décidé, première semaine, il en rafle déjà deux et il laisse rien.
00:07:36Après, Patrick le dit, il attaque qu'à 200 mètres.
00:07:40Aujourd'hui, même si c'est dur, il ne faut pas me dire qu'il n'y a pas de 2-3 mecs dans tout ce peloton-là,
00:07:46qu'il ne peut pas tenter quelque chose au pied de la pente, pour essayer, au moins essayer.
00:07:52Sur les dernières arrivées à Mur-de-Bretagne, il y a 10 ans, les garçons qui gagnent, Alexis Vuillermo, Dan Martin,
00:07:58ils partent au pied de la bosse.
00:07:59Ils essaient de surprendre les leaders.
00:08:01Mais le problème, c'est que maintenant, aujourd'hui, tu as un tempo qui est tellement important,
00:08:05même 5 kilomètres avant la bosse, qu'en fait, au niveau du placement, tu ne peux plus faire ce qu'ils faisaient à l'époque.
00:08:10Ils ne partaient pas au pied de la côte, ils partaient justement sur ce...
00:08:12Ils partaient dans le dur.
00:08:14Mais en ce qui concerne aujourd'hui, encore une fois, ce n'est pas Pogacar qui est responsable de ça.
00:08:20Pourquoi ? Son meilleur équipier, j'ai dit, il y a 4 équipiers qui ont travaillé aujourd'hui,
00:08:25mais il en a un cinquième qui est formidable, c'est Remco Evenpool.
00:08:29Il fait le boulot pour lui, Remco Evenpool.
00:08:31Il lui emmène le Spring, c'est un boulevard qui lui ouvre.
00:08:33Remco, il ne court pas pour gagner, il court juste pour faire gagner.
00:08:36On a l'impression qu'il court juste pour faire gagner Pogacar.
00:08:39D'ailleurs, ça marche, il a gagné.
00:08:40Mais au moment où ça se raplanit, il y a un espèce de temps de latence.
00:08:45Et en fait, tout le monde est tellement, entre guillemets, dans le jargon pendu, fatigué,
00:08:49que personne n'ose.
00:08:51C'est plus que fatigué.
00:08:52C'est tout le monde.
00:08:53Il y a un fait aussi, il y a un fait marquant, c'est que, en fait, Pogacar,
00:08:56il faut quand même le recontextualiser, c'est un garçon qui fait peur.
00:08:59C'est un glouton, il gagne tout.
00:09:01Donc comment vous voulez essayer de tenter quelque chose face à un garçon qui,
00:09:04vous savez qu'il va vous reprendre.
00:09:05Là, si Remco, il part, si Kevin Vauclin, il a les jambes pour partir,
00:09:09mais il va se faire reprendre, ils le savent.
00:09:12Les gars, ils sont comme ça, ils sont pendus, comme on dit dans le jargon.
00:09:14Ils sont à bloc, ils ne peuvent pas suivre.
00:09:16Et pourquoi on est lassé de voir Pogacar tout écraser ?
00:09:22Moi, je suis lassé, personnellement, parce qu'il y a un cyclisme à trois vitesses aujourd'hui.
00:09:26Tu as un garçon qui gagne tout, c'est Tadé Pogacar depuis un an et demi.
00:09:29Tu en as un second qui est quand même très, très, très fort, bien au-dessus de la moyenne,
00:09:33il s'appelle Jonas Vingegaard, il ramasse les miettes.
00:09:35Et qu'est-ce qu'ils font les autres ?
00:09:37Rien.
00:09:37Ils n'ont rien.
00:09:38Aujourd'hui, tu vois ce qu'a dit Théo, c'est bien.
00:09:44Avant, il y avait Dan Martin qui gagnait.
00:09:46C'était des garçons qui faisaient top 5 au classement général,
00:09:48qui étaient redoutables sur ce genre d'arrivée.
00:09:50Aujourd'hui, tu dis Tadé Pogacar.
00:09:52C'est comme l'idée de se dire qu'il faut une adversité tout le temps
00:09:54pour essayer de voir le sport à son prime.
00:09:58Là, il y a un mec qui est quand même en train de faire un truc,
00:10:00il est en train de refaire l'histoire du vélo.
00:10:02Moi, je ne suis pas admiratif de quelqu'un qui écrase son sport.
00:10:04Mais pourquoi tu n'es pas admiratif de quelqu'un qui élève son sport ?
00:10:07Et en finale de Ligue des Champions, je vais prendre le parallèle avec le foot,
00:10:09la PSG qui écrase l'intermilan.
00:10:11Est-ce que tu as passé un mauvais moment ?
00:10:12Non, parce que c'est exceptionnel.
00:10:13Ça n'a rien à voir.
00:10:14C'est incomparable.
00:10:15C'est incomparable.
00:10:15Tu as 180 coureurs au départ, Pierre.
00:10:17Oui, mais tu as 180 coureurs.
00:10:19Mais 179 qui sont frustrés.
00:10:21C'est un mec qui tire le vélo à un niveau jamais vu depuis un bail, en fait.
00:10:26Mais heureusement qu'il est là.
00:10:27Tu ne peux pas dire ça.
00:10:28Heureusement qu'il est là.
00:10:28Mais non, tu ne peux pas dire ça.
00:10:29On aura quand même un très beau spectacle, une très belle course,
00:10:32si tu as des autres garçons qui peuvent se jouer.
00:10:33Tu vois ce que disait Ludo tout à l'heure ?
00:10:37Ton scénario, il est écrit, en fait.
00:10:39Ton scénario, tu arrives le matin, tu sais qu'il va gagner.
00:10:41Après un fait, tous les jours, tu regardes.
00:10:42Tu sais qu'il va gagner.
00:10:43Mais c'est horrible.
00:10:45Qu'est-ce qu'il veut, le public ?
00:10:46Il veut de l'incertitude.
00:10:47Aujourd'hui, c'est comme Lance Armstrong, il y a 15 ans, il gagne.
00:10:50L'incertitude, tu l'as avec lui.
00:10:50Je suis désolé.
00:10:51Sept étapes.
00:10:52Il y en a eu deux qui ont été gagnées par Pogacar.
00:10:55C'est déjà beaucoup.
00:10:56Et pas en haute montagne.
00:10:57C'est déjà beaucoup.
00:10:57Mais il n'est pas obligé de gagner uniquement en haute montagne.
00:11:00Il n'a pas gagné le chrono.
00:11:01Il n'a pas...
00:11:02Il ne gagne pas.
00:11:02Il y a eu seulement un sprint massif.
00:11:07Franchement, je trouve qu'on n'est pas...
00:11:10On sait que c'est un coureur archi-dominateur.
00:11:12On sait qu'il est...
00:11:13On a le sentiment qu'il est en train de ridiculiser un petit peu ses adversaires.
00:11:18Mais pour moi, ce n'est pas tant par les victoires, les différences qu'il fait, etc.
00:11:22Par quoi ?
00:11:23Sa façon de courir.
00:11:24Non mais là, il court avec des cadets, là.
00:11:25Et encore une fois, mais encore une fois, la façon...
00:11:27Il faut peut-être aussi s'intéresser à la façon de courir de ses adversaires.
00:11:31Après, il a connu Armstrong.
00:11:33Qui sont les adversaires ?
00:11:35Tout le monde a connu Lance Armstrong.
00:11:37Mais tu ne sais pas que Lance Armstrong.
00:11:38Parce que des coureurs-dominateurs, il y en a eu bien avant Armstrong.
00:11:42Indurain, c'était cinq tours d'affilée.
00:11:44Merckx, ce n'était pas d'affilée, mais c'était aussi cinq tours.
00:11:46Mais Indurain, il avait un domaine, on le savait.
00:11:48Indurain, il n'a jamais gagné une étape en ligne du Tour de France.
00:11:51Passer son règne.
00:11:52Le vélo évolue.
00:11:53Ce n'est pas parce que ce n'est pas arrivé que ça ne peut pas arriver.
00:11:56Mais est-ce qu'on peut découvrir la domination d'un homme sur le cyclisme ?
00:11:59Dans ce cas-là, je n'ai pas compré ce qui est lassant dans cette histoire.
