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Tout savoir sur les grandes tendances du marché de l'immobilier avec les meilleurs experts et notre journaliste maison, Marie Coeurderoy, et vous !
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00:00Experts de l'IMO, le débat.
00:03Sylvain Lévy-Valensi, cofondateur de Radio IMO. Bonjour Sylvain.
00:06Bonjour Marie, bonjour Olivier.
00:08Bonjour à tous et bonjour Olivier.
00:10Olivier Marin, donc rédacteur en chef propriété Figaro.
00:13Je retrouve mon vieux complice.
00:14Voilà, les deux vieux complices ensemble sur le plateau de BFM Business et des experts de l'IMO.
00:19Et pour bien démarrer ces experts du vendredi, c'est l'heure du...
00:23Topoto.
00:24Ah, il l'a pas Colin. Punaise, on l'a cherché pourtant ce jingle Topoto.
00:28Bon bah alors je le refais, le Topoto.
00:31Merci, Olivier m'a aidé aussi.
00:34Parce qu'on a un jingle, je vous promets, on le mettra tous les vendredis, la saison prochaine.
00:38Je te témoignez.
00:38Bon alors Olivier, côté crédit IMO, on peut dire qu'on est sur une forme de vraie stabilité là pour l'instant.
00:44Oui, on peut dire, comme l'ensemble en fait du marché de l'ancien, ça va mieux.
00:48Tous les professionnels, les notaires le reconnaissent.
00:50On a eu six premiers mois de l'année qui étaient plutôt positifs.
00:54On a eu une bonne dynamique.
00:55Effectivement, ça se retrouve que, notamment sur les crédits,
00:57évidemment les taux d'intérêt, on est autour de 3%.
00:59Et puis on a vu cette dynamique où on vend, on achète des maisons, des appartements.
01:04Il y a même des projections qui sont très ambitieuses.
01:07La FNIM projette 940 000 ventes.
01:10On serait plus très loin du fameux million de transactions quand même.
01:13On va pas être loin du million.
01:13Alors on le voit effectivement, on le voit sur les portails immobiliers aussi,
01:16de plus en plus de recherches se rêvent aussi immobiliers.
01:19On a aussi le prêt à taux zéro qui aide, bien sûr, les primo-accédants,
01:24avec ce prêt sans intérêt de l'État jusqu'à 30% pour une maison individuelle
01:29et jusqu'à 50% pour un logement collectif dans le neuf, mais aussi dans l'ancien rénové.
01:33Enfin, tout ça est quand même une bonne dynamique, même si l'on sait que c'est extrêmement fragile
01:38et qu'en matière de prévision, il faut rester prudent.
01:41On sait le poids de la dette, on sait les problèmes budgétaires,
01:44on sait qu'il faut rester très prudent.
01:47Mais voilà, en tout cas, si on a envie, avant les vacances,
01:52d'être confiant sur ce marché de l'immobilier,
01:54pour l'instant, on a des atouts dans l'ancien, je dis bien, bien sûr, dans l'ancien.
01:58Oui, oui, on a avancé que le neuf, c'est pas...
01:59Et au niveau des taux de crédit où les banques sont de plus en plus prêteuses,
02:03et on l'évoquera tout à l'heure, et font attention notamment aux biens que vous allez acheter.
02:07Oui, à la performance énergétique.
02:09Quel DPE ? Et c'est là où on risque aussi d'avoir une bascule,
02:12et peut-être même un attentisme, car c'est un peu trouble en ce moment.
02:16Mais pour revenir sur ces volumes de ventes depuis le début de l'année,
02:19et puis ce qui va se passer en fin d'année,
02:21là, on est quand même, j'ai envie de dire, au moment de la bascule vers la reprise,
02:24c'est-à-dire qu'on a effectivement des ventes qui s'accumulent,
02:28on a des prix qui ont souvent arrêté de baisser, voire qui réaugmentent.
02:32Ma question, c'est, est-ce qu'on ne va pas se relancer pour la seconde partie de l'année,
02:37avec une hausse des prix, et donc des difficultés d'accès à la propriété, Sylvain ?
02:41C'est le risque, parce qu'effectivement, il n'y a pas un marché,
02:44il y a des marchés immobiliers, on le sait bien, parce qu'on va partout en région.
02:48C'est le risque, oui, mais tout à fait.
02:49En fait, il y a un plateau qui s'est constitué sur les taux d'intérêt.
02:54On arrive aujourd'hui assez bien à faire une projection,
02:57ce qu'à la fin de l'année, aux alentours de 3% sur 20 ans,
03:00et entre 350 et 370 sur 25 ans.
03:05Là où vous avez fondamentalement raison,
03:07c'est que le marché, c'est un marché d'offres et de demandes.
03:09Dès que les indicateurs de reprise se font,
03:12les porteurs de projets, comme les vendeurs, en fait, font de la surenchère.
03:16Et c'est ce qui est dingue, parce qu'au moment où le marché s'est retourné,
03:18les vendeurs ont eu du mal à accepter de baisser les prix.
03:20Par contre, dès qu'on a eu une baisse des taux, paf !
03:22Mais vous n'avez aucune maîtrise.
03:23Alors, il y a deux facteurs à ça qu'on peut expliquer,
03:26qui n'expliquent rien de nous, mais qui expliquent en partie.
