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MEDI1TV Afrique : LE GRAND JOURNAL MIDI - 15/07/2025

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00:30Le groupe OCP annonce la mise en service du pipeline Georges Khouribga reliant la station de l'aissellement de Georges Lasfar au site minier de Khouribga et sera connecté à une station de pompage et pourra transporter jusqu'à 80 millions de mètres cubes d'eau par an.
00:45Alors que l'armée israélienne a confirmé ce mardi avoir frappé les cibles du gouvernement syrien à Suïda, ces derniers annoncés ont cessé le feu total dans cette ville à majorité de Rousse dans le sud du pays après des affrontements entre combattants et les troupes gouvernementales.
01:04On se retrouve tout de suite pour le développement.
01:08Bienvenue mesdames et messieurs.
01:10La ville de Rabat accueille la troisième édition de l'Africa Economic Symposium organisée par le Policy Center for the New South.
01:20Ce rendez-vous repense les politiques économiques africaines dans un contexte international en pleine reconfiguration.
01:27Les développements avec Ayoub Deraza, Youssef O'Hamou et Dinamrini pour les récits.
01:34Des choix audacieux face aux mutations mondiales, tel est le thème principal de la troisième édition de l'Africa Economic Symposium 2025.
01:43Objectif, explorer comment l'Afrique peut répondre au bouleversement géoéconomique, à la pression inflationniste, aux ruptures des chaînes logistiques et à l'accès au financement.
01:53Plusieurs axes prioritaires ont été identifiés, parmi lesquels le financement de la transition verte et énergétique, l'intégration économique régionale ainsi que l'inclusion financière et transformation numérique.
02:08Le symposium a pour objectif de rassembler des experts, des académiciens, des décideurs politiques pour nourrir les réflexions sur le développement économique en Afrique.
02:18Et ça va être sur des thématiques transverses.
02:22Donc on a centré cette édition sur deux axes principaux.
02:26Le premier, ça va être sur les défis de la politique macroéconomique, c'est-à-dire tout ce qui est politique monétaire et politique budgétaire.
02:33Et le second axe, ça va être principalement sur les leviers de la transformation économique en Afrique,
02:37particulièrement en termes de commerce, de connectivité, mais aussi de financement.
02:42C'est-à-dire qu'on va aller au-delà de tout ce qui est aide traditionnelle,
02:46mais voir quels sont les principaux leviers de financement pour le développement en Afrique.
02:50Autour d'universitaires, de décideurs publics et d'experts internationaux,
02:55cinq axes dominent les débats, à savoir la transition verte,
02:58alors que les chocs climatiques s'intensifient,
03:00la réforme fiscale pour mobiliser davantage de ressources internes,
03:05l'intégration régionale avec un coût d'accélération attendu sur l'ASLECAF,
03:10l'inclusion numérique par le biais de la modernisation des systèmes financiers
03:15et enfin les partenariats internationaux, notamment Sud-Sud,
03:19repensés dans une logique de co-construction et d'équité.
03:23Le Maroc est vraiment le lieu idéal pour avoir ce genre de rencontres ou partager des idées.
03:29Et le Maroc a tout été champion pour pousser la thématique de l'intégration,
03:35qui est la clé de la résilience de nos économies africaines.
03:38Donc au vu de tout cela, je pense qu'on pourrait mieux choisir un lieu que le Maroc pour faire cette conférence.
03:43Le symposium s'impose comme un espace d'influence intellectuelle pour le continent,
03:47mêlant prospectives et solutions concrètes, une démarche stratégique,
03:52alors que les équilibres économiques mondiaux se déplacent
03:54et que l'Afrique cherche à consolider sa voie.
03:57Le déficit budgétaire devrait continuer de s'alléger pour s'établir autour de 3,6% du PIB en 2025,
04:07puis avasionner 3,4% en 2026 selon le Haut-Commissariat au plan.
04:13La dynamique des finances publiques devrait bénéficier du redressement attendu de l'activité économique
04:18suite à l'amélioration du secteur agricole et à la vigueur de la demande intérieure,
04:25ainsi que des mesures engagées dans le cadre de la loi des finances,
04:29indique le HCP, dans le budget économique exploratoire 2026.
04:33Cette progression résulte de l'augmentation des dépenses de personnes
04:37et de la hausse des autres dépenses,
04:39notamment les transferts de subventions aux secteurs sociaux.
04:43Le groupe OCP annonce la mise en service du pipeline Joffre-Huribga
04:49reliant la station de l'aisselement de Joffre-Lasfar au site minier de Khuribga.
04:55Il sera connecté à une station de pompage
04:57et pourra transporter jusqu'à 80 millions de mètres cubes d'eau par an.
05:02Plus de détails avec Younes Mazzi et Younes Esguiri
05:05dans ses récits signés d'un imprimé.
05:07Le groupe OCP franchit un cap majeur dans sa stratégie de transition hydrique
05:13avec la mise en service du pipeline J2K
05:17reliant la station de dessalement de Joffre-Sfar au site minier de Khuribga.
05:23Ce nouvel ouvrage de plus de 200 kilomètres de longueur
05:26permet d'acheminer jusqu'à 80 millions de mètres cubes d'eau dessalée par an.
05:31Il contribuera ainsi à alimenter la plus grande mine de phosphate du monde
05:35et à terme la ville de Khuribga en eau potable.
05:39Ce projet singulier et structurant.
05:44Il a été réalisé avec un investissement de 5 milliards de dirhams.
05:50C'est un projet qui a l'objectif
05:53d'assurer la totalité des besoins des sites industriels de Khuribga
06:02par des eaux dessalées,
06:05mais aussi il a la capacité d'alimenter la ville de Khuribga en eau potable.
06:10Et aussi il a la capacité d'assurer les eaux d'irrigation
06:17pour les projets à haute faro ajoutée agricole
06:20qui sont en cours de développement par l'université Mohamed VI.
06:24Cette prouesse technologique ne s'arrête pas à sa dimension industrielle.
06:28Elle vient renforcer l'effort national de lutte contre le stress hydrique
06:31amorcé dès 2022 par OCP Group à la demande de l'État
06:36dans un contexte marqué par une sécheresse persistante.