00:12:03Mais c'est l'enchaînement des victoires.
00:12:04Ce n'est pas si souvent qu'il gagne des étapes de peine, quand même.
00:12:07Attends, je vais refaire le...
00:12:08Tu as dit tout à l'heure, il n'y a que deux victoires sur cette étape.
00:12:12Il fait deux fois deuxième.
00:12:13Sur une arrivée au sprint, légèrement en bosse à Boulogne.
00:12:16Sur Mer, il fait deuxième derrière Mathieu Van Der Poel.
00:12:18Donc là, son résultat aujourd'hui, c'est sept étapes.
00:12:20Deux victoires, deux fois deuxième, maillot jaune, maillot à poids quand il veut, maillot vert quand il veut.
00:12:25Il a tout.
00:12:26Il a tout.
00:12:26Je crois qu'il faut faire la différence.
00:12:27Le Tour de France, ce n'est pas un garçon.
00:12:28Je crois qu'il faut faire la différence.
00:12:30Quand tu dis quand il veut, nous, effectivement, on spécule sur ce que veut cette équipe.
00:12:34Moi, le premier, hier, je peux vous sortir des théories dans tous les sens.
00:12:39Mais simplement, lui, il est, je l'ai encore entendu tout à l'heure au micro de France Télévisions, il est archi pragmatique.
00:12:47Il est là.
00:12:48Il construit son avance.
00:12:50Il a quoi ?
00:12:51Vingegaard, il a combien ?
00:12:52Il a une dix-sept secondes, je crois, de retard ce soir sur Pogacar.
00:12:57L'année dernière, j'ai regardé septième étape.
00:13:00Il était à une quinze.
00:13:02On est kiff-kiff.
00:13:03Et d'ailleurs, je crois qu'ils étaient premiers.
00:13:05Mais ce n'est pas du tout la même physionomie.
00:13:06Est-ce qu'on peut, dans la métaphore du scénario, puisqu'on est là-dessus,
00:13:12est-ce que des grands acteurs ne prennent parfois pas des largesses avec le scénario en improvisant ?
00:13:19Est-ce que vous trouvez que finalement, par rapport à ce qui se passe, les autres équipes sont au rendez-vous ?
00:13:24Moi, je trouve qu'en termes de tactique, de stratégie, les autres, ils sont nuls.
00:13:29Ils sont nuls.
00:13:30La Visma, ils sont nuls.
00:13:32Ce qu'a fait Evenpool aujourd'hui, c'était nul.
00:13:33Et pourquoi, à un moment donné, ils ne décident pas de s'allier, à un moment donné, deux, trois équipes,
00:13:41pour essayer de le chahuter aussi ?
00:13:44On va voir des images, justement, de la Visma, par rapport à ce qui s'est passé, Patrick,
00:13:47puisque c'est une des choses que vous aviez pointées sur cette étape.
00:13:49Oui, ça va tout à fait dans le sens de ce que dit Ludo.
00:13:52À part que vous êtes un peu excessif.
00:13:56Mais parce que finalement, moi, je ne dirais pas qu'ils sont nuls.
00:13:59Je dirais qu'ils sont un peu en panique.
00:14:01Ils ne comprennent pas comment le prendre.
00:14:04L'image, c'est en début d'étape.
00:14:06L'échappé n'est pas encore sorti.
00:14:07Il y a quatre hommes qui sortent.
00:14:08Tiens, Nelson Paulès, qui est là en premier.
00:14:11Et ils vont sortir.
00:14:11Bon, c'est dommage, c'était un peu court.
00:14:13Non, mais l'image des quatre, et surtout, ce n'est pas ce que je voulais montrer.
00:14:16L'image des quatre, c'est de ma faute.
00:14:18J'aurais dû regarder les images.
00:14:19C'est complètement de ma faute.
00:14:20Mais on a quatre coureurs qui sortent.
00:14:22Moi, ce qui m'intéressait, c'était ce qu'il y avait à l'arrière-plan.
00:14:25C'est que derrière, qui va rouler pour revenir sur les quatre ?
00:14:27C'est Wad Van Aert.
00:14:29C'est Wad Van Aert, coéquipier de Vingegaard.
00:14:32Il roule.
00:14:33Mais à un moment, on se dit, tiens, Wad Van Aert veut partir dans l'échappée.
00:14:36Mais il ne part pas dans l'échappée.
00:14:37Il ne veut pas partir dans une échappée.
00:14:38Il ramène tout le peloton derrière lui.
00:14:40Il roule.
00:14:41Il bouche.
00:14:42C'était d'ailleurs ces quatre-là.
00:14:44À ce moment-là, il n'y avait pas une échappée qui prenait 20 secondes.
00:14:46Ben, eux, peut-être.
00:14:47Ils ont peut-être pris 20 secondes.
00:14:48Donc, à ce moment-là, il y a enfin un groupe, on va dire, qui arrive à se détacher.
00:14:52Van Aert se met devant.
00:14:54Il ramène tout le peloton.
00:14:54Il se retourne.
00:14:55Il voit qu'il y a tout le peloton derrière lui.
00:14:57Quand on veut s'échapper, on se relève.
00:14:58On ne va pas ramener tout le monde.
00:15:00Et on retente.
00:15:01Non, lui, il continue.
00:15:02Il ramène tout le monde.
00:15:04Et regroupement général.
00:15:06Ma question, c'est, mais pourquoi il fait ça ?
00:15:08Pourquoi il fait ça ?
00:15:09À quoi ça sert, ça, en réalité ?
00:15:10Bon, les Visma, ils sont en panique.
00:15:12Ça, c'est un fait.
00:15:13Non, mais ça, c'est un fait.
00:15:15Mais ce n'est pas ça qui prouve que Vingegaard, il n'a pas d'adversaire.
00:15:20Vingegaard, il est trop fort.
00:15:21Lui, tout seul, il est trop fort.
00:15:22Avant, il n'avait pas d'équipe.
00:15:23Non, Pogacar.
00:15:24Pardon, Pogacar.
00:15:25Avant, il n'avait pas d'équipe.
00:15:26Donc, il roulait tout seul.
00:15:27Il arrivait plus ou moins à se débrouiller.
00:15:29Quand même, deux tours de France dans la musette.
00:15:31Il s'en sortait.
00:15:31Aujourd'hui, il a une équipe qui est monstrueuse.
00:15:33Et en fait, ça, c'est un aveu de faiblesse.
00:15:35Hier, pareil, Woodwardnard, il tente de prendre l'échappé
00:15:37qui a mis un temps fou à partir.
00:15:38Il pète.
00:15:39Bon, Woodwardnard, il sort du giro.
00:15:41Il n'est pas en grande forme.
00:15:42Mais ils envoient Salmoniettes pour faire quoi ?
00:15:43Pas grand-chose.
00:15:44Donc, ils essayent un peu de trouver des classements à nez.
00:15:48C'est une victoire d'étape.
00:15:49Donc ça, il court à la panique.
00:15:50Tu as tout à fait raison.
00:15:51Mais ça, c'est surtout expliqué parce que Pogacar,
00:15:55il est beaucoup trop fort pour eux.
00:15:56En fait, l'équipe Visma,
00:16:01toujours entièrement regroupée autour de son leader,
00:16:04Vingegaard,
00:16:06ne cherche pas à tenter des coups sur la plaine
00:16:10avec Jürgensen pour l'instant.
00:16:11Ils n'ont pas vraiment tenté quoi ?
00:16:12Ils ont fait la bandure le premier jour.
00:16:14Oui, ça a donné quoi ?
00:16:15Non, ils courent à l'envers.
00:16:17Franchement.
00:16:18Non, non.
00:16:18Je pense que là-dessus, on est tous d'accord pour dire
00:16:21que tout ce qu'ils ont tenté,
00:16:22c'était des coups d'épée dans l'eau.
00:16:24Et que réellement, ils ont, eux, une équipe
00:16:27qui, en tout cas pour la plaine,
00:16:28est probablement supérieure à l'équipe UAE.
00:16:33Et à l'inverse, en montagne,
00:16:35on risque d'avoir l'équipe UAE qui est supérieure.
