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Avant la finale de la Coupe du monde des clubs PSG-Chelsea, dimanche à 21h, L'After a refait la saison de Dembélé. Pour Walid Acherchour, même si Yamal a tutoyé les sommets, Dembélé a fait basculer la saison du PSG qui a tout gagné. 

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Transcription
00:00Oui c'est possible parce que ça arrivait plusieurs fois dans l'histoire du Ballon d'Or, on peut évoquer pas plus tard que l'année dernière où on pensait que ce serait Vinicius au dernier moment, ça a été rodé à la surprise générale, c'est l'histoire du Ballon d'Or à savoir que c'est beaucoup plus une course de fond qu'un sprint, alors oui Ousmane Dembélé il fait de très bonnes choses, il est encore marquant en demi-finale de la Coupe du Monde face au Real Madrid, ce qui va l'aider dans le storytelling, c'est le leader de ce PSG,
00:24et maintenant on sait très bien que le Ballon d'Or est capricieux et qu'il est capable justement de nous surprendre parce que encore une fois, pas plus tard que la saison dernière, ça nous a vraiment surpris.
00:34Walid, je comprendrais qu'on se pose encore la question si Dembélé n'avait pas été décisif face au Bayern et face au Real, t'as pas l'impression que ce qu'il a accompli lors de ces deux rencontres a effectivement verrouillé cette histoire ?
00:54Maintenant, on a été très surpris l'année dernière de voir Vinicius ne pas l'avoir, aujourd'hui Ousmane Dembélé, je trouve que, moi je l'ai déjà dit, mais ma conception du Ballon d'Or, j'aime bien quand c'est un marqueur d'histoire.
01:09Dans 20 ans, on dira c'est l'année du PSG, donc l'année du PSG, ça symbolise la transformation d'un Ousmane Dembélé dans ce Paris Saint-Germain-là.
01:17Moi, je pense que le Ballon d'Or doit être parisien par rapport à ça, même si l'Aminyama l'a tutoyé les sommets et a montré que c'était le meilleur joueur du monde par moment,
01:26parce qu'il a été à des hauteurs incroyables, notamment sur la demi-finale contre l'Inter Milan,
01:33mais moi je trouve que, dans la force du souvenir, dans la force des titres, dans la force de ce que dégage le PSG d'Ousmane Dembélé,
01:43parce que c'est le PSG de Louis Sénrique, mais sur le terrain, moi je trouve que c'est le PSG d'Ousmane Dembélé,
01:47dans le body language, dans le fait de bomber le torse sur le terrain, d'avoir une importance,
01:53alors parce qu'il y a la cartage Rafakimi, qui est aussi importante, en termes de régularité,
01:57c'est peut-être le joueur, c'est sûrement le joueur le plus régulé cette saison du côté du Paris Saint-Germain,
02:03mais sur l'importance, pour moi, des images, et surtout de ce qu'a dégagé quand le PSG avait Ousmane Dembélé et n'avait pas Ousmane Dembélé,
02:13pour moi, ça renforce la stature d'Ousmane Dembélé dans ce Ballon d'Or,
02:17parce que Pala, sur la première mi-temps contre Siti,
02:20il rentre, c'est lui qui met la réduction du score, qui change tout, à ce moment-là,
02:23et le PSG est éliminé, est pratiquement éliminé à 0-2,
02:28Pala aussi, sur la première mi-temps contre Arsenal, où ils se font bouger au Parc des Princes,
02:32quand il rentre, même s'il n'a pas un impact véritable,
02:35mais je trouve qu'il ramène une sérénité, Pala contre le Bayern,
02:39Chahuté, il rentre sur les 21 minutes, premier ballon, il fait le pressing sur Neuer,
02:45et il marque le deuxième but, et contre le Real Madrid,
02:49la force du pressing, tout ce qu'il a réalisé sur les trois premiers buts,
02:55notamment, en fait, à tout le Ousmane Dembélé,
02:57et à tout le Paris Saint-Germain, qui est emballé, en fait, dans le packaging
03:00de l'attaquant français, le troisième but exceptionnel,
03:04où c'est lui qui vient faire le lien avec Achraf Hakimi,
03:07pour le but de Fabien Ruiz, les pressings gagnants,
03:09sur Asensio, notamment, et sur Rudiger, la finition,
03:13et donc, pour moi, Ousmane Dembélé mérite ce ballon d'or,
03:17et même en termes d'image, l'histoire que ça raconte, la transformation,
03:21parce que pour moi, et je termine là-dessus,
03:24c'est le game changer du PSG, c'est-à-dire que Achraf Hakimi,
03:28Achraf Hakimi le mérite, mais Achraf Hakimi,
03:32quand le PSG n'était pas bon, Achraf Hakimi était très bon.
