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  • il y a 5 jours
Pour réussir le CEB, le CE1D ou le CESS, un élève doit aujourd’hui obtenir 50 %. A partir de juin 2027, il faudra peut-être 60 %. Pourquoi ce changement? Quelles conséquences? On vous l’explique, en vidéo.

Catégorie

📚
Éducation
Transcription
00:00Pour réussir le CEB, le CE1D ou le CESS, un élève doit aujourd'hui obtenir 50%.
00:05Mais à partir de juin 2027, il faudra peut-être 60%.
00:10Comme ça, ça n'a l'air de rien, mais ça pourrait vraiment bouleverser la réussite scolaire de milliers d'élèves.
00:15Concrètement, près de 12 000 élèves en plus chaque année risqueraient l'échec au CEB ou au CE1D.
00:21Le taux de réussite du CEB en fin de 6e primaire chuterait ainsi de 87 à 84,2%,
00:28voire bien plus si les 60% s'appliquent à chaque discipline évaluée.
00:33Et pour le CE1D, l'épreuve externe de 2e secondaire, un élève sur deux réussit aujourd'hui.
00:38Avec le nouveau seuil, on passerait à un élève sur quatre.
00:41Alors pourquoi cette réforme ?
00:42La ministre libérale Valérie Glatini veut envoyer un signal clair.
00:46Seuls les élèves qui maîtrisent les apprentissages suffisants devraient passer à l'année supérieure.
00:51Les épreuves externes certificatives sont jugées trop faciles pour certains.
00:55Mais cette élévation du seuil de réussite inquiète également.
00:58Cela impacterait les écoles les plus fragiles, celles qui ont un indice socio-économique faible ou moyen,
01:03là où le taux d'échec risquerait d'exploser.
01:06La commission des évaluations souligne qu'aucune étude scientifique sérieuse n'a été menée pour appuyer cette décision.
01:12Il est tout de même important de noter que le jury de l'école peut, aujourd'hui encore,
01:16accorder le CEB ou le CE1D à un élève même s'il échoue à l'épreuve,
01:20en se basant notamment sur les résultats de l'année écoulée.
01:23C'est comme ça que chaque année, 70 à 80% des élèves obtiennent leur CE1D,
01:28alors qu'ils ne sont qu'un sur deux à le réussir.
01:30Mais cet avant-projet de décret n'a pas encore été validé par le gouvernement.
01:33Les engagés, le partenaire du MR en fédération Wallonie-Bruxelles, freinent.
01:37Ils estiment que le projet n'est pas suffisamment abouti
01:40et qu'ils pourraient mettre à mal la mise en place du tronc commun.
01:43Politiquement donc, rien n'est encore acté,
01:45mais ce projet pourrait bel et bien voir le jour dès la rentrée scolaire 2026-2027.

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