00:16:37Aujourd'hui, qu'est-ce qu'on a vu ?
00:16:39On a vu des mecs comme Nils Politt
00:16:40qui étaient capables de rouler.
00:16:42Là, je parle de l'équipe UAE,
00:16:44donc des coéquipiers de Pogacar.
00:16:45On a vu des gars comme Nils Politt
00:16:47qui étaient capables de tirer des bouts droits,
00:16:49lui tout seul, de courir après les échappés.
00:16:51Aujourd'hui, il ne demandait rien à personne.
00:16:52On a vu ensuite les équipiers,
00:16:54les autres équipiers,
00:16:55notamment Narvaez dans le final,
00:16:58préparer le terrain.
00:16:59Parce que j'ai parlé effectivement de Remco Evenpool,
00:17:02mais avant, il y a eu Narvaez
00:17:03qui, lui, a bien fait son rôle d'équipier.
00:17:06Et Team Wellens aussi.
00:17:07Et Team Wellens également.
00:17:08Oui, on prépare le terrain.
00:17:10Mais tu veux en venir contre ça ?
00:17:11Mais tu veux en venir pour Patrick ?
00:17:13Je veux juste en venir sur le fait
00:17:14que l'équipe Wisma,
00:17:16elle, elle n'arrive pas à exister là-dedans
00:17:19de façon créative
00:17:20et qu'on a un Remco Evenpool
00:17:23qui, à mon sens,
00:17:24sur ce qu'il a montré aujourd'hui,
00:17:26qui est quand même
00:17:26le deuxième adversaire privilégié,
00:17:29lui, on a plutôt l'impression
00:17:31que déjà, il court pour faire podium.
00:17:32Il n'a pas d'équipe.
00:17:33Mais c'est ce qu'il a annoncé dès le début.
00:17:34Il n'a pas sorti ça.
00:17:35Il l'a même dit en début d'année.
00:17:36Il dit, je suis encore jeune.
00:17:37Moi, je n'ai pas les armes pour remporter.
00:17:38Alors, je précise ce que je disais.
00:17:42Je ne choque pas.
00:17:43C'est qu'il court pour faire podium.
00:17:44C'est-à-dire qu'il court plutôt
00:17:45pour prendre du temps
00:17:46à des Kevin Vauclin et compagnie,
00:17:48Félix Gall, etc.
00:17:51Plutôt que pour essayer,
00:17:52ne serait-ce que de suivre
00:17:53Vingegaard et Pogacic.
00:17:54Quand il est devant,
00:17:55à un moment donné,
00:17:55on sent qu'il est à l'aise,
00:17:57Evenpool.
00:17:58Il est en plein effort.
00:17:59Non, il n'est pas à l'aise.
00:17:59Il est à bloc.
00:18:00Non, il est devant.
00:18:01Il met son effort.
00:18:02Il se met devant
00:18:02parce que c'est un mec
00:18:03qui fait du chrono
00:18:04et il sait que sur les efforts punchy,
00:18:05il n'est pas très fort.
00:18:06Moi, je le vois plutôt...
00:18:07Il se dit, je vais monter à mon rythme.
00:18:08Il fait son kilomètre à bloc.
00:18:09Il fait son kilomètre à son rythme.
00:18:10Et tu penses qu'il ne peut pas
00:18:11faire un kilomètre de plus
00:18:12pour essayer d'aller chercher l'étape ?
00:18:14Là, de toute façon,
00:18:15c'est terminé.
00:18:16Tu penses qu'il est au taquet, là ?
00:18:17On est dans le final.
00:18:18Il est au taquet.
00:18:19Il ne se retourne même pas
00:18:20pour savoir où...
00:18:20Qu'est-ce que ça va être
00:18:21dans la montagne ?
00:18:22Il ne se retourne même pas
00:18:22pour savoir où sont ses adversaires.
00:18:24Il fait son boulot.
00:18:24Il fait son boulot.
00:18:25Même question.
00:18:26Après, ce qui est intéressant,
00:18:27c'est que contrairement
00:18:27à ce qu'on nous a l'air de penser,
00:18:29Vingegaard lui-même dit,
00:18:31parce que du coup,
00:18:31je rebascule sur Vingegaard
00:18:32et Vingegaard lui-même
00:18:34disait que la première semaine,
00:18:35normalement, d'après lui,
00:18:36correspondait plus
00:18:37à l'équipe de Pogacar
00:18:38et à Pogacar.
00:18:39Donc, lui, il essaie aussi
00:18:39de renverser.
00:18:40C'est normal.
00:18:40C'est le jeu des médias.
00:18:41Il essaie d'enverser tout ça.
00:18:42On verra ce que ça va donner
00:18:43au fur et à mesure.
00:18:44Ça reste intéressant à voir.
00:18:45C'est celui qui a le moins parlé
00:18:47qui, pourtant,
00:18:49a été le plus convaincant.
00:18:50Bravo.
00:18:51Théo Barbedi-Kill.
00:18:52Donc, 71 ans.
00:18:53Mais t'aimes pas le vélo.
00:18:54Face à Patrick Chassé,
00:18:56victoire nette de Théo.
00:18:57Que les gens soient lassés.
00:18:58T'as ramassé, Patrick, là.
00:18:59Ça compte dans les jeux, Théo.
00:19:01À chaque fois,
00:19:02tu te entends le même nom.
00:19:03Si tu regardes la course,
00:19:03tu ne sais pas tout le temps
00:19:04quand est-ce que ça se passe.
00:19:05Ça compte dans les jeux.
00:19:06En tout cas, Théo,
00:19:06il faudra garder ça tout à l'heure.
00:19:08On va, bien sûr,
00:19:09parler également
00:19:09de ce qui vous attend
00:19:10à l'issue de cette équipe
00:19:11du soir de l'été.
00:19:13Ce sera de l'athlétisme
00:19:14avec la Ligue de Diamants,
00:19:15le meeting de Monaco,
00:19:16même avec un plateau
00:19:17absolument incroyable.
00:19:18Vous aurez Lailas
00:19:19qui sera là,
00:19:19du plantice également.
00:19:21Et puis, on va retrouver, nous,
00:19:22notre envoyée spéciale,
00:19:23Karine Galli
00:19:23qui est avec Renaud Lavilleni.
00:19:26On imagine que Renaud
00:19:27a très faim
00:19:27après ce qui s'est passé
00:19:28aux Etats-Unis
00:19:29pour lui la semaine.
00:19:30C'est Monaco,
00:19:30il y va.
00:19:32Bonsoir, Claire.
00:19:33Oui, je suis aux côtés
00:19:34de notre champion olympique,
00:19:35Renaud Lavilleni.
00:19:35Bonjour, Renaud.
00:19:36Renaud, comment ça va ?
00:19:37Est-ce que les sensations sont bonnes ?
00:19:38Vous êtes un petit peu
00:19:39ici chez vous
00:19:40parce que vous connaissez
00:19:40très très bien
00:19:41ce meeting de Monaco.
00:19:42Oui, bien sûr.
00:19:43Le meeting de Monaco,
00:19:43je le connais bien.
00:19:44Ça fait quasiment 15 ans
00:19:45que je viens.
00:19:47Et là, on a la chance.
00:19:48Encore une fois,
00:19:49il fait beau
00:19:49et les conditions sont bonnes.
00:19:51La date dans la saison
00:19:52est aussi vraiment idéale.
00:19:54Donc, il y a quelques semaines
00:19:55des championnats de France.
00:19:56De mon côté,
00:19:57tout est au vert.
00:19:58Donc, maintenant,
00:19:59j'espère faire une bonne performance
00:20:01pour concrétiser un petit peu
00:20:03tous les mois d'entraînement.
00:20:04Vous l'avez dit,
00:20:05on oublie Eugene aux Etats-Unis.
00:20:07Je veux prendre une revanche
00:20:08sur moi-même.
00:20:09Donc, quelles sont les sensations
00:20:10et est-ce qu'on peut espérer
00:20:11peut-être s'approcher
00:20:12des 5,90 ce soir ?
00:20:14Oui, ça serait...
00:20:15Je dirais l'objectif déjà,
00:20:16c'est de refaire 80.