06:40En trois ans, OCP Greenwater a déjà permis d'alimenter en eau potable
06:45la ville de Safi, El Jadida et Casablanca Sud.
06:48La ville de Khuribga va bénéficier de la même solution
06:51dans la deuxième phase du projet.
06:53L'OCP s'est engagée pleinement dans une stratégie de substitution
06:57de sa consommation des eaux conventionnelles
07:01par ce qu'on appelait le programme d'eau non conventionnelle.
07:04Ceci a commencé depuis 2008, depuis le nouveau management du groupe
07:07où on a lancé une grande croissance industrielle,
07:11production minière, production fertilisante
07:13et toute la croissance du groupe a été lancée.
07:16En parallèle, un programme d'eau a été lancé
07:18qui a découlé sur la réalisation d'abord du pipeline de transport
07:22du phosphate de Khuribga à Joflesfar.
07:24Ensuite, la première station de dessalement du groupe
07:27qui était jusqu'à il y a 2-3 ans la plus grande station du Maroc.
07:32Mais OCP, à partir de 2021, a décidé de lancer une stratégie
07:37pour recourir à 100% de ses besoins
07:40au non non conventionnel exclusivement.
07:42Ça veut dire les eaux dessalées, les eaux usées
07:44issues des communautés urbaines autour de nos sites
07:47qu'on récupère et qu'on traite et qu'on réutilise dans nos installations
07:50en plus de tout ce qui est efficacité sur la consommation de l'eau, etc.
07:54Créée en 2022, OCP Greenwater aligne aujourd'hui
07:58une capacité installée de 320 millions de mètres cubes
08:01d'eau non conventionnelle alimentée exclusivement
08:05par des énergies renouvelables.
08:06D'ici 2027, cette capacité atteindra 610 millions de mètres cubes
08:12afin d'accompagner l'extension des installations minières du groupe
08:16et renforcer l'approvisionnement de plusieurs centres urbains.
08:21Des températures entre 40 et 47 degrés Celsius
08:25sont attendues jusqu'à vendredi dans le Royaume,
08:28ce qui accentue la pression sur le système électrique national.
08:32Leila Benali, ministre de la Transition énergétique,
08:35a détaillé les mesures entreprises pour limiter l'impact
08:38de cette surconsommation énergétique.
08:41Cheyma Fikri nous en dit plus.
08:44Le Maroc a enregistré un nouveau pic de consommation électrique
08:48le 30 juin dernier, suite à la récente vague de chaleur exceptionnelle.
08:53En cause, la généralisation de l'usage des climatiseurs
08:56devenu indispensable face aux températures extrêmes.
09:00Le chiffre est parlant, près de 8 gigawatts ont été consommés ce jour-là,
09:04selon la ministre de la Transition énergétique.
09:07Et ce n'est sans doute qu'un début,
09:09les températures continuent de grimper,
09:11mettant à rude épreuve le réseau électrique national.
09:16Pour répondre à cette pression,
09:18un arrêté ministériel a été pris en septembre dernier
09:21en coopération avec le ministère de l'Industrie et du Commerce.
09:24Il fixe désormais des normes obligatoires
09:26de performance énergétique pour les climatiseurs,
09:29avec un étiquetage clair pour les consommateurs.
09:32Une mesure qui vise à encourager les appareils moins énergivores,
09:35notamment en milieu urbain.
09:38Mais l'accent ne se limite pas aux villes.
09:40En zone rurale et montagneuse,
09:42le ministère mise sur une autre approche,
09:44le retour aux matériaux traditionnels.
09:47Ceux-ci sont jugés plus respectueux de l'environnement
09:49et conformes aux politiques de durabilité.
09:52Pour les zones rurales,
09:58nous avons travaillé avec l'agence marocaine
10:00pour l'efficacité énergétique
10:01pour adopter à nouveau les anciennes méthodes de construction
10:04comme les murs en pierre sèche.
10:06Des techniques locales qui permettent de maintenir
10:08des températures intérieures entre 15 et 25 degrés,
10:11même en pleine canicule.
10:13Selon la direction de la météorologie nationale,
10:23une nouvelle vague de chaleur devrait déferler sur le Maroc
10:26à partir de ce mardi jusqu'au vendredi prochain.
10:29Les températures devraient atteindre les 47 degrés Celsius
10:32dans certaines provinces.
10:36Restez vigilants, mesdames et messieurs.
10:38L'Agence nationale des eaux et forêts a publié son bulletin
10:42de risque des incendies de forêts de la période allant du 15 au 18 juillet.
10:48Selon ce bulletin, un risque extrême d'incendie est identifié
10:52dans les provinces de Shefchawan, Taounat et Taza,
10:55tandis qu'un risque élevé est relevé dans les provinces d'Agadir,
10:59Idaoutanan, Al-Rosseima, Atetouan.
11:02Un risque moyen concerne les provinces de Berkan,
11:05Dreyoush Ifran Attaourirte, en passant par Silis Liman,
11:09précise l'Agence nationale des eaux et forêts.
11:11Dans son bulletin d'alerte, l'Agence appelle l'ensemble
11:15des riverains des forêts, estivant visiteurs,
11:19à faire preuve de la plus grande vigilance.
11:24Hier, s'est ouverte dans la province de Médouana
11:27la deuxième édition du Salon des produits du terroir,
11:31organisée jusqu'au 21 juillet par l'Initiative nationale
11:34pour le développement humain.
11:36En célébration du 26e anniversaire de l'accession de Sa Majesté,
11:41le ramain de 6 au trône de ses glorieux ancêtres
11:44est placé sous le thème construction de l'INDH
11:47à la structuration et au soutien des chaînes de production.
11:51Ce salon se veut une vitrine du développement économique solidaire
11:55dans la province, tout en constituant un véritable pont
11:59pour tisser des partenariats durables, tant au niveau local
12:03que national et international, en vue d'ériger les territoires
12:07en plateforme d'échange, d'expertise et de coopération
12:10entre acteurs économiques et sociaux.
