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Ce mercredi 16 juillet, dans sa chronique, Caroline Loyer est revenue sur la volonté du gouvernement britannique de booster l'investissement en dérégulant le secteur financier. Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans Good Morning Business, présentée par Sandra Gandoin sur BFM Business.

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Transcription
00:00Avec Caroline Loyer, on part ce matin au Royaume-Uni où le gouvernement veut lui booster l'investissement.
00:05Caroline, la clé pour la ministre des Finances, c'est de déréguler le secteur financier.
00:09Absolument. La réglementation post-financière est allée trop loin.
00:13Elle bride la croissance. C'est le discours de Rachel Reeves.
00:16Croissance que les Britanniques attendent toujours de voir décoller.
00:20La chancelière de l'échiquier se vante d'initier la plus importante série de réformes des services financiers depuis une décennie, dit-elle.
00:27L'un des objectifs, c'est de devenir la destination numéro un des sociétés internationales des services financiers d'ici 2035.
00:34Comment ? Eh bien, en les courtisant. C'est le terme qui est employé, Sandra.
00:38Fini la prudence excessive. Si l'on veut attirer les investisseurs et rendre au pays sa prospérité, il faut déréguler.
00:47La Grande-Bretagne est ouverte aux affaires, ouverte aux commerces et aux investissements.
00:52C'est pourquoi nous devons être prêts à changer notre façon de faire pour rester compétitifs dans l'économie mondiale.
00:59Nous avons supprimé les règles de planification.
01:02Nous avons balayé les réglementations.
01:04Et nous avons publié notre stratégie industrielle.
01:07Aujourd'hui, nous pouvons aller plus loin.
01:10Rachel Reeves tape particulièrement sur la bureaucratie.
01:13Il faut simplifier, dit-elle.
01:14Ce n'est pas sans nous rappeler un autre discours.
01:17Chez nous, elle veut aller plus loin en simplifiant les règles d'introduction en bourse, en assouplissant le régime de responsabilité des hauts dirigeants,
01:24ou encore en autorisant les banques à prêter davantage aux particuliers pour un achat immobilier.
01:28La ministre des Finances veut de l'audace.
01:30Oui, de l'audace. C'est ce qu'il faut, selon elle, pour être compétitif et pour attirer les investisseurs étrangers, les entreprises étrangères.
01:37Entreprises qui déplorent depuis longtemps les difficultés pour lever des fonds.
01:41Dans la capitale britannique, Londres est confrontée à un exode des sociétés cotées en bourse vers de nouveaux horizons.
01:47Et le gouvernement veut inverser la tendance, affirme une analyste financière.
01:51C'est dans ce contexte, on le rappelle, quelques heures avant le discours de la ministre des Finances,
01:55que la Banque d'Angleterre a annoncé le report d'un an jusqu'en 2028 de nouvelles règles durcissant les exigences de fonds propres des banques.
02:03Les particuliers et les travailleurs sont aussi au cœur de ce plan.
02:07Arrêtons d'être négatifs, laissons les épargnants acheter des actions, dit Rachel Reeves.
02:12Dès l'année prochaine, l'autorité de régulation du secteur financier autorisera les banques à alerter leurs clients sur des opportunités d'investissement spécifiques.
02:22Les banques qui pourront aussi lancer des campagnes de publicité pour promouvoir l'investissement en bourse.
02:27Mais un mot que la France a du mal à prononcer, c'est « risques », Rachel Reeves.
02:31Pour elle, chacun doit prendre plus de risques.
02:33Oui, c'est un mot qu'elle utilise souvent.
02:36Depuis trop longtemps, les ambitions de notre économie sont freinées par une attitude disproportionnée face aux risques.
02:41Et c'est néfaste pour les entreprises, pour la croissance, pour les travailleurs, estime la chancelière de l'échiquier.
02:47Elle est sous pression pour équilibrer les comptes publics.
02:50Elle le sait bien, c'est pour ça qu'elle se montre extrêmement vaillante, déterminée.
02:53Le gouvernement Starmer est en difficulté.
02:56Il a annulé des coupes dans les aides sociales après une fronde de la majorité.
03:00On en avait parlé, il faut donc trouver des économies ailleurs.
03:04Et si les professionnels de la finance applaudissent les annonces de Rachel Reeves,
03:08ils craignent d'être la cible d'une augmentation d'impôts qui semble inévitable.
03:12C'est un peu trop, nous aussi, notre peur ici.
03:16On va d'ailleurs parler de ça.
03:17Il n'y a pas que Rachel Reeves qui est sous pression.
03:20Merci.
03:21Merci.
03:22Merci.
03:23Merci.
03:24Merci.

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