00:20:18Je suis assez content
00:20:19d'avoir bien digéré
00:20:21et bien géré
00:20:21le retour de Eugene
00:20:22avec le décalage horaire
00:20:24et le voyage.
00:20:25Donc, ça,
00:20:25c'est un point non négligeable.
00:20:27Les derniers entraînements
00:20:28ont été quand même
00:20:28plutôt bons.
00:20:29Donc, maintenant,
00:20:30on va y aller étape par étape.
00:20:32Entre guillemets,
00:20:32déjà repasser une barre,
00:20:33ça serait bien.
00:20:34Bon, je ne me fais pas
00:20:35trop de soucis là-dessus.
00:20:36Mais voilà,
00:20:3780,
00:20:38ça serait vraiment
00:20:38une bonne étape.
00:20:40Et puis,
00:20:4090,
00:20:41j'ai déjà fait plusieurs fois ici.
00:20:42Je sais qu'il y a
00:20:43les conditions
00:20:44qui sont réunies pour ça.
00:20:45Maintenant,
00:20:46c'est à moi
00:20:46de gérer les bons boutons
00:20:49pour que je mette ça en place.
00:20:51Une dernière petite question
00:20:52sur votre grand copain
00:20:53Mando Duplantis.
00:20:54Alors, lui,
00:20:54à Monaco,
00:20:55c'est toujours un peu compliqué.
00:20:56Est-ce que vous pensez
00:20:57que ce soir,
00:20:58il peut encore
00:20:58battre un nouveau record du monde ?
00:21:00Est-ce que vous lui avez donné
00:21:00quelques petits conseils ?
00:21:01Est-ce que Monaco lui résiste
00:21:02pour l'instant ?
00:21:03Oui,
00:21:03Monaco lui résiste un petit peu.
00:21:05Après,
00:21:06le record du monde,
00:21:07c'est toujours pareil.
00:21:08Il faut que tout soit aligné.
00:21:10Est-ce que ça sera ce soir ?
00:21:12On n'en sait rien.
00:21:13Peut-être que même
00:21:14lui ne le sait pas encore.
00:21:15Mais je pense par contre
00:21:17qu'à minima,
00:21:18le record du meeting
00:21:18qu'il n'a pas encore battu
00:21:20devrait tomber.
00:21:23Mais tant que ce n'est pas fait,
00:21:25il faut toujours
00:21:26un peu se méfier.
00:21:27Mais justement,
00:21:28je pense qu'il a à cœur
00:21:29de prendre aussi
00:21:30sa revanche sur lui-même
00:21:31à Monaco
00:21:32et de mettre la barre
00:21:33un peu plus haut.
00:21:34Merci beaucoup
00:21:35et très bon meeting
00:21:35ce soir.
00:21:36Merci.
00:21:36Merci.
00:21:38Merci à Karine Galli
00:21:40avec Renaud,
00:21:40vous l'avez vu.
00:21:41Il y aura aussi
00:21:42Messaud Benterki
00:21:43pour la présentation
00:21:43et François-Xavier
00:21:44de Châteaufort,
00:21:45Maryse Evangé-Épée
00:21:46pour les commentaires.
00:21:48Tout à l'heure,
00:21:48ce sera donc juste
00:21:49à la suite de cette équipe
00:21:50du soir à 20h.
00:21:51On a parlé cyclisme,
00:21:52on va reparler cyclisme encore
00:21:53puisqu'on parlera
00:21:54de Kevin Vauclin
00:21:54et de la déclaration
00:21:55de Romain Bardet
00:21:56qui le voit bien
00:21:57gagner un grand tour
00:21:58un jour,
00:21:58toujours avec notre
00:21:59super plateau.
00:22:01On aura beaucoup
00:22:01de choses à dire.
00:22:02En tout cas,
00:22:06Théo,
00:22:06il a une oreille.
00:22:07C'est ça qu'on retient.
00:22:08Allez,
00:22:08à tout de suite,
00:22:08restez avec nous.
00:22:17C'est l'équipe
00:22:18du soir de l'été.
00:22:19Rebonsoir.
00:22:20Voilà.
00:22:21Allez,
00:22:21s'il vous plaît,
00:22:22s'il vous plaît,
00:22:23allez-y.
00:22:23On peut faire
00:22:24cinq minutes sur ça
00:22:25ou pas ?
00:22:25Avec toujours
00:22:26ce super casting
00:22:27autour de moi,
00:22:28bien sûr,
00:22:28tous les spécialistes vélos.
00:22:29On l'a bien entendu
00:22:30déjà dans cette première partie.
00:22:32Spécialiste foot,
00:22:33également,
00:22:33parlera Mercato
00:22:34avec l'histoire
00:22:35entre Aubameyang
00:22:35et l'OM
00:22:36qui pourrait reprendre.
00:22:37On en reparlera
00:22:37dans quelques instants,
00:22:38évidemment.
00:22:39On a commencé
00:22:40par parler de Pogacar
00:22:41qui a emporté
00:22:41cette étape
00:22:42à Mur de Bretagne
00:22:43pour le Tour de France
00:22:43aujourd'hui.
00:22:44Repris le maillot jaune,
00:22:46parlons maintenant
00:22:46de celui qui est en train
00:22:47d'enflammer la France
00:22:49et l'Hexagone.
00:22:49Après,
00:22:50la Vauclair Mania
00:22:51des années 2000,
00:22:52voici la Vauclin Mania.
00:22:54Regardez la une
00:22:54de l'équipe du jour,
00:22:56notamment la Folie Douce
00:22:57avec toutes ses pancartes.
00:22:58Évidemment,
00:22:58on était chez lui
00:22:59en plus en Normandie.
00:23:00Hier,
00:23:01Kevin Vauclin,
00:23:0124 ans,
00:23:02formé sur la piste
00:23:03qui a pris le temps
00:23:04d'éclore sur la route.
00:23:05Ce puncheur,
00:23:06très bon rouleur,
00:23:06est aussi à l'aise en montagne.
00:23:08Vainqueur d'une étape
00:23:09du Tour l'année dernière
00:23:10pour sa première participation.
00:23:11Il est en ce moment
00:23:12troisième du classement
00:23:13général du Tour de France.
00:23:14Nous,
00:23:15on l'a suivi au mois de juin,
00:23:15deuxième du Tour de Suisse,
00:23:17bien sûr,
00:23:18et il avait passé
00:23:18le palier attendu.
00:23:19C'est ce qu'il nous avait dit
00:23:20à notre micro.
00:23:21Tout ça,
00:23:22ça donne des idées
00:23:23à un certain Romain Bardet
00:23:25en personne,
00:23:25deuxième et troisième
00:23:26d'édition du Tour de France.
00:23:28Déjà monté sur le podium
00:23:29sur les Champs-Elysées
00:23:30et lui,
00:23:31il n'y va pas de main morte.
00:23:32Non,
00:23:32avec une déclaration forte
00:23:33dans l'équipe du jour
00:23:34signée Romain Bardet.
00:23:36Le désormais retraité
00:23:37du peloton
00:23:38nous livre son regard aiguisé
00:23:39sur Kevin Vauclin,
00:23:42notamment.
00:23:42Les coups d'éclat
00:23:43laissent désormais place
00:23:44à la récurrence
00:23:45pour Kevin Vauclin.
00:23:46On a désormais un leader
00:23:47capable de gagner du temps
00:23:48sur bon nombre
00:23:49de ses concurrents
00:23:50en contre la montre
00:23:51tout en étant
00:23:52un des meilleurs punchers du monde.
00:23:54Il appartient désormais
00:23:55à la caste
00:23:56des potentiels
00:23:57vainqueurs de Grand Tour
00:23:58du XXIe siècle.
00:23:59Ce n'est pas rien
00:24:00de dire ça
00:24:01quand on sait
00:24:01que ça fait 40 ans
00:24:02que la France attend
00:24:03le successeur de Bernard Hinault
00:24:05au palmarès du Tour de France.
00:24:06Mais bien sûr,
00:24:07quand il dit Grand Tour,
00:24:07il inclut aussi le Giro
00:24:08et la Vuelta.