12:12Présent à Bruxelles, Nasser Bourita a tenu hier une série d'entretiens bilatéraux
12:23en marge de sa participation à la cinquième réunion ministérielle
12:27Union Européenne-UE-Voisinage Sud.
12:30Le chef de la diplomatie marocaine s'est entretenu
12:33avec la commissaire européenne pour la Méditerranée,
12:36des moyens de renforcer le partenariat entre le Maroc et l'UE.
12:40Le ministre des Affaires étrangères marocain a également eu des entretiens
12:44avec la haute représentante de l'Union Européenne
12:46pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
12:49et avec son homologue, un espagnol, José Manuel Albares,
12:54avec lequel il a passé en revue les liens de coopération bilatérale.
13:01C'est l'heure de l'invité du Grand Journal de la mi-journée.
13:05Et c'est tout de suite.
13:10Le Policy Center for the New South organise pour la deuxième et dernière journée
13:19son consécitude plutôt à la troisième édition du Symposium économique africain-arabat
13:25sous le thème des choix audacieux face aux mutations mondiales.
13:29Pour en parler, nous sommes avec Abdelaziz Haït Ali,
13:32économiste responsable du département recherche au Policy Center for the New South.
13:37Bonjour à vous et merci de répondre à cette invitation.
13:44Bonjour et merci pour l'invitation.
13:46Alors, comment se déroule l'événement et quels sont les retours qui vous parviennent des participants ?
13:53Nous sommes en fait à notre troisième édition, vous l'avez dit.
14:01Nous sommes à notre troisième édition de cette conférence que le Policy Center organise
14:07et dans laquelle on essaie de créer un climat idéal pour la réflexion collective,
14:13une réflexion qui est inclusive autour des sujets d'actualité pour l'économie africaine.
14:20Et les participants, si vous voyez l'agenda, ils sont issus de l'ensemble des régions de l'Afrique,
14:27ils sont représentatifs de la diversité et la pluralité de la réflexion autour des différentes problématiques africaines.
14:33Mais il est aussi inclusif dans le sens où on donne de la place également à nos invités du Nord
14:38pour partager également leur avis.
14:41Parce que l'objectif aussi de la conférence n'est pas uniquement une question technique de discussion,
14:47mais aussi d'appropriation du débat, d'appropriation de la réflexion sur les enjeux économiques et géopolitiques de l'Afrique
14:53qui sont interreliés et de mettre en place une sorte de feuille de route
14:57pour une trajectoire économique africaine qui répond aux différentes aspirations de la population
15:03des citoyens et des États de manière générale.
15:08Et donc là, la conférence avance tranquillement et répond à ces différentes préoccupations
15:17à travers que ce soit des échanges qui sont formels autour des différentes thématiques
15:22qui sont sur notre site et qui vont de l'intégration économique à l'investissement en infrastructures
15:29en passant par les questions macroéconomiques aux échanges informels.
15:34Car l'objectif aussi, c'est de créer une certaine communauté,
15:37la fidéliser et l'inviter à chaque fois ici au Policis Inter pour donner son avis par rapport à ces questions.
15:43Le thème de cette année s'impose alors que l'Afrique est confrontée à des tensions géopolitiques
15:50et des limites persistantes de son modèle de croissance.
15:53Quelles pistes les pannels organisés ont-ils développé pour y apporter des solutions ?
16:00Effectivement, vous avez parfaitement raison.
16:03Le contexte, que ce soit continental ou international, il est assez spécial.
16:10Sur l'aspect international, tout le monde sait que la fragmentation internationale
16:14et tout ce qui va avec en termes de souverainisme économique et de politique industrielle
16:18assez agressif commence à constituer la trame de fonds.
16:23Mais auquel on ajoute des aspects un peu nouveaux, je dirais.
16:27La question de l'imprévisibilité ou l'incertitude.
16:30Dans le passé, on était familiarisé à l'avoir émergé des pays en développement, des pays émergents.
16:38Là, la donne change.
16:39On est confronté à de l'imprévisibilité, à de l'incertitude,
16:43mais qui est issue des pays avancés, des États-Unis,
16:46qui sont en train, avec leur nouvelle administration,
16:50de tirer le monde vers une nouvelle direction qui répond à leurs objectifs.
16:54On est confronté aussi à une Union européenne qui se questionne par rapport à sa raison d'être
16:59avec une guerre sur ses frontières, un certain nombre de défis internes.
17:04Et de l'autre côté, nous avons des pays asiatiques, par contre, qui savent ce qu'ils veulent,
17:08qui engagent l'Afrique, qui engagent le reste du monde selon une approche et une perspective qui est assez claire.
17:14Dans le cadre de ce contexte international qui est assez perturbant, assez anormal,
17:20mais qui se normalise au fil du temps,
17:22nous avons l'Afrique aussi qui est confrontée à ces défis avec des questions géopolitiques et politiques aussi
17:29qui s'opposent de l'instabilité partout dans l'Afrique.
17:34Et donc là, la conférence, à travers une panoplie de questions et de thématiques,
17:40essaye d'attirer l'attention sur, en fait, les opportunités qui souffrent pour l'Afrique dans ce contexte international.
17:45Parce que comme vous avez le changement d'un équilibre et un autre, c'est une réorganisation à l'échelle internationale.
17:53C'est aussi des cartes qui se jouent, des positionnements stratégiques qui peuvent se jouer.
17:57Et l'Afrique a tous les atouts pour faire en sorte qu'elle se positionne, qu'elle tire partie de cette transformation.
18:05Et donc là, sur les panels que nous discutons, il y a un focus sur un certain nombre de questions.
18:11Il y a les questions macroéconomiques qui sont extrêmement importantes.
18:13L'Afrique a traversé, je dirais, sans des dégâts majeurs, une période d'inflation qui est assez intense.
18:21Donc l'inflation, elle est en train de se stabiliser.
18:23C'est ce qui ressort à partir d'un certain nombre d'analyses.
18:26Donc là, les banques centrales sont confrontées à un défi qui est assez important,
18:30celui d'un atterrissage en douceur, mais en même temps assurer un équilibre assez fin
18:36entre les questions inflationnistes et les questions de croissance et de l'emploi.