03:28Le premier facteur, c'est qu'on a une tension,
03:30comme vous le savez, sur l'immobilier neuf,
03:33qui est dramatique, et une tension locative.
03:35Ce qui fait qu'aujourd'hui, il y a une vraie appétence,
03:37avec le retour des taux relativement bas, à l'acquisition.
03:41Ceux qui avaient gardé leur appartement, leur maison,
03:44en disant, j'attendrai des jours meilleurs pour vendre,
03:47eh bien, ils se disent que la correction qu'on leur avait demandé d'opérer,
03:51un an avant, ils ont dit, non, non, je ne vais pas vendre,
03:53parce qu'ils n'étaient pas obligés de vendre.
03:54Eh bien, ils le font maintenant.
03:55Et on voit, en fait, qu'il y a une variation entre 5 et 7 %
03:58sur certaines régions, qui est liée à ça.
04:01Ceux qui devaient vendre il y a un an,
04:02se mettent à vouloir vendre cette année.
04:04Et donc, ce facteur-là, qui est incontrôlable, à mon sens,
04:07peut être un des facteurs de ralentissement de cette reprise,
04:10qui est quand même très clair.
04:11Donc, plutôt fragile, cette reprise, à vous écouter, hein, Sylvain ?
04:15Extrêmement fragile.
04:17Non, mais c'est vrai.
04:18C'est vrai, Olivier.
04:18Mais il y a ce risque, et on le voit, effectivement,
04:20les prix n'avaient cessé de baisser légèrement depuis 3 ans.
04:23Là, ça y est, on a atteint une sorte de plateau.
04:25Il y a certaines villes, on l'a évoqué ici régulièrement,
04:27c'est Paris, qui est vraiment symbolique,
04:30qui remonte légèrement au niveau des prix.
04:32On voit aussi des stations balnéaires sur des secteurs,
04:36sur la côte d'Azur, les prix commencent légèrement à remonter.
04:38Alors, effectivement, Marie, vous avez entièrement raison,
04:41il y a ce risque aussi d'attentisme ensuite sur le marché
04:45et de prix qui peuvent remonter.
04:47Je regardais sur les régions, juste que les métropoles,
04:49qui sont légère baisse, comme Paris, qui a baissé de 3 %,
04:53aujourd'hui, on est entre 9 300 euros du mètre carré,
04:57de moyenne, on a baissé un peu.
04:59Chez Centurier, ils nous disent même qu'on est repassé au-dessus des 9 500.
05:03Oui, alors, pour Paris, 9 750 euros par mètre carré,
05:06selon la projection générale en juillet.
05:09Mais oui, les villes moyennes qui avaient quand même subi la crise très lourdement,
05:14l'analyse sur les villes moyennes jusqu'à 100 000 habitants en roi,
05:16on est entre 1 et 3 % d'augmentation.
05:18Donc, ça démontre que vous aviez raison tout à l'heure quand vous disiez...
05:21C'est la fin de la baisse, ça y est.
05:22Oui, l'indicateur, et puis les médias sont, il faut dire la vérité,
05:25les médias s'en sont emparés, et que les porteurs de projets,
05:29moi je peux vous dire que les acquéreurs aujourd'hui, comme les vendeurs,
05:31ont commencé à faire le bon taux.
05:34Ce n'est pas une bonne alternative,
05:39surtout si l'inflation continue d'être stabilisée.
05:42C'est ça le problème.
05:43Et donc, on peut très bien se retrouver l'année prochaine
05:45avec un marché aussi incontrôlable, avec des taux aussi bas.
05:48D'autant qu'en plus, il ne me semble pas que les délais de vente
05:50se soient vraiment beaucoup améliorés.
05:52Et donc, le sujet derrière, c'est quand même de se dire
05:54oui, la reprise, elle est là,
05:56mais à un moment donné, les vendeurs, peut-être un peu trop gourmands,
05:59pourraient se retrouver dans la même situation de blocage
06:01qu'on a connue en 2023.
06:02On peut avoir ce même scénario, et puis, pas oublier
06:04qu'on est effectivement sur des marchés à plusieurs vitesses.
06:07Donc, il y a à la fois les grandes métropoles,
06:09il y a les territoires, mais il y a des secteurs ruraux en France
06:11où en fait, on ne vend pas du tout.
06:13On a des marchés qui sont quasiment à l'arrêt,
06:15avec des biens qui sont vendus 40 000 euros, 50 000 euros
06:18pour les maisons et qui ne trouvent pas preneur.
06:20Il faut toujours avoir ça en tête.
06:21Il n'y a pas que Paris-Lyon-Barseille, il y a les secteurs du Sud
06:24et les stations balnéaires, il y a aussi tout le reste
06:26et qui traduit aussi cette crise du logement
06:28et cet immobilier aussi à plusieurs vitesses.
06:31Crise de l'immobilier, cycle de l'immobilier
06:33qui est passé, crise de logement toujours.
06:35Encore une fois, insuffisance du stock global
06:37pour l'offre de logement.
06:38Pour faire baisser les prix, il faut fabriquer du logement.
06:40Et puis, si on rentre dans le détail, parce que tout le monde vous dit
06:42de si de là, la reprise est là, ok, la reprise est là,
06:45effectivement, on a heureusement plus d'accédants,
06:47de primo-accédants et d'accédants tout court, c'est vrai.