00:24:10On va déjà prendre
00:24:12vos avis
00:24:12aux uns et aux autres.
00:24:14Est-ce que vous êtes d'accord
00:24:15avec cette réflexion ?
00:24:16Vauclin peut-il gagner
00:24:18un jour le Tour de France ?
00:24:19Candice,
00:24:19j'ai envie de vous entendre
00:24:20sur ce sujet.
00:24:21Oui, pourquoi pas ?
00:24:22Pourquoi on ne s'enflammerait pas ?
00:24:23Après tout,
00:24:23alors moi j'ai confiance
00:24:24en Romain Bardet
00:24:24s'il voit un potentiel vainqueur
00:24:25un jour du Tour de France
00:24:27ou d'un autre Grand Tour.
00:24:28Je le suis.
00:24:29C'est vrai qu'il a l'air
00:24:31quand même assez complet
00:24:31comme coureur.
00:24:33Il est bon grimpeur,
00:24:34il est puncher,
00:24:35il est contre la montre,
00:24:36il peut faire des résultats.
00:24:38Il peut aussi s'améliorer.
00:24:39Peut-être qu'il va travailler
00:24:40un peu ses points
00:24:41légèrement faibles.
00:24:42En tout cas,
00:24:43il peut évidemment progresser.
00:24:44Il a aussi ce côté
00:24:44un peu star.
00:24:46Il commence à être
00:24:46la coqueluche du public.
00:24:49Il plaît aux médias,
00:24:51il sait répondre.
00:24:52Il a tout pour lui.
00:24:53S'il a une équipe
00:24:54après aussi
00:24:55qui peut le porter,
00:24:57oui,
00:24:58enflamons-nous
00:24:58pour qu'on serait
00:24:59petits bras.
00:25:00Alors je crois que Théo
00:25:01n'est pas...
00:25:01On est lucide, c'est tout.
00:25:02Ah, lucide sur quel...
00:25:03C'est-à-dire ?
00:25:04Je comprends totalement
00:25:06ce qu'elle dit.
00:25:07Grosse marge de progression,
00:25:08il n'y a aucun doute.
00:25:09Je trouve qu'il a
00:25:09une personnalité
00:25:10qu'on adore
00:25:11et je pense qu'on n'est pas
00:25:12les seuls,
00:25:12même si les Français
00:25:13on est un peu chauvins,
00:25:14mais on voit bien
00:25:15qu'il plaît aussi au peloton.
00:25:16Mais de là à progresser,
00:25:19à devenir leader
00:25:19d'une équipe
00:25:20et gagner le Tour de France,
00:25:21pour moi,
00:25:21il y a un gouffre.
00:25:22Enfin, je ne sais pas
00:25:23dans quel monde on vit,
00:25:23mais bon,
00:25:24il a 24 ans,
00:25:24Pogacar en a 26,
00:25:26on est sur une dynastie
00:25:27qui va peut-être durer
00:25:27un petit moment.
00:25:28J'en vois d'autres devant lui,
00:25:29il y a Almeida
00:25:29avec le Tour de Suisse
00:25:30où il a fini
00:25:31le Contre la Monde
00:25:32avec la langue
00:25:33qui touchait les genoux.
00:25:34Je veux bien,
00:25:35mais on est positif,
00:25:37on a envie et tout ça,
00:25:38mais il faut qu'il y ait
00:25:40une épidémie de gastro
00:25:41sur tous ceux
00:25:41qui sont devant lui
00:25:42pour pouvoir potentiellement
00:25:44imaginer qu'il soit vainqueur
00:25:45du Tour de France un jour.
00:25:46Enfin, je ne sais pas
00:25:47si je suis très dur,
00:25:48mais il faut relativiser
00:25:50et regarder le contexte
00:25:51du cyclisme.
00:25:51Non, mais le cyclisme actuel,
00:25:53en fait,
00:25:54tu en mets une bande
00:25:55quand même avant lui.
00:25:56Enfin, je n'ai pas parlé
00:25:57de Wingergaard.
00:25:57Il le sait qu'il a encore
00:25:58des marges de progression.
00:25:59Il y en a plein
00:25:59qui ont des marges de progression.
00:26:00Mais de là à venir
00:26:01un Pogacar,
00:26:02moi, je n'en suis pas sûr.
00:26:04Alors, il y a quelqu'un
00:26:04sur ce plateau
00:26:05qui s'enflamme très rarement
00:26:06également.
00:26:06Il est forcément
00:26:07dans votre team aujourd'hui.
00:26:08Il s'appelle Théo Barbé du cul.
00:26:09Je dis ça parce que
00:26:10je le côtoie un petit peu
00:26:10quand même, Théo.
00:26:11Théo, j'imagine que vous êtes
00:26:12un peu du côté de Pierre
00:26:13ou pas ?
00:26:15Oui.
00:26:15Vous avez écouté
00:26:15ce qu'il a dit ?
00:26:16Il n'a pas envie.
00:26:17Tu as vu, il a fait
00:26:17pour le coup.
00:26:20Pour le coup, il croit.
00:26:22Pour moi, c'est un mal
00:26:22très français
00:26:23de chercher forcément
00:26:24un potentiel vainqueur
00:26:26de grands tours
00:26:26dès qu'il y a
00:26:27quelque chose de grand.
00:26:28Il fait quelque chose
00:26:29de grand, Kevin.
00:26:29Bien sûr.
00:26:30Mais moi, ce qui m'interroge
00:26:32aussi, c'est le messager
00:26:33derrière ça.
00:26:33C'est Romain Bardet.
00:26:34Il a eu cette carrière
00:26:36sur les grands tours
00:26:36et sur ses dernières
00:26:38interviews, il disait
00:26:39peut-être que j'ai un peu
00:26:41gâché de mon temps
00:26:41de ma carrière
00:26:42en se focalisant trop
00:26:43sur les classements généraux
00:26:44du Tour de France.
00:26:45Donc voilà, Kevin
00:26:46Vauclin, il est capable
00:26:47de gagner de grandes courses,
00:26:48de grandes classiques,
00:26:49des courses d'une semaine
00:26:50World Tour sans doute.
00:26:52Mais non, pas le...
00:26:53Je ne pense pas quand même
00:26:54que Romain Bardet regrette
00:26:55d'être monté sur le podium
00:26:56du Tour de France
00:26:57même s'il ne l'a pas gagné.
00:26:58Quand on est sur
00:26:59la plus grande épreuve du monde,
00:27:00on cherche à y réaliser
00:27:01la plus belle performance.
00:27:03Est-ce qu'il peut gagner
00:27:03le Tour de France ?
00:27:05Si c'est face à un Pogacar
00:27:07tel qu'on l'a cette année,
00:27:09évidemment que ça ne paraît
00:27:11pas envisageable
00:27:11puisque ça ne paraît
00:27:12envisageable pour aucun
00:27:12coureur du peloton.
00:27:15Mais si l'on admet
00:27:16qu'en 2019,
00:27:18en 2019,
00:27:19si l'on admet que Thibaut Pinot
00:27:21était en mesure
00:27:22de gagner le Tour de France,
00:27:24avait les qualités
00:27:24cette année-là
00:27:25pour gagner le Tour de France,
00:27:26on sait qu'il s'est blessé
00:27:27un genou et que très près
00:27:28de l'arrivée à Paris,
00:27:30il a été contraint à l'abandon.
00:27:32Je ne vois pas ce que
00:27:33Kévin Vauclin
00:27:34a de moins qu'un Pogacar.
00:27:35C'est une autre époque
00:27:37dans le vélo.
00:27:37C'était il y a six ans,
00:27:39ce n'est pas une autre époque,
00:27:39c'est éventuellement,
00:27:40c'est juste la génération
00:27:41précédente.
00:27:42Ce ne sont pas les performances
00:27:45intrinsèques
00:27:46de l'organisme humain
00:27:48qui a progressé,
00:27:49c'est l'ensemble,
00:27:50c'est surtout le matériel
00:27:51d'ailleurs en l'occurrence.
00:27:52Donc non,
00:27:53Kévin Vauclin,
00:27:54déjà cette année,
00:27:56cette année,
00:27:58vous savez,
00:27:58c'est rare dans une carrière
00:27:59et même dans un moment
00:28:00de se sentir absolument
00:28:02comme ça,
00:28:02invincible.