18:40De l'autre côté, il y a une question de dette.
18:42Il y a tout ce qui est lié à l'héritage d'un certain nombre de chocs, principalement le Covid,
18:47qui ont fait que la dette a augmenté partout en Afrique,
18:50avec quasiment une vingtaine de pays qui sont en risque de détresse financière.
18:56Donc ça, c'est un point qui conditionne de manière générale la manière de penser la politique économique ici en Afrique
19:02et qui pose un certain nombre de défis, notamment pour l'implémentation des différents projets structurants
19:07et la question de l'intégration économique, la question de l'investissement dans l'infrastructure,
19:12la mobilisation des fonds nécessaires pour avancer est aussi un des projets structurants
19:19et qui pose aussi un défi qui est lié à la question macroéconomique.
19:24Donc ce sont ces sujets qui ont été discutés ici en Afrique et dans lesquels les palélistes ont donné leurs avis,
19:30ont tracé un certain nombre de voies qui sont soutenables pour l'Afrique, pour aller de l'avant
19:34et comme j'avais dit, pour tirer parti de cette réorganisation à l'échelle internationale.
19:39La présentation de la sixième édition du rapport annuel sur l'économie de l'Afrique est un moment fort du symposium.
19:47Pouvez-vous nous décrire les principaux éléments que contiennent ce rapport ?
19:54Nous avons dédié toute une session à la présentation de ce rapport.
20:00Ce rapport, on est à notre sixième édition, sous la direction de M. Larabi Jaedi.
20:07Donc c'est un rapport qui se veut inclusif, c'est un rapport qui va au-delà de l'analyse, je dirais,
20:13annuelle du contexte de la substance technique en Afrique, mais l'objectif aussi du rapport,
20:18c'est de s'approprier le débat et donc il s'aligne sur l'objectif général de cette conférence,
20:24s'approprier le débat par rapport à la question économique africaine,
20:28parce que comme vous savez, la perception ici en Afrique, elle est réalisée ou elle est dessinée
20:35par ce qui se passe à l'échelle internationale, par des analyses des agences de notation,
20:39par les analyses des institutions internationales.
20:42Et donc là, à travers ce rapport, à travers les contributions issues dans l'ensemble de l'Afrique,
20:48mais aussi du Nord, nous essayons de trouver un équilibre assez fin
20:52entre une analyse pragmatique, factuelle, basée sur la science,
20:56et une analyse qui met en valeur les priorités, nos priorités,
21:00les nuances qui sont extrêmement importantes et les réalités sur le terrain
21:04qui ne sont pas souvent abordées, ou ils le sont de manière assez relative au marginal
21:09dans les différents rapports à l'échelle internationale.
21:12Donc notre rapport, elle a ce double objectif,
21:17et elle est structurée autour d'une première partie qui essaie de dresser le décor,
21:23je dirais macroéconomique et sectoriel, sur les trains structurants
21:28qui structurent l'économie africaine,
21:31une deuxième partie qui s'appuie sur les différents groupements régionaux,
21:34parce que comme vous le savez, les groupements régionaux,
21:37c'est un pas en avant vers l'intégration continentale,
21:40et l'intégration continentale à travers l'accord de libre-échange continental,
21:44auquel 53 pays de l'Afrique ont approuvé sur les 54 constituant le continent,
21:53et ils constituent aussi un projet sur lequel il y a tant d'aspirations
21:59et tant d'attentes de la part des populations et de la part des États.
22:03Donc c'est ça le rapport, c'est ça sa vocation, c'est ça son objectif.
22:09Lors du premier jour de ce symposium,
22:11la mutualisation financière collective des pays africains a été évoquée.
22:16Le contexte mondial de plus en plus complexe imposera-t-il forcément cette mutualisation ?
22:20Vous savez, l'Afrique, elle est plurielle.
22:29Et donc là, l'Afrique doit bien s'engager dans une logique collective,
22:35comme vous l'avez dit, une logique de mutualisation des risques.
22:39Et ça, on l'avait vu durant le Covid,
22:41ou durant les différents chocs qui ont frappé l'économie africaine.
22:45Une façon de le faire de manière singulière,
22:48ça revient techniquement à constituer des réserves.
22:51Et ça, comme j'ai dit, vous l'avez observé durant le Covid,
22:54où l'essentiel des économies africaines ont commencé à constituer des épargnes de précautions,
23:00des épargnes de précautions qui sont excessives,
23:02et qui vont au-delà des niveaux souhaités.
23:05Et c'est un phénomène qui est coûteux.
23:07Le fait de constituer des réserves,
23:08ou de constituer une sorte d'assurance par soi-même,
23:12ça revient à faire des arbitrages.
23:14Ce arbitrage se fait parfois au détriment d'un certain nombre de priorités,
23:17notamment les investissements en infrastructures.
23:20Comme vous le savez, l'Afrique, ils ont un besoin
23:23qui est aux alentours de 100 milliards de dollars annuellement d'investissements
23:26dans l'infrastructure,
23:27auxquels on ajoute les besoins d'investissement en infrastructures
23:31pour la transition énergétique,
23:33afin de faire face aux différentes exigences
23:36qui sont devenues une tendance à l'échelle internationale,
23:38en termes d'investissement, en termes d'iverdissement de l'économie,
23:42et qui constitue un défi majeur pour l'économie africaine.
23:46Donc le fait de créer ce genre d'institutions,
23:48ou ce genre de mécanismes,
23:50au moins qui sont d'ailleurs présentés par des institutions
23:54comme le FMI ou la Banque mondiale,
23:56constitue une première étape vers la mutualisation de ce genre de risques.
24:00Il y a des initiatives qui sont en cours.
24:02J'ai en tête le mécanisme de lutte contre la stabilité financière,
24:07ou de mécanismes de promotion de la stabilité financière
24:09qui est sous l'IGID dans la Banque africaine de développement,
24:12qui est un mécanisme qui vient en aide des différents États
24:15qui sont en situation de détresse financière.
24:18J'avais dit qu'une vingtaine d'États ici en Afrique
24:21qui sont soit en situation de détresse financière,
24:24soit ont risque de tomber dans une telle situation.