06:49Mais enfin, sur l'investissement locatif,
06:51et ça m'emmène sur un deuxième sujet,
06:52sur l'investissement locatif, ça ne se réveille pas beaucoup quand même.
06:55Et on est typiquement sur la période la plus chaude
06:58parce qu'on va avoir les étudiants,
07:00on a les étudiants qui galèrent d'ores et déjà
07:02parce qu'ils ont reçu le résultat de Parcoursup,
07:04à essayer de trouver un logement à louer,
07:06ils galèrent.
07:07Et là, on a quand même, enfin, j'ai envie de dire,
07:09une prise de conscience des pouvoirs publics
07:11avec ce fameux statut du bailleur privé.
07:14Alors ça y est, on a les deux parlementaires
07:15qui avaient été mandatés par le ministère du Logement
07:17qui ont sorti leur rapport pour proposer
07:19la création de ce statut.
07:21On ose espérer, puisque c'était le but ultime,
07:23que ce statut intègre le projet de loi de finances
07:26pour l'année prochaine.
07:27Vous en pensez quoi, messieurs, de ce statut ?
07:28Est-ce que vous pensez véritablement
07:29que ce qu'il propose, du moins sur le papier à date,
07:33serait de nature à relancer finalement
07:35l'appétit des candidats à l'investissement locatif
07:38et donc l'offre ?
07:39Moi, je suis très dubitatif.
07:40Très, très dubitatif.
07:41Ah oui, c'est le vent ?
07:41Parce que l'amortissement,
07:45que les gens comprennent bien,
07:46l'amortissement, c'est un dégrèvement
07:48de la valeur du bien chaque année
07:49qui permet de réduire ou de donner
07:52du pouvoir d'achat aux propriétaires
07:54pour investir, pour avoir un peu de rentabilité.
07:57Et fiscalement, déductible.
07:59Le problème, c'est que le sort de la plus-value à terme
08:01n'a pas été tranché.
08:03Ah bah si, a priori, ce qu'ils ont expliqué,
08:05c'est qu'à l'image de ce qu'ils avaient décidé l'an passé
08:07pour le statut du loueur meublé non professionnel,
08:10c'est que là, pour le coup, certes, on pourra amortir,
08:12mais par contre, ce sera réintégré au moment de la vente
08:15et donc dans la plus-value.
08:16Donc ça veut dire que l'État, ce qu'il va vous prendre
08:18d'une poche, il va vous le reprendre de l'autre.
08:21Oui, mais c'est assez...
08:21Et puis en plus, c'est au bout de 20 ans,
08:23donc a priori, il me semble qu'à partir de 21 ans,
08:25vous avez...
08:26Vous avez posé la question de l'investissement,
08:29des investisseurs.
08:30Donc moi, je vous le dis, les investisseurs,
08:31aujourd'hui, désertent les classes d'actifs immobiliers.
08:33Oui, mais on n'investit pas pour 5 ans, Sylvain,
08:35donc à un moment donné, ils ne peuvent pas avoir le beurre,
08:36l'argent du beurre et tout le reste.
08:38Oui, mais on ne peut pas vivre sans les petits propriétaires bailleurs
08:40et aujourd'hui, sur cette classe d'actifs,
08:42on a des rendements négatifs.
08:44Pour la première fois, dans les deux dernières années,
08:46on a des rendements négatifs sur des petites surfaces.
08:48On est d'accord, mais là, en l'occurrence,
08:49ce statut du bailleur, selon certains fiscalistes
08:51qui se sont penchés sur le sujet,
08:53dans les meilleurs des cas, c'est-à-dire si vous achetez
08:54un logement neuf très performant
08:56ou un logement très bien rénové,
08:57vous pourriez potentiellement ne plus payer d'impôts
09:00sur les revenus locatifs que vous percevez
09:02pendant 20 ans.
09:03Donc c'est un énorme cadeau en soi, quand même, déjà.
09:06Moi, je considère véritablement
09:08que la réponse, elle ne sera pas que fiscale.
09:11Il y a déjà un regard à changer
09:13sur l'investisseur privé.
09:15Il faut voir l'investisseur privé
09:17comme un producteur de logements
09:19qui permet, grâce à son argent,
09:21en fait, c'est un acteur économique et social
09:24qui permet, en achetant un logement,
09:28qui permet à des familles, à des étudiants
09:29d'être relogés.
09:30C'est limite un acte citoyen.
09:32Donc déjà, de changer ce regard.
09:34Le propriétaire bailleur n'est pas forcément un nanti.
09:36Donc la réponse, elle ne sera pas que fiscale.
09:38Déjà, d'ouvrir un petit peu
09:40son état d'esprit par rapport
09:42à l'investisseur privé.
09:43Déjà, tout d'abord.
09:44Et puis, c'est un levier.
09:46On voit ce qui se passe
09:48chez nos voisins européens.
09:49Il y a vraiment un cap sur le logement.
09:51Regardez ce qui se passe en Angleterre.
09:53Des mesures chocs en faveur du logement.
09:55Construction, réhabilitation, reconversion.
09:57Ils ont un objectif qui est quantifié.
09:591,5 million de logements
10:01à horizon 2030.
