Le refus de censurer le gouvernement Bayrou fin juin, en marge de l'échec du conclave des retraites, a clivé les cadres du Rassemblement national, jusqu'à leurs électeurs. « Le tour de François Bayrou viendra au moment du budget », avait alors lâché au micro de France Inter le vice-président du groupe RN à l'Assemblée, Sébastien Chenu. Quels que soient les arbitrages financiers du gouvernement présentés le 15 juillet, le parti de Marine Le Pen devine que les 40 milliards d'économies visées par l'exécutif donneront lieu à des hausses d'impôts ou des coupes d'ampleur dans les dépenses sociales.