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  • 7/13/2025
Cloître Saint Louis, Avignon. Rebecca Manzoni et son équipe réalise le Masque et la Plume, ce 12 juillet 2025. La critique s'exprime véhémentement dans une atmosphère conviviale entre intervenants de France Inter, la Radio publique. On ne s'y trompe guère à l'écoute des analyses réalisées sur les pièces théâtrales regardées. Ce genre de débat ouvert à tous les intervenants sera-t-il encore possible quand la Holding de Rachida Dati aura épuré l'audiovisuel public des parties physiques que l'Intelligence Artificielle aura sélectionnées, de sorte à déculpabiliser nos dirigeants politiques des responsabilités qui les incombent ! ? Déléguant à la science la tâche délicate de juger le travail d'autrui, l'IA endossera désormais tous les problèmes qui surviendront et statuera sur les rapports qualité-prix des prestations de chaque intervenant, surveillé par un système que personne dans la mythique hiérarchie des genres, n'aura jamais osé entreprendre ! les émissions, une à une, se verront notées, selon l'audience et non la qualité ; car, dans cette nouvelle vison des services publics, il ne sera plus question de cultiver ou d'instruire ; mais de distraire...jusqu'à ce que folie s'ensuive ! Post-Scriptum : "vous ne posséderiez point un lieu abandonné, sis dans la montagne, la campagne, loin des parasites, en uniforme ou en civil (parfois et de plus en plus souvent ce sont les mêmes), où Jean Canal puisse s'installer, vivant sans amour, mais avec beaucoup d'eau fraîche et du bon pain ?!" Jean Canal. -Vos messages à envoyer sur jcanalpresse@gmail.com Salut ! Frères et sœurs. Veille du 14 juillet 2025. En direct de Avignon.

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00:00Le masque et la plume
00:13Deuxième masque depuis la 79ème édition du festival d'Avignon avec une héroïne de 75 ans,
00:23une jeune fille partie sur la planète Mars ou encore un texte de 480 avant Jésus-Christ.
00:30Du hymne et du hof où l'on constate qu'un mille nombre de spectacles parlent de la famille,
00:35la famille pour raconter l'intime et la société tout entière.
00:38Un père et sa fille dans la distance de Thiago Rodriguez,
00:42une mère qui n'a tant qu'une lettre dans Anette de Clémentine Colpin,
00:45les cométiens et leurs grands-mères dans La Lettre de Milo Baud,
00:49un quadragénaire qui veut faire un don de cerne dans les paillettes de leur vie de Michel et Pélis.
00:54Pour débattre de ce spectacle créé à Avignon et dont beaucoup se jouent ailleurs,
00:59Yves et elle sont installés sur la scène du cloître Saint-Louis,
01:03j'ai nommé Laurent Rouma, de Libération et de France en Terre,
01:07Sambry Blanchard du journal Le Monde,
01:09Pierre Esquelève de I.O. Gazette et du magazine en ligne Détective Sauvage,
01:14et Fabienne Pascot de Télérama qui a mis des plumes à ses oreilles pour aujourd'hui.
01:18Bonjour, bienvenue.
01:20Le masque, c'est qui va le faire ?
01:22C'est loin, c'est chaud, mais c'est bon,
01:36m'écrit Jules sur Instagram pour raconter sa première expérience de festivalier à Avignon.
01:41C'est loin parce que la ville est à une demi-rambus, c'est chaud,
01:46vous savez pourquoi ? C'est une boutique que je développe la vidéo,
01:49et c'est bon, rien que de voir tous ces gens remplir les théâtres,
01:53tous ces gens qui ont besoin de fiction pour leur parler du monde autrement que dans les infos.
01:58Je lis à Angers, je suis en contrat d'alternance,
02:01et je suis de tous ces gens qui ont besoin de théâtre.
02:04C'est dingue, mais c'est du concret.
02:06Post Scriptum, allez voir derrière,
02:09c'est le titre d'un spectacle au théâtre bronze,
02:12ça coûte 23€, mais ça l'est bon.
02:14Louis Bourgoin nous écrit pour la première fois pour défendre,
02:17je cite, un spectacle qui est politique sans chercher à l'être,
02:21parce qu'il nous fait oublier notre quotidien,
02:23et ce sera cas en l'espace de trois heures.