10:03En Allemagne, il y a quelques jours,
10:04ils ont annoncé,
10:05le nouvel gouvernement.
10:07Ils veulent alléger la réglementation,
10:09faciliter des reconversions
10:11et lancer des aides fiscales.
10:12Ils disent, on a besoin de logements
10:14pour atteindre 400 000 logements par an.
10:17Il se passe des choses en Angleterre,
10:19en Allemagne.
10:20Chez nous, on n'a pas ce cap encore.
10:21On a des petits leviers.
10:23On a le levier prête au zéro.
10:25On a ce levier,
10:26oui, c'est bien sur l'investissement locatif.
10:29Mais de toute façon,
10:30le modèle même pour les promoteurs
10:32qui ont vécu pendant des années
10:33sur à 50% on vend aux accédants,
10:35à 50% à l'investisseur.
10:38Si on n'a pas un dispositif pérenne,
10:40quand on voit que les opérations
10:41dans le collectif mettent en moyenne
10:427 ans avant de sortir de terre,
10:44qu'on voit la rotation avec les municipales,
10:46des maires qui changent d'étiquette politique
10:48et qui remettent en cause aussi,
10:50à juste titre,
10:50Les plans locaux d'urbanisme.
10:52C'est très compliqué.
10:54Les solutions, on les existe,
10:56par exemple, sur les droits de mutation.
10:57On pourrait, par exemple,
10:58sur l'ancien,
10:58avoir des droits de mutation
10:59nettement plus bas
11:00avec des contreparties sur la location,
11:02avec des loyers maîtrisés.
11:04On pourrait réfléchir sur la TVA.
11:06On pourrait avoir un bloc fiscal.
11:07On pourrait aussi avoir un bloc social,
11:09notamment sur les véhicules
11:10qui permettent d'investir.
11:11Une SCI, une SCPI, des OPCI,
11:13enfin tous les véhicules
11:14qui permettent d'investir
11:15et qui favoriseraient, par exemple,
11:17l'épargne du public,
11:18flécher vers des classes d'actifs immobilières
11:21avec un taux de rentabilité
11:22au moins équivalent
11:23à celui du livret A
11:24entre 2,5% et 3,5%,
11:26ce qui est très correct,
11:28ce qui n'est pas le cas aujourd'hui
11:28parce qu'on a des classes d'actifs immobilières
11:30qui se sont dégradées
11:31et à un moment donné,
11:32ça peut jouer le jeu.
11:33Mais encore une fois,
11:34il a raison, Olivier Marin,
11:36il faut qu'il y ait une politique globale,
11:38une vision globale.
11:38Oui, mais ce statut avait l'avantage,
11:40enfin, à l'avantage,
11:41je ne vais pas l'enterrer
11:42avant qu'il soit né,
11:42mais ce statut a l'avantage
11:44d'abord de s'adresser
11:45à la location vide
11:45qui ne bénéficiait de rien.
11:47Entre rien et ça, oui.
11:48Voilà.
11:49Et puis, il y a quand même
11:50des sujets intéressants.
11:51Alors, je ne suis pas sûre.
11:52Alors, là, les deux parlementaires
11:53proposent aussi de sortir
11:54de l'impôt sur la fortune immobilière.
11:56Oui, ça, ça va poser problème.
11:56Ça, j'y crois pas trop
11:57au moment du débat budgétaire.
11:59Mais pour le reste,
12:00quand même,
12:00le système d'amortissement
12:02et puis les projections qu'ils font,
12:04c'est des fourchettes basses.
12:06Ils évoquent 90 000 logements locatifs
12:08supplémentaires chaque année
12:10grâce à ce système-là.
12:12Ils évoquent non pas un coût
12:13pour les finances publiques,
12:14mais un gain à terme chaque année
12:17d'1,9 milliard d'euros
12:18grâce à la TVA,
12:20par l'achat de logements neufs,
12:21par la rénovation.
12:22Enfin, vous avez quand même pas mal de...
12:23C'est très chiffré, très documenté.
12:25Alors, à ceux que ça passionne,
12:26je vous conseille d'aller voir ce rapport
12:28sur le statut du bailleur privé
12:29parce qu'il est très fourni
12:30et il est hyper intéressant.
12:31Vous parliez des étudiants,
12:32là, ça va être une catastrophe.
12:33Enfin, on vous l'a dit,
12:34en 2025, on est venu ici souvent.
12:36Vous rappelez-vous,
12:36ils étaient 17% des étudiants
12:37à avoir renoncé aux étudiants
12:38en 2024.
12:402025, on est à 22%.
12:42C'est-à-dire qu'il y a un drame
12:44qui se prépare.
12:44C'est-à-dire qu'il y a plusieurs dizaines
12:45de milliers d'élèves,
12:47pour ne pas dire plus,
12:48qui vont se retrouver en rade,
12:49à dormir dans leur bagnole,
12:51dans des abris de fortune.
12:52On en est là aujourd'hui.
12:53Et juste pour une seconde,
12:56pour poursuivre là-dessus,
12:57tout ce qui peut favoriser
12:57l'investissement locatif,
12:58de toute façon,
12:59je regardais, je le fais régulièrement,
13:03le nombre de locations dans le privé
13:05sur les deux portails immobiliers,
13:07Figaro Immobilier et Sologer.