03:34– Ah oui, on a vu le Hakimi qu'on a toujours connu, j'ai envie de te dire.
03:38– Mais par contre, quand Ousmane Dembélé a été très très bon,
03:43en fait, ça a été la clé du changement à ce poste-là du PSG de Luis Enrique.
03:48Et ça, en fait, pour moi, c'est Ousmane Dembélé qui t'emmène à ces hauteurs-là.
03:52Parce que Hakimi, il était déjà des auteurs pareils,
03:55en début de saison contre le PSV, contre Girona, c'était le meilleur.
03:59Mais le PSG était en souffrance.
04:00Celui qui te fait basculer la saison, pour moi, du PSG,
04:04c'est ce replacement au poste de faux numéro 9,
04:07c'est le mec qui te met 35 buts, c'est le mec qui va presser,
04:09c'est cette image-là qu'on a du PSG.
04:11Et pour moi, c'est l'image d'Ousmane Dembélé.
04:13– Justement, on n'est pas certain que les électeurs le prennent en compte dans les votes,
04:17mais tu as raison de rappeler, alors, il y a l'influence sur les résultats de l'équipe,
04:22et surtout à ces altitudes-là, il y a aussi la transformation d'un joueur
04:25qu'on a connu, qu'on a eu l'occasion de critiquer, on connaissait son talent,
04:29mais qui aurait pu imaginer, je m'appuie sur nos confrères espagnols de Marca,
04:33cette phrase, on l'a vu passer cette semaine,
04:35« Ousmane Dembélé est la démonstration de la capacité d'un entraîneur
04:38à transformer un joueur, il a toujours semblé anarchique et paresseux,
04:42maintenant c'est une bête indomptable, avec et sans ballon. »
04:45Et ça, en effet, messieurs, on a souvent débattu ensemble sur les qualités techniques,
04:50sa capacité à créer, à déstabiliser, il y manque un petit peu la finition,
04:54mais ce qui est le plus, je trouve, symbolique, c'est cette attitude au pressing,
04:58il démarre comme un sprinter, un coureur de 2000 fonds, un prédateur, quoi, c'est agressant.
05:04– C'est un joueur, et c'est le mérite d'Ousmane Dembélé,
05:07qui a su changer pour élever son niveau de performance,
05:10et pour devenir un bien meilleur joueur, éligible au ballon d'or,
05:13parce qu'il est question de ça, parce que tu as évoqué le côté anarchique,
05:16irrégulier d'Ousmane Dembélé, là c'est un tout autre joueur,
05:20et en ce sens, difficile de ne pas évoquer la rencontre avec Louis Saneriki,
05:23sur le plan footballistique, qui est très important dans la carrière d'Ousmane Dembélé,
05:27parce qu'il y aura un avant et après Louis Saneriki pour Ousmane Dembélé,
05:31et c'est comme ça qu'il est devenu un tout autre joueur,
05:34alors sûrement qu'il avait ce côté collectif, il l'avait déjà montré,
05:38mais là c'est beaucoup plus prononcé,
05:40et là c'est un joueur qui a su répondre présent aux attentes parisiennes,
05:44parce qu'en fait moi, là où je mets beaucoup plus en avant Ousmane Dembélé,
05:48c'est qu'encore une fois, il ne faut pas sous-estimer l'impact de l'héritage
05:51qu'avait laissé Kylian Mbappé,
05:53c'est-à-dire qu'il y a 900 sur 10 pour qu'Ousmane Dembélé soit écrasé par ce fameux héritage,
05:59Kylian Mbappé, meilleur buteur de l'histoire du PSG,
06:01Kylian Mbappé, joueur très important sur l'échiquier mondial,
06:04et Ousmane Dembélé, un joueur anarchique,
06:07un joueur qui ne marque pas beaucoup de buts,
06:09on lui impose cet héritage,
06:10et là cet héritage, maintenant, il reste dans l'historique parisien,
06:15mais il demeure anecdotique par rapport à ce qu'a fait Ousmane Dembélé sur l'année 2021.