02:25Cet auditeur est allé voir l'hôtel du libre-échange de Georges Rideau,
02:29mis en scène par Stanislas Landel.
02:31Vous en avez débattu, l'homme de la dernière tribune,
02:34et à l'exception de Sandrine Blanchard,
02:36Louis Bourgoin estime que vous ne l'avez pas jugé à sa juste valeur.
02:40Selon lui, c'est un grand spectacle populaire,
02:43avec une scène qui réalise du plus vieux papy jusqu'au jeune collégien,
02:48venu par obligation.
02:50Pour rappel, l'hôtel du libre-échange de Stanislas Landel
02:54est venu dans toute la France, y compris en 2026.
02:56Les prochaines représentations ont lieu à la maison de la culture de Grenoble,
03:00les 25 et 26 septembre.
03:02Retour à Avignon avec ce message Instagram de Marc.
03:06Le 9 juillet, j'ai assisté à la soirée hommage pour l'écrivain algérien Boilem Sensal,
03:12emprisonné depuis plus de 7 mois en Algérie,
03:15et condamné en appel à 5 ans de prison ferme.
03:18Il y avait Laura Dler, Thierry Rodrigues,
03:20ou Patrick Goucheron pour lire ses textes.
03:22A la fin, une phrase s'est levée pour dire,
03:24une lecture c'est bien, mais il faut agir.
03:27Battons-nous, libération, Boilem Sensal,
03:30parce que là, on fait ça gentiment entre nous.
03:33Cet entre-nous, je n'en suis pas,
03:36mais c'est vrai que nous n'étions pas dangereux ce soir-là.
03:40Pour finir, je veux signale que vous pouvez soutenir la libération Boilem Sensal
03:44en apportant une contribution financière à la société internationale de soutien
03:48à l'écrivain algérien et au moment de son arrestation.
03:51Le lien est sur le site de cette édition Gallimard.
03:59Et on commence avec la lettre du metteur en scène suisse,
04:031000 euros.
04:04C'est une commande que M. Stéphane Avignon a passée à 1000 euros
04:06dans le cadre d'une collection dont l'ambition est de créer un théâtre populaire
04:10qui peut se jouer partout, y compris dans des lieux qui ne sont pas négés aux médias,
04:13donc pendant le festival, la lettre se joue dans 15 lieux différents,
04:16dans la cour du château d'Aragon ou à la salle des fesses de Lille-sur-la-Somme, par exemple,
04:20le spectacle est itinérant.
04:22Deux jeunes comédiens, un homme et une femme, s'apprêtent à jouer le rôle
04:27qui compte dans leur vie professionnelle autant que personnelle,
04:30ils le présentent,
04:32et sur quoi ils commenceront à dessiner leur vocation comédienne,
04:35et pour l'un comme l'autre, leur grand-mère y est pour beaucoup.
04:38Lui, évidemment, il se prénomme Arnold,
04:41qui veut jouer très peu dans la moitié de Tchaïkov.
04:44Elle s'appelle Olga, et elle a toujours rêvé d'interpréter Jacques d'Arc.
04:49Olga et moi, filles d'un Camerounais et d'une réunionnaise installée à Orléans.
04:54Olga et Anne sont les vrais prémis des comédiens.
04:57Olga Moac et Anne de Trémerie.
04:59Le spectacle est fait d'aller-retour entre la fiction et la réalité, entre la vie et le jeu.
05:04Et parfois, les comédiens s'adressent directement au public, comme dans un ancien blog,
05:08et ils sollicitent même les spectateurs pour lire quelques répliques.
05:12Laurent.
05:13C'est justement la dernière fois qui me fait réagir.
05:16Donc, petite forme, ce spectacle itinérant.
05:19Et pour jouer la petite forme et la proximité avec le public,
05:22il y a le côté gadget du style.
05:24Je file deux ou trois répliques à des gens qui sont spectateurs,
05:28et ça fera la blague.
05:30Alors, donc, on cherche à savoir s'il y a un médecin.
05:33Il y a toujours un médecin dans une salle.