13:09Par exemple, à Paris,
13:11bien les annonces à la vente à Paris,
13:13actuellement, 15 300.
13:1515 300 biens à la vente.
13:17Bien l'allocation dans le privé à Paris,
13:194 400.
13:20C'est-à-dire, 4 fois moins.
13:22Je regarde sur Sologer,
13:23les biens à la vente à Paris,
13:24il y en a un peu plus de 23 000.
13:26Bien l'allocation à Paris, 6 800.
13:29C'est-à-dire, là aussi, 4 fois moins.
13:30Et je regarde Rennes,
13:31Figaro Immobilier, bien à la vente à Rennes,
13:331 600.
13:34Bien l'allocation dans le privé à Rennes,
13:36147.
13:37Oh, Pernes !
13:38Et ce n'est pas comme si Rennes
13:39n'était pas une ville à Paris.
13:392 700 biens à la vente.
13:41Bien l'allocation à Rennes, 540.
13:43C'est-à-dire, 2 fois moins.
13:45Et on a ces exemples.
13:46On a vraiment besoin
13:47de locations dans le privé.
13:49On a besoin d'un cap.
13:50On a besoin...
13:51Ça touche à la fois l'intime
13:52et le politique.
13:53Oui, bien sûr.
13:55Et c'est d'autant plus important
13:57qu'effectivement,
13:58en attendant notre statut du bailleur,
14:00qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas,
14:01qu'on aurait espéré meilleur,
14:02plus puissant, ce que vous voulez.
14:03Et on ne parle pas du logement vacant.
14:04C'est un vrai sujet.
14:04Alors, il y a le sujet aussi du logement.
14:06On en fera à la rentrée,
14:07je vous promets.
14:07Mais il y avait un autre sujet
14:08qu'on souhaitait aborder
14:09et qui pénalise aussi parfois,
14:11souvent même en ce moment,
14:12l'investissement locatif.
14:13C'est le DPE,
14:14le diagnostic de performance énergétique.
14:16Alors, c'était la grosse annonce
14:17de la semaine.
14:18Matignon qui nous dit,
14:19il y a deux jours,
14:20on va réviser le mode de calcul
14:23de ce diagnostic de performance énergétique
14:25pour réhabiliter l'électricité
14:28qui était,
14:28et qui l'est toujours à date d'ailleurs,
14:30plus pénalisée que les énergies fossiles
14:32quand vous faites calculer
14:33par le diagnostiqueur
14:34votre note de performance énergétique.
14:36En fait, il y a un coefficient de conversion
14:38qui permet d'évaluer en fonction
14:40de la source d'énergie.
14:43Vous vous rappelez,
14:43en début d'année,
14:44on s'était un peu marrés quand même,
14:45puisqu'on avait vu brutalement
14:46beaucoup de rénovations s'opérer
14:48et des bâtiments
14:49ou des appartements
14:51qui étaient classés G,
14:53voilà,
14:54par la magie du Saint-Esprit,
14:55se retrouvaient...
14:56Oui, parce que vous dites
14:57beaucoup de rénovations,
14:58non,
14:58beaucoup de changements de notes.
14:59Oui,
15:00oui,
15:00non mais j'ai,
15:01voilà,
15:01ceux qui m'entendront
15:03m'ont compris.
15:05Bon,
15:06alors,
15:06le gouvernement,
15:07mais il y a quand même
15:08une vraie réunition.
15:10C'est bien,
15:10il n'y a pas de problème,
15:11c'est bien.
15:11C'est 850 000 logements
15:13qui vont être réintroduits
15:14si on prend les éléments
15:16qui vont sortir du statut
15:18de passoire thermique.
15:19Alors,
15:19je tiens à le dire,
15:20je vous interromps,
15:21Sylvain,
15:21parce qu'en fait,
15:22850 000 logements,
15:23c'est le chiffrage de Matignon.
15:24En fait,
15:24quand on creuse un peu,
15:25ils ne vont pas sortir
15:26de l'état de passoire thermique
15:27tous ces 850,
15:28puisqu'en vrai,
15:29au mieux,
15:29vous allez gagner une note.
15:30Ce qui veut dire
15:31qu'il y a quasiment la moitié
15:33qui vont passer de G à F.
15:34Donc,
15:35je rappelle que quand on est F,
15:36on est toujours passoire thermique
15:37et on est interdit
15:38à la location en 2021.
15:39Mais entre-temps,
15:39il y a deux périodes électorales.
15:41Voilà,
15:41oui,
15:42d'accord,
15:42on ne va pas,
15:43mais voilà.
15:43Mais donc,
15:44oui,
15:44pour les pires notes de DPE,
15:45vous allez gagner une note
15:47si vous êtes à l'élection.
15:47C'est un gouvernement court-termiste
15:48qui n'a pas de vision
15:49ni du logement
15:50ni même de l'économie.
15:52Donc,
15:53c'est une mesure très politique.
15:54Mais vous avez absolument raison,
15:55on est tout à fait d'accord.
15:57C'est-à-dire que ça réintroduit
15:58du logement.
15:59Ça s'est salué,
16:00bien sûr,
16:01par les professionnels
16:01de l'immobilier
16:02qui trouvaient ça injuste.