00:28:03C'est ce qu'il ressent,
00:28:04enfin invincible,
00:28:05vous voyez ce que je veux dire,
00:28:06c'est-à-dire être à un niveau
00:28:07qu'on n'a jamais à faire.
00:28:08On a compris ce que tu voulais dire.
00:28:09Ça le rapproche
00:28:09d'Alain Philippe en 2019.
00:28:10Donc,
00:28:11il est comme ça,
00:28:12oui mais il a 24 ans,
00:28:13il est vraiment en découverte,
00:28:15c'est son deuxième Tour de France
00:28:16et on voit qu'il franchit
00:28:17tout,
00:28:18franchement il franchit
00:28:19tous les caps,
00:28:19les uns après les autres,
00:28:21il progresse,
00:28:22on l'a vu l'année dernière
00:28:23gagner une étape
00:28:24sur le Tour de France,
00:28:25cette année on voit
00:28:25qu'il est à un niveau supérieur
00:28:27même s'il n'a pas encore gagné,
00:28:28il a fait deuxième
00:28:28du Tour de Suisse,
00:28:30deuxième la flèche Wallonne,
00:28:31etc.
00:28:31Et il flirte avec le podium
00:28:33sur cette première semaine.
00:28:35Donc,
00:28:36voilà,
00:28:36laissons-lui le temps,
00:28:37là-dessus je pense
00:28:38qu'on sera tous d'accord,
00:28:39laissons-lui le temps,
00:28:39lui n'étons pas la pression
00:28:41que les gens espèrent,
00:28:42c'est logique,
00:28:44mais il est tout à fait capable,
00:28:46oui,
00:28:46de progresser encore
00:28:47et qui peut dire aujourd'hui
00:28:49non,
00:28:50il ne pourra pas gagner
00:28:50le Tour de France
00:28:51puisque c'est la question.
00:28:52Non mais Pierre,
00:28:52pourquoi on s'emballe aujourd'hui ?
00:28:54Parce que ça fait très longtemps
00:28:55qu'on n'a pas eu un Français
00:28:56qui est déjà bien placé
00:28:57au classement général,
00:28:58il est troisième
00:28:58donc on s'emballe
00:28:59parce qu'il a toujours été
00:29:00un peu devant
00:29:00mais aussi qui est fort
00:29:01en contre-la-montre
00:29:02et qui est un peu bon partout.
00:29:04Thibaut Pinot,
00:29:04il a été champion de France
00:29:05du contre-la-montre,
00:29:05il n'y avait personne en face.
00:29:07Ce n'est pas sa spécialité.
00:29:08Romain Bardet,
00:29:08c'est toujours ce qui a pêché,
00:29:10c'est pour ça qu'il n'a jamais
00:29:10remporté un grand Tour.
00:29:12En fait,
00:29:12là,
00:29:12on a un garçon
00:29:12qui est très complet
00:29:13et donc on se dit
00:29:16on va l'envoyer
00:29:18sur le devant de la scène,
00:29:19il va remporter le Tour.
00:29:20Il a les qualités
00:29:21que n'avaient pas
00:29:22ses prédécesseurs.
00:29:22Mais là,
00:29:23il a des années-lumière
00:29:24de...
00:29:24Regarde l'étape d'aujourd'hui.
00:29:26Regarde le mur de Bretagne,
00:29:28il a des années-lumière
00:29:29de Renko Evenepoel.
00:29:30Je l'adore,
00:29:30Kevin,
00:29:31on le rencontre
00:29:31sur toutes les courses
00:29:32mais il est lucide,
00:29:33il sait qu'il ne va pas
00:29:33jouer devant.
00:29:34Là,
00:29:34il ne faut pas l'envoyer
00:29:35sur la lune
00:29:35en disant
00:29:35t'es où en fin de troisième semaine ?
00:29:37Pourquoi t'es plus
00:29:38dans le top 5 ?
00:29:38Il n'est pas capable
00:29:39aujourd'hui,
00:29:40encore moins,
00:29:41je pense,
00:29:41dans les années à venir,
00:29:43il faut lui laisser du temps
00:29:43et surtout,
00:29:44t'as parlé de l'équipe.
00:29:45Moi,
00:29:45je pense que c'est
00:29:46ce qui va prédominer.
00:29:48Il faut qu'il change d'équipe
00:29:49s'il veut faire quelque chose
00:29:50devant.
00:29:50Il faut qu'il change d'équipe
00:29:51s'il ne veut pas avoir le choix.
00:29:52Le problème aussi,
00:29:53c'est qu'il regarde
00:29:54le Tour de Suisse.
00:29:55Le Tour de Suisse
00:29:56il est derrière Almeida
00:29:57qui est un lieutenant
00:29:57Pogacchar.
00:30:00Il est troisième
00:30:00au classement général ce soir.
00:30:02Je voudrais quand même
00:30:02ajouter quelque chose
00:30:03là-dessus.
00:30:03Il est sur l'étape du jour.
00:30:04Mais l'étape du jour,
00:30:05ils sont tous dans le même bout.
00:30:07Kevin Vauclin,
00:30:08il fait deux fois deuxième
00:30:09du mur de lui.
00:30:09Aujourd'hui,
00:30:10on est sur une arrivée similaire.
00:30:11Il est où, Kevin Vauclin ?
00:30:12Il est septième de l'étape, Patrick.
00:30:13Les années-lumière,
00:30:13c'est deux secondes.
00:30:15Oui,
00:30:15mais il n'est pas dans le match
00:30:16pour gagner.
00:30:17Moi,
00:30:17c'est ça que je regarde.
00:30:18Je regarde qui est prêt
00:30:18à la pédale à gagner
00:30:19parce qu'aujourd'hui,
00:30:20c'est à la pédale que ça se fait.
00:30:21Tu sais très bien ce que c'est.
00:30:22Tu l'as expliqué hier.
00:30:23On est à la pédale.
00:30:24Pogacchar,
00:30:24il veut toujours en mettre
00:30:25un cran de plus.
00:30:26Vingegaard,
00:30:26il fait quoi ?
00:30:26Il est à l'arrachie derrière.
00:30:27Il ne perd pas de secondes,
00:30:28mais il ne peut pas faire mieux.
00:30:29Vauclin,
00:30:30il est au max
00:30:30de ce qu'il peut faire aujourd'hui.
00:30:32Mais moi,
00:30:32je ne suis pas d'accord.
00:30:33Il ne faut pas l'envoyer sur la lune
00:30:33en disant,
00:30:34oui,
00:30:34attention,
00:30:34on a peut-être un futur vainqueur
00:30:36du Tour de France.
00:30:37Il y a quelques mois,
00:30:37c'était Léni Martinez.
00:30:38Avant,
00:30:39c'était Paul Sexas.
00:30:40Doucement.
00:30:40Bien sûr.
00:30:40Ça,
00:30:41c'est sûr.
00:30:41Ce qui est sûr,
00:30:42en tout cas,
00:30:42c'est qu'on ne parle pas d'aujourd'hui.
00:30:44On parle aussi des prochaines années.
00:30:45C'est ce qu'il y a aussi à dire
00:30:46au Mimbardé,
00:30:46pour le laisser,
00:30:47etc.
00:30:47Il y a quand même une donnée
00:30:48qu'on n'a pas encore évoquée ici,
00:30:50c'est qu'Évignes Vauclin,
00:30:50il vient de la piste.
00:30:51C'est-à-dire qu'il y a toute une période
00:30:52où il a fait beaucoup moins de kilomètres,
00:30:54beaucoup moins de bornes également
00:30:55et que peut-être que du coup,
00:30:57la marge de progression aujourd'hui
00:30:58est un peu plus grande
00:30:59que les autres
00:31:00par rapport à ça également.
00:31:01Et en tout cas,
00:31:01c'est ce que lui,
00:31:03on en a vraiment conscience
00:31:04autour de lui.