06:19– Je sais que, bon, je vais me faire insulter, traiter de pimpin,
06:23mais moi j'y vois une sorte de parallèle avec un Cristiano Ronaldo qui est à Manchester,
06:26– T'es un pimpin toi, t'es un pimpin, oui, t'es un pimpin.
06:28– Évidemment, qui est à Manchester United,
06:31voilà, était un dribbleur, faisait des passements de jambes, des roulettes,
06:35des Rabona, et à qui on est allé dire,
06:37écoute Coco, si tu veux, t'as deux choix,
06:39soit tu restes un joueur de cirque et tu vas finir à jouer le maintien en première ligue,
06:44soit à les qualités pour aller au sommet.
06:47Il a simplifié, il a épuré son jeu.
06:48– Après en faisant ça, United, il était quand même monstrueux,
06:50il a gagné un ballon d'or et un ligue du champion.
06:54– Oui, mais il a montré ça super en réalité.
06:57– C'est intéressant, je vois le parallèle,
06:58mais là il caricature ça un petit mot là-dessus,
07:00c'est qu'il a quand même gagné en étant ce joueur-là,
07:03et après par contre, pour durer et pour éteindre le foot,
07:05il a fallu peut-être qu'il change un petit peu son modèle.
07:08– Je vous demandais votre avis.
07:09– Mais ce n'était pas un joueur de cirque avant le dos.
07:11– Non, oui, ce n'était pas un joueur,
07:12mais pour faire brièvement sur Cristiano,
07:14on était dans la domination de Chelsea,
07:16et il savait que pour les détrôner,
07:18il fallait passer un cap sur le plan individuel,
07:20et là il les a détrônés, mais d'une manière.
07:22Mais ce Roussmane Dembele, c'est l'incarnation de quoi, mon cher Simon,
07:25c'est qu'aujourd'hui, on aime bien penser qu'un joueur est un produit fini,
07:30alors qu'un joueur peut se réinventer au cours de sa carrière.
07:32Et lui, c'est l'exemple le plus frappant sur ces dernières années,
07:35parce qu'on est passé d'un hélier qui était déséquilibrant,
07:39à un joueur qui se rapproche notamment d'Akarim Benzema du côté du Real Madrid,
07:43en étant l'attaquant structure de la meilleure équipe du monde.
07:46– C'est vrai, c'est le 9 qui participe, le faux numéro 9 qui dézone.
07:50On se rappelle quand même des déclarations l'année dernière,
07:52et il n'y a pas que lui qui le pensait,
07:54parce que peut-être que lui, il l'a dit de manière très maladroite,
07:58sans paulie, mais sur les réseaux sociaux,
08:00il y avait beaucoup de moqueries autour d'Ousmane Dembele,
08:03sur sa folie, sur sa débilité footballistique,
08:06avec ses choix de jeu qui pouvaient être très très frustrants.
08:09Aujourd'hui, en fait, c'est une transformation.