16:03Mais c'est surtout juste
16:04également de le faire,
16:06vous savez,
16:07sur les petites surfaces,
16:07sur les problématiques
16:08de petites surfaces.
16:10Les DPE aujourd'hui,
16:11il faut savoir
16:12que quand vous prenez
16:14les sources d'énergie moyennes,
16:15on est à 300 kWh au mètre carré,
16:16on va passer à 247
16:18avec ce mécanisme-là.
16:20Qu'est-ce que ça dit finalement ?
16:21Ce décret signé à Matignon,
16:23c'est quoi ?
16:24C'est la possibilité
16:25de l'État
16:26de légiférer
16:27dans finalement
16:28quelque chose
16:29qui est assez exceptionnel
16:30pour pouvoir loger
16:31les Français.
16:32Parce qu'en fait,
16:32il y a une telle fronde
16:33par rapport à ce calendrier
16:34intenable
16:35qu'à un moment donné,
16:36il fallait prendre des décisions.
16:37Mais ça répond quand même
16:38aussi à une injustice.
16:39Il y avait quand même
16:40un truc qui était un non-sens.
16:41Moi, je dirais
16:42que c'est un bon sens écologique.
16:43Merci.
16:44Mais c'est un non-sens
16:45en termes de communication.
16:47Véritablement.
16:48La modification,
16:49effectivement,
16:50le calcul,
16:50et c'est normal
16:51quand on veut
16:53encourager l'électrique,
16:55évidemment,
16:55il faut être logique.
16:57Ça, c'est,
16:57on va dire,
16:58très bien.
16:59850 000 logements sortis,
17:01on verra.
17:01Effectivement,
17:02Marie,
17:02vous avez entièrement raison.
17:03En tout cas,
17:03c'est une bonne nouvelle
17:04pour ceux qui sont à l'électrique.
17:06Et puis l'électrique,
17:08dans les maisons,
17:08les appartements,
17:09on en a aussi
17:10pour brancher les portables,
17:11pour la télévision,
17:12pour les éclairer.
17:12Il y en a beaucoup.
17:13Donc ça concerne
17:14beaucoup de monde.
17:14non-sens en termes
17:16de communication.
17:16Donc,
17:17consultation publique prochainement,
17:18un arrêté début septembre,
17:20un changement de mode de calcul
17:21au 1er janvier 2026.
17:23Donc là,
17:23on est dans un monde idéal.
17:24une fois de plus,
17:26le DPE va être modifié.
17:28On ne tient plus compte
17:29des ajustements,
17:30des modifications,
17:31alors qu'on a besoin
17:32de confiance,
17:33on a besoin de transparence.
17:34Ça s'ajoute effectivement,
17:35Sylvain l'indiquait,
17:36aux fraudes sur le DPE,
17:38tous les attermoiements
17:39autour de MaPrimeRénov',
17:40le QR code,
17:41qui n'est pas prêt
17:42pour les diagnostiqueurs.
17:43Et puis,
17:44on ne prend pas la mesure,
17:45en fait,
17:45de ce que représente un DPE
17:46dans l'immobilier aujourd'hui.
17:47Enfin,
17:47c'est hallucinant.
17:48Ça concerne l'allocation,
17:49ça concerne la vente,
17:51ça concerne l'achat.
17:51Ça concerne les banques aussi
17:54qui vous disent
17:55attendez Marie,
17:55vous voulez acheter un bien,
17:56elles ne vous demandent plus
17:57combien vous allez rembourser,
17:59elles vous demandent
18:00quelle est la note énergétique
18:02de ce bien.
18:02Et sachant,
18:03si je passe de F à E,
18:04ce n'est pas le même accueil
18:06du banquier.
18:06On va se retrouver,
18:08juste,
18:08et Sylvain,
18:08pour terminer,
18:10pas tous les professionnels
18:11n'ont été favorables.
18:12Quand je cite la CNL,
18:14la CNL,
18:14la Confédération sur le Logement,
18:16qui appelle aujourd'hui
18:17les habitants à se mobiliser
18:18face à ce tour de passe-passe honteux,
18:20alors qu'aujourd'hui,
18:21les habitants de passoires thermiques
18:23bénéficient d'un gel des loyers,
18:25demain,
18:25si les étiquettes sont rehaussées,
18:27rien ne garantit
18:28que les prix des locations
18:30ne seront pas augmentés
18:31quand le cynisme
18:33côtoie le déni climatique
18:34et social.
18:35Olivier,
18:35je le cite et c'est l'expert,
18:36ce changement est une victoire
18:37pour les propriétaires pénalisés,
18:39Assad est souvent sur votre plateau.
18:40Mais oui,
18:40on salue Assad Moueb,
18:41le patron de Fadexpert.
18:42Je peux citer Loïc Quentin,
18:44la victoire du bon sens
18:44et de la personne.
18:45On salue Loïc.
18:45C'est une mesure de justice énergétique
18:47et de cohérence écologique
18:48et qui permet de corriger
18:49une distorsion technique
18:50qui ne tenait pas compte
18:51des réalités
18:52et de notre mix électrique français
18:54faiblement émetteur de gaz
18:55à effet de serre.
18:55Bon sens écologique.
18:56Je cite Loïc Quentin.
18:57Bon sens écologique,
18:58tout à fait.
