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  • il y a 5 jours
Dans la Matinale week-end, sur CNEWS, la journaliste Gabrielle Cluzel affirme que «si les habitants protestent, on dira qu'ils sont racistes», suite à l'installation d'un centre de migrants dans les Alpes-Maritimes. Elle poursuit en affirmant que la solution n'est pas de répartir les migrants dans les petites villes, mais de réduire les flux d'arrivages.

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Transcription
00:00– Évidemment, vous savez que c'est la pratique usuelle aujourd'hui,
00:04c'est-à-dire qu'on ne sait pas quoi faire des migrants dans les grandes métropoles,
00:07plutôt que de se dire, c'est fini, on va arrêter d'en accueillir.
00:11Comme le dit aujourd'hui nombre de pays, il y a beaucoup de pays, la Grèce, l'Italie,
00:15qui disent, là, on ne peut plus, il y a saturation.
00:20Eh bien, nous, on prend la stratégie du saupoudrage, vous voyez ?
00:25Donc, pour soulager les grandes métropoles et les banlieues,
00:28on va les mettre dans certains villages à la campagne.
00:32Alors, des mineurs, dont parfois on ne sait pas du tout s'ils sont mineurs,
00:35mais ce n'est pas grave, on va rester dans le flou artistique,
00:37on va faire comme si c'était le cas.
00:40Et les habitants qui n'ont jamais été consultés, vous le doutez bien, jamais,
00:45pourtant ça touche leur quotidien,
00:47eh bien, sont obligés de supporter les mots liés à ce centre de migrants.
00:52Et s'ils protestent, on dira aussitôt qu'ils sont d'extrême droite,
00:56qu'ils sont racistes, qu'ils sont très méchants.
01:00Donc, si aujourd'hui, il y a une protestation là,
01:03c'est que vraiment, il y a un niveau de ras-le-bol qui est atteint.
01:07Cela dit, aujourd'hui, ça fonctionne quand même,
01:10les protestations des habitants, il faut que les gens le sachent,
01:14puisque là, vous voyez, déjà, ils disent,
01:16on va réduire la jauge de moitié, même s'ils ne ferment pas le centre.
01:19Mais vous savez qu'à Calac et à Belabre,
01:22je crois que ce sont deux villages qui s'étaient vus imposer un centre de migrants.
01:27Alors, il y a souvent quand même la complicité du maire au départ,
01:29parce que le maire, on lui promet mon zémerveille.
01:31Vous savez, c'est un peu comme...
01:32Alors là, le maire dit ne pas avoir été consulté.
01:34Alors, peut-être que celui-là, voilà, précisons-le,
01:36parce qu'il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier,
01:38mais parfois, on leur dit, ça permettra de faire tenir l'école,
01:42et puis on va vous offrir telle infrastructure.
01:43Donc, c'est un peu comme pour les éoliennes, vous voyez,
01:48on fait miroiter beaucoup d'avantages,
01:50et les habitants ne sont pas consultés.
01:52Mais bref, en tout cas, les deux villages que je vous citais ont eu gain de cause.
01:56Les projets de centres de migrants, en l'occurrence,
01:58bon, là, il est déjà installé,
01:59mais les projets de centres de migrants ont été abandonnés.
02:02Donc, la gronde des habitants n'est pas inutile.
02:09Il faut quand même savoir que c'est la politique de la patale chaude et de la passalelle.
02:12C'est-à-dire que, plutôt que d'avoir une grande réflexion sur ce phénomène
02:16et se dire, bon, là, c'est terminé, c'est plus possible,
02:18la France ne peut plus accueillir,
02:20eh bien, on se dit, ah bon, vous n'en voulez pas dans ce village-là,
02:22on va aller dans un village où les gens seront un petit peu moins combatifs.
02:26Donc, à l'échelle du pays, ce n'est pas vraiment une solution.

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