08:13C'est-à-dire que là, la carte de visite qu'avait Ousmane Dembele,
08:16le joueur un peu frisson, spectacle,
08:17mais parfois un petit peu désordonné,
08:20même voire très très désordonné.
08:21– Dans l'exécution surtout, voilà.
08:23– Même si, attention, l'année dernière,
08:24il ne faut pas oublier que c'est le créateur pour moi,
08:26l'un des créateurs du Paris Saint-Germain,
08:28et Mbappé est le finisseur.
08:29Mais lui, avec Achraf Hakimi,
08:31ils avaient déjà un duo qui fonctionnait très très bien
08:34dans le couloir droit du Paris Saint-Germain.
08:37Aujourd'hui, c'est un tout autre joueur.
08:38C'est le joueur qui pue l'intelligence.
08:41Non mais il schlingue, il schlingue l'intelligence.
08:44– C'est ce que je vous disais, il a simplifié.
08:46– C'est-à-dire que dans le déplacement,
08:48dans la manière de parcourir les maîtres,
08:50dans la manière d'être connecté au reste du collectif,
08:54dans aussi dans la...
08:56comment, j'ai pas le terme,
09:00mais dans l'aspect cognitif du match de foot,
09:02où il était très désordonné,
09:03il était très déconcentré,
09:05il pouvait rater beaucoup de choses.
09:06Je trouve qu'il est beaucoup plus connecté.
09:08Il est beaucoup plus impliqué.
09:12L'investissement d'Ousmane Dembélé
09:13est aujourd'hui à 120% dans un match de foot.
09:17Et c'est quand même très très beau de raconter cette histoire,
09:19parce que Ousmane Dembélé, il est passé par plusieurs étapes.
09:22Le krach de Rennes, le krach de Dortmund sous Tourelle,
09:25et puis après derrière au Barça,
09:26le génie, enfin, le génie qui se perd,
09:29le génie blessé,
09:30la fragilité physique...
09:32Trop dilettante, pas assez sérieux, pas assez appliquée.
09:34Le dilettantisme, le côté non impliqué,
09:37pas fiable, joueur pas fiable,
09:39qui a des qualités, mais allez, c'est bon,
09:41arrêtez de nous raconter des conneries avec Ousmane Dembélé.
09:43Qui préfère tenter un dribble de plus,
09:44plutôt que de lâcher de ballons.
09:46L'image contre Liverpool sur le quatrième but,
09:50possible le quatrième but au Camp Nou,
09:51qui rate et qui fait élimination du Barça,
09:54deux semaines après ou trois semaines après.
09:55Une semaine après.
09:56Une semaine après.
09:57C'était ça, Ousmane Dembélé.
09:59Les comparaisons avec Kylian Mbappé,
10:01le talent, c'est Ousmane Dembélé,
10:02Kylian Mbappé, c'est le travail,
10:04l'espèce de poncif répétitif.
10:06Et au final, on va peut-être avoir un Ousmane Dembélé
10:08qui fait une mini-remontada,
10:10attention, parce que c'était un joueur qui avait des grosses qualités,
10:12mais qui fait une mini-remontada sur sa carrière,
10:15et qui va peut-être avoir un ballon d'or
10:17et une ligue des champions avec le PSG avant Kylian Mbappé.
10:20Si on nous avait dit ça, il y a un an ou deux à son arrivée,
10:22mais il y en a très très peu qui auraient misé un Copic.
10:25Au-delà de ça, au-delà du possible ballon d'or,
10:28au-delà de la ligue des champions qu'il a remporté,
10:30c'est l'évolution du joueur qu'on a vu.
10:32Et en ce sens, Ousmane Dembélé,
10:33c'est un très bon exemple pour la nouvelle génération,
10:36parce qu'on nous parle beaucoup de jeunes cracks,
10:38de potentiels.
10:39Moi, j'ai envie d'expliquer à ces jeunes cracks,
10:41au groupe potentiel,
10:43les gars, il y a plusieurs vies chez un footballeur.