24:28Donc ce genre de mécanisme permet aux États
24:30de se focaliser sur l'objectif principal,
24:33qui est celui de l'investissement dans l'infrastructure,
24:35celui de créer le climat idéal pour créer de la synergie
24:39entre à la fois le secteur public et les secteurs privés,
24:43pièce manquante d'ailleurs dans le modèle de croissance africain,
24:46comme vous avez dit, qui a montré un certain nombre de limites,
24:49qui a été toujours et qui s'appuie toujours
24:51sur les marchés des matières premières
24:53et sur les ascensions des matières premières,
24:55qui d'ailleurs affectent sensiblement la résilience
24:58et la capacité des États africains à observer les différents chocs,
25:02à se tracer une trajectoire qui est soutenable en termes de croissance.
25:06Dans cette même dynamique, l'un des axes de débat s'intéresse
25:10au levier de la transformation économique africaine,
25:13avec les avancées et les obstacles liés à la mise en œuvre
25:16de la zone de libre-échange continentale africaine.
25:19Justement, quels sont ces obstacles ?
25:21En fait, toute une session a été dédiée à cette question,
25:29cet accord de libre-échange africain.
25:33Vous avez très bien fait de relier entre ce projet ambitieux
25:38et la transformation économique de l'Afrique,
25:39parce que derrière cette intégration,
25:41ce n'est pas l'objectif en soi, c'est un objectif intermédiaire,
25:44parce que l'Afrique souhaite transformer sa structure économique
25:47à aller d'une économie qui est agrègue ou l'essentiel de la population,
25:51à peu près plus de 60% de la population travaille dans le secteur agricole,
25:56vers une économie qui est industrialisée dans une première étape
25:59et une économie qui est tertialisée vers des services de haute technologie.
26:06Donc là, l'accord de libre-échange africain,
26:09qui est entré en service en 2021,
26:12a l'objectif, premièrement, de créer des tailles critiques en termes de marché,
26:19parce qu'il y a pas mal d'économies africaines
26:21où la taille est assez restreinte.
26:24Donc en termes d'investissement, ça ne crée pas le cadre idéal
26:26pour un certain nombre d'investissements,
26:29notamment dans le secteur, dans le secteur capitaliste,
26:32comme le secteur de l'automobile.
26:34Et le cas du Maroc prouve en fait qu'un certain nombre de secteurs
26:37ne peuvent prospérer que s'ils sont destinés à l'export
26:40ou qu'ils sont intégrés sur des marchés internationaux.
26:42Donc l'Afrique, avec ce projet ambitieux,
26:46essaie de créer cette taille critique pour un certain nombre de pays africains,
26:50notamment des pays à revenus intermédiaires,
26:52et faire en sorte que le potentiel de l'Afrique,
26:55en termes de croissance, en termes de jeunesse,
26:57parce que l'essentiel de la jeunesse, l'essentiel de la croissance,
27:00ne profite pas aux Africains,
27:03mais profite aux puissances économiques internationales
27:05qui ont des relations assez développées.
27:07Je dis par là la Chine, les États-Unis ou l'Union africaine
27:12qui voient en Afrique la dernière frontière de croissance,
27:15qui voient en Afrique un gisement de croissance
27:17à travers sa jeunesse, à travers la taille de marché,
27:20à travers le potentiel.
27:21Et donc là, l'intégration, elle répond à cet objectif.
27:26Et donc pour revenir à la question des obstacles,
27:29parce que l'intégration, c'est au-delà du commerce,
27:32au-delà de la politique,
27:33c'est une action concrète sur le terrain
27:35qui passe par des stratégies d'investissement,
27:37notamment dans l'infrastructure.
27:39Il est extrêmement important et crucial
27:41pour que l'Afrique ait une vision claire et nette
27:44en termes d'investissement dans l'infrastructure.
27:45Le développement du commerce, plutôt,
27:48ne peut se développer qu'à travers des actions concrètes
27:52en termes d'investissement en infrastructure.
27:54Le développement de l'infrastructure routière,
27:57le développement des ports,
27:58le développement des aéroports,
28:00les différentes interconnexions entre les différents États,
28:03c'est à travers ce genre de réseau
28:06qu'on pourrait développer le commerce.
28:09Il y a la question aussi du financement qui se pose,
28:12qui est extrêmement importante,
28:13parce que derrière ces ambitions,
28:14il faut avoir ces moyens.
28:16Donc il faut avoir la créativité
28:19de mettre en place des mécanismes financiers
28:22qui sont soutenables,
28:23qui ne s'appuient pas uniquement sur le public,
28:26parce que, comme je l'avais dit,
28:27la dette, il a atteint un certain niveau qui pose problème.
28:30Donc là, il faut créer un cadre idéal
28:32pour notamment inviter le secteur public,
28:35le secteur public international,
28:37pour investir dans l'infrastructure.
28:40Abdelaziz Ali, merci encore pour ces éclairages.
28:43Je rappelle donc que vous êtes économiste
28:45et responsable du département recherche
28:47au Policy Center for the New South.
28:49Merci à vous.
28:56Également, à l'actualité,
28:58une également, la transition en Syrie,
29:01où l'armée israélienne a confirmé ce mardi
29:04avoir frappé des cibles du gouvernement syrien à Souaida,
29:08après que l'agence officielle syrienne
29:10a fait état de frappe israélienne dans cette ville.
29:14De son côté, le ministre de la Défense
29:17a annoncé un cessez-le-feu total
29:20dans cette ville, la majorité de Rouse,
29:22dans le sud du pays,
29:24après des affrontements entre les combattants
29:25et les troupes gouvernementales
29:28entrées plus tôt dans la matinée.
29:31Nous annonçons, bien évidemment,
29:33un cessez-le-feu total
29:34après un accord avec les notables de la ville,
29:37a annoncé le ministre Mouraf Abu Qasra
29:40sur son compte X.
29:42Les trois membres de la commission de l'ONU
29:46chargés d'enquêter sur les atteintes aux droits humains
29:49commises en Israël et dans le territoire palestinien
29:52occupé ont démissionné hier à déclarer
29:55un porte-parole onusien.