18:59Mais il faut citer aussi ceux qui...
19:00Mais il y aurait 5 minutes,
19:01donc il y aurait deux sujets
19:02à bord de la...
19:03Je comprends que la Confédération
19:06des consommateurs du logement
19:08dise cette chose suivante.
19:10Moi, je dis que c'est une bonne chose.
19:11Vous savez pourquoi ?
19:11Pour qu'on puisse un peu loger
19:12les Français,
19:13c'est quand même un peu le but.
19:14Oui, mais en attendant,
19:15sur le marché,
19:16effet d'attentisme à redouter
19:17des vendeurs qui vont repousser
19:19des rénovations.
19:20Les travaux, oui,
19:20mais moi, je ne crois pas ça.
19:20Ça veut dire des mises en vente aussi.
19:22Mais non, mais non.
19:22Non, parce que...
19:23Alors, attendez.
19:25Messieurs, on va quand même...
19:26Attendez, si vous êtes à l'électricité
19:28et que vous n'avez fait aucun travaux,
19:29vous resterez gés, les gars.
19:30Mais oui.
19:30Donc, à un moment donné...
19:31Mais ça crée un trouble,
19:32psychologiquement, ça crée un trouble.
19:34Non, mais...
19:34Ça crée un trouble.
19:34Non, non, mais il faut dire les choses.
19:36Olivier, et je suis la première
19:37à défendre les locataires,
19:38vous le savez, sur cette antenne.
19:40Mais il y a une réalité,
19:47des murs, de la toiture,
19:49du plancher, éviter.
19:50Je vous en avais parlé
19:50pour les bouleurs thermiques.
19:51Oui, oui.
19:52Mais ce que je veux dire,
19:52c'est que si vous n'avez déjà
19:54pas fait le moindre geste
19:56qu'il fallait faire
19:57pour rehausser votre note,
19:59quand bien même vous êtes à l'électricité,
20:00vous allez gagner un pitchoud,
20:02mais vous n'allez pas gagner de note du tout.
20:04Donc, ça ne vous empêchera pas,
20:05ça ne pourra pas vous épargner
20:06par les trains.
20:06La règle du jeu est en train de changer.
20:08Je suis désolé.
20:09La règle du jeu,
20:09elle est en train de changer.
20:10Non, mais on nous dit...
20:12Mais si.
20:13850 000 logements...
20:13On a le droit de ne pas être d'accord.
20:21On a le droit de ne pas être d'accord.
20:22Moi, je trouve qu'à partir du moment
20:23où l'arrêt du jeu...
20:23Mais oui, ça met du flou,
20:25on est d'accord,
20:25mais il fallait le faire.
20:27Sans compter que, pour moi,
20:28ça crédibilise l'action du DPE,
20:30mais quand même,
20:31ça va chauffer dans le landerneau
20:33puisque les fédérations professionnelles
20:35devraient un peu plus peut-être
20:37se pencher sur la qualification...
20:39Oui, alors ça, on en reparlera
20:40parce que si vous voulez parler
20:41des charlatans
20:41et de la sous-occupation des logements,
20:43alors d'abord,
20:44sous-occupation des logements,
20:45Olivier, on ne va pas refaire le sketch.
20:47J'ai vu que ça faisait beaucoup débattre
20:48sur les réseaux sociaux.
20:49L'idée, ce n'est pas de taper sur
20:51des seniors qui vivent seuls
20:52dans une maison de 400 mètres carrés.
20:54Mais vous, ce que vous voulez dire,
20:55c'est qu'il y a quand même un vrai sujet
20:56sur comment on fait
20:57pour ne pas gaspiller des mètres carrés.
20:58Oui, parce que l'INSEE a sorti mardi
21:00une étude vraiment très intéressante.
21:02Un quart des ménages
21:02qui vivent dans un logement
21:04largement sous-occupé.
21:05Alors, sous-occupé,
21:07selon les définitions de l'INSEE,
21:08c'est une résidence principale,
21:10un logement qui comporte au moins
21:11cinq pièces d'habitation
21:12pour une personne seule
21:14ou alors un couple sans enfant,
21:17six pièces pour un ménage
21:18avec un enfant, etc.
21:19Donc, ils disent simplement
21:21que c'est factuel.
21:22Et notamment, évidemment,
21:24bien sûr, il y a beaucoup
21:24de personnes au-delà de 60 ans,
21:27les enfants qui partent.
21:29Donc, on réfléchit là aussi
21:30sur ce que ça amène
21:32et ce que ça traduit.
21:33Parce qu'au-delà des statistiques,
21:34ça met en lumière
21:35notre relation à l'habitat,
21:36l'intensité d'usage,
21:38de faire attention
21:38de ne pas gaspiller non plus
21:40les mètres carrés.
21:41Et on en vient aussi
21:42à cette logique
21:43de transformation
21:43de l'existant.
21:45Quand on sait qu'une ville
21:46est constituée
21:47à 70 % de logements
21:48et que 80 % des logements
21:49de 2050 existent déjà,
21:52on a besoin de rénover
21:53et de repenser, en fait,
21:55l'habitat.
21:56Et je voulais évoquer,
21:57je ne sais pas si on aura le temps,
21:58mais effectivement,
22:00il y a d'abord
22:01des associations
22:02surface plus utiles
22:04qui militent justement
22:05pour faire extrêmement attention
22:06et mutualiser au maximum
22:08les mètres carrés.