10:45Et Ousmane Dembélé, il l'incarne,
10:47il est passé par plusieurs étapes pour en arriver là.
10:49Oui, à un moment donné, il a connu des moments de doute.
10:52Oui, à un moment donné, il a connu des passages
10:54où il a clairement déçu.
10:56Je fais référence à une finale de Coupe du Monde
10:57où il est quand même sorti à la 40e minute.
10:59Mais ce joueur, il a réussi à capitaliser sur ça
11:02pour devenir un meilleur joueur.
11:04Donc, en ce sens, oui, c'est un exemple pour la nouvelle génération.
11:07– Et c'est pour ça que je faisais le parallèle avec un Cristiano Ronaldo.
11:10On savait qu'il a toujours été un joueur capable de déstabiliser,
11:13de dribbler, de créer.
11:15C'est, voilà, finalement…
11:16– Tu l'aimes bien ton parallèle.
11:17– Ah non, mais encore une fois, c'est les arbitrages que tu fais dans l'exécution.
11:21Au bout d'un moment, tu as le choix.
11:23Tu peux jouer avec tes copains.
11:24Tu peux décider que tout ce que tu fais, c'est pour gagner.
11:27Jusqu'ici, tout ce que tu faisais, c'était pour t'amuser ou pour briller.
11:31Et je trouve que ce n'est pas la même chose
11:33et que je pense que ça démontre une certaine maturité et une certaine ambition.
11:37On va demander à Driss ce qu'il en pense.
11:39Salut, Driss.
11:39– Bonsoir tout le monde.
11:43– Bienvenue dans l'after.
11:44Tu entends, nos débats sont enflammés et les dix tirambes vont bon train sur Ousmane Dembélé.
11:51Est-ce que tu penses qu'il y a un monde dans lequel il peut encore voir le ballon d'or lui échapper ?
11:56– Moi, franchement, il y a deux points.
11:59Il y a Ousmane Dembélé, le ballon d'or.
12:01Et il y a également le PSG, l'hégémonie du PSG.
12:06C'est vrai, c'est surtout Walid.
12:08Je le trouve qu'il s'enflamme beaucoup trop sur ces deux points-là.
12:12– Aïe, aïe, aïe.
12:13– Il y a un débit.
12:15– Il n'y a pas que Walid vu que…
12:17– C'est Elton qui envoie le PSG au panthéon du football.
12:20– Vu qu'on est trois sur le plateau, il n'y a pas que moi quand même.
12:23– Non mais sur ton débit, sur ton animation, il y a trois.
12:27– Non, écoute, la passion, on l'exprime comme chacun qu'on veut.
12:29– Après, tu peux te mettre sur FIP si tu veux et puis écouter de la musique classique.
12:33Mais bon, là, on a RMC et puis on parle de football, quoi.
12:36– Non, non, mais justement, c'est pour animer le débat.
12:38C'est pour animer le débat et je voulais l'animer avec toi.
12:40– Avec grand plaisir.
12:41– Avec grand plaisir.
12:42– C'est absolument pas méchamment que je t'ai dit ça.
12:45– Mais je trouve que déjà, il y a beaucoup de vie dans ce que tu dis, là.
12:48– Non, bon, premièrement, pour le ballon d'or sur Ousmane Dembélé,
12:52en fait, c'est parce que tu es unanime.
12:54Tu dis que le ballon d'or, c'est Ousmane Dembélé, c'est en discussion, t'as apporté...
12:57– Pour moi ? – Non, attention, il a dit que le ballon d'or doit être parisien.
13:00– Pour moi, déjà, j'ai dit qu'il doit être parisien.
13:02Et dans un deuxième temps, j'ai dit que pour moi,
13:03moi, je le donne à Ousmane Dembélé pour tout ce que j'ai évoqué.
13:06Je ne vais pas le redire, j'ai été très long.
13:08– Oui, oui, justement, tu as été très long, il t'en a dit beaucoup, c'est ce que je disais.