29:57Cette commission, créée en 2021
30:00et vivement critiquée par Israël
30:02et présidée par la sud-africaine Navi Pillai,
30:05qui fut présidente du Tribunal pénal international
30:08pour le Rwanda, juge à la Cour pénale internationale
30:12et haute commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.
30:15Ses deux autres membres sont l'Indien Milone Kotari
30:19et l'Australien Chris Sidoti.
30:22Ces trois experts ont envoyé leurs lettres de démission
30:25de façon séparée,
30:27les 8, 9 et 10 juillet,
30:29au président du Conseil des droits de l'homme,
30:31l'ambassadeur russe-suisse,
30:32Jurgh Lober.
30:33Les principales raisons de ces démissions
30:36sont d'ordre personnel.
30:40Rendons-nous au Sénégal,
30:42où s'est tenu un atelier régional
30:44de renforcement de capacité
30:46sur le rôle des femmes et des jeunes
30:48dans la prévention de l'extrémisme violent,
30:51de la radicalisation.
30:52L'initiative de l'ONG Partners West Africa Sénégal
30:56dans le cadre du projet
30:57Les Sentinelles,
30:59des résolutions femmes, paix et sécurité
31:01et la cohésion sociale,
31:03a enregistré la participation
31:04de représentants de neuf pays
31:06de l'Afrique de l'Ouest
31:07et du Sahel.
31:09Eva Sagna et Moussa Nir
31:11nous font le compte rendu.
31:13Elles sont appelées
31:14les Sentinelles des solutions.
31:16Il s'agit d'un réseau de femmes
31:18qui luttent pour la paix,
31:19la sécurité et la cohésion sociale.
31:22Faire participer ces femmes
31:24à un atelier de renforcement
31:25de capacité sur le rôle des femmes
31:27et des jeunes
31:28dans la prévention et la lutte
31:30contre les discours de haine,
31:32la parolisation,
31:34l'extrémisme violent
31:35et la radicalisation
31:37est un prétexte
31:38qui met l'accent
31:39sur la problématique
31:40de la mise en œuvre
31:42de la résolution 2242.
31:45Tous ces pays
31:45sont des pays
31:48qui ont fait l'objet
31:49de coups d'État,
31:50des pays
31:51qui partagent des frontières
31:54avec la plupart de nos pays.
31:55Et ces jeunes
31:56et ces femmes
31:57sont de plus en plus
31:58les cibles
31:59des organisations
32:00extrémistes violentes
32:01parce qu'ils ont compris
32:02que l'Afrique
32:04a un fort potentiel.
32:06Ce potentiel,
32:07c'est les femmes
32:07et les jeunes
32:08qui constituent
32:09plus de 75%
32:11de la population africaine.
32:13Et ces groupes
32:14armés
32:14extrémistes,
32:16en fait,
32:18ciblent ces femmes
32:19et ces jeunes
32:20qu'elles utilisent
32:21aujourd'hui
32:22pour la communication
32:24mais également
32:24pour la logistique,
32:26il faut le dire.
32:27Les participants
32:27viennent des autres régions
32:29du Sénégal
32:29mais également
32:30de la sous-région.
32:32Elles représentent
32:33les femmes
32:33de l'Afrique de l'Ouest
32:34et du Sahel.
32:35Là,
32:36notre présence
32:36aujourd'hui
32:37est extrêmement importante
32:40parce que
32:41nous avons comme l'impression
32:42que les problèmes
32:44du Sahel
32:44tombent dans l'oubli
32:45à cause de tout
32:47ce qui se passe
32:47dans le monde
32:48aujourd'hui.
32:50Et cette rencontre
32:50est une opportunité
32:51pour nous de nous retrouver
32:53de reposer les problèmes
32:55de voir les défis
32:56auxquels nous sommes confrontés
32:57de leur trouver des solutions
32:58de partager les expériences.
33:00Cette session
33:01de renforcement
33:02de capacité technique
33:03a pour objectif
33:04de former des femmes
33:05et des jeunes leaders
33:06ce qui est apprécié.
33:07Tout le monde sait
33:08que le danger
33:09est à nos portes
33:10et qu'il faut une réponse.
33:12Mais cette réponse
33:13elle ne peut pas se faire
33:14en dehors
33:14sans la communauté.
33:16Certainement
33:17elle pourra se faire
33:18avec la communauté
33:20si on l'intègre
33:22correctement.
33:23Et qui parle communauté
33:24parle bien entendu
33:25des femmes
33:27et des jeunes.
33:29Les représentants
33:30des États du Sahel
33:31de la CEDEAO
33:32et de la Mauritanie
33:33ont un seul objectif
33:34pour suivre
33:35les diverses formes
33:36de collaboration
33:37surtout
33:38face aux menaces
33:40dans la région
33:41ouest-africaine
33:41et du Sahel.
33:44A El Jadida
33:45une coopérative féminine
33:46transforme
33:47l'artisanat traditionnel
33:48en moteur
33:49d'insertion économique
33:50porté par les femmes
33:52en milieu rural.
33:54Nesajat
33:54Al-Hasheïshat
33:55valorise
33:56le tissage
33:57de tapis
33:58et de djelaba
33:59à travers
34:00des techniques modernes
34:01et une stratégie
34:02de commercialisation
34:04digitale
34:05comme nous l'explique
34:06Kenza Lavi.
34:10Dans un atelier
34:11de tissage
34:12des femmes
34:12croisent le fil
34:13avec précision.
34:15Leurs gestes répétés
34:16donnent vie
34:16à des motifs
34:17complexes
34:17reflés
34:18d'un savoir-faire
34:19enraciné
34:20dans la tradition
34:21marocaine.
34:22A la coopérative
34:23Nesajat
34:24Al-Ashachat
34:24dans la région
34:25d'Al-Jadida
34:26l'art textile
34:27devient un levier
34:28d'émancipation
34:29et de développement
34:30local.
34:33L'idée
34:34de cette initiative
34:35vient de la totalité
34:36des femmes
34:37de ce village
34:37qui ont toutes
34:38contribué
34:39à la mise en place
34:40et au développement
34:40de cette coopérative
34:42et il était important
34:43pour nous
34:43de mettre en valeur
34:44les ressources
34:44de notre région.