00:31:05Je comprends ce que tu dis,
00:31:05mais les années passent,
00:31:06lui,
00:31:06quand il aura deux ans de plus,
00:31:15je comprends la surprise
00:31:16un petit peu justement
00:31:18qu'il arrive de la piste
00:31:19et que ce n'est pas un format
00:31:20qui est comme d'habitude en fait,
00:31:22comme on a l'habitude de le voir.
00:31:23Malgré tout,
00:31:24je n'ai pas parlé d'Evenpool,
00:31:25je n'ai pas parlé de Van Aert,
00:31:27il y a quand même des gars
00:31:28sur le vélo
00:31:29qui en connaissent un rayon
00:31:30qui ont une autre expérience
00:31:31et qui savent aussi se juger
00:31:32sur ce genre de course.
00:31:33Les catégories,
00:31:34ils sont plus ciblés,
00:31:35ils sont moins complets
00:31:35et lui,
00:31:36il peut émerger
00:31:37et s'améliorer sur plein de points.
00:31:39Mais tu as beau être complets,
00:31:40les gars avec qui tu luttes,
00:31:41tu vas les voir encore
00:31:42pendant les 6, 7, 8.
00:31:44Si Vauclair,
00:31:44il faut qu'on attende
00:31:45qu'il ait 37 ans
00:31:45pour gagner un tour,
00:31:46on va prendre un moment.
00:31:47Il y en a certains,
00:31:48ils vont exploser en montagne
00:31:48alors que lui,
00:31:49il est...
00:31:49Et le nombre de fois
00:31:50où on a dit
00:31:50qu'un coureur allait gagner 10 tours
00:31:52et que ça ne s'est pas passé,
00:31:53c'est aussi le cas.
00:31:53Je ne sais pas
00:31:54si ça se passe avec Pogacar.
00:31:55Pardon,
00:31:55je trouve que c'est difficile
00:31:57de dire en l'espace
00:31:58de quelques minutes
00:31:59qu'on est lassé
00:32:00de Tadej Pogacar,
00:32:02suivez mon regard,
00:32:03et dans le même temps
00:32:04de dire
00:32:04qu'on ne croit pas
00:32:06dans un...
00:32:06Ça, c'est Kevin Vauclair.
00:32:07C'est la meilleure intervention, Patrick.
00:32:09Il y a un moment...
00:32:10Il faut savoir
00:32:13si on aime le sport
00:32:14ou si on ne l'aime plus.
00:32:14Il est bon.
00:32:15On le rend en lui, Patrick,
00:32:16mais on ne croit pas aux rêves.
00:32:17Toi, tu vis dans des sons,
00:32:18je suis désolé.
00:32:20C'est violent !
00:32:21C'est violent !
00:32:22Je ne vis pas dans des sons,
00:32:23c'est la question.
00:32:25Est-ce qu'on peut réafficher
00:32:25la question ?
00:32:26Elle y est, d'ailleurs.
00:32:27Kevin Vauclair,
00:32:28peut-il gagner
00:32:29le Tour de France ?
00:32:31Peut-il gagner
00:32:32le Tour de France ?
00:32:33Un jour !
00:32:34C'est un jour,
00:32:35dans la nuance ?
00:32:36Oui, si.
00:32:37C'est pour ça qu'elle est
00:32:38dans la question.
00:32:39C'est pour ça qu'elle est
00:32:40dans la question.
00:32:41Ah, on s'était mal compris.
00:32:42Il a dit 20 ans.
00:32:43Non, pas du tout.
00:32:44Est-ce qu'elle est là ?
00:32:46Le président veut parler.
00:32:47Du côté définitif.
00:32:48Ben oui.
00:32:49Pardon.
00:32:51Il a les cartons devant lui.
00:32:52C'est magique.
00:32:52Je te laisse finir, Patrick.
00:32:54Si tu avais une chose
00:32:54intéressante à dire.
00:32:56La question.
00:32:57Il parle trop, Patrick.
00:32:58Vas-y.
00:32:58Ça fait longtemps.
00:33:00Moi qui suis un peu novice,
00:33:01quand même,
00:33:03ce que je constate,
00:33:04c'est que si tu n'es pas
00:33:05un excellent grimpeur,
00:33:06tu n'as aucune chance
00:33:07de gagner le Tour de France.
00:33:08Ça se joue là.
00:33:08Ça se joue dans la montagne.
00:33:10Est-ce que,
00:33:11la vraie question,
00:33:12c'est qu'en changeant d'équipe,
00:33:14en étant pris
00:33:15sous l'aile
00:33:17d'un grand leader
00:33:17et d'une grande équipe,
00:33:19est-ce qu'il a la capacité,
00:33:20lui,
00:33:21à devenir d'un grand puncher
00:33:22à un grimpeur ?
00:33:23Est-ce que ça,
00:33:24c'est possible ?
00:33:24Je vais t'y répondre.
00:33:25Pourquoi ?
00:33:25Ça, c'est possible.
00:33:26On le côtoie
00:33:26sur toutes nos courses, Kevin.
00:33:27Kevin, c'est un garçon
00:33:28qui cherche à tout maximiser.
00:33:31Il est jeune,
00:33:31il fait partie de cette génération
00:33:32qui a envie
00:33:33de découvrir
00:33:34les nouvelles méthodes
00:33:35d'entraînement.
00:33:35On parle toujours
00:33:36de gains marginaux.
00:33:37C'est ça, en fait.
00:33:38Il essaye d'améliorer
00:33:38pas à pas.
00:33:39Pour l'instant,
00:33:39il y parvient.
00:33:40Claire l'a très bien noté
00:33:42tout à l'heure.
00:33:43Il vient de la piste.
00:33:43Il a dit,
00:33:44j'ai une marge de progression
00:33:44parce que je dois encore
00:33:45m'entraîner sur route.
00:33:46Il est très bon grimpeur,
00:33:48mais ce n'est pas un pur grimpeur.
00:33:49Je dirais qu'aujourd'hui,
00:33:50il est un peu trop bon partout
00:33:51pour tirer son épingle.
00:33:54Mais si tu lui laisses
00:33:55deux, trois ans
00:33:56en ne faisant que ça.
00:33:58J'ai rien contre l'équipe Arkea.
00:34:00On s'entend très bien.
00:34:01Mais aujourd'hui,
00:34:01on le voit bien
00:34:02et ils ne sont pas tous devant.
00:34:03Je pense qu'au niveau
00:34:04de l'entraînement,
00:34:05il y a un certain retard.
00:34:06Et je pense que pour lui,
00:34:07personnellement,
00:34:08je le dis,
00:34:09on a vu des garçons
00:34:10partir à l'étranger.
00:34:11Il peut partir aussi
00:34:12dans des grandes équipes françaises
00:34:13qui aujourd'hui cherchent,
00:34:14qui sont à la pointe
00:34:15de toutes ces nouvelles données,
00:34:17ces datas qu'on cherche.
00:34:18C'est bien marginaux.
00:34:20Et là, oui,
00:34:20pourquoi pas ?
00:34:21On peut avoir
00:34:21une marge de progressif.
00:34:22C'est peut-être un podium.
00:34:23Voilà, c'est sûr.
00:34:24Mais on est déjà un podium.
00:34:25Oui, c'est vrai.
00:34:25Mais en tout cas,
00:34:26pour répondre à ta question initiale,
00:34:27c'est possible,
00:34:28en tant que très bon puncher,
00:34:29de se tourner.
00:34:29Mais ça ne se fait pas
00:34:30en une année
00:34:31et ça se fait sur un programme
00:34:32long sur plusieurs années.
00:34:32Le risque aussi,
00:34:33c'est de dénaturer
00:34:33ses qualités intrinsèques.
00:34:34Oui, c'est déjà arrivé d'ailleurs.
00:34:35D'être capable
00:34:36de bien rouler contre la montre,
00:34:38d'être puncher,
00:34:39d'être présent sur cette première semaine.
00:34:40Parce qu'il va être obligé
00:34:40de...
00:34:41Il est déjà sexe.
00:34:42Sontcièrement,
00:34:42si tu t'améliores
00:34:43en haute montagne,
00:34:44je ne vais pas perdre
00:34:44encore quelques kilos.