13:13Donc, on n'a pas besoin de le rentendre.
13:16Ce que je veux dire, c'est que ça apporte des arguments qui sont vrais et qui sont vrais.
13:20Moi, je ne suis pas là pour contester tes arguments, mais j'aimerais nuancer un petit peu.
13:26Parce que Ousmane Dembélé, aujourd'hui, on peut...
13:29Bon, le ballon d'or, c'est quoi ?
13:30C'est un trophée qui est normalement individuel, on va dire.
13:33On peut le résumer comme ça.
13:34– Qui est individuel ?
13:35– Qui est individuel, voilà.
13:37Mais aujourd'hui, si Ousmane Dembélé, on parle de lui en tant que ballon d'or,
13:40c'est parce que l'équipe du PSG, elle tourne comme une mécanique incroyable.
13:44– Oui, mais c'est quand même le phare de cette équipe, Andris.
13:48– Pardon ?
13:48– C'est quand même le phare de cette équipe, Andris.
13:52– Pas forcément.
13:53Il y a Vichinia qui est pour moi le métronome.
13:55C'est vraiment Vichinia.
13:58En fait, ils sont tous...
14:00Alors, pour moi, ils sont tous des phares.
14:02Tous.
14:03Donnarumma est un phare cette année.
14:05C'est lui qui fait gagner Paris en Ligue des Champions sur des arrêts formidables.
14:09Donc là, je bascule sur la comparaison du Barça, Pep Guardiola, du PSG.
14:16C'est un peu exagéré parce qu'à quelque chose près, Paris peut sortir contre...
14:20– Mais tu ne m'as pas donné beaucoup d'arguments quand même sur Ousmane Dembélé.
14:22– Attends, je suis pas du coq à l'âme.
14:25Mais les deux sujets, en fait, ils vont ensemble.
14:27Ce que je veux dire, c'est qu'ils sont tous des numéros 1 dans cette équipe.
14:31Et Ousmane Dembélé, je me dis que peut-être c'est du lubing qu'on fait
14:34pour essayer de lui donner un ballon d'or parce qu'on est français
14:37et c'est vrai qu'on a envie qu'il vienne un français.
14:38Mais honnêtement, en équipe de France, il a fait quoi Ousmane Dembélé en équipe nationale ?
14:43– Il y a eu peu de rendez-vous à sa décharge.
14:46– Il y en a eu peu, mais il y en a quand même eu.
14:48– Et il n'y a pas été utilisé.
14:50Bon, c'est quand même Mbappé qui reste dans l'acte numéro 9.
14:54– Et attention, cette saison, parce que ça vaut, mais il met un but important,
14:55c'est à deux francs contre la Croatie.
14:57Tu peux aussi le mettre dans mon coin positif.
14:59– Moi, je te parle sur une globalité, pas sur un seul match.
15:01– Ah mais attention, attention, on ne fait pas le procès d'Ousmane Dembélé.
15:03On parle de la saison 2024-2025 d'Ousmane Dembélé.
15:06– Sur la saison, sur la saison, effectivement.
15:08– Bon, mais Driss, tu es en train de dire que, en fait, c'est ce que j'évoquais tout à l'heure.
15:11– Il y a beaucoup de joueurs du PSG qui ont brillé,
15:14donc il pourrait y avoir une dilution des votes.
15:18Certains pour Lutinia, d'autres pour Hakimi, et ça nuirait à Dembélé ?
15:22– Au-delà que ça lui nuirait, ouais.
15:24Même, honnêtement, s'ils n'étaient pas tous hyper forts,
15:28pour moi, Dembélé, il faudrait qu'il fasse une deuxième saison
15:30comme ce qu'il vient de faire pour mériter d'avoir le ballon d'or.
15:33– Mais attention, ça veut dire quoi, ça ? Je ne comprends pas, en fait.
15:37C'est quoi, c'est des ballons d'or sur deux saisons ?