34:45La première des choses
34:51que nous apprenons
34:52aux filles
34:52est le tissage
34:53puis on leur apprend
34:54à se servir
34:54des machines à coudre.
34:55Petit à petit
34:56elles gagnent en expérience
34:57et deviennent opérationnelles.
34:58C'est à ce moment
34:59que nous leur donnons
35:00des travaux plus pratiques
35:01comme la confection
35:02de gillabas
35:03ou de cafetan.
35:05Pour faire connaître
35:06leur création
35:06les membres
35:07de la coopérative
35:08mis sur les réseaux sociaux.
35:10Une vitrine nationale
35:11et internationale
35:12qui vient compléter
35:14les circuits traditionnels
35:15comme les expositions
35:16et salons de l'artisanat.
35:20Les gens sont satisfaits
35:21de nos produits.
35:22Beaucoup n'essayent
35:23même pas de négocier
35:23les prix
35:24car c'est un travail
35:25fait à la main.
35:26Ils savent
35:26que c'est de la bonne qualité.
35:29Par la transmission
35:30et l'esprit collectif,
35:32Nassajat Al-Achachat
35:34incarne un modèle
35:35économique solidaire
35:36ancré dans le territoire.
35:38Une initiative locale
35:39qui donne aux métiers
35:40traditionnels
35:41une nouvelle portée
35:42et aux femmes rurales
35:43un véritable levier
35:44d'autonomie.
35:46Place à présent
35:47à l'actualité sportive
35:48avec Younes Benzineb.
35:49Bonjour et bienvenue,
36:06c'est l'heure de Maxisport,
36:08votre point quotidien
36:09sur les faits marquants
36:10du monde sportif.
36:11Après une troisième journée
36:13du premier tour,
36:14on connaît désormais
36:15les affiches
36:16des quarts
36:16de la canne féminine
36:17de football.
36:18Le Maroc affronte
36:19le Mali
36:20vendredi prochain
36:21à 20h au stade olympique
36:23de Rabat.
36:23Les Lyons de l'Atlas
36:24sont terminés
36:25en tête du groupe
36:26A avec 7 points,
36:28décrochés en 2 victoires
36:29face à la République démocratique
36:31du Congo
36:31et le Sénégal
36:32et un nul devant la Zambie.
36:34Le Mali s'est incliné
36:35lundi soir au stade
36:36d'honneur d'Ujda
36:38face à son homologue
36:39sud-africaine
36:40par 4 buts à 0
36:41pour le compte
36:42du groupe Seiya.
36:44Dans l'autre rencontre
36:45de la journée
36:45de vendredi,
36:47le Nigeria
36:47sera opposé
36:48à la Zambie.
36:49Dans les autres affiches
36:50en décart,
36:51l'Algérie
36:52défie le Ghana
36:53et l'Afrique du Sud
36:54va disputer
36:55le quart des outsiders
36:56face au Sénégal.
37:05On reste au Maroc.
37:06La Ligue nationale
37:07de football professionnelle
37:09a annoncé
37:10via ses réseaux sociaux
37:11le report
37:12du tirage sort
37:13des calendriers
37:14de la Botola
37:15pour la saison
37:162025-2026.
37:17Le tirage
37:18initialement prévu
37:19le vendredi
37:20aura donc lieu
37:21le samedi
37:22à partir de 20h.
37:23L'instance dirigeante
37:25du championnat national
37:26indique que ce changement
37:28intervient en raison
37:29de la coïncidence
37:30avec le match
37:31de l'équipe nationale
37:32féminine
37:33comptant pour les quart
37:34de finale
37:35de la canne féminine.
37:36Parallèlement,
37:42la Ligue nationale
37:44de football professionnelle
37:45a annoncé la date
37:46et le lieu
37:47de la cérémonie
37:48de remise du trophée
37:49du champion
37:50de la Botola Pro
37:51pour la saison
37:52écoulée
37:53à la renaissance
37:53sportive de Barkhane.
37:55Cette cérémonie
37:56aura lieu
37:56le mercredi 23 juillet
37:58au stade
37:58municipal de Barkhane.
38:00Pour rappel,
38:01le club phare
38:02de l'Oriental
38:02a terminé la saison
38:04largement en tête
38:05du classement
38:05du championnat national
38:07d'élite
38:07avec 70 points
38:09loin devant
38:10l'association sportive
38:11un des phares
38:12et le 8 d'aide
38:13du Casablanca.
38:19A l'international,
38:21le diffuseur exclusif
38:22Fadazon
38:23a publié
38:23le 11 type
38:24de la coupe
38:25du monde des clubs.
38:26Deux joueurs
38:27marocains
38:28et figurent.
38:28Il s'agit
38:29de Yacine Bounou
38:30et Ashraf Hakimi.
38:31Le latéral droit
38:32du PSG
38:33finaliste
38:34de la compétition
38:35a été choisi
38:35pour la cinquième fois
38:37dans une équipe type.
38:38De son côté,
38:39le gardien
38:39d'Al-Hilal
38:40s'est illustré
38:41par ses arrêts
38:42décisifs
38:43tout au long
38:44de la compétition,
38:45notamment lors
38:46de la victoire
38:46historique
38:47sur Manchester City
38:49en huitième de finale.
38:50Pour le reste
38:51de l'équipe,
38:52on retrouve
38:52Marquinhos,
38:53Thiago Silva
38:54et Marc Cucurey
38:56en défense.
38:56Au milieu de terrain,
38:57figurent
38:58Vitinha,
38:59Enzo Fernandez,
39:00Pedro Neto
39:01et Cole Palmer.
39:02En attaque,
39:03le duo est composé
39:04de John Arias,
39:06de Fluminense
39:07et Gonzalo Garcia
39:08du Real Madrid.
39:14Dans l'actualité
39:15du Mercato,
39:16le FC Barcelone
39:17a annoncé
39:18l'arrivée
39:18du Lely-Droit
39:19suédois
39:20Rodney Bargy
39:21en provenance
39:22du FC Copenhague
39:23pour un contrat
39:24courant
39:25jusqu'au 30 juin
39:26en 2029.