05:35Donc, on lui fait un testoscope, il y aura de près à dire.
05:37Un alcoolique, on trouve toujours un peu partout, on le vit.
05:40Je trouve ça...
05:42Alors, on pourrait penser que c'est sympathique.
05:44Je trouve que j'ai pas accès aux sympathiques, je crois.
05:46Je trouve ça infantilisant, infantilisant.
05:50Je trouve ça guignol.
05:52Et surtout, je trouve que c'est purement gadget de trouver cette forme-là,
05:56sous ce texte, que c'est une petite forme,
05:58et un spectacle c'est une artiste.
05:59Un spectacle drôle et fantaisiste ?
06:01On n'en a pas si souvent au Festival des Tours ?
06:03Il y a que ça, c'est-à-dire.
06:04Par contre, mais...
06:05De quoi ?
06:06Les spectacles drôles et sympas.
06:07Exactement.
06:08Un raccord ?
06:09Avec...
06:10Avec les gens...
06:11Avec les gens...
06:12Avec les gens...
06:13Mais oui.
06:14Bon.
06:15Bon, alors là, c'est la vie...
06:16On va voir ça.
06:17Alors, le texte, qu'est-ce que ça raconte ?
06:19Ça raconte l'histoire de deux acteurs,
06:21un acteur et une actrice,
06:23chacun ont été par une grande figure.
06:25Donc, la grand-mère ou la mère,
06:26je ne sais même pas quoi qu'elle s'était,
06:28s'appelle Nina,
06:29et bien sûr on va parler de la Noël,
06:30et puis une autre actrice,
06:31est fascinée par la personnalité de Jeanne d'Ordre,
06:33je crois qu'elle a été dans la même vie.
06:35Et parce que sa grand-mère...
06:37Et parce que sa grand-mère...
06:38Et parce que sa grand-mère...
06:39Et qu'elle a brûlé dans une maison...
06:40Et ça papote pendant absolument une heure,
06:43une heure dix,
06:44et moi je me suis pris en ce temps-là.
06:46Mais à un moment donné,
06:48la vie des autres,
06:49la vie des gens,
06:50c'est pas forcément intéressant.
06:52Au théâtre !
06:53Au théâtre !
06:54Et alors, c'est des considérations...
06:55Est-ce que ton papa t'a aimé ?
06:57Est-ce que tes parents viennent voir la pièce que tu joues ?
06:59Est-ce qu'ils aiment le théâtre ?
07:01Non, bien sûr, non.
07:02Cette question, d'ailleurs,
07:03de la parentalité des pères,
07:04par rapport à ce que peuvent faire les autres artistes,
07:08on le retrouve dans un autre spectacle du festival,
07:11avec Israël Elvan,
07:12et moi je m'ai délicaté.
07:13Et alors, le sommaire,
07:15pour montrer quand même qu'on en a sur le capot,
07:18on invite deux voix,
07:20qui vont être des voix magnifiques du théâtre français,
07:24donc...
07:25Alvaro et Alvaro.
07:27Alvaro et Isabel Eiffel.
07:29C'est vraiment une joie de les entendre,
07:31et vraiment une souffrance de les entendre dans un tel dispositif.
07:35Elle fait un petit peu...
07:36Quand on ne s'est pas glissé, c'est...
07:38Alors là, pour le...
07:39Ben, quand on ne s'est pas glissé,
07:40ils le disent !
07:41Alors là, parce que là, il y a la...
07:42Alors là, il y a la...
07:43Alors là, il y a la...
07:44Alors là, il y a la...
07:45Excusez-moi !
07:47Elle m'a sous-moi !
07:48Ça veut dire qu'elle est très vachée !
07:50Oui, oui, il y a une distance qui s'est installée là !
07:52Une distance dont on parlera tout à l'heure.
07:54Mais, tout le monde les reconnaît,
07:56puisqu'ils mentionnent leur voix,
07:57justement qu'ils le marquent...
07:59C'est Anne Alvaro qui vient de dire quelque chose,
08:01elle est formidable !
08:02C'est Isabelle Eiffel qui vient de dire quelque chose...
08:04C'est énorme !
08:05Oui, mais il vient apparemment au projet...
08:07Non !