22:09Vous avez des associations
22:10comme Colette aussi
22:12qui met en relation
22:13des seniors
22:13qui ont potentiellement
22:14une chambre à louer
22:15pour des étudiants.
22:18Et Colette aussi
22:19dit typiquement à Paris,
22:21il y a un potentiel énorme.
22:22100 000 seniors,
22:23100 000
22:24qui disposent aujourd'hui
22:25d'une chambre inoccupée
22:26à leur domicile.
22:28C'est un gisement de logement,
22:29là aussi,
22:29pour les étudiants.
22:31Vous avez énormément de choses.
22:33Et socialement,
22:33c'est intéressant
22:34parce que ça fait
22:34de l'habitat intergénérationnel.
22:36Donc c'est aussi très intéressant.
22:37Et c'est ville vivante aussi.
22:38Le pouvoir de construire
22:39une deuxième maison
22:40au fond du jardin.
22:42Et tout ce qui est à prendre en place.
22:44Un dernier mot,
22:45il nous reste une minute
22:46et je voulais absolument
22:47que vous nous fassiez
22:47votre coup de gueule,
22:48Sylvain.
22:49Attention,
22:49charlatans de Limo,
22:50il faut écouter les experts de Limo,
22:51mais pas les charlatans de Limo.
22:53Non, mais moi,
22:53j'en ai marre.
22:54Franchement,
22:54j'en ai assez.
22:56Toutes les rédactions,
22:56je ne sais pas,
22:57toi aussi,
22:57je suppose,
22:58on est sollicité tous les jours
22:59par des personnes
23:00qui ont d'un seul coup
23:02été touchées par la grâce,
23:03connues la martingale.
23:05Ils font croire
23:05à un public
23:06incrédule,
23:07inexpérimenté,
23:10désespéré parfois
23:11parce que tout le monde
23:12a envie de gagner de l'argent.
23:13Il n'y a pas de souci là-dessus,
23:14je n'ai aucun problème.
23:15Simplement,
23:15ils viennent vous expliquer
23:16qu'en 10 leçons,
23:17en 3 leçons,
23:18en lisant son bouquin
23:19qui coûte 25 balles,
23:2030 balles,
23:21parce qu'il faut même
23:21l'acheter de bouquin,
23:22ou la bonne méthode
23:23de formation en 5 coins
23:24pour vous rendre riche,
23:26qui coûte 1700 euros.
23:27Je vais vous dire,
23:28si je connaissais la martingale
23:29pour devenir riche,
23:30alors un,
23:31je n'en parlerai pas,
23:32je filerai directement à Bali,
23:33j'en ai marre de ces charlatans.
23:34Vous savez pourquoi j'en ai marre ?
23:35J'en ai marre parce qu'en fait,
23:37ils font croire à une jeunesse,
23:39un peu comme les trucs
23:39de crypto-monnaie,
23:40vous savez.
23:41Oh là,
23:41mais non,
23:42pas tout le temps.
23:42On se dit qu'on peut flamber
23:43et devenir riche
23:44en deux coups de cuir à peau.
23:46Ce n'est pas parce que des gens
23:46ont pu effectivement
23:48bâtir des petits empires immobiliers
23:50que c'est une projection normale
23:53qu'on doit donner aux jeunes.
23:54Un métier,
23:55ça s'apprend,
23:55c'est du travail,
23:56c'est de la persévérance,
23:57c'est de l'investissement,
23:58c'est des diplômes,
23:59c'est des artisans,
24:00des commerçants,
24:00des agents immobiliers
24:01qui bossent 60 heures par semaine
24:02et qui moulent le maillot.
24:04Ce qu'ils payent aujourd'hui,
24:05c'est le boulot,
24:06le travail,
24:07point.
24:07Merci Sylvain.
24:08Quand c'est trop beau pour être vrai,
24:09c'est souvent que ce n'est pas vrai.
24:11Il y a Olivier qui veut nous montrer
24:12la une de Propriété le Figaro
24:14qui est magnifique.
24:15On en profite.
24:16Pour rêver,
24:16pour rêver,
24:17voilà le numéro de juillet-août,
24:18c'est le luxe au fil de l'eau.
24:20On a besoin de rêver aussi.
24:21Et voilà,
24:21si vous ne voulez pas vous faire avoir
24:22par des charlatans,
24:23vous lisez Propriété le Figaro,
24:24vous écoutez Sylvain sur Radio IMO
24:26et puis évidemment,
24:27vous restez sur BFM Business
24:28à suivre les experts de l'IMO.
24:30Cette saison se termine aujourd'hui
24:31mais moi,
24:32je vous retrouve à la rentrée de septembre.
24:34On continuera les experts de l'IMO.
24:35Alors,
24:35je vous embêterai à l'heure du déjeuner désormais.
24:37Ce sera tous les jours
24:38à partir de midi
24:39à la rentrée sur BFM Business.
24:41Je vous souhaite de très belles vacances.
24:42D'ici là,
24:43je vous laisse avec Lorraine Goumeau
24:44pour les meilleurs moments
24:45de Tout pour investir.
24:48Les experts de l'IMO
24:49sur BFM Business.
Recommandations
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