39:27Formé
39:28au FC Copenhague,
39:29Bargy
39:30a disputé
39:3184 rencontres
39:32en équipe
39:33première
39:34à toutes compétitions
39:35confondues,
39:36inscrivant 15 buts
39:37depuis ses débuts
39:39professionnels
39:39lors de la saison
39:402021-2022.
39:42Âgé de 19 ans,
39:43le jeune international
39:44espoir devient ainsi
39:46la deuxième recrue
39:47estivale
39:48du club catalan
39:49après le gardien
39:50espagnol
39:51Joan Garcia
39:52en provenance
39:53de l'Espagnol
39:53Barcelone.
40:01On reste en Espagne,
40:03le Real Madrid
40:04a officialisé
40:05le recrutement
40:05d'Alvaro Carreras
40:07latéral gauche
40:08en provenance
40:09de Benfica
40:10pour une durée
40:10de six ans.
40:11L'Espagnol
40:12de 22 ans
40:13avait joué
40:13à Madrid
40:14dans les catégories
40:15de jeunes
40:15avant de signer
40:16en 2020
40:17pour Manchester United
40:18qu'il a successivement
40:20prêté à Preston Nord
40:21à Grenade
40:22et en 2024
40:23à Benfica.
40:24Selon la presse
40:25espagnole,
40:26le montant du transfert
40:27serait de 50 millions
40:29d'euros.
40:29Il s'agit
40:30de la quatrième
40:30recrue estivale
40:32du club
40:32merengue
40:33après trend
40:34Alexander-Arnold
40:35Dianudsen
40:36et Franco
40:37Mastantuono
40:38dans un mercato
40:39également marqué
40:40par l'arrivée
40:40de Xabi Alonso
40:42sur le bon
40:42Madrilène.
40:43Direction à présent
40:52l'Italie
40:53la Semillon
40:53a annoncé
40:54officiellement
40:55la signature
40:55du milieu
40:56de terrain
40:57croate
40:57à Luka Modric
40:58dans le cadre
40:59d'un transfert libre.
41:01Âgé de 39 ans
41:02Modric
41:02a décidé
41:03de quitter
41:04le Real Madrid
41:04cet été
41:05après 13 saisons
41:07passées
41:07sous les couleurs
41:08du club
41:09merengue
41:09avec lequel
41:10il a remporté
41:11tous les titres
41:12possibles
41:12dans notamment
41:13six ligues
41:14des champions.
41:20Place maintenant
41:21au tennis
41:22l'Italien
41:22Yannick
41:23Sinner
41:24a conforté
41:24sa position
41:25en tête
41:26du classement
41:27ATP
41:27publié lundi
41:28après avoir
41:29remporté
41:29pour la première fois
41:30le trophée
41:31de Wimbledon
41:32au détriment
41:33du double-tenant
41:34du titre
41:34Carlos Alcaraz
41:36éliminé
41:37l'an dernier
41:37en quarts de finale
41:38Sinner
41:39a engrangé
41:401600 points
41:41cette semaine
41:42alors que
41:42l'Espagnol
41:43en a perdu
41:44700
41:44Alexander
41:45Zverev
41:46a sorti
41:46au premier tour
41:47à conserve
41:48sa troisième
41:48place
41:49tandis que
41:49Taylor
41:50Fritz
41:50retrouve
41:51le quatrième
41:52rond
41:52grâce à sa
41:53première
41:53demi-finale
41:54londonienne
41:55au dépens
41:55de Jack
41:56Draper
41:56le serbe
41:57Novak
41:58Djokovic
41:59battu en
42:00demi
42:00par Sinner
42:01reste
42:01sixième
42:02mondiale
42:03Chez les dames
42:08la polonaise
42:09Zajaj
42:09Vientek
42:10a grimpé
42:10à la troisième
42:11place
42:11du classement
42:12mondial
42:13WTA
42:14porté par sa
42:15victoire
42:15historique
42:16à Wimbledon
42:16son tout
42:17premier titre
42:18sur le gazon
42:19londonien
42:19Arina Sabalenka
42:21a conservé
42:21sa position
42:22de numéro
42:23un mondial
42:23tandis qu'Amanda
42:24Anissimova
42:25finaliste
42:26en surprise
42:27de ce troisième
42:28grand chelème
42:28de la saison
42:29a progressé
42:30de cinq rangs
42:30pour s'installer
42:31au septième
42:32rond mondial
42:33le meilleur
42:33classement
42:34de sa carrière
42:35on termine
42:43notre journal
42:44avec
42:44le tour de France
42:46le britannique
42:46Simon Yates
42:48a remporté
42:48en solitaire
42:49la dixième étape
42:50au monde
42:51d'or
42:51puis de son cycle
42:52alors que
42:53l'irlandais
42:54Ben Eli
42:54s'est emparé
42:55du maillot jaune
42:56de leader
42:57un mois et demi
42:58après avoir
42:58remporté le Giro
42:59le cycliste
43:00de 32 ans
43:01s'est isolé
43:02dans la montée finale
43:03pour décrocher
43:04au sommet
43:05sa troisième
43:05victoire d'étape
43:06dans la grande boucle
43:08près de cinq minutes
43:09plus tard
43:10Tadej Pogacar
43:11et Jonas Vingegor
43:12ont passé
43:13la ligne d'arrivée
43:14ensemble
43:14Ben Eli
43:15vainqueur en solitaire
43:16de la sixième étape
43:17jeudi à Vire
43:18devient le premier
43:19irlandais
43:20à porter le maillot jaune
43:21sur le tour de France
43:22depuis
43:23Stefan Roach
43:24en 1987
43:25C'est la fin
43:29de notre édition
43:30d'aujourd'hui
43:30merci de l'avoir suivi
43:31bonne suite de programme
43:32sur Média
43:33et troisième victoire d'étape
43:35sur les routes
43:35du tour de France
43:36Et voilà qu'on referme
43:52ce journal
43:52merci de l'avoir suivi
43:53l'actualité revient
43:54sur Média TV
43:55Sous-titrage ST' 501

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