00:34:46Ce n'est pas un reproche
00:34:46qu'on ne fait à aucun coureur
00:34:47d'être trop bon
00:34:48à la fois en contre-la montre,
00:34:49en montagne, etc.
00:34:51Là, honnêtement,
00:34:51je ne vous comprends pas.
00:34:52Quand vous dites
00:34:53qu'il est trop bon partout...
00:34:54Oui, il est trop bon partout.
00:34:54Tu dis qu'il est trop bon partout.
00:34:56Enfin, il est bon un peu partout
00:34:57et pas assez bon
00:34:59dans un domaine.
00:35:00Mais ça veut dire
00:35:01que je suis désolé,
00:35:01mais alors on va y aller.
00:35:03Non, il n'est pas moins,
00:35:03mais il est bon partout.
00:35:04Non, mais Pogacar,
00:35:06Vingegaard,
00:35:07Remco et Van Poul
00:35:08sont bons
00:35:08dans ces trois domaines.
00:35:10Donc,
00:35:10si tu veux gagner
00:35:12le Tour de France,
00:35:13il faut se hisser
00:35:13à ce niveau-là.
00:35:14Non, donc il le trèfle.
00:35:15Si aujourd'hui,
00:35:16tu as une force particulière,
00:35:18par exemple,
00:35:18s'il était vraiment très fort,
00:35:20comme c'est le cas
00:35:20pour Remco et Van Poul
00:35:21en contre-la montre...
00:35:22Il ne gagne pas.
00:35:23Eh bien, pourquoi pas ?
00:35:24Parce qu'il le dit lui-même,
00:35:25le Tour de France,
00:35:27ça ne se gagne pas
00:35:29dans les contre-la montre,
00:35:29ça se gagne en montagne.
00:35:30Je ne suis absolument
00:35:31pas d'accord avec toi.
00:35:31C'est ce que lui a dit.
00:35:32Mais bien sûr,
00:35:33mais s'il avait vraiment
00:35:34une force intrasèque,
00:35:35et je ne dis pas
00:35:36que c'est un super coureur,
00:35:37Kevin,
00:35:37mais s'il était vraiment
00:35:39monumental dans une
00:35:40de ces trois qualités
00:35:40que tu as citées,
00:35:41là, il pourrait peut-être
00:35:42chercher autre chose.
00:35:43Aujourd'hui,
00:35:44il est terrassé
00:35:46par Vingegaard.
00:35:46Vous me parliez d'un vélo
00:35:47qui évolue au fil des années.
00:35:49Tu regardes tous les vainqueurs
00:35:50du Tour de France
00:35:51de ces dernières années.
00:35:52Ce sont tous des types
00:35:53qui étaient,
00:35:55à la base,
00:35:55plutôt bons contre la montre
00:35:57et qui se sont améliorés
00:35:58en montagne
00:35:58et pas le contraire.
00:36:00Donc, la règle
00:36:01d'un cyclisme moderne,
00:36:03mais tu peux remonter
00:36:04bien avant 2019,
00:36:05mon cher Théo,
00:36:07c'est d'être bon
00:36:08de toute façon,
00:36:09d'être excellent
00:36:10dans le contre-la-montre
00:36:11et dans la montagne.
00:36:12Ce n'est pas d'être
00:36:13un pur grappeur
00:36:14de gagner plus sur le front.
00:36:16Je n'ai pas envie
00:36:16qu'on l'envoie sur la lune
00:36:17tout de suite.
00:36:18Eh bien voilà,
00:36:18on est parti sur la lune,
00:36:20nous aussi.
00:36:20Je ne sais pas
00:36:20comment on était là
00:36:21pendant quelques minutes,
00:36:22mais en tout cas,
00:36:22c'était très riche
00:36:23et on espère
00:36:24que vous avez pu faire
00:36:24vous-même
00:36:25vos propres opinions.
00:36:26Pour l'instant,
00:36:27je ne viens pas vous chercher,
00:36:27président,
00:36:28mais il y aura d'autres choses
00:36:28à aller voir,
00:36:29bien sûr,
00:36:29pendant ce temps-là.
00:36:31Ce qu'on va faire,
00:36:31c'est qu'on va prendre
00:36:31une petite pause,
00:36:33on va rire un peu
00:36:34autour du zapping
00:36:34et puis on va revenir
00:36:35pour jouer.
00:36:36En même temps,
00:36:36préparez-vous
00:36:37parce que là,
00:36:37c'est peut-être moi
00:36:37qui vais rigoler.
00:36:43Freiné par le bloc.
00:36:48Et la paille
00:36:49pour se rattraper
00:36:50d'Helena Cazote.
00:36:5219-16.
00:36:54Quelle réception
00:36:55de Juliette Jolin.
00:36:57Et là,
00:36:57la passe
00:36:58qui a complètement
00:36:59aspiré au centre.
00:37:00Regardez la centrale
00:37:01bulgare qui saute
00:37:02face à Eva Eluga.
00:37:03Finalement,
00:37:03le ballon...
00:37:29de Juliette Jolin.
00:37:31Przeszkadzanie
00:37:32w utrudnianie
00:37:33Pankow.
00:37:35Augustyniak.
00:37:37Oszukiwanie
00:37:37Wszołka.
00:37:38Tym razem
00:37:39dokładne.
00:37:39Wszołek,
00:37:40ale to wszystko
00:37:40jest za wolne,
00:37:41za czytelne.
00:37:43Bziakcian.
00:37:44Wszołek
00:37:45z kapustką.
00:37:47Bziakcian.
00:37:49Do Wszołka.
00:37:50Dobre odegranie.
00:37:51I z daleka...
00:37:52Aaaaaaah!
00:37:53Aleś pięknie!
00:37:55Mówiliśmy,
00:37:56ale jest kaję.
00:37:5922-20.
00:38:02Bele réception
00:38:03de Giardino.
00:38:04Iman Ndiaye.
00:38:05Défendu
00:38:06par Milanova.
00:38:07XIIII!
00:38:09Uwaga!
00:38:10Zyla jest
00:38:10dzi.
00:38:12Elyna Kazo.
00:38:13To razy,
00:38:13połownaDo?
00:38:14Wszołka,
00:38:14która jest w pełnym
00:38:17pełnym
00:38:18przesunię,
00:38:19połowane.
00:38:19I w
00:38:36Et après un moment, ça s'est passé et nous avons aimé le premier temps que nous avons vu ça.
00:38:46Et depuis que j'ai fait ça. Et ça a été une bonne chose.
00:39:06Les Yankees wins 6-5.
00:39:36Le jeu, qu'est ce qu'on fait ?
00:40:00Mais je vous ai mis un trigger pour commencer à regarder un peu les lancements qui ont été pris sur touche contre.
00:40:05Donc, il n'y a pas de problème.
00:40:13En fait, le travail aujourd'hui a beaucoup de travail.
00:40:16Ah, c'est génial, qu'est-ce que c'est un coup !
00:40:192-0 !
00:40:22C'est parti !
00:40:25Il ne veut surtout pas partir dans un match à rallonge.
00:40:29Avec un deuxième set perdu.
00:40:33Attention, Stojanova freiné par le contre.
00:40:36Jelin, belle défense.
00:40:39Kazot qui pousse le ballon.
00:40:40Ça sortait peut-être.
00:40:41Les Bulgares ont préféré le jouer.
00:40:43Racheva.
00:40:47Balot sur Stojanova.
00:40:48Gaucher défendu.
00:40:49Kazot qui s'est un peu gêné avec Ndiaye.
00:40:51Ça va jouer.
00:40:52Rotard qui prend ses responsabilités.
00:40:54Jelin en défense.
00:40:55Il va valoir cher ce point.
00:40:56La pipe de Kazot.
00:40:58Et quelle défense de Milanova.
00:41:04Rotard face à deux joueuses.
00:41:05Ça rejoue.
00:41:06Les Bulgares sont partis en défense.
00:41:08Racheva qui pousse le ballon.
00:41:09Ça va tomber.
00:41:10Jelin incroyable.
00:41:13Ça rejoue encore.
00:41:14Et Rotard qui du pied n'a pas réussi à dresser ce ballon.
00:41:16C'est le point du match.
00:41:17C'est le point du match.
00:41:18Go!

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