08:08Je vais inverser la phrase !
08:10Le projet, c'est rien !
08:12Non, je trouve que le projet est passionnant,
08:15parce que c'est montré des petites formes avec des acteurs,
08:18et pas des gens, comme tu dis avec Métri,
08:21c'est des acteurs, des artistes,
08:23qui s'intéressent sur leur vocation,
08:25sur comment elle est venue,
08:26de quoi elle est tissée,
08:27de quoi elle est bâtie.
08:28Et au début, ils n'ont effectivement rien à voir
08:31entre le blond et la brune,
08:33ils n'ont rien à voir.
08:34Et quand même, via leur grand-mère,
08:36via leur famille,
08:38ils vont trouver des origines communes à leur art,
08:41et donc tout ce qui pouvait être composite,
08:44un peu drôle,
08:45un peu des petites réflexions sur le théâtre,
08:48sur les répétitions,
08:49ou sur la séparation...
08:51Comme ça, avec finesse,
08:53avec justesse, avec fantaisie,
08:55sans se prendre au sérieux,
08:57par Milo Rao,
08:58qui a écrit une pièce avec eux,
09:00donc on se rend comme un peur, un trio,
09:02et finalement, à la fin,
09:04ça se rejoint magistralement
09:06dans la scène finale,
09:08et qui est une très très scène de théâtre.
09:10Alors, c'est ce spectacle,
09:12léger, drôle, bricolé,
09:14qui montre comment se fabriquent le théâtre,
09:16qui montre que c'est ensemble
09:18qu'on fait du théâtre,
09:20avec les comédiens,
09:21avec le metteur de scène.
09:22Et rien pour cette démonstration-là,
09:24je trouve ça passionnant.
09:26On va prendre comme Fabienne a pris
09:29l'initiative de dire Milo Rao,
09:31c'est pour ça qu'on dirait
09:33Milo Rao est en scène suisse.
09:35Donc, on va être intitulé
09:36la maître Sandrine.
09:37Mais tu parlais de dispositifs.
09:39En fait, le problème de ce spectacle,
09:40pour moi, c'est que le dispositif,
09:41il est complètement hybride.
09:42C'est-à-dire qu'il le dit d'ailleurs
09:44dans la...
09:45On appelle ça la...
09:46Feuille de scène.
09:47Il dit qu'il a pu imaginer
09:48un stand-up de mon niveau,
09:49et ils lui disent le stand-up,
09:50parce que comme c'est un spectacle
09:51itinérant,
09:52et qu'il faut s'adresser
09:53à tous les publics,
09:54ben voilà.
09:55Du coup, il se dit,
09:56tiens le stand-up.
09:57Sauf qu'en fait,
09:58il ne va pas jusqu'au bout de sa démarche.
10:00Il fait un espèce de stand-up
10:01qui pourrait être un peu intégrant,
10:03parce que justement,
10:04il fait une forme hybride,
10:05et qui mélange une forme
10:07de théâtre participatif,
10:09et on les voit jouer
10:11et fabriquer du théâtre ensemble.
10:13Mais, moi, il y a quand même
10:14une chose qui m'a touchée,
10:15c'est que je trouve
10:16que ces deux jeunes fonctionnent
10:18très très bien ensemble,
10:19et que j'ai eu quand même
10:21deux bouffées d'émotions
10:23il y a deux mouvements très très forts.
10:26Ce qui est sûr,
10:27c'est déjà pas si mal.
10:28C'est déjà pas si mal,
10:29parce que c'est aussi...
10:30La Laxie a aussi montré que...
10:32C'est un peu...
10:33Bah, tu peux dire ça,
10:34mais que la scène,
10:35c'est le lieu de tous les possibles.
10:36Et donc, là,
10:37grâce à l'intelligence artificielle,
10:38il fait revivre
10:39la voix de sa grand-mère,
10:41et...
10:42Depuis de l'origine...
10:43Non, l'appel...
10:44Enfin, oui.
10:45Il...
10:46C'est ça.
10:47Il fait revivre
10:48la voix de sa grand-mère,
10:49et je suis grave,
10:50c'est magnifique,
10:51mais j'étais tellement émue
10:52que j'en suis émue à en parler.
