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Reportage -
Juillet 1982 -
Comm FRA

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Ils viennent de Brest, Sochaux, Lille, Valenciennes, Saint-Etienne, Besançon, mais aussi de Paris.
00:09Ils arrivent de tous les coins de France avec un point en commun.
00:13Ils ont été recrutés pour jouer cette saison au Racing Paris 1.
00:18Le Racing, un nom magique pour les passionnés du football.
00:21Ce club s'est d'ailleurs établi à Colombes, un stade qui a été rénové.
00:25La création de ce club, c'est le résultat du travail mené par Jean-Luc Lagardère.
00:32Un homme qui n'a pas pour habitude de faire les choses à moitié.
00:36C'est pourquoi l'entraîneur Alain de Martigny sait où il va.
00:42Bien sûr, il est souhaitable que nous soyons le plus vite possible au plus haut niveau.
00:46Mais maintenant, le sport n'est pas une science exacte.
00:49D'abord, on n'est pas sûr d'aborder des meilleurs, premièrement.
00:51Et deuxièmement, je pense qu'on s'est organisé.
00:56Le club se structure et tout.
00:57Maintenant, on va bien voir sur le terrain ce que ça va donner.
01:04Alain de Martigny ne part pas dans l'inconnu.
01:07Il a vécu la même situation à Brest, son précédent club,
01:11qu'il a d'ailleurs réussi à faire monter en première division.
01:14De Martigny fait partie des entraîneurs en pointe du football français.
01:18Adjoint de Michel Hidalgo au Mundial, il a accepté avec enthousiasme de venir à Paris.
01:25Pour essayer de remplir son contrat le plus rapidement possible,
01:29De Martigny dispose d'un bel effectif.
01:3118 joueurs, dont certains viennent bien sûr du Paris Football Club.
01:35Les autres arrivent de différents clubs.
01:37Il y a Gauthier de Laval, le Yougoslave de Sochaux Ivesic,
01:41le Stéphanois Nogues.
01:42Pour la plupart, ces joueurs vont devoir s'habituer à la vie parisienne,
01:47ce qui n'est pas toujours très facile.
01:48Je crois que tous les joueurs vont habiter dans cette banlieue nord-ouest également.
01:54Ils ne seront pas, disons, le fait d'être un peu perdus dans Paris.
01:58Je crois qu'on va avoir l'occasion de se retrouver assez souvent.
02:00Et puis, bon, les joueurs sont des professionnels.
02:02Il faut savoir ce que l'on peut faire ou pas faire dans un métier qui est difficile
02:05et qui demande bien sûr beaucoup de sacrifices,
02:07mais qui est quand même un beau métier.
02:09Donc je pense que là, et j'en suis sûr avec les joueurs que j'ai cette année,
02:12le sérieux au niveau du travail sera là.
02:19En un minimum de temps, les dirigeants du Racine Paris 1,
02:22et en particulier Jean-Luc Lagardère,
02:25ont réussi à former une équipe qui, sur le papier,
02:27possède les moyens de ses ambitions.
02:29Les joueurs sont d'ailleurs conscients qu'ils ont une belle carte à jouer
02:32en participant à la montée de ce club en première division.
02:36Certains sont même doublement motivés,
02:39car ils ont une revanche à prendre.
02:40C'est le cas notamment de Raoul Nogues, l'ancien Stéphanois,
02:44et d'Éric Renaud, l'ancien joueur du Paris Saint-Germain.
02:49Ce n'est pas un choix.
02:50C'est qu'à Saint-Etienne, on m'a fait comprendre
02:53qu'on ne voulait plus de moi, alors il fallait partir.
02:56Et j'étais contacté ici par M. Lagardère.
03:00Ces idées m'ont paru très intéressantes.
03:04Alors, ce qu'il a fait, c'est que j'ai choisi de venir ici.
03:08Et il y a également beaucoup de joueurs dans cette équipe
03:11qui ont une revanche à prendre un peu.
03:13Un petit peu, oui.
03:14C'est mon cas personnel.
03:17Je crois que c'est le cas d'autres joueurs qui ont signé ici.
03:20Et je pense que nous avons une saison, voire deux saisons,
03:23pour prouver que nous valions beaucoup mieux que les gens ne le pensaient.
03:27Le problème majeur que le Racine va rencontrer cette saison,
03:30c'est le public.
03:31Un club à Paris est difficilement viable,
03:33surtout en deuxième division, faute de spectateurs.
03:36De plus, ce club joue dans un stade que le public n'a plus l'habitude de fréquenter.
03:41Alors, si vous voulez aller encourager le Racine,
03:44sachez que la RATP n'a pas oublié le stade Yves-du-Banoir.
03:47Et je pense que c'est le cas.
03:49Merci.
03:50Merci.
03:51Merci.
03:52Merci.
03:53Merci.
03:54Merci.
03:55Merci.

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