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  • il y a 6 jours
Reportage -
Juillet 1982 -
Comm FRA

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Alors que Paul Sherwin, le coureur britannique, vient de dire que Paul Sherwin est un coïnciste vers un païs et il a fait une excellente prestation.
00:11En 1980, le rapport de Pierre Combrie de la Vigue, il a effectué sa meilleure partie de carrière amateur en terre française.
00:19Je m'appelle Paul Sherwin, je suis britannique.
00:22Where are you my roast beef ?
00:23J'ai peur mon ami, je ne peux pas le savoir.
00:26Alors Paul, t'es prêt ? Encore 7 minutes.
00:36Même si ça saute, à 25 minutes de l'arrivée, tu fais ton boulot, tu vas aller là-bas pour mettre un plat.
00:44Tu vas aller là-bas, tu vas aller sur toi, tu vas aller sur toi, tu vas aller sur toi, tu vas aller sur toi, tu vas aller sur toi, tu vas aller sur toi.
00:56C'est un métier plus sérieux que d'autres métiers.
01:00Nous, on se prive de beaucoup de choses pour être toujours en condition, parce que nous, on n'a pas le droit d'être malade.
01:08Tu n'as pas le temps de réfléchir, tu ne sens pas le danger.
01:11Parce que nous, on est tellement sur les nerfs, on attend pour éviter la chute.
01:15C'est dur des fois.
01:25C'est la lumière, je suis trop témidon, les gars.
01:27Alors, pas de chute encore ?
01:29Oh, il y avait une paire, je lui ai eu une quarantaine.
01:32Je pense que les gars qui vont avoir du mal au massage ce soir.
01:36Oui.
01:37Moi, j'ai de la chance cette année, je n'ai pas beaucoup tombé.
01:39Ah, j'allais le dire.
01:41J'allais le dire, d'habitude, tu tombes.
01:45Ça ne fait que deux fois cette année, j'ai tombé.
01:48Oh, je n'aime pas ça.
01:49Ça, ça fait mal.
01:50Moi non plus, je n'aime pas ça.
01:51Tu tombes.
01:52Tu n'aimes pas me soigner ?
01:54Je te soignais, oui, par des massages, mais ces chutes, ça ajoute à votre fatigue.
02:05Récupérez après une chute, c'est quand même terrible.
02:08Le lendemain, les courbatures sont accentuées, étant donné qu'on n'a pas pu, qu'on ne peut pas vous masser correctement.
02:16Et le contre-coup également, quelquefois un peu de fièvre, jamais bien bon.
02:24C'est un peu de fièvre, jamais bon.
02:54Qu'est-ce qu'il prend encore ?
02:56Eh Philippe, tu peux regarder le 15 dents sur mon vélo parce que ça saute des fois.
03:03C'est pas la chaîne, c'est le 15 dents.
03:05Je pense que c'est tordu.
03:07Je pense que c'est tordu, ouais.
03:08C'est le pignon qui se couche.
03:09Bon, à part ça, il n'y a pas de problème avec mon vélo ?
03:12Non, non, pas de problème.
03:13Il n'y a que le problème avec les 15 dents, mais...
03:16Et puis que tu joues tes voyons vite.
03:18Tes voyons, ils s'usent un petit à cinq mois.
03:20Ils s'usent ?
03:21C'est allemand la mienne ou c'est pour tout le monde ?
03:23Plus, plus toi, ouais.
03:24Ouais, ouais, tout l'arrière.
03:26C'est peut-être parce que je suis un peu plus kamikaze que les gens.
03:29Ouais, c'est ça, ouais.
03:33Et contrairement aux 60 kilomètres, c'est très très long.
03:37C'est ennuyeux, quand on est tout seul comme ça sur le vélo, on regarde passer les panneaux.
03:41Heureusement, il y a des panneaux pour nous dire à peu près où on est.
03:44Parce que tu regardes le premier panneau, 50 kilomètres de l'arrivée.
03:48Tu dis, il y a encore une heure et quart.
03:50Tu vois 40 kilomètres, 30...
03:52Et à la fin, quand tu vois 10 kilomètres de l'arrivée, c'est presque fini encore qu'à un quart d'heure.
03:59Tu vois le panneau des cinq, 7 minutes et demi.
04:02Et quand tu vois le panneau d'un kilomètre, tu es vraiment content.
04:05Qu'est-ce qu'on regarde, dis-donc ?
04:21Ah, c'est beau les vacances, hein ?
04:25Surtout les vacances, dis-donc.
04:28En vélo, le train, l'avion, le bus, le TGV.
04:32Visitez la France en vélo.
04:34Visitez la France en vélo.
04:35Merci, monsieur Leviton.
04:36Surtout les vacances, dis-donc.
04:45Dans les montagnes, on est au maximum, on pédale 1, 2, 1, 2, on respire à fond,
05:14le cœur qui bat à fond, on pédale au maximum de nos moyens.
05:21La première chose que je vois, c'est quand je vois le panneau qui dit dans combien de kilomètres il y a la meilleure grimpeur.
05:28Quand on est dans les Alpes, des fois tu vois 19 kilomètres de sommeil, ça tout de suite moi j'ai un coup au moral.
05:34À 15 kilomètres à l'heure, ça fait 1h15, 1h20, je vais avoir mal pendant 1h20 de monter avant de descendre de l'autre côté.
05:44Et puis après la descente, il faut que je refasse ça.
05:48Premièrement, il faut penser à rouler au maximum dans les montagnes.
05:54C'est la seule chose, il faut penser à ne pas être éliminé, il faut penser à le lendemain, que le lendemain ça va aller mieux.
06:00Le lendemain c'est peut-être une étape de plat où on peut gagner quand même un peu d'argent,
06:06on peut faire une place dans les 10 premiers et dans les montagnes.
06:09Il faut penser à ça, il faut penser que seulement on va terminer.
06:13On va mettre dans la tête de terminer, c'est tout ce qu'on va faire.
06:19Dis donc, tu connais le coup d'agapette, le code ?
06:23Non, je ne connais pas.
06:24En équipe de France, tu verras comment travailler.
06:26Parce que maintenant, en 160 cours dans un peloton, le directeur sportif qui ne peut pas intervenir, on avait un code.
06:31Alors tu vois, quand il y avait la promenade, on mettait la casquette comme ça, la bobée mettait la casquette comme ça, aujourd'hui promenade.
06:38Et alors le jour qu'on voulait attaquer, il y avait Louison qui mettait la casquette comme ça, il nous faisait comprendre qu'il voulait attaquer.
06:44Alors ça c'était la position, seulement quand on attaque, ce n'est pas tout le monde qui attaque.
06:49Alors il y en avait qui ne marchaient pas, mais pour faire voir que tu ne marchais pas, que tu ne pouvais pas attaquer,
06:53je suis bécé à la gueule.
06:56Alors toi aujourd'hui, tu vas mettre la casquette comme ça.
06:59C'est bon, c'est bon.
07:29...
07:30...
07:31...
07:35...
07:38...
07:38...
07:39...
07:40Merci.

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