10:54Et...
10:55Et puis, il y a aussi
10:56cet appel
10:58quand Olga appelle sa mère
11:01pour essayer de comprendre
11:02pourquoi elle ne va jamais la voir sur scène.
11:04Et voilà,
11:05j'ai trouvé que ce moment
11:06aurait été d'une émotion folle.
11:07Et d'ailleurs, sa mère, elle dit
11:08parfois au théâtre,
11:09je ne comprends rien,
11:10parfois je me sens stupide.
11:12et ça m'a vraiment dégoutchée.
11:14Après...
11:15C'est surécrire.
11:16C'est surécrire,
11:17je crois que c'est la pire.
11:18Ah, ben moi,
11:19c'est ma préférée,
11:20Laure !
11:21Mais c'est normal !
11:22C'est émouvant !
11:24C'est ça !
11:25C'est banal,
11:26c'est quotidien.
11:27Franchement, la mouette,
11:29la mouette,
11:30ça fonctionne beaucoup mieux
11:31que Jean d'Arc,
11:32je trouve,
11:33dans la manière
11:34dont qui veulent essayer
11:35de fabriquer le théâtre.
11:36Et Pierre, toi,
11:37as-tu apprécié cette série ?
11:38Ça va être deux contre deux,
11:39parce que c'est un peu dur
11:41de juger ce spectacle
11:42parce que Milo Rao
11:43est un immense metteur en scène.
11:44Moi, j'ai aimé énormément
11:45de spectacles de Milo Rao.
11:46Là, on juge un spectacle mineur,
11:48voire un peu la collection
11:50vacances drôles et touchantes
11:51de Milo Rao.
11:52Donc forcément,
11:53c'est difficile à juger.
11:54On retrouve quand même
11:55son exigence,
11:56à savoir sa trace très belle,
11:58ne pas représenter le réel
11:59et rendre la représentation réelle
12:01et leur augurance,
12:02rendre le théâtre du apertois réel
12:04en joignant à la vie
12:06de celles et ceux
12:07qui l'interprètent.
12:08Sauf que je suis d'accord
12:09avec Laurent,
12:10je trouve que ça fait partie
12:11quand même des spectacles,
12:12on en voit quelques-uns
12:13dans ce festival,
12:14qui misent beaucoup
12:15sur le capital de sympathie
12:16des interprètes
12:17et c'est pas avec ça
12:18qu'on fait forcément du théâtre.
12:20Et puis, je ne suis pas d'accord
12:21avec toi.
12:22Il n'a pas gagné d'avance.
12:23Il n'a pas gagné d'avance.
12:25Il n'a pas gagné d'avance.
12:26Il a fait des tragédies
12:27sur le monde tout le temps.
12:28Il a le droit
12:29de faire des miniatures aussi.
12:30Oui.
12:31Parce que je ne suis pas d'accord
12:32avec ce que tu dis,
12:33sans doute, sur le...
12:34Moi, je trouve que le projet
12:35de démocratisation, il est raté
12:36parce que, comme par hasard,
12:37on va faire le public,
12:39comme disait Villard,
12:40mais on va faire le public
12:41avec des matériaux de théâtreux,
12:42en fait.
12:43La Mouesse,
12:44comme ça, je devais parler à tout le monde.
12:46Après, ce spectacle est une espèce,
12:47en fait, d'allégorie
12:48du théâtre de Milorao.
12:50Le discours de Tréplef contre le théâtre bourgeois,
12:52c'est la préfiguration du théâtre de Milorao.
12:55Et là, pour moi,
12:56c'est un spectacle qui n'est pas
12:57si anti-bourgeois qu'il en a l'air,
12:58mais plutôt très compréhensible.
13:01La lettre de Milorao se joue à Avignon
13:04dans un lieu différent chaque soir,
13:05donc jusqu'au 26 juillet.
13:06Et le spectacle sera aussi au festival d'Auriac
13:09du 20 au 23 août,
13:10puis au Théâtre Sylvia Poufort à Paris
13:12du 28 au 31 janvier,
13:14ou encore à la manufacture à Nancy
13:16du 20 au 22 mars.
13:18On passe dans le festival...

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