15:40– Non, ce n'est pas sur deux saisons,
15:42mais la saison qu'il a faite, elle n'est pas par rapport,
15:45si tu la compares aux autres ballons d'or.
15:46– Mais tu le donnes à qui, toi ? Tu le donnes à qui, Driss ?
15:48– Personnellement, je pense que…
15:50j'ai une petite préférence pour l'Amin Yamal,
15:54parce qu'il gagne un euro, il émine l'équipe de…
15:56– Mais comment ça, il gagne un euro ? C'est l'année dernière, l'euro !
15:58– Ah oui, je crois que l'euro ne compte pas, là, le euro ne compte pas, Driss !
16:02– Prends en compte l'euro remporté par l'Espagne, hein, Driss ?
16:05– Non, mais je sais bien, mais dans l'inconscient, ce que je vais vous dire,
16:08c'est que dans notre inconscient, on essaie quand même de sortir intrinsèquement…
16:12– Mais il faut qu'on soit factuel, quand même, non ?
16:13– Ben, dans ce… Ouais, mais un ballon d'or, c'est quand même quelque chose de symbolique.
16:19– De quoi ? Donc tu n'as pas envie de donner à Ousmane Dembélé, en fait ?
16:21– Pour quelles raisons ? Je ne comprends pas, en fait.
16:23– Si ! En fait…
16:25– Si Lamini Amal fait la saison d'Ousmane Dembélé en termes d'accomplissement,
16:29qu'est-ce que tu dis ? Il y a débat ou il n'y a pas débat ?
16:32– Si Dembélé, il gagne le ballon d'or, il ne l'a pas volé.
16:35– Ah, d'accord, on est d'accord, alors ! On se rejoint là-dessus, on se rejoint, Driss !
16:39– Non, mais tu es trop unanime ! Pour toi, tu dis, il n'y a même pas de discussion !
16:43– J'ai dit que moi, pour moi, on peut discuter, discutons !
16:46Mais je t'ai dit que, moi, si j'avais un vote, le vote, c'est Ousmane Dembélé
16:50par rapport à tout ce que la saison de foot représente.
16:53Tu as raison de dire que Vitinha, Kimi, par exemple, auraient totalement…
16:57Et même Lamini Amal, dans d'autres raisons, avec d'autres raisons, d'autres arguments.
17:02Mais pour moi, ça doit être un marqueur historique,
17:04et ce qui s'est passé avec le PSG cette saison, c'est historique.
17:08Et Ousmane Dembélé incarnent, que tu veuilles ou non, ce visage de cette saison du Paris-Saint-Germain.
17:14La transformation, ce que Mbappé n'a pas su faire, lui, il a réussi à le faire,
17:18dans ce côté leadership dans les 25 derniers mètres.
17:20La mutation, la transformation, l'état d'esprit, tout ça, l'alchimie avec Lucien Riquet,
17:27être le déclic avec ce match contre Lyon, notamment en Parc des Princes,
17:31qui a tout changé, les images, tout garde, City, Arsenal, le Bayern, le Real Madrid,
17:37tout ça fait que, pour moi, Ousmane Dembélé mérite le Ballon d'Or.
17:40Après, de toute façon, combien de saisons on a fait où on a dit,
17:43le Ballon d'Or, il y a deux, trois joueurs qui le méritent.
17:46Voilà, maintenant, chacun fait son choix.
17:47– Après, on oublie quelque chose de très important, le Ballon d'Or, c'est subjectif.
17:51Choisir, c'est aussi éliminer.
17:53– C'est éliminer.
17:54– Non mais Dries, il arrive avec beaucoup d'intention,
17:56mais au final, il n'y a pas de grosses occasions.
17:59Il y a des intentions de jeu, mais le gardien n'a pas été mis à contribution.
18:04– C'est sur cette précédente, on compte qu'il n'y a pas d'occasion.
18:06– Il n'y a pas d'occasion.
18:07